Bruxelles Métropole, tome 1 : Ville Haute de Jean-François Di Giorgio (Scénario), Pablo Santander (Dessin)

Bruxelles Métropole, tome 1 : Ville Haute de Jean-François Di Giorgio (Scénario), Pablo Santander (Dessin)

Catégorie(s) : Bande dessinée => Divers

Critiqué par Bluewitch, le 1 octobre 2007 (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans)
La note : 8 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 5 étoiles (25 644ème position).
Visites : 5 264  (depuis Novembre 2007)

Une histoire pour Bruxelles

Bruxelles avec ses vieux marchés, ses odeurs, son ciel gris, ses bruits de pas, ses maisons vivantes et son mystère. Bruxelles, Métropole…
La première page s’ouvre sur la Grand Place, dorée et chaude, sur quelques marrons lancés par deux enfants pleins de vie, Benoît et Mélina.
Vingt ans passent… De retour après deux années d’absence, Mélina retrouve sa famille déchirée par le drame : son frère est injustement accusé du meurtre sanglant de sa femme, et la santé de sa mère, anéantie par le chagrin, décline rapidement.
Mélina, incapable de croire en la culpabilité de son frère, décide de faire ses propres recherches pour le disculper, tandis qu’en parallèle et à son insu, d’autres meurtres à l’étrange mobile continuent de s’additionner dans un même scénario.
A une époque qui voit probablement s’éteindre le 19e siècle, Bruxelles a encore toute son âme et plane sur le récit comme un personnage à part entière, charismatique, dans une étreinte séduisante et intrigante.
Bruxelles méritait qu’on lui accorde ces pages. Raison pour laquelle, dès la création de la collection "Caravelle Urbaine", son directeur de l’époque, Joachim Regout (créateur des éditions Asteline), eut l’envie de trouver des auteurs pour lui offrir une histoire. Et c’est ainsi qu’il proposa au scénariste Jean-François Di Giorgio (Shane, Mygala, Samouraï), intéressé par ce projet, de collaborer avec un dessinateur chilien indéniablement talentueux qu’il venait de découvrir : Pablo Santander. Parce qu’il y a toujours une histoire autour de l’histoire…
Qu’en est-il alors de Bruxelles Métropole ?
Un scénario tout droit inspiré des crimes de Jack l’Eventreur, ce qui lui donne tout de même un aspect un peu convenu (mais dans le convenu se cache parfois le plaisir d’une histoire bien menée). Mais avant tout, il faut reconnaître la brillante association du dessin (splendide, au demeurant) à ce récit à la fois obscur et coloré. Ciel voilé ou carrément couvert, lumière sombre et pourtant chaleureuse, on y sent l’atmosphère unique de notre capitale dans ce qui lui reste "d’hier".
J’en garde une sensation sous-jacente de fascination et d’attachement…
Gros coup de cœur pour le "crayon" de Pablo Santander donc, avec une expectative non dénuée d’espoir pour la suite et fin de cette histoire prévue dans un second tome.

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ODE A BRUXELLES

8 étoiles

Critique de Septularisen (, Inscrit le 7 août 2004, - ans) - 26 octobre 2008

L’album s’ouvre sur la grande place de Bruxelles, sur la ville de Bruxelles, qui en fait est la véritable vedette de ce récit situé vers la fin du XIXème siècle. La ville est partout présente, partout représentée, de façon très, très belle d’ailleurs par les auteurs. On reconnaît les rues, les places, les monuments, les bâtiments, devant lesquels on a l’habitude de passer tous les jours sans trop faire attention… et pourtant ici on a le regard attiré, tant le dessin est beau, et les met en valeur!
C’est cette véritable «ode à Bruxelles» que j’ai le plus aimée dans cet album, la trame de fond, orchestrée par Jean-Fraçois Di GIORGIO, les crimes en série, perpétrés avec un étrange couteau à trois lames, passant au second plan…
Disons simplement que la jeune Mélina Grevisse, danseuse étoile dans une troupe londonienne, de retour dans sa ville natale de Bruxelles, doit mener une enquête pour sauver son frère Benoît de la guillotine. En effet celui-ci est accusé d’avoir sauvagement assassiné sa compagne.

«Bruxelles métropole» est tout d’abord une très belle BD, objet de collection, doté d’un papier épais et agréable à feuilleter. Le contenu vaut le contenant, et le dessin sépia quasiment monochrome qui relève le trait de Pablo SANTANDER (il est vrai avec l’aide de Fernando SANTANDER, Adrian BUZZZETI et Alejandra GONZALEZ, pour les couleurs) est vraiment très beau.

Un seul point négatif au milieu de mon «concert de louanges», plus d’un an après la parution du premier tome, on attend toujours avec impatience la suite…

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