Le jeûne et le festin de Anita Desai
( Fasting, feasting)
Catégorie(s) : Littérature => Asiatique , Littérature => Anglophone
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La famille, encore et toujours
Deux filles et un garçon. Dans cette fratrie, Uma est laide et maladroite. Malgré les efforts de maman et papa pour lui trouver un fiancé, elle reste vieille fille. Son statut : moins que rien. Arun, son frère, décroche une bourse aux Etats Unis. Là, pire que le dépaysement, le mal-être.
C’est émouvant, mais c’est tiède, ça ronronne, ça parle trop de rubans, bracelets et autres colifichets. Peut-être, après la lecture d’Arundhati Roy, les autres romans semblent trop anecdotiques. C’est simplement un autre style où la souffrance est un soupir. Intimiste et résigné.
Les éditions
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Le jeûne et le festin [Texte imprimé], roman Anita Desai trad. de l'anglais par Anne-Cécile Padoux
de Desai, Anita Padoux, Anne-Cécile (Traducteur)
Mercure de France / Bibliothèque étrangère (Paris).
ISBN : 9782715221710 ; 20,90 € ; 17/01/2001 ; 254 p. ; Broché -
Le Jeûne et le Festin
de Desai, Anita Padoux, Anne-Cécile (Traducteur)
Gallimard / Folio
ISBN : 9782070424320 ; 1,72 € ; 30/10/2002 ; 341 p. ; Poche
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Obscur festin
Critique de SpaceCadet (Ici ou Là, Inscrit(e) le 16 novembre 2008, - ans) - 23 décembre 2015
Roman à saveur psychosociologique dépourvu d'intrigue, cet ouvrage trace au long d'événements divers, une sorte de portrait dont il est difficile de définir le sujet exact. Composé de deux volets, nous y découvrons d'abord la vie d'une famille indienne de classe moyenne établie dans une ville de province, le tout vu sous l'angle d'Uma l'aînée de la famille, un être sous-développé et contraint que l'on suit depuis l'adolescence jusqu'au début de la quarantaine. La seconde partie nous entraîne dans les pas d'Arun le cadet de la famille, un introverti assujetti qui, parti étudier aux Etats-Unis, séjourne pendant les vacances d'été, dans une famille typique de la classe moyenne étatsunienne établie dans une banlieue tout aussi représentative de ce pays.
Deux points de vue et deux contextes, à une époque non définie (possiblement entre 1950 et 1970) dont le lien principal serait la famille indienne d'où sont issus les deux principaux protagonistes. Plutôt habilement narré et faisant usage d'une prose calibrée en fonction du point de vue adopté (simplifiée dans le cas d'Uma, imagée et sensuelle dans le cas d'Arun) le récit consiste donc en une suite de scènes au gré desquelles nous découvrons une foule de détails relatifs à la culture et aux valeurs, notamment en ce qui a trait à l'éducation, ainsi qu'au mode de vie en général des personnages rencontrés.
Les personnages étant suffisamment bien décrits et crédibles pour susciter l'intérêt (quoique leurs motivations et ressentis ne soient pas toujours clairs), on se laisse donc relativement entraîner dans leur sillage tout en se demandant avec une insistance croissante: à quoi tout cela rime-t-il et où tout cela mène-t-il?
Car ce qui au départ tend vers une mise en relief de l'éducation des filles et de la condition féminine en Inde est toutefois interrompu pour glisser avec la seconde partie du roman, vers un autre point vue, un autre contexte, voire un autre sujet. Le tout s'achevant sur une fin dépourvue de conclusion, il est donc difficile de déterminer avec exactitude de quoi il est ici question.
Outre une petite analyse de mon cru, j'ai cherché en vain un quelconque éclaircissement en interrogeant le titre du roman et n'ayant pas pu m'arrêter sur ce à quoi peut bien référer 'Le jeûne' ou 'Le festin', j'ai alors tenté de deviner les intentions de l'auteur, terrain glissant s'il en est, spéculant ainsi sur l'objectif visé par ce récit: a-t-il pour but d'établir un parallèle entre l'éducation des filles et celle des garçons via les personnages et expériences d'Uma, puis d'Arun? L'intention serait-t-elle de dresser un portrait de deux familles similaires mais établies dans deux contextes différents? L'auteur a-t-elle souhaité établir une comparaison entre les valeurs sociales et familiales en Inde et aux Etats-Unis?
Honnêtement, je cherche encore...
N.B. Lu dans sa version originale en langue anglaise.
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Critique de Falgo (Lentilly, Inscrit le 30 mai 2008, 85 ans) - 28 janvier 2015
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