La fille des Louganis de Metin Arditi
La fille des Louganis de Metin Arditi
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
Critiqué par Bonus1, le 5 septembre 2007
(ARRADON, Inscrite le 18 avril 2006, 65 ans)
Critiqué par Bonus1, le 5 septembre 2007
(ARRADON, Inscrite le 18 avril 2006, 65 ans)
La note :
Moyenne des notes : (basée sur 5 avis)
Cote pondérée : (15 509ème position).
Visites : 7 652 (depuis Novembre 2007)
Moyenne des notes : (basée sur 5 avis)
Cote pondérée : (15 509ème position).
Visites : 7 652 (depuis Novembre 2007)
Quel beau témoignage de vie
l'histoire est belle tout au long du livre, on ne se lasse pas et on tourne les pages avec avidité, c'est le témoignage d'une vie sur une ile grecque avec ses coutumes. Il fait partie d'un de mes meilleurs livres de l'année avec les cerfs-volants de Kaboul.
Connectez vous pour ajouter ce livre dans une liste ou dans votre biblio.
Les éditions
-
La fille des Louganis [Texte imprimé], roman Metin Arditi
de Arditi, Metin
Actes Sud / Domaine français
ISBN : 9782742769018 ; 10,41 € ; 15/08/2007 ; 237 p. ; Broché
»Enregistrez-vous pour ajouter une édition
Les livres liés
Pas de série ou de livres liés. Enregistrez-vous pour créer ou modifier une série
Les critiques éclairs (4)
» Enregistrez-vous pour publier une critique éclair!
tristesse de l'abandon
Critique de Flo29 (, Inscrite le 7 octobre 2009, 52 ans) - 21 octobre 2009
Je ne connaissais pas cet auteur, j'ai bien aimé le style, limpide, épuré.
Par contre, j'ai trouvé l'histoire d'une tristesse! Même si la fin est plus positive, j'ai beaucoup pleuré, cette histoire de femme à qui on enlève son enfant et qui y pense à chaque moment de sa vie m'a beaucoup émue.
J'avais envie de passer à d'autres livres plus ... joyeux...
Je ne déconseille pas ce livre, il est plein de qualités, mais à éviter lorsqu'on n'a pas le moral!
Par contre, j'ai trouvé l'histoire d'une tristesse! Même si la fin est plus positive, j'ai beaucoup pleuré, cette histoire de femme à qui on enlève son enfant et qui y pense à chaque moment de sa vie m'a beaucoup émue.
J'avais envie de passer à d'autres livres plus ... joyeux...
Je ne déconseille pas ce livre, il est plein de qualités, mais à éviter lorsqu'on n'a pas le moral!
Le poids des traditions et des non-dits
Critique de Agnes (Marbaix-la-Tour, Inscrite le 19 février 2002, 59 ans) - 4 juin 2008
Quel texte lourd et émouvant, que de souffrances dans cette famille Louganis, et ce sur trois générations.
Et pourtant, on se laisse emporter par l'histoire, Pavlina rencontrera dans son malheur quelques belles personnes qui seront là pour l'aider, la soutenir, l'amitié lui sera d'un grand soutien puisque l'amour n'est absolument pas présent, que ce soit l'amour maternel, filial, Pavlina est en perpetuel manque d'amour, à son égard, et celui qu'elle porte en elle et qu'elle ne peut donner à sa fille qui lui a été ravie dès la naissance
Et pourtant, on se laisse emporter par l'histoire, Pavlina rencontrera dans son malheur quelques belles personnes qui seront là pour l'aider, la soutenir, l'amitié lui sera d'un grand soutien puisque l'amour n'est absolument pas présent, que ce soit l'amour maternel, filial, Pavlina est en perpetuel manque d'amour, à son égard, et celui qu'elle porte en elle et qu'elle ne peut donner à sa fille qui lui a été ravie dès la naissance
A la recherche de son enfant
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 7 mai 2008
Nous sommes à Spetses, le Pirée, vers la fin des années 1950. Pavlina est tombée éperdument amoureuse d'un homme qu'elle pense être son cousin Aris et qui se révèlera être d'un lien bien plus proche. La jeune fille, tombée enceinte, voit son enfant fruit de l'inceste confié à l'adoption après l'accouchement. C'est bien entendu le drame, le drame de la fille des Liganis, doublé d'une autragédie qui s'esquisse en filigrane, lorsque d'autres parentés familiales se voient ébranlées.
Pavlina quitte la Grèce pour Genève, vers une autre force de souffrance, qui se glisse sur celle du manque de son enfant. C'est le temps de l'exil, d'une autre vie, d'une adaptation pas facile tous les jours; alors elle dessine Spetses dans sa tête et Metin Arditi recrée un univers fait de rondeurs et d'élégance, de souvenirs et d'une certaine douceur de vivre que Pavlina tente de transposer dans la cité calviniste.
Personnellement, j'ai préféré "L'Imprévisible" à "la fille des Louganis". Le drame de Pavlina, ses souffrances, ces cris silencieux qu'elle lance au monde étouffent davantage à mes yeux l'histoire que ce n'était le cas dans le roman précédent. Moins de vie ici, plus de pression, celle d'un manque tellement fort qu'il empêche de vivre et de respirer et cela finit par déteindre sur la lectrice que je suis.
Je me suis sentie par moments tellement immergée par ce drame de l'abandon et de la quête désespérée de son enfant que j'avais besoin de sortir la tête hors de l'eau et de passer à autre chose.
L'écriture de Metin Arditi, toujours aussi raffinée et douce, n'évite pas non plus quelques longueurs qui alourdissent un récit déjà pesant par moments. Pas trop séduite donc, cette fois; trop de pathos à mon goût.
Pavlina quitte la Grèce pour Genève, vers une autre force de souffrance, qui se glisse sur celle du manque de son enfant. C'est le temps de l'exil, d'une autre vie, d'une adaptation pas facile tous les jours; alors elle dessine Spetses dans sa tête et Metin Arditi recrée un univers fait de rondeurs et d'élégance, de souvenirs et d'une certaine douceur de vivre que Pavlina tente de transposer dans la cité calviniste.
Personnellement, j'ai préféré "L'Imprévisible" à "la fille des Louganis". Le drame de Pavlina, ses souffrances, ces cris silencieux qu'elle lance au monde étouffent davantage à mes yeux l'histoire que ce n'était le cas dans le roman précédent. Moins de vie ici, plus de pression, celle d'un manque tellement fort qu'il empêche de vivre et de respirer et cela finit par déteindre sur la lectrice que je suis.
Je me suis sentie par moments tellement immergée par ce drame de l'abandon et de la quête désespérée de son enfant que j'avais besoin de sortir la tête hors de l'eau et de passer à autre chose.
L'écriture de Metin Arditi, toujours aussi raffinée et douce, n'évite pas non plus quelques longueurs qui alourdissent un récit déjà pesant par moments. Pas trop séduite donc, cette fois; trop de pathos à mon goût.
Tragédie familiale sur une ile grecque.
Critique de Nana31 (toulouse, Inscrite le 29 janvier 2006, 55 ans) - 10 février 2008
Pavlina aime celui qu'elle croit son cousin Aris. Ignorant le secret qui dévastera sa famille, elle tombe enceinte. L'enfant qu'on lui enlève sera confié à l'adoption. Elle essaiera de retrouver l'enfant qu'on lui a enlevé. C'est un roman pourvu de beaucoup d'émotion, l'histoire est très belle et très bien racontée. Ne passez pas à côté. A lire !
Forums: La fille des Louganis
Il n'y a pas encore de discussion autour de "La fille des Louganis".