L'Aleph de Jorge Luis Borges
L'Aleph de Jorge Luis Borges
( El Aleph)
( El Aleph)
Catégorie(s) : Littérature => Sud-américaine , Littérature => Nouvelles
Critiqué par Juls, le 19 mars 2007
(Fribourg, Inscrit le 16 mars 2007, 36 ans)
Critiqué par Juls, le 19 mars 2007
(Fribourg, Inscrit le 16 mars 2007, 36 ans)
La note :
Moyenne des notes : (basée sur 4 avis)
Cote pondérée : (1 563ème position).
Discussion(s) : 1 (Voir »)
Visites : 9 726 (depuis Novembre 2007)
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Un des plus beaux textes de l'écrivain argentin
Borges nous éblouit dans ce magnifique recueil. Le conteur nous mène dans sa propre considération de la "théologie" : une écriture fantastique par excellence !
Les amateurs qui ont aimé "Fictions" ou le "Livre de sable" retrouveront le génie de l'auteur argentin.
A acheter absolument et à garder précieusement !
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Les éditions
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L'Aleph [Texte imprimé] Jorge Luis Borges traduit de l'espagnol par Roger Caillois et René L.-F. Durand
de Borges, Jorge Luis Caillois, Roger (Traducteur) Durand, René L. F. (Traducteur)
Gallimard / Collection L'Imaginaire
ISBN : 9782070296668 ; EUR 7,50 ; 25/11/1977 ; 218 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (3)
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Fantastique
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 2 juillet 2021
J'ai découvert il y a quelques années ces auteurs argentins assez spécialisés dans l'étrange, Bioy Casares, Cortazar ("Fin D'Un Jeu" est un recueil remarquable), et évidemment, le meilleur, le plus grand d'entre eux (ce qui n'enlève rien aux autres quand même), Borges.
Découvert via "Le Matin Des Magiciens" de Pauwels et Bergier, dans lequel les deux auteurs nous offrent un extrait de sa nouvelle-titre, "L'Aleph" est le livre que je préfère de lui, un recueil fantastique offrant des nouvelles brillantes, étranges, parfois d'une complexité affolante, parfois, au contraire ("L'Immortel"), d'une simplicité biblique : dans cette nouvelle précise, la première du livre, un homme est devenu immortel, il y a looooooongtemps, en buvant de l'eau d'une source. Il en a marre, ça fait longtemps qu'il est immortel, et il aimerait bien ne plus l'être. Si une eau de source l'a rendu ainsi, peut-être qu'il existe, de par le monde, une source d'eau qui le tuerait, qui annihilerait les effets de l'autre, aussi s'efforce-t-il de boire un peu d'eau à chaque source qu'il croise sur son chemin ! D'une logique imparable qui confine à l'absurde, tout le génie borgesien !
Morceaux de choix ici, entre "L'Ecriture du Dieu", "L'Aleph", "La Quête d'Averroes", "L'Autre mort"...
Des nouvelles qu'il faut lire plusieurs fois, ce n'est pas en une lecture qu'on en vient à bout ou qu'on peut se faire une idée, positive ou négative (souvent, la première est négative), de ce monument. Car c'est un monument, claro qué si.
Découvert via "Le Matin Des Magiciens" de Pauwels et Bergier, dans lequel les deux auteurs nous offrent un extrait de sa nouvelle-titre, "L'Aleph" est le livre que je préfère de lui, un recueil fantastique offrant des nouvelles brillantes, étranges, parfois d'une complexité affolante, parfois, au contraire ("L'Immortel"), d'une simplicité biblique : dans cette nouvelle précise, la première du livre, un homme est devenu immortel, il y a looooooongtemps, en buvant de l'eau d'une source. Il en a marre, ça fait longtemps qu'il est immortel, et il aimerait bien ne plus l'être. Si une eau de source l'a rendu ainsi, peut-être qu'il existe, de par le monde, une source d'eau qui le tuerait, qui annihilerait les effets de l'autre, aussi s'efforce-t-il de boire un peu d'eau à chaque source qu'il croise sur son chemin ! D'une logique imparable qui confine à l'absurde, tout le génie borgesien !
Morceaux de choix ici, entre "L'Ecriture du Dieu", "L'Aleph", "La Quête d'Averroes", "L'Autre mort"...
Des nouvelles qu'il faut lire plusieurs fois, ce n'est pas en une lecture qu'on en vient à bout ou qu'on peut se faire une idée, positive ou négative (souvent, la première est négative), de ce monument. Car c'est un monument, claro qué si.
Le hasard, la religion et les choix de vie
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 47 ans) - 29 mars 2020
Ce recueil de nouvelles, aussi nombreuses que courtes, présentent pour point commun de constater l'effet du hasard sur les existences. L'auteur mène manifestement une réflexion générale, au regard des époques et des pays où se déroulent les différentes actions de chacune d'elles. L'aléa des circonstances guide les choix de vie des protagonistes, les considérations religieuses ne restant ni lointaines ni neutres. Il en ressort une quête métaphysique dans les probabilités qui nous touchent depuis les origines et en tous lieux, les façons de chavirer vers le bien ou le mal, le basculement pouvant être fait fort aisément d'un côté ou de l'autre.
Il ressort de cette lecture une impression intrigante : elle fait éminemment réfléchir, et pas seulement sur la frontière entre fiction et réalité, comme dans les nouvelles fantastiques, mais également sur les significations substantielles de l'existence. En somme, une invitation à la philosophie est lancée dans chacune de ces oeuvres synthétiques, ce qui (me) paraît fort appréciable.
Il ressort de cette lecture une impression intrigante : elle fait éminemment réfléchir, et pas seulement sur la frontière entre fiction et réalité, comme dans les nouvelles fantastiques, mais également sur les significations substantielles de l'existence. En somme, une invitation à la philosophie est lancée dans chacune de ces oeuvres synthétiques, ce qui (me) paraît fort appréciable.
Étourdissant
Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 4 janvier 2009
L’ingéniosité de Borges est sans limite. Dans ses nouvelles, il y a toujours des passages marquants. Sa fascination pour les labyrinthes est évidente, je me suis souvent perdue, mais à mon plus grand plaisir.
L'immortel : Les aventures d’un homme en quête d’un fleuve qui rend immortel. L’écriture est complexe et forte en images, mais pas aussi compliquée que certaines des nouvelles de Fictions. Original. 4.5/5
Le mort : C’est l’histoire d’un homme qui veut devenir chef de brigands. Le récit va dans plusieurs directions, c’est imprévisible. La fin a été difficile à comprendre à la première lecture. 3.5/5
Les théologiens : L’affrontement de deux théologiens. On est enseveli sous une avalanche de thèmes borgésiens : le temps circulaire, le monde des possibles, les contraires, la dualité... C’est à se perdre, c’est difficile d’accès, mais j’ai aimé ça. De plus, on retrouve d’une certaine façon le thème (cher à moi) du double et qui est aussi présent dans plusieurs nouvelles de ce recueil. 4.5/5
Histoire du guerrier et de la captive : L’histoire de ces deux personnes dont leur destin est différent de celui prévu initialement. Étrange. Je ne sais pas. 2.5/5
Biographie de Tadeo Isidoro Cruz : L’histoire d’un bandit qui devient policier. Quelques passages mémorables. 4/5
Emma Zunz : Une femme veut venger son père et les choses ne se passent exactement comme il le fallait. Simple, complexe, mais intéressant. 4/5
La demeure d'Astérion : L’histoire du narrateur qui habite dans un labyrinthe. Poétique. Ça m’a fait penser à la nouvelle Je suis d'ailleurs de Howard Phillips Lovecraft. 4/5
L'autre mort : Un homme cherche à connaître l’histoire d’un homme mort dont les faits sur sa vie et les circonstances de sa mort divergent. Étrange et original. Bon suspense. 4.5/5
Deutsches Requiem : Un nazi, à la veille de son exécution, s’explique ses gestes. Bien écrit, l’histoire m’a moins touché, mais ça reste intéressant. 3.5/5
La quête d'Averroès : Un arabe tente de lire Aristote, mais il n’arrive pas à comprendre le sens de certains mots. Pas vraiment mon genre. 0.5/5
Le Zahir : Un homme et une pièce de monnaie. Je n’ai pas vraiment compris et ça ne m’intéressait pas vraiment. 0.5/5
L'écriture du Dieu : Un homme est enfermé dans une cellule spéciale, avec un jaguar. Au début, j’avais des doutes, à cause du titre, mais ce n’est pas ce que je croyais. Intéressant et fort. 4/5
Abenhacan el Bokhari mort dans son labyrinthe : Un homme relate à un ami l’histoire d’un événement inexpliqué, un meurtre dans un labyrinthe dont l’assassin était déjà mort. Wow, l’histoire est bien tournée ! Le style m’a fait penser aux enquêtes de Dupin de Edgar Allan Poe. 4.5/5
Les deux rois et les deux labyrinthes : Le roi de Babylonie ridiculise un roi Arabe en visite en le mettant dans un labyrinthe grandiose et élaboré. Le roi Arabe s’en sort et lui démontre que le sien est bien meilleur. Court, mais surprenant. 4.5/5
L'attente : Un homme se cache de son ennemi et attend. Ok ??? C’est bien, mais j’ai trouvé que la fin ressemble trop à celle de L'écriture du Dieu. 3/5
L'homme sur le seuil : Un homme est désigné pour découvrir ce qui s’est passé d’un juge anglais disparu quelque part en Inde. Il rencontre un vieil homme qui va lui parler du sort d’un autre juge. Intéressant, on suit l’histoire avec intérêt. Ça m’a fait penser à la nouvelle Ici on parle russe de Vladimir Nabokov, mais en beaucoup mieux et plus intelligent. 3/5
L'Aleph : Le narrateur rencontre un homme qui veut mettre la Terre dans un « long » poème. Au fil de ses rencontres, il découvrira que cet homme connaît un lieu où se trouve tous les lieux de la planète. Probablement ma nouvelle préférée du recueil, la plus flyée ! 5/5
J’ai trouvé les nouvelles de L’Aleph plus accessibles que celles de Fictions. L’Aleph comme Fictions, sont des livres qu’on peut relire indéfiniment sans toutefois tout comprendre et qu’on redécouvre à chaque lecture.
L'immortel : Les aventures d’un homme en quête d’un fleuve qui rend immortel. L’écriture est complexe et forte en images, mais pas aussi compliquée que certaines des nouvelles de Fictions. Original. 4.5/5
Le mort : C’est l’histoire d’un homme qui veut devenir chef de brigands. Le récit va dans plusieurs directions, c’est imprévisible. La fin a été difficile à comprendre à la première lecture. 3.5/5
Les théologiens : L’affrontement de deux théologiens. On est enseveli sous une avalanche de thèmes borgésiens : le temps circulaire, le monde des possibles, les contraires, la dualité... C’est à se perdre, c’est difficile d’accès, mais j’ai aimé ça. De plus, on retrouve d’une certaine façon le thème (cher à moi) du double et qui est aussi présent dans plusieurs nouvelles de ce recueil. 4.5/5
Histoire du guerrier et de la captive : L’histoire de ces deux personnes dont leur destin est différent de celui prévu initialement. Étrange. Je ne sais pas. 2.5/5
Biographie de Tadeo Isidoro Cruz : L’histoire d’un bandit qui devient policier. Quelques passages mémorables. 4/5
Emma Zunz : Une femme veut venger son père et les choses ne se passent exactement comme il le fallait. Simple, complexe, mais intéressant. 4/5
La demeure d'Astérion : L’histoire du narrateur qui habite dans un labyrinthe. Poétique. Ça m’a fait penser à la nouvelle Je suis d'ailleurs de Howard Phillips Lovecraft. 4/5
L'autre mort : Un homme cherche à connaître l’histoire d’un homme mort dont les faits sur sa vie et les circonstances de sa mort divergent. Étrange et original. Bon suspense. 4.5/5
Deutsches Requiem : Un nazi, à la veille de son exécution, s’explique ses gestes. Bien écrit, l’histoire m’a moins touché, mais ça reste intéressant. 3.5/5
La quête d'Averroès : Un arabe tente de lire Aristote, mais il n’arrive pas à comprendre le sens de certains mots. Pas vraiment mon genre. 0.5/5
Le Zahir : Un homme et une pièce de monnaie. Je n’ai pas vraiment compris et ça ne m’intéressait pas vraiment. 0.5/5
L'écriture du Dieu : Un homme est enfermé dans une cellule spéciale, avec un jaguar. Au début, j’avais des doutes, à cause du titre, mais ce n’est pas ce que je croyais. Intéressant et fort. 4/5
Abenhacan el Bokhari mort dans son labyrinthe : Un homme relate à un ami l’histoire d’un événement inexpliqué, un meurtre dans un labyrinthe dont l’assassin était déjà mort. Wow, l’histoire est bien tournée ! Le style m’a fait penser aux enquêtes de Dupin de Edgar Allan Poe. 4.5/5
Les deux rois et les deux labyrinthes : Le roi de Babylonie ridiculise un roi Arabe en visite en le mettant dans un labyrinthe grandiose et élaboré. Le roi Arabe s’en sort et lui démontre que le sien est bien meilleur. Court, mais surprenant. 4.5/5
L'attente : Un homme se cache de son ennemi et attend. Ok ??? C’est bien, mais j’ai trouvé que la fin ressemble trop à celle de L'écriture du Dieu. 3/5
L'homme sur le seuil : Un homme est désigné pour découvrir ce qui s’est passé d’un juge anglais disparu quelque part en Inde. Il rencontre un vieil homme qui va lui parler du sort d’un autre juge. Intéressant, on suit l’histoire avec intérêt. Ça m’a fait penser à la nouvelle Ici on parle russe de Vladimir Nabokov, mais en beaucoup mieux et plus intelligent. 3/5
L'Aleph : Le narrateur rencontre un homme qui veut mettre la Terre dans un « long » poème. Au fil de ses rencontres, il découvrira que cet homme connaît un lieu où se trouve tous les lieux de la planète. Probablement ma nouvelle préférée du recueil, la plus flyée ! 5/5
J’ai trouvé les nouvelles de L’Aleph plus accessibles que celles de Fictions. L’Aleph comme Fictions, sont des livres qu’on peut relire indéfiniment sans toutefois tout comprendre et qu’on redécouvre à chaque lecture.
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l'Aleph critiqué par Juls ! | 14 | Allegra | 27 mars 2007 @ 07:54 |