L'élégance du hérisson de Muriel Barbery
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Concierge et QI exceptionnel
Quel savoureux roman que celui-ci! J'ai passé un très bon moment. Renée est une concierge croustillante, la cinquantaine bien faite, qui tient un immeuble bourgeois néo-conservateur et se fait passer pour une inculte qui se gave de télé aux yeux de ses locataires, snobinards bon teint qui la considèrent comme un objet de fonction et non comme une personne. Or Renée est quelqu'un de très intelligent, de super cultivé qui pourrait en apprendre à tous ces hautains qui la méprisent et ignorent que son chat se prénomme Léon en hommage à Tolstoï et non pas à cause d'une pub télé.
A Renée, il convient d'ajouter Paloma, adolescente tout aussi intelligente qui en marre de ce monde creux et voudrait bien le quitter. Et aussi l'arrivée de Kakuro Ozu, japonais malin qui a tôt fait de comprendre qui est réellement qui. Ozu (suivez le lien avec le cinéaste du même nom, une des idôles de Renée) va bouleverser le fonctionnement de l'immeuble, ignorant le statut social des uns et des autres pour privilégier la mise en valeur des gens beaux de l'intérieur.
Magnifique roman, drôle, cruel, cynique, bien écrit, qui ébranle les certitudes sociales et pointe du doigt un certain cliché de la concierge qui ne peut être qu'idiote. Muriel Barbery teinte son récit de beaucoup d'humour mais ne tombe cependant pas dans la légèreté facile, le ton peut être grave et les réflexions qu'elle fait naître de sa plume sont profondes. J'ai beaucoup aimé le personnage de Renée, ses manières de faire semblant d'être bécasse tout en jetant un regard caustique (et réaliste) sur ses contemporains. Il y a beaucoup à apprendre de cette personne, de l'humilité et de la tolérance. Le roman démarre réellement avec l'arrivée de Ozu. Avant, c'est plutôt un apéritif ou un hors-d'oeuvre, ça se déguste avec plaisir, en attendant la suite, savoureuse. Je vous le conseille vivement!
Les éditions
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L'élégance du hérisson [Texte imprimé], roman Muriel Barbery
de Barbery, Muriel
Gallimard / Blanche
ISBN : 9782070780938 ; 21,50 € ; 31/08/2006 ; 368 p. ; Broché -
L'élégance du hérisson [Texte imprimé] Muriel Barbery
de Barbery, Muriel
Gallimard / Collection Folio
ISBN : 9782070391653 ; 9,20 € ; 25/06/2009 ; 416 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (151)
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Bon moment de lecture
Critique de Cecezi (Bourg-en-Bresse, Inscrit le 3 mars 2010, 44 ans) - 30 mars 2023
D'où un sentiment mitigé, et pas un coup de coeur.
"L'élégance du hérisson" de Muriel Barbery : une gourmandise
Critique de Lettres it be (, Inscrit le 7 mai 2017, 30 ans) - 14 mai 2017
// « Mme Michel, elle a l'élégance du hérisson : à l'extérieur, elle est bardée de piquants, une vraie forteresse, mais j'ai l'intuition qu'à l'intérieur, elle est aussi simplement raffinée que les hérissons, qui sont des petites bêtes faussement indolentes, farouchement solitaires et terriblement élégantes. » //
# La bande-annonce
(Quatrième de couverture) : « Je m’appelle Renée, j’ai cinquante-quatre ans et je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un immeuble bourgeois. Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j’ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. Mais surtout, je suis si conforme à l’image que l’on se fait des concierges qu’il ne viendrait à l’idée de personne que je suis plus lettrée que tous ces riches suffisants.
Je m’appelle Paloma, j’ai douze ans, j’habite au 7 rue de Grenelle dans un appartement de riches. Mais depuis très longtemps, je sais que la destination finale, c’est le bocal à poissons, la vacuité et l’ineptie de l’existence adulte. Comment est-ce que je le sais ? Il se trouve que je suis très intelligente. Exceptionnellement intelligente, même. C’est pour ça que j’ai pris ma décision : à la fin de cette année scolaire, le jour de mes treize ans, je me suiciderai. »
# L’avis de Lettres it be
Le résumé de ce livre peut rebuter aussi bien qu’il peut intriguer. C’est pourquoi il faut se plonger dans la lecture de « L’élégance du hérisson » sans s’interroger, sans prendre le temps de savoir pourquoi nous ferions cette lecture et pas une autre. C’est pourtant vrai : l’histoire est attendue par endroit. Le duo qui se trame page après page, entre cette concierge majesté du banal et cette petite fille déjà lassée de n’avoir pas vécu, ce duo n’est destiné qu’à se compléter. Et pourtant, l’écriture de Muriel Barbery ajoute l’enchantement nécessaire pour suivre toutes les évolutions du roman comme une heureuse apnée de l’esprit.
Autant de raisons d'aimer que de ne pas aimer !
Critique de Chrysostome (, Inscrit le 31 décembre 2012, 44 ans) - 1 juin 2014
Dès les premières pages j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans le livre et j'ai bien failli abandonner. Déjà l'histoire me paraît totalement ridicule et tirée par les cheveux : une concierge qui possède une culture énorme, une intelligence hors normes, et beaucoup de raffinement, fait tout pour que personne ne le sache et s'oblige à donner d'elle l'image de la concierge cliché. La nécessité de tromper son monde l'amène a des absurdités comme acheter deux téléviseurs et en laisser un allumé le son à fond sur des idioties tandis qu'elle regarde des grands chefs d’œuvre du cinéma sur un autre poste dans une autre pièce ! Une explication tardive qui donne une raison à ce comportement incongru atténue quelque peu mon jugement sur l'absurdité de l'histoire, sans pour autant me convaincre totalement.
Deuxième gros défaut du livre, et à mon sens le plus rebutant, afin de nous faire comprendre le niveau culturel et intellectuel immense de sa concierge, l'auteure a choisi d'utiliser une langue digne d'un travail de recherche d'un professeur d'université pour la faire parler. Cela donne des phrases à rallonge bourrées de mots qu'on ne comprend pas et rend la lecture extrêmement fastidieuse ! Et je trouve que ça ne sert même pas vraiment le propos. Car à mon sens, ce n'est pas parce qu'on est très cultivé (qui plus est de manière autodidacte) qu'on s'exprime forcément comme dans un publication universitaire ! Il y a une phrase dès le début du roman que je cite comme le summum de cette mauvaise idée, car j'ai dû la relire encore et encore et y revenir à plusieurs fois pour essayer de la comprendre : "Il m'était si humiliant de devoir cuisiner ces mets infâmes que l'intervention de M. de Broglie, le conseiller d'État du premier, qu'il dut qualifier auprès de sa femme de courtoise mais ferme et qui visait à chasser de l'existence commune ces relents plébéiens, fut un soulagement immense que je dissimulai du mieux que je le pus sous l'apparence d'une obéissance contrainte."
Malgré cela, une fois franchi ces aspects rebutants de l'ouvrage, j'y trouve également de belles qualités qui m'ont donné envie d'aller jusqu'au bout. D'une part, et c'est bien là l'essentiel, l'évolution de l'histoire nous tient et nous accroche suffisamment pour qu'on ait envie d'aller jusqu'au bout. Autre belle qualité, le livre est truffé de réflexions intéressantes, et moi qui ai pour habitude de noter en citation les phrases qui m'ont particulièrement parlé au fil de mes lectures, c'est la première fois que j'en trouve autant dans un seul bouquin ! Je pense notamment, entre autres choses, à la réflexion sur la culture légitime/illégitime, ou encore à la définition intéressante de l'art.
J'ai été déçu par la fin, il faut dire que par une étonnante coïncidence, en l'espace d'à peine plus d'un an, c'est le troisième roman que je lis qui utilise exactement la même fin (les autres étant "Eleven" de Mark Watson et "Un Jour" de David Nicholls) !
Au final, malgré tous les défauts que je peux lui trouver, ça reste un livre que je recommanderais.
L'art, c'est la vie, mais sur un autre rythme
Critique de ChloéChatrian (, Inscrite le 17 mai 2013, 27 ans) - 3 mars 2014
Si le film paraît bon, il est tout à fait fade et manque de subtilité face au roman.
À tous les adeptes des breaking conventions sans violence, des surprises au raffinement sans limites, voici Renée, et vous ne serez pas déçus !
Un livre sur lequel on saute, et qu'on dévore.
un très bon livre
Critique de Tyty2410 (paris, Inscrite le 1 août 2005, 38 ans) - 28 octobre 2013
Un sentiment très contrasté
Critique de Romur (Viroflay, Inscrit le 9 février 2008, 51 ans) - 25 août 2013
En fait de personnages, ils sont tous caricaturaux, (stéréo)typés au-delà de la limite qui donne de l’allergie. Et pourtant... un miracle se produit.
Renée, la concierge super-intelligente qui, pour rester tranquille, véhicule une image de bêtise conforme à ce qu’elle estime devoir être, a fini par m’émouvoir par la beauté et la profondeur des réflexions que lui prête Muriel Barbery, même si elle est en un sens bornée, frustrée et à sa manière aussi prétentieuse que ceux qu’elle dénonce. Le personnage devient seulement admirable dans son amitié sincère avec Manuela.
En parallèle, on suit Paloma, 12 ans, résidente de l’immeuble, jeune fille surdouée au regard acerbe, elle aussi moralisatrice, arrogante et prétentieuse, finalement aussi bourrée de préjugés que ceux qu’elle prétend dénoncer. Mais là encore, la pertinence et l’humour de certaines réflexions que lui prête l’auteur m’ont touché.
Un troisième personnage majeur arrivera et bouleversera les jeux de rôle et les destins...
En essayant de ne pas dévoiler la fin, je dirais qu’elle permet à Muriel Barbery de nous faire larmoyer encore un peu tout en évitant de tomber dans le ridicule complet du crapaud transformé en princesse par le baiser du prince charmant (ils se marièrent, etc...).
J’ai pu paraître critique mais ce livre est à lire pour l’élégance de son écriture (même si Muriel Barbery ignore qu’on écrit « de conserve » et non pas « de concert »), pour ses instants de grâce et de pure poésie, et pour la justesse de bien des réflexions sur la vie et les relations humaines (évidemment, sans cela, ce serait un roman de gare à l’eau de rose avec un affligeant défilé de clichés et de préjugés bien-pensants).
L’élégance du hérisson est aussi l’éloge de la littérature, des arts (il m’a donné envie de lire un certain nombre de livres et voir un certain nombre de films). C’est aussi l’éloge d’un certain art de vivre... qu’on peut se permettre quand on a du temps : concierge dans sa loge ou riche retraité.
Magnifique en tout point
Critique de Vince94 (, Inscrit le 7 juillet 2013, 30 ans) - 7 juillet 2013
Néanmoins, j'ai fait une découverte en le lisant. C'est un véritable trésor, une leçon de vie que je n'oublierai pas.
Muriel Barbery a un style bien à elle en effet mais dans ce style un peu ampoulé vient se loger un humour incroyable. Je ne regrette en rien cette lecture et la recommande vivement!
Rassurée
Critique de Vassegh (, Inscrite le 31 mai 2013, 49 ans) - 31 mai 2013
Contés par une autre incomprise
Celle-ci louée par des incompris solitaires
Et détruite par ceux qui comprennent toujours tout!
Comme si l'auteure n'avait qu'une bouche et pas d'oreilles.
Je suis rassurée, j'ai vraiment beaucoup aimé et en lisant les mauvaises critiques aujourd'hui, je me rends compte que c'est pour les bonnes raisons.
Les grands esprits se recontrent
Critique de Fleur-de-lyss (, Inscrite le 12 juin 2011, 29 ans) - 15 avril 2013
Le style de l'auteur s'éloigne indéniablement des chemins habituels. J'ai donc eu besoin d'un temps d'adaptation pour m'habituer aux chapitres extrêmement courts et à l'histoire qui traîne un peu les pieds, freinée par les réflexions des personnages. Après neuf ou dix chapitres, la concierge s'est levée et a ouvert la porte. Soit.
Toutefois, lorsque l'on accepte de se prendre au jeu, il y a de petits trésors de philosophie dans ces pages.
Par contre, je regrette que l'auteur n'aie pas nuancé davantage les pensionnaires. Les deux personnages principaux sur lesquels s'axe l'ensemble du roman montrent plus de profondeur. Les similitudes dans leur comportement et leur pensée (comme ce besoin irrépressible de cacher ses capacités) m'a tout d'abord dérangée mais j'ai finalement compris que cela s'inscrivait dans le projet de l'auteur.
Si je peux me permettre un dernier reproche, je mettrai en exergue le choix du vocabulaire et de la syntaxe. Les phrases sont souvent pleines de propositions et, tant au niveau des mots que des références évoquées, ce roman attrape quelques lourdeurs et une certaine étanchéité. Certes, moi aussi j'aime les beaux mots mais je crois qu'il y a dans ce livre un excès par moment.
Intéressant sans plus
Critique de Immortel (, Inscrit le 23 novembre 2012, 49 ans) - 4 février 2013
Renée la concierge de 54 ans qui est une grande intellectuelle et amateure de lecture, philosophie et d'art fait son possible pour passer le plus inaperçu possible dans une bloc de riches propriétaires de condo.
Paloma une jeune fille de 12 qui a déterminé une date pour mourir car elle ne voit pas l’intérêt de vivre.
Ces 2 filles vivent 2 existences séparées. Elles se croisent mais ne se connaissent pas vraiment, elles ont une petite vie routinière jusqu'au jour où un nouveau propriétaire emménage dans le bloc et prend le temps de vraiment connaître ces 2 personnes.
L'histoire est simple et intéressante mais sans grand rebondissement. Malgré tout, le style littéraire m'a accroché jusqu'à finir le livre. À mon avis, c'est plus un essai littéraire qu'un roman, le style littéraire est assez lourd surtout pour la première moitié du livre et s'allège un peu après l'arrivée du nouveau propriétaire.
Il y a des passages que j'ai beaucoup aimés le point de vue des choses et la manière que le tout est décrit et surtout vécu par les personnages. Par contre, il y a des passages que j'ai trouvé vraiment lourds et qui s'éternisaient pour ne pas dire grand chose. Malgré tout, ce n'est pas très désagréable à lire.
Ce que j'ai moins aimé, c'est la distinction des classes comme quoi une concierge ne peut pas être éduquée et est vue de haut par les riches propriétaires. Ca n'accroche pas vraiment avec la vue que j'ai des gens et de la vie.
Et l'élégance de la modestie...?
Critique de Semipaz (Beyrouth, Inscrite le 26 janvier 2013, 55 ans) - 27 janvier 2013
Questionnement sur la fabrique de best-sellers?
Critique de Marimori (Gif-sur-Yvette, Inscrite le 18 juillet 2011, 73 ans) - 17 octobre 2012
Sans charme, un sujet totalement invraisemblable, sans pouvoir être non plus considéré comme une fable, je ne me suis attachée à aucun de ses personnages, ni à leur vie ni à leur avenir.
Eux-mêmes se croient tellement au dessus du lot qu'on a envie de les laisser entre-eux.
Mon souhait permanent pendant cette lecture: en voir enfin le bout pour m'en débarrasser!
Quel est la méthode appliquée par un éditeur pour matraquer ainsi le public avec des oeuvres de ce niveau? C'est ce genre d'enquête qui m'intéresserait.
Déception !
Critique de Margaux-50 (, Inscrite le 12 août 2011, 29 ans) - 16 septembre 2012
Bref, je me suis beaucoup ennuyée en lisant ce livre et ai beaucoup hésité à le laisser tomber.
Quand les grands esprits se rencontrent...
Critique de Jonath.Qc (, Inscrit le 6 juillet 2011, 46 ans) - 29 juillet 2012
J'ai personnellement trouvé des personnages bien définis, ainsi qu'une histoire fort originale. Il est vrai qu'à l'occasion les conclusions sont moralisatrices, mais on a droit à une belle recherche des mots et des réflexions, avec un grand respect de la langue et des arts en général. On se trouve parfois bête en regard des connaissances des personnages, mais personnellement j'aime bien être mis au défi et devoir réfléchir.
J'ai bien aimé les réflexions de la jeune Paloma, qui y va parfois de remarques tantôt cinglantes, tantôt profondes. Un humour se dégage de l'histoire malgré la lourdeur de certains sujets abordés.
Quand une Bourgeoise se prend pour Proust et Orwell...
Critique de Dwman (, Inscrit le 20 mars 2012, 33 ans) - 20 mars 2012
J'avais beaucoup entendu parler de ce livre et je souhaitais en savoir un peu plus.
Le résumé tout le monde connaît.
La raison pour laquelle ce roman a eu beaucoup de succès est simple :
- d'un milieu social moyen/bas, les lecteurs se voient dans Mme Michel, une sainte sur-éduquée au dessus des bourgeois et au dessus de toutes pensées capitalistes, ambitieuses. Bref, ce personnage est instable, on ne voit pas pourquoi une lettrée resterait cloîtrée et se prétendrait stupide, les justifications philosophiques bidons, non merci.
- d'un milieu social aisé, les lecteurs se retrouvent dans Paloma. Là, ça coince. Autant pour rendre la mère Michel un minimum crédible, il suffisait de bombarder des référence littéraires - sans aucun rapport avec le récit - mais Paloma est qualifiée d'adolescente intelligente. On se retrouve en fait avec une pré-ado caricaturale, se croyant au-dessus de tout le monde, suffisante, pseudo-suicidaire, et loin d'être "extraordinairement intelligente".
On croise chez les personnages pas mal de contradictions, on y voit plus une perte de fil de l'auteur qu'un procédé littéraire, et les personnages perdent encore et encore leur crédibilité.
Le tout est ponctué d'une écriture lourde, qui pré-mâche toute interprétation possible. L'auteur utilise des phrases à rallonge, dont l'usage du vocabulaire et la syntaxe laissent à désirer.
Pour résumer, Berry a cru pouvoir mettre en scène des personnages lettrés et intelligents, mais le résultat est pédant, lourd, et superficiel.
Pas compris tout ce bruit autour de ce livre
Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans) - 7 février 2012
Selon certaines autres critiques, j'ai bien fait d'arrêter ; ça ne s'améliore pas au fil du récit.
Sans doute un bon exercice d'écriture mais il s'agit d'un roman ennuyeux et sans intérêt.
Pédant mais efficace !
Critique de Alex1503 (, Inscrit le 18 septembre 2011, 29 ans) - 20 décembre 2011
Malgré tout, j'ai tenu bon et j'ai été extrêmement satisfait. En effet, quand l'histoire commençait à se dessiner et que les personnages entraient en contact entre eux, cela devenait beaucoup plus intéressant.
Ce livre est à la fois drôle, émouvant et instructif: ce qui est parfaitement mis en oeuvre dans ce livre !
Je le recommande fortement !! ;-)
Très moyen
Critique de DE GOUGE (Nantes, Inscrite le 30 septembre 2011, 68 ans) - 10 octobre 2011
L'écriture, objectivement, est belle, mais le contenu du récit ....
Des personnages caricaturaux, une concierge qu'un japonais cultivé "découvre" comme une perle sur un tas de fumier ...et entoure d'attentions dans un échange culturel respectueux presque tendre !
Trop, c'est trop.
Si le début de l'ouvrage est intéressant, plus on avance, plus on se sent en retrait, voire, plus on se dit "mais dans quoi je m'embarque ?"
J'ai passé l'âge des contes de fées ! Et j'ai eu du mal à finir ce livre (je n'aime pas arrêter en cours, qui sait, il peut y avoir une explication ...!?)
Honnêtement, pour moi, c'est mauvais !
Quelle est la part du battage médiatique ? Ou sommes-nous dans une société "Bovaryste" ?
l'inélégance.
Critique de Arlettemoineau (, Inscrite le 2 septembre 2011, 74 ans) - 2 septembre 2011
C'est NUL, NUL, je n'en veux même pas à l'auteuresse qui fait ce qu'elle peut, j'en veux au bruissement médiatique, aux soi disant critiques. Quand cessera-t-on de vouloir nous faire prendre des vessies pour des lanternes?
Le hérisson, ce si joli animal
Critique de Mithrowen (La Chaux-de-Fonds, Inscrite le 23 août 2011, 35 ans) - 31 août 2011
J'ai été étonnée par le très bon niveau intellectuel du livre car en général les best-sellers sont souvent assez basiques pour plaire au plus grand nombre.
Je pense que ce livre est aussi une façon de faire toucher du doigt la philosophie à beaucoup de personnes qui ne la connaissent pas.
Une réussite totale !
Non
Critique de Flashprolo (, Inscrite le 29 août 2011, 46 ans) - 29 août 2011
Il est évident, même incontestable que L'élégance du hérisson est pédant et plein de parisianisme!
C'est mal écrit! L'écriture est tellement lourde et alambiquée, avec des phrases de 20 km de long sans virgules!
Mais le pire c'est le côté pseudo-philosophique. Est-ce qu'on peut rappeler à Barbery ce qu'est le déterminisme? Le passage qui m'a choqué et que je trouve dangereux: "Etre pauvre, laide, et de surcroît intelligente, condamne, dans nos sociétés, à des parcours sombres et désabusés auxquels il vaut mieux s'habituer de bonne heure". Alors, si Madame Renée est intelligente, elle est complètement masochiste...
Même si Barbery se targue de philo, elle manque de psychologie et de culture sociale prolétaire.
L'intelligence sans émotions est bête.
Peinture sociale assez conventionnelle
Critique de Isad (, Inscrite le 3 avril 2011, - ans) - 21 août 2011
Renée est concierge depuis 27 ans dans un immeuble bourgeois rue de Grenelle. Son mari est mort depuis une dizaine d’année. Elle est issue d’une famille pauvre. Elle possède une culture littéraire, philosophique, musicale et cinématographique qu’elle nous étale à longueur de pages tout en la cachant à ses employeurs sous des dehors conformes à ceux de sa « condition ».
Paloma a 12 ans et croit qu’elle va devenir, en grandissant, comme les adultes qu’elle côtoie et qui lui paraissent vides et sans générosité. C’est la raison pour laquelle elle veut se suicider à 13 ans.
Survient un nouveau propriétaire japonais, amoureux subtil des belles choses, qui va chambouler les frontières établies entre les classes sociales et les âges.
IF-0811-3775
Au secours !
Critique de Gloub (, Inscrit le 10 août 2011, 51 ans) - 10 août 2011
Je m'attendais à passer un bon moment avec ce livre vu son succès.
Franchement, je ne vois pas l'intérêt d'écrire un tel livre.
C'est souvent illisible avec des phrases à rallonge, les mots dans le désordre et des mots compliqués inappropriés pour faire style "j'écris comme Proust".
Ajouter à ça les espèces d'élucubration et de théories sidérantes toujours traitées avec un style détaché style "je suis au dessus-de ça" et le déballage de références sans intérêt juste pour faire des références, vas-y que je te parle de phénoménologie, vas-y que je te parle de cinéma d'art et d'essai japonais.
C'est vraiment le triomphe du pédant.
C'est franchement le pire livre que j'ai jamais lu.
Ce n'est pas parce qu'un livre a l'apparence de la sophistication que ça en fait un bon livre.
A éviter de toute urgence !
Intéressant
Critique de Biel (, Inscrite le 10 mai 2011, 46 ans) - 10 mai 2011
Comme d'autres j'ai trouvé le début un peu difficile à lire et à comprendre par passages, c'est vrai qu'il faut assez de connaissances pour y comprendre un minimum, mais il m'arrive cela aussi parfois en écoutant parler des amis intéressés par des lectures que beaucoup d'entre nous nous ne lirons jamais, et dont il est bon d'en connaitre l'existence, tant mieux s'il s'agit de quelqu'un qui fait l'effort de bien le "raconter".
Pour le reste l'histoire pour l'instant me captive et je la trouve assez amusante et intéressante... je me sens assez replongé dans l'un des différents univers que j'ai pu vivre pendant mes années d'étudiant en France... voyons qui se passera jusqu'à la fin du livre....
Trop compliqué
Critique de Alisea (Evry, Inscrite le 28 mars 2011, 42 ans) - 28 mars 2011
Ce livre m'a vraiment déçue.
Un titre de bobo pour les beaufs parisiens !
Critique de Hazdu (, Inscrit le 21 février 2011, 54 ans) - 21 février 2011
Un livre totalement inutile qu'il ne faut surtout pas acheter et encore moins lire!
QUEL ENNUI !
Critique de Sasha (, Inscrite le 17 février 2011, 54 ans) - 17 février 2011
Seulement élégant...
Critique de Frankgth (, Inscrit le 18 juin 2010, 54 ans) - 13 février 2011
Pour ce qui est du positif, l'écriture est très agréable, mais pour le reste entre une histoire proche du néant dont on devine la conclusion dès le départ, des passages qui sonnent comme des étalages de connaissance philosophique n'apportant rien au roman et un manichéisme trop prononcé à mon goût, je n'ai malheureusement pas apprécié. Heureusement pour moi, il reste un dernier point positif, c'est court et donc je n'ai finalement pas eu trop l'impression d'avoir perdu mon temps.
bof, bof et re-bof
Critique de Aligot (, Inscrite le 6 août 2010, 55 ans) - 28 janvier 2011
vraiment non.
Quelle lourdeur ! Mais pas mal quand même...
Critique de Maufrigneuse (Saulieu, Bourgogne, Inscrit le 1 novembre 2010, 35 ans) - 28 janvier 2011
J'ai trouvé très réductrice la manière dont Muriel Barbery aborde la culture et la philosophie dans ce livre. Elle commence par démonter toute l'oeuvre de Marx en 15 lignes, c'est ridicule ! L'auteur est atrocement pédante. Sa manière d'employer des mots difficiles et d'accumuler les références culturelles est beaucoup trop prétentieuse.
Je suis moi-même amateur de thé mais je ne me suis jamais senti supérieur à ceux qui préfèrent le café. J'aime les livres riches en vocabulaire, et encore plus quand l'auteur est un peu philosophe mais là j'ai vraiment été dégoûté. La culture ne doit pas provoquer un enfermement sur soi-même mais au contraire une ouverture au monde. Ce n'est pas du tout ce que M. Barbery fait passer à travers ce livre qui ne m'a pas du tout donné envie de m'intéresser à l'art hollandais ou au cinéma japonais.
Heureusement cerains passages m'ont vraiment intéressés et je n'ai pas eu à me forcer pour finir le livre.
Mais pourquoi ce livre a-t-il été une si grande réussite commerciale ? Voilà ma réponse : il a été massivement lu par des gens qui ne cherchent pas les mots inconnus dans le dictionnaire et qui sautent les passages difficiles, ne s'attardant alors que sur les relations niaises entre des personnages clichés. En ce sens je suis assez d'accord avec ceux qui trouvent que M. Barbery a quelque chose d'A. Nothomb, et c'est pas un compliment.
Préjugés....
Critique de Corentin (, Inscrit le 24 janvier 2011, 29 ans) - 24 janvier 2011
Vraiment... Vous y croyez, vous? Une concierge surdouée méprisée de tous qui fait ami-ami avec une pauvre petite fille surdouée que personne ne comprend: à défaut de détruire les préjugés, Muriel Barbery plonge dedans tout au long du livre.
A quoi bon mettre de la pseudo-philosophie à chaque si le style, l'intrigue n'y est pas? L'auteur s'est prise pour la plus grande philosophe du début du XXème siècle et a raté son coup: c'est lourd et franchement qu'y a-t-il de nouveau à dire que les bourgeois sont méchants et le peuple gentil et que le plus bête n'est pas celui qui le croit?
Et puis il y a cette fin grotesque, peut-être pour plaire aux bourgeois qui n'ont pas pu comprendre toute la beauté de ce livre à cause de leurs horribles préjugés?
Une soupe de hérisson
Critique de Hamilcar (PARIS, Inscrit le 1 septembre 2010, 69 ans) - 24 janvier 2011
Ce monde de bobos richards qui ne voient qu'à peine leur concierge forcément négligeable est atterrant. Cette pauvre femme sans prétention et pourtant bien au dessus de la moyenne intellectuellement parlant est attristante. Et cette gamine surdouée, sauf pour bien vivre, est tout simplement ingrate. Un monde cruel, en fait, avec de tristes sires fortunés autistes envers la condition des autres, et des victimes qui souffrent en silence mais qui, heureusement pour elles, ont l'élégance du hérisson...
C'est comment, en fait, un hérisson en dedans? C'est vraiment beau sous les épines? Il a de la grâce, véritablement? J'ignorais.
Je n'irais pas jusqu'à dire que ce livre est prétentieux, avec une écriture pompeuse et exhibitionniste dans la forme, je me contenterais juste d'affirmer que tant de style, tant d'élitisme déballé à coup de formules philosophico-psychologiques finit par transformer notre hérisson en civet à peine digeste.
C'est bien écrit et l'auteure est forcément talentueuse. Mais que de poncifs! Jusqu'à vouloir nous convaincre que la solution anti morosité passe par de l'exotisme incarné par un personnage forcément attentif aux autres, puisque japonais. Et comme les deux personnages malades de vivre ont la même passion, la culture japonaise, ça va de soi, tout semble rentrer dans l'ordre.
Même le jeune drogué échoué dans les camélias plus que de raison s'en trouve bien mieux, alors que le Japon, lui.... quoique, l'opium...
Et pour l'opium, on a droit à celle du peuple avec une entame de Marx assez déroutante parce que concise à l'excès.
En fait, je ne devrais pas plaisanter, car ce livre est évidemment devenu une référence. Mais je n'y peux rien, moi, il m'a fait rire aux larmes, ce qui n'est pas l'objectif avoué de ce genre d'écrit.
Je constate qu'il ne laisse aucun lecteur indifférent. C'est l'archétype du livre qu'on adore ou qu'on rejette.
Je ne l'ai pourtant ni adoré, ni ne le rejette, je suis juste passé à côté du plaisir que l'auteure a du ressentir à le commettre.
Car manifestement, ce livre ressemble à une sorte d'exutoire, avec son trop plein de bons mots et de définitions étalées.
Il m'a juste manqué ce petit chose, ce truc de rien qui s'appelle une histoire pour soit m'en faire un livre culte, soit le jeter aux orties.
La philosophie dispensée par ceux qui ont le mal de vivre, sincèrement, ce n'est pas ma tasse de thé.
Sur ce, je vais revoir ma bibliothécaire pour lui ramener le livre. Promis, je vais bien l'observer, ne pas la négliger, surtout qu'elle a un chat qui se nomme Raskolnikov. C'est une fana de Dostoïevski.
Regardez au-delà des apparences,
Critique de Lilule (baalon, Inscrite le 24 février 2006, 51 ans) - 16 janvier 2011
À la sauce philo
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 18 novembre 2010
Certes, ces pensées et observations sur l’humanité sont ludiques, parfois brillantes, mais surtout prétentieuse lorsque enfilée comme ça à la queue leu leu. Disons que je ne suis pas le public idéal pour ce genre de bouquin.
Quel ennui!
Critique de Luluganmo (, Inscrite le 26 septembre 2010, 42 ans) - 3 novembre 2010
Je ne comprends pas comment un prix a pu être attribué à ce roman...
la fin
Critique de Eoliah (, Inscrite le 27 septembre 2010, 73 ans) - 29 octobre 2010
sinon oui des personnes inattendues peuvent être cultivées.
Une étrange admiration pour le Japon, deux soeurs qui portent le même prénom (Colombe et Paloma) une ado qui se réfugie chez la concierge. Pas mal mais pas de quoi crier venez voir.
Un succès amplement mérité
Critique de Florian1981 (, Inscrit le 22 octobre 2010, 43 ans) - 22 octobre 2010
Alors certes les grincheux trouveront improbable son histoire avec M. Ozu mais on s'y laisse prendre! La fin est triste mais pouvait-il en être autrement?
Bourré de clichés, quel ennui .....
Critique de Nogui (, Inscrit le 11 juin 2010, 36 ans) - 12 octobre 2010
Franchement, il m'a tellement ennuyé qu'il m'est tombé des mains avant la fin.
Ce livre est trop prétentieux, sans aucune nuance, totalement improbable, et je n'ai ressenti qu'un formidable ennui....
(Heureusement qu'avant de partir en vacances, j'avais pris la précaution d'emporter un second roman dans ma valise...)
Ben non
Critique de Jaimeoupas (Saint gratien, Inscrite le 4 octobre 2010, 52 ans) - 4 octobre 2010
je n'ai rien trouvé à ce livre, je me demande encore pourquoi il a eu autant de succès ..
Il n'a soulevé en moi aucune émotion
dommage, j'aurais aimé
Derrière les apparences...
Critique de Camomille (, Inscrite le 25 septembre 2010, 33 ans) - 26 septembre 2010
Je n'ai pas du tout été déçue par ce roman qui ébranle les préjugés de la société actuelle et j'ai été séduite par le ton parfois cynique qu'utilise l'auteur qui m'a fait sourire par endroits. J'ai lu ce livre d'une traite même si la fin, je dois l'avouer, m'a un peu surprise.
Les petites gens peuvent avoir de la culture aussi!
Critique de Mahier (, Inscrite le 15 septembre 2010, 45 ans) - 15 septembre 2010
Ah oui, et puis qu'est-ce que c'est dur la vie quand on est ado et qu'on a un QI supérieur à celui des autres.
Maintenant c'est sûr, je serai gentille avec Conchita et lorsque je lui donnerai ses gages, j'en profiterai pour discuter avec elle du dernier film du Coréen Wong Tsue Yao.
Parfois drôle, parfois triste, très humain
Critique de Fa (La Louvière, Inscrit le 9 décembre 2004, 49 ans) - 8 septembre 2010
Certes, les ficelles sont parfois un peu grosses, surtout dans la deuxième partie du roman, où la fin tristounette fait penser à Coelho (ce qui n'est pas, de mon point de vue, une référence).
Si quelques phrases fort bien tournées, je regretterai l'approche elliptique d'un certain nombre d'épisodes, et le manque de nuances des personnages.
Si les références littéraires parsèment ce livre (Marx, la phénoménologie, Proust, Tolstoï,...), elles ne participent pas vraiment à son approfondissement et font parfois penser à un catalogue de bonnes phrases sans réel approfondissement.
Malgré ces lacunes et son côté parfois best-seller, ce roman m'a ému. Je me montrerai dès lors généreux.
Un peu pompeux ...
Critique de Nb23 (Bruxelles, Inscrite le 26 août 2010, 57 ans) - 26 août 2010
on y était presque
Critique de Valadon (Paris, Inscrite le 6 août 2010, 43 ans) - 16 août 2010
Déçue au final...
Critique de Boitahel (Paris, Inscrite le 27 janvier 2010, 40 ans) - 11 août 2010
On ne peut pas dire que l'oeuvre soit mal écrite, mais j'ai trouvé la lecture parfois difficile, même en allant chercher des bribes de mes cours de philo...
Qui se cache derrière ce masque ?
Critique de Ludmilla (Chaville, Inscrite le 21 octobre 2007, 69 ans) - 8 août 2010
Renée, la philosophe, Paloma, la surdouée, chacune des deux dissimule soigneusement sa différence au reste du monde.
Renée : « je devais taire ce que j’étais et de l’autre monde ne jamais me mêler »
Paloma : « il faut se donner du mal pour se faire plus bête qu’on n’est »
Et puis au fil du roman, « les vraies » Paloma et Renée vont se découvrir mutuellement.
J’ai lu ce livre il y a un peu plus de 2 ans, et ce qui m’en est resté, c’est cette dissimulation de la différence aux autres (famille incluse) et la solitude due à cette différence. Alors, oui, comme le font remarquer plusieurs critiques, il y a probablement un peu trop de pages sur la philosophie, mais pour ce qui est le principal thème du livre pour moi, ça aurait aussi bien pu être de la physique quantique, sujet que je maîtrise aussi peu que la philosophie…
Et nous, cachons-nous ce que nous sommes vraiment aux yeux du monde ?
PAS TERRIBLE
Critique de Lalie (, Inscrite le 27 juillet 2010, 45 ans) - 27 juillet 2010
mais il en faut pour tout les goûts !!!!
pas totalement inintéressant
Critique de Yeaker (Blace (69), Inscrit le 10 mars 2010, 51 ans) - 21 juillet 2010
l'élégance...certes
Critique de Velmoz (, Inscrite le 28 octobre 2006, 58 ans) - 19 juillet 2010
moyen
Critique de Pralinette (, Inscrit le 19 juin 2010, 63 ans) - 19 juin 2010
Style et mots bien trop recherchés.
Beaucoup de publicité faite autour de cette parution...je suis sceptique.
Je recommande ? peut être mais avec des précautions pour la littérature et le risque d'ennui" à la lecture de certains passages
Mon avis ne vaut que ce qu'il vaut
Critique de Julesbuc (, Inscrit le 30 mai 2010, 87 ans) - 30 mai 2010
Je l'ai lu d'une traite et l'ai relu plusieurs fois. J'avoue que j'ai souvent été envahi par l'émotion.
L'écriture est claire, les personnages sont crédibles et les passages philosophiques abordables.
En tout cas c'est une belle étude sociologique sur la vanité humaine qui ne peut laisser indifférent.
Un des plus beaux livres de ces dix dernières années.
Le langage de Renée...
Critique de Rosedray (, Inscrite le 24 avril 2010, 29 ans) - 1 mai 2010
Lire la suite de ma critique sur =>
http://jedevoreleslivres.blogspot.com/2010/04/…
Publicité du film, lecture du livre
Critique de Angelnannou (petit quevilly, Inscrite le 17 septembre 2007, 44 ans) - 21 avril 2010
Bof
Critique de Roberta (, Inscrite le 1 avril 2010, 40 ans) - 1 avril 2010
Beaucoup de bruit pour rien
Critique de Marsup (, Inscrit le 22 octobre 2009, 48 ans) - 23 mars 2010
Bref, un succès que je ne comprends pas...
Histoire bien trouvée
Critique de Samba (, Inscrite le 3 mars 2010, 46 ans) - 19 mars 2010
Cela n'empêche, les personnages principaux sont attachants, et le livre se lit bien, rapidement.
Je rejoins certains avis, à savoir qu'à force d'avoir tellement entendu parler de ce livre, nous nous attendions à un chef d'oeuvre d'exception mais bon, pour moi, tel n'est pas le cas.
Emballé
Critique de Vigneric (, Inscrit le 26 janvier 2009, 55 ans) - 8 mars 2010
Alors, oui effectivement, il y a des passages un peu "difficiles" d'accès mais globalement, c'est beau.
Il y a même des très beau passages ; toute la fin en fait : les camélias avec Jean, le diner avec Kakuro... et puis, bien sûr, le dénouement final...
En tout cas, j'ai passé un bon moment.
un hérisson...ça trompe énormément!
Critique de Prouprette (Lyon, Inscrite le 5 février 2006, 40 ans) - 8 mars 2010
Heureusement qu'il y a des gens comme Kakuro et Paloma pour déceler la substantifique moëlle de l'être :)
Herisson...paillasson
Critique de Avanni (, Inscrit le 9 août 2008, 60 ans) - 6 février 2010
snob et ennuyeux
Critique de Poil2plume (Strasbourg, Inscrite le 5 février 2010, 61 ans) - 5 février 2010
Beaucoup de bruits pour rien !!!
Critique de Arthis (, Inscrit le 4 janvier 2010, 53 ans) - 4 janvier 2010
On est bien loin du compte où l'auteur se plait à coucher de phrases alambiquées, davantage dans un exercice de style que pour montrer un véritable talent de narrateur.
Un bon livre pour caler un meuble ou allumer un feu.
Orange amère.
Critique de Siham wh (Metz, Inscrite le 21 décembre 2009, 35 ans) - 21 décembre 2009
Comment diable 280cm² peut il être le monde ?
Pourquoi a-t-elle jugé nécessaire de rajouter ce cliché ? Pourquoi, je le sais et je le regrette.
Or c’est en cela que cet essai est le monde, en ce qu’il a de meilleur et de pire.
Si une âme vraisemblablement développée et analytique ne critique que subjectivement, tout espoir en moindre de chercher à comprendre dépérit. Je devrais en pleurer.
Cette phrase m’irrite considérablement décidément.
Ni Paloma ni Renée n’est héroïne, le seul personnage omniprésent est Muriel (Renée aime le japon, Muriel aime le japon. Renée est dite trop intelligente et préfère vivre dans l’ombre. Idem pour Muriel. Paloma a des pensées profondes, Muriel en a eu une de 356 pages), et c’est pour cela que cette phrase m’irrite.
A vouloir se dandiner comme un paon (essai philosophique) ou voler comme une colombe (roman) sans y parvenir, le livre c’est trouvé déchu au rang de marche de canard (autofiction).
Pourtant j’apprécie la satire et le langage docte mais un bon dosage était absent. Dépiter 37 ans de sa vie en un espace si réduit amène forcement à l’asphyxie littéraire. On ne s’y retrouve plus et l’auteur non plus : les chapitres rétrécissent ou s’étalent sans raison et sans toujours concorder avec l’intrigue. Des pensées sont épandues ici et là. Des lignes entières gaspillées à écouler des réverbérations sociales.
Renée aura beau avoir été « intelligente » elle n’aurait pas pu, ni dû passer des nuits à penser, préparer le thé en pensant, nourrir le chat en pensant, s’habiller en pensant… etc.
Paloma voit tout ses désirs réalisés et son cœur n’ayant connu ni le chagrin ni la souffrance est à la quête de sensations fortes.
Moralité : La connerie humaine prend différentes formes et touche toute la pyramide de l’intelligence. Rassemblez le pouvoir en une seule main elle ne saura quoi en faire et menacerait la société.
Ce livre n’est pas "drôle" mais satirique, ce qui le prédestinait à envelopper la critique d’une pellicule d’humour de bienséance.
Il pointe du doigt bien des clichés mais s’il y a bien une chose dont il se fiche royalement c’est de polémiquer sur les capacités intellectuelles des concierges.
La concierge est pour ce roman ce que croquis est pour le dessinateur : un objet façonné à l’arrache dans le seul but de traduire une perception subjective instantanée de l'auteur. Le dessin n’est aucunement une fin en soi mais un moyen pour le dessinateur de s’assurer de ses capacités.
Renée aurait tout autant pu être la femme de ménage, l’esthéticienne ou la boulangère du coin. Sa mort, comme le fait de jeter le papier crépu du croquis dans la corbeille sonne la fin de l’utilité du support d’autosatisfaction : On a craché notre savoir, dénouons l'écheveau de l’histoire avec le moins d’intérêt artistique qu’il soit. Quel gâchis !
Serait-ce les lectures superficielles qui ont fait la notoriété du livre ? Ou est-ce moi qui lis entre les lignes des choses inexistantes ?
En somme, analysé comme un roman populaire, ce livre pourrait être assimilé à un chef d’oeuvre pour qui cherche une histoire qui bifurque un peu de la norme. Alors qu'en tant qu’essai philosophique il n’est que pensées épandues au lieu d’un réel questionnement dans le but d'apporter des éléments de réponse.
Le hic est que l’auteur a voulu mixer les deux registres avec un brin d’arrogance, ce qui donna naissance à un menu Macdo alléchant, pour qui meurt de faim, mais à la limite du gerbant pour tout adepte de diététique
Leçon de vie, il n’en comporte aucune dans la mesure où l’âme même de l’intrigue est une grossière erreur : "considérer l’intelligence des gens par le grammage de leur besace culturelle et l’intensité du débit instruit de leur monologue intérieur".
Le livre aurait dû commencer par définir l’intelligence : étendue de connaissances ou d’aptitudes ? L’un est érudition l’autre est sagesse. L’un tête bien pleine l’autre tête bien faite.
Heureusement, j’aime les oranges.
A découvrir
Critique de Juliemi (, Inscrite le 13 décembre 2009, 41 ans) - 14 décembre 2009
Le personnage de la concierge, Renée, est juste touchant par sa simplicité et son côté réaliste. Le personnage de Paloma, jeune adolescente de 12 ans cynique et un peu noire, est malgré tout très attachant et très drôle. L'arrivée de Kakuro, l'éveil des sentiments chez la concierge, la rencontre entre la concierge et la jeune adolescente que pourtant tout oppose...Toutes les relations humaines sont décrites avec beaucoup de philosophie et de poésie.
J'ai dévoré ce livre qui est un vrai petit rayon de soleil dans la littérature contemporaine.
La masturbation intellectuelle de l'auteur
Critique de Oguz77 (, Inscrit le 24 novembre 2009, 47 ans) - 26 novembre 2009
Fort de sa réputation, j'ouvrais donc, avant-hier, "l'élégance du hérisson" avec la quasi-certitude de rencontrer une œuvre qui vaut le détour . Quelques lignes m'auront suffi à prendre acte de la réalité : l'omniprésence de l'acte masturbatoire de l'auteur qui nous assomme d'une terminologie pompeuse et d'une représentation de l'existence fermée sur elle-même et son environnement socio-culturel.
Je dois avouer ici la toute relativité de mon jugement puisque ma lecture n'a pas dépassé la 41ème page. Je ne peux me résoudre, habituellement, à quitter un livre avant la moitié de l'oeuvre, mais là, la nausée (physique, je vous assure) suscitée par cette indigeste lecture, m'a contraint à réduire le sursis du livre.
Il n'y a rien à gagner à faire étalage de sa culture. Si on désire le faire malgré tout, la pire idée qui soit est écrire un roman. Je suis de ceux qui s'attachent à la force de ce qui s'exprime, et qui s'exprime avec force quand on le fait simplement, directement. Si certains auteurs se reconnaissent à la singularité de leur écriture, ce n'est certainement pas en s'aidant de la béquille d'un jargon qui ne donne à voir que l'auto-suffisance de l'auteur.
Que cette diatribe (ah! tiens un mot compliqué, appelez vite Mme Barbery) me fasse oublier ce malheureux épisode littéraire.
Le bocal à poissons
Critique de Arwitaeasy (, Inscrite le 14 novembre 2009, 33 ans) - 14 novembre 2009
Paloma, l'adolescente riche et précoce.
Renée la concierge intelligente et sensible.
Une vision du monde totalement différente.
Une vraie merveille !
Pas à la portée de tous
Critique de Tallula31 (toulouse, Inscrite le 6 mai 2008, 52 ans) - 11 novembre 2009
Très médiocre
Critique de Match (, Inscrit le 8 novembre 2009, 45 ans) - 8 novembre 2009
Le personnage de la petite fille relève le niveau et l'intérêt du livre, seule raison qui m'a fait achever le récit.
Beaucoup d'élégance, en effet...
Critique de Flo29 (, Inscrite le 7 octobre 2009, 52 ans) - 7 novembre 2009
Et, après Paloma et Renée, Monsieur Ozu est arrivé, et là, plus question de lâcher le livre avant de l'avoir fini! On a vraiment envie de connaître cet homme élégant, raffiné, cultivé.
J'ai vraiment passé de bons moments en compagnie de ces personnages savoureux et en marge.
C'est une belle leçon de vie.
emphatique
Critique de Yoann21 (, Inscrit le 7 octobre 2009, 45 ans) - 3 novembre 2009
Indigeste.
Quand tombent les préjugés !
Critique de Kharas (, Inscrit le 9 juillet 2009, 52 ans) - 3 novembre 2009
Un peu de candeur ne fait pas de mal ...
Critique de Lejak (Metz, Inscrit le 24 septembre 2007, 49 ans) - 25 octobre 2009
j'ai apprécié ce livre en toute simplicité ; comme une petite friandise et je l'avoue, j'ai appris des choses et des mots, et je n'ai pas trouvé ça pompeux ou outrecuidant. C'est plein de petits plaisirs et d'ouverture d'esprit.
Je pense que le livre est malheureusement victime de son succès. Son statut de best-seller fait que certains en attendent peut-être un peu trop ...
Moi j'ai aimé sans l'élever au statut de chef d'oeuvre. Il est comme un rayon de soleil réconfortant un week-end de Toussaint :)
Un peu de candeur ... ça ne peut pas faire de mal !
Un livre sur la société
Critique de Clairesrc (, Inscrite le 5 avril 2005, 39 ans) - 21 octobre 2009
Je fais partie de ces gens qui ont aimé ce livre, surtout la deuxième partie. Il est vrai que j'ai trouvé le style et le vocabulaire très élevé du début assez difficile à digérer... et puis, on s'y fait et on prend goût à la lecture.
J'ai pu lire que certains avaient trouvé ce roman "drôle", pour ma part, je trouve que c'est une vision de notre société avec ses différences de classes sociales bien marquées. Même si certains passages font sourire, je ne pense pas que l'intention de l'auteur était de faire une comédie burlesque, mais bien de donner une vision de la vie. Cependant, mes propos sont à prendre avec soin : en effet, je ne pense pas non plus que la société est exactement comme décrite dans le livre, mais les personnages sont des stéréotypes.
Après cela, on voit les gens autrement. Après tout, qui nous dit que la concierge qui semble si bien coller aux stéréotypes décrit dans le livre, n'est pas une Renée en puissance?
Surtout le relationnel
Critique de Manumanu55 (Bruxelles, Inscrit le 17 février 2005, 45 ans) - 9 octobre 2009
J’ai mis un peu de temps à arriver à y entrer… pour moi la lecture est vraiment un délassement, j’ai pas trop envie de me perdre dans des réflexions hautement philosophiques et c’est ce que je reproche un peu à ce roman, surtout dans le début.
Par contre (!!!!), j’ai trouvé vraiment le côté relationnel très très intéressant : aussi bien entre les deux héroïnes que les contact avec le fameux nouvel arrivant mais encore avec tous les habitants de l’immeuble, les extérieurs, les gens du passé… Vraiment là, c’est plus accessible à mes yeux et particulièrement beau.
J’ai aussi aimé le journal des mouvement du monde de Paloma, très original dans sa conception.
Donc au final, je suis content de l’avoir lu ce roman qu’on m’avait tant conseillé.
Très bons moments de lecture
Critique de Lasconi (pessac, Inscrit le 4 octobre 2009, 48 ans) - 4 octobre 2009
Coupé en deux, entre parodie et roman de gare
Critique de Béatrice (Paris, Inscrite le 7 décembre 2002, - ans) - 22 septembre 2009
Sous cet angle j’ai bien apprécié la première moitié. En revanche la deuxième moitié reste un regrettable roman de gare. Barbery a crée un personnage et ne sait pas qu’en faire. Un récit coupé en deux, boiteux et dissonant.
ah bon?
Critique de BertrandA (, Inscrit le 15 septembre 2009, 45 ans) - 22 septembre 2009
Osez Muriel !
Critique de Serguei (, Inscrit le 29 juin 2005, 50 ans) - 14 septembre 2009
Je m’exprime sur ce site presque exclusivement pour parler de mes frustrations mais j’essaye aussi de finir sur une note plus constructive : Muriel Barbery, dont le livre a connu un destin fabuleux, nous doit une revanche, elle nous doit un livre dans lequel elle cesserait ses collages de bas-bleu et commencerait enfin à prendre des risques. Si elle aime la littérature comme elle semble le dire, elle doit se mettre en danger et plonger à son tour vers l’inconnu pour y trouver du nouveau. Techniquement elle en a les moyens, elle doit désormais élever son âme à hauteur de cette tâche. Car si elle se contente de sucer le caramel dans ses prochains ouvrages, elle ne deviendra jamais une auteure mais restera un nom sur une couverture de best-seller.
Et on appelle ça de la littérature...
Critique de Rouchka1344 (, Inscrite le 31 août 2009, 34 ans) - 31 août 2009
Voyage à Boboland
Critique de Nouvel Hermes (, Inscrit le 30 août 2009, 76 ans) - 30 août 2009
Donc plus qu’à l’auteur je m’en prendrai ici à l’éditeur –en l’occurrence Gallimard- qui, supposé garant d’une littérature de qualité – a renoncé à toute exigence pour s’abandonner à ce que la sagesse populaire désigne de pire dans le roman : les bons sentiments et, pour le lecteur, la certitude d’une bonne conscience.
Or, l’été venu, le hasard m’a entraîné à la lecture d’un best-seller : « L’élégance du hérisson » de Muriel Barbery.
Si ce roman a en effet tout du hérisson, il lui manque en tout cas l’élégance, tant le style est épais, la forme lourde et le contenu flasque. Un millefeuille indigeste à l’image du pire de ce que la « littérature bourgeoise » peut offrir : des couches narratives empruntées au XIXe siècle avec la caricature idéalisée de la haute société et des domestiques, des strates de culture sans justification pour épater le bourgeois …
www.nouvelhermes.blogspot.com
Ca commence fort dès la première page quand tout Marx est analysé en quelques paragraphes (on ne saura jamais pourquoi), puis c’est au tour de la phénoménologie de passer au presse-purée Reader Digest…. Et, toujours, des phrases graisseuses, ampoulées, constamment traversées par l’ombre des hi hi hi ! satisfaits de l’auteure visiblement admirative de son immonde pâtisserie qui eut été respectable si elle n’avait été éditée seulement parce que ce type de roman prétentieux s’adresse à un public qui se targue d’une certaine élévation culturelle et qui croit au chef d’œuvre dès qu’on enfile quelques perles en toc dans le seul but de le flatter. Heureusement dans la deuxième moitié du livre, on oublie la philosophie, on passe à quelque chose d’autre entre la sagesse orientale, la métaphysique pour les nuls. Mais le lecteur en vient à se demander si on ne passerait pas aussi d’un auteur à l’autre…
Gallimard fait de l’argent, Gallimard est content.
Si on lit souvent la critique d’un roman, on ne s’intéresse que rarement à son lectorat. L’éditeur n’a sans doute jamais été dupe quant à la qualité de l’œuvre, il savait qu’elle répondait à un type de consommateurs : non pas celui des « ménagères de TF1 » mais à certaines femmes diplômées et oisives, femmes qui pérorent sur tout et ne perçoivent le monde que juchées du haut de leur mondanité. Alors il fallait une Précieuse ridicule écrivant pour des Précieuses ridicules. Un roman donc où les digressions cultureuses s’accumulent tantôt pour célébrer le thé, tantôt pour dire que la gastronomie française, ah… tiens, mieux vaut encore Mac DO ! Mais la cuisine japonaise ! Et le cinéma japonais !!! Et autres niaiseries tricotées à la va vite dans une grande ambition métaphysique…
Et, miracle littéraire, les deux personnages principaux, la bourge surdouée de 12 ans et la vieille concierge, partagent les mêmes goûts, les mêmes valeurs, la même culture jusqu’à des références japonisantes identiques - comme s’il avait échappé à « la romancière » que c’est l’expérience individuelle de chacun qui détermine les choix, les goûts… Or ici on ne s’embarrasse ni de la manière dont un être se constitue, ni de la psychologie, ni de l’intrigue, ni de la cohérence, ni de quoi que ce soit d’ailleurs, si ce n’est que de l’inflation grandissante de l’esbroufe.
On sanctifie rituellement la grandeur de l’Art entre la poire et le fromage pourtant on n’en saura jamais plus.
Le faux, donc, ne cesse de résonner - jusqu’à ces appels en sourdine au lecteur par le jeu des impératifs, comme si les deux protagonistes, qui s’agitent en parallèle, voulaient à tout prix nous convier à ce bavardage mondain fait de poncifs et d’une sociologie de bazar. Mais le pire est toujours à venir. Et il survient quand au sein de ce mauvais roman familialio-naturaliste ( ?) s’installe le conte de fée avec l’intrusion magique dans l’immeuble d’un riche japonais dont l’image fait sombrer le récit dans le ridicule d’un délire à Boboland.
A Boboland on s’adonne ainsi au culte de l’exotisme et de la rareté quoique ce japonisme de bon aloi nous rattache encore furieusement au XIXe, mais qu’importe ! On prône l’élitisme raffiné de ceux qui savent, de par la grâce ou la naissance. On se trémousse dans un anti intellectualisme léger quand personne n’a le souci de gagner sa vie mais où tout le monde n’aspire qu’à un dépassement dans l’Eternité de l’Art.
Et on reprend du thé au jasmin.
On crache au passage sur une prof qui en sait forcément moins que la petite bourge ; on crache ailleurs sur l’Université, cette secte intello bouffeuse d’impôts, tout en se disant ici socialiste ou là, son contraire puisqu’à Boboland tout est pareil : riche ou pauvre, droite ou gauche, rose ou crocodile…
On en rirait si l’auteure s’en était moquée. Mais non. La rombière devise grave et nos deux protagonistes ne cessent d’être les porte-parole de la célébration boboiste de cette brave dame qu’on devine définitivement frustrée sur les marches de la philosophie.
Quelques miettes de culture autour du thé tentent désespérément de maintenir l’illusion mais dès que Madame veut atteindre les hauteurs, le grand Guignol resurgit… Car à Boboland, tout est prédestiné et, dès le début, la fin, déjà écrite, souligne la vanité d’un tel pensum : à Boboland on s’ennuie comme dans les salons d’autrefois mais on ne le dit pas. Alors on écrit… On lit, on écrit, on s’ennuie, on n’a rien à dire mais l’illusion du pouvoir fait qu’on occupe le temps et l’espace. L’encre bave sa morgue et coule, monotone, dans l’écrin où l’on contemple sa propre richesse. On empile les lieux communs quand on croit philosopher… A Boboland on disserte de la vie et de la mort comme on disserte sur la pluie et le mauvais temps. A Boboland on chouchoute son nombril.
Et surtout on y rêve d’élégance. Ah, cette élégance ! Dommage seulement qu’elle soit si absente de ce livre et de ce petit monde. A un moment, cette bonne concierge nous assure que ce qu’il y a de meilleur en France c’est la langue du XVIIIe et le fromage qui coule… On regrettera d’autant plus que l’auteur ait choisi le deuxième en guise d’écriture.
De même la dite concierge nous confie-t-elle ne pas s’adonner à la lecture de Barbara Cartland à laquelle la vouait pourtant sa condition sociale. Au-delà de ce mépris affiché pour ceux qui ne vivent pas à Boboland, on admettra qu’au moins la vieille dame en rose vendait du rêve et du toc sans s’en cacher.
Quand on lit « L’élégance du hérisson », on se dit, qu’effectivement, Gallimard devrait la publier dans La Pléiade. Question d’honnêteté. Et surtout on se convainc qu’il y a des livres auxquels on ne peut décidément donner aucune chance. Ces romans qu’il faut abandonner en route comme de mauvais compagnons. Car le mépris qui les habite ne mérite pas l’attention recueillie qu’on doit généralement porter aux livres. Tirer sur un livre c’est un peu comme tirer sur une ambulance ? J’en conviens…
Mais :
J’ai déjà écrit ailleurs que je hais ces romans où il pleut et il pleure. Premier droit de tout lecteur. Alors cette pluie qui n’en finit pas dans ce roman social qui se transforme en roman d’initiation avant de s’achever dans un sombre mélo où notre nouvelle Cendrillon se réveille dans un manga et meurt dans les Mystères de Fleur-de Marie… Toute cette pluie pour rien. Aussi vide que les larmes.
« Toute cette pluie, oh, toute cette pluie … » se murmure l’honorable concierge.
Tous ces mots, oh, tous ces mots… Où sont les nerfs, cette tension interne qui font qu’une œuvre vous agrippe pour donner vie à un morceau de vérité ou de fiction ? Boboland n’est qu’une île où des rescapés de nulle part n’ont plus de rêves et dérivent, sans but, dans un miroir sans fin. La littérature – disons même un simple roman, une petite intrigue, quelques personnages – suffit à en démontrer la vacuité.
Lecture et oubli rapide
Critique de CptNemo (Paris, Inscrit le 18 juin 2001, 50 ans) - 24 août 2009
La forme se tient plus ou moins avec quelques phrases qui donnent envie de s'arrêter mais l'écriture est quand même très prétentieuse. On a le sentiment que l'auteur est derrière nous à nous murmurer "vous avez vu comme je fait des belles phrases avec des constructions compliquées et des mots recherchés". Mais bon ça se laisse lire, c'est plutôt agréable et malgré les volontés littéraires de l'auteur ça se lit plutôt vite.
Sur le fond, bah c'est le néant ou presque. L'intrigue tient sur une ligne, les personnages sont extrêmement caricaturaux (les pauvres gentils et malins, les riches stupides et détestables, le japonais calme et raffiné….), et on a droit à de la bonne philosophie de comptoir (faut pas se fier aux apparences, le bonheur se cache dans les petites choses et patati et patata ) mais une fois encore énoncés avec prétention.
Au final un livre un peu prétentieux, faussement littéraire, qui se lit facilement et qui s’oublie aussi vite.
Décalé, c'est le mot
Critique de Patsy80 (, Inscrite le 20 août 2009, 49 ans) - 21 août 2009
Les pensées profondes de Paloma m'ont rappelé ce qu'était le cerveau d'une adolescente. Et l'histoire de Renée est un simple arrêt sur image qui laisse le temps de regarder les autres vivre et courir dans leur monde étriqué.
Pour moi, il faut beaucoup de second degré pour aborder ce livre. C'est une caricature.
Seul bémol, la complexité du vocabulaire parfois et les trop nombreuses lignes consacrées à la phénoménologie.
La caverne de Cendrillon
Critique de Radetsky (, Inscrit le 13 août 2009, 81 ans) - 14 août 2009
un livre très poétique...
Critique de Chahinaj (, Inscrite le 8 juillet 2009, 40 ans) - 10 août 2009
- comment est né ce besoin de sans cesse apprendre et surtout
- comment et pourquoi s'est-elle retrouvée dans la conciergerie du 7 rue Grenelle à Paris...
Ensuite, j'ai trouvé les pensées profondes de Paloma, assez ennuyeuses et longues, quand on en a lu une, malheureusement on les a toutes lues...
La seconde impression que j'ai eu était pour sa part assez plaisante, car je trouve que l'auteur a su nous parler très poétiquement de la vie, de l'amour et des différences sociales...L'auteur, à travers Renée et Paloma dénonce avec un humour parfois décapant et avec beaucoup d'ironie, les travers d'un monde d'élite.
Je terminerai par dire que l'histoire d'amour qui se tisse entre le japonais et Renée est pure et rafraichissante, la fin quant à elle est surprenante...
Du bobo pour bobo
Critique de Patchouli (, Inscrite le 7 août 2009, 54 ans) - 7 août 2009
C'est pompeux et surtout pompant, certes gonflé, mais gonflant...
un beau roman
Critique de Killeur.extreme (Genève, Inscrit le 17 février 2003, 42 ans) - 2 août 2009
« C’est peut-être ça, être vivant : traquer des instants qui meurent."
Critique de Dionysos (, Inscrit le 2 août 2009, 37 ans) - 2 août 2009
Le style de l'auteur, qui pour ma part n'est ni pesant ni horriblement complexe, la structure originale de narration, l'analyse que je trouve pleine d'humour de situations trop vite étiquetées de banales, des personnages vraiment attachants...Tous ces éléments servent un agréable moment de lecture!
C'est vrai qu'on peut reprocher à l'histoire de démarrer de manière vraiment intéressante, avec des profils non-conventionnels puis de faire basculer le récit via des pivots un peu grossiers et pas à la hauteur de la trame qu'on imaginait, c'est vrai que certaine tirades plus intellectuelles font parfois sourire: tant qu'à assumer ce statut jusqu'au bout, autant le faire dans les règles de l'art. Je fais partie de ceux qui restent persuadés que la littérature, en la matière, ne doit pas être synonyme de tirs à bout portant de (jolies) idées sans que, toujours littérairement, ne soit au moins effleuré le pourquoi du comment d'une telle assertion
C'est vrai enfin que l'auteur ne mâche pas ses mots quant aux prétentions universitaires de la philosophie, quant à ses travers et possibles dérives, que tout ceci pourrait être mal interprété. Car au final, le faux débat serait de croire que la position implicitement assumée par l'auteur s'oppose définitivement et radicalement de celle de potentiels chercheurs, tous ramenés à des Colombe en puissance. Moi-même étudiant en philo, je ne prends absolument pas mal ces critiques acerbes pour bien plutôt y reconnaître l'idéal qui m'anime, moi et nombre de mes collègues, d'une philosophie plus authentique dans l'intention qui l'anime. Non pas subjective, mais personnelle.
Bref, un instant de lecture pas perdu, merci!
Un livre intelligent, un film à voir
Critique de Sonamouto (, Inscrit le 4 avril 2005, 46 ans) - 10 juillet 2009
En tout cas le casting est remarquable, les acteurs incarnant Renée, Paloma et Ozu sont impeccables, de même que ceux choisis pour constituer la famille de Paloma.
J'ai beaucoup apprécié le roman, j'ai aimé ce beau film.
Livre somme toute fort peu littéraire et faussement érudit
Critique de Uther (, Inscrit le 4 juillet 2009, 44 ans) - 4 juillet 2009
De plus je ne relèverai pas les nombreux contre-sens qui ne sont pas dignes d'une agrégée, même pour un ouvrage de vulgarisation.
Enfin la culture artistique que prétend invoquer ce livre n'est jamais qu'une invocation de nom, non d'art compris et donc vécu. C'est le mot vivre que l'auteur semble le plus ignorer (ne nous étonnons donc pas que sa compréhension de la phénoménologie soit abyssale).
A lire
Critique de Alis Galieno (, Inscrite le 18 juin 2009, 31 ans) - 19 juin 2009
J'ai bien aimé les personnages : oui, l'intelligence représentée par une concierge d'un immeuble de haut standing, ç'aurait été pu être meilleur dans la finesse. Mais l'idée qu'il faille se cacher pour ne pas paraître trop cultivée, cela m'a parlé. Avec mes amis, je suis incapable de parler d'Oscar Wilde sans que l'un d'entre eux ne baille. Au delà de ça, des personnages attachants, Paloma révèle que des moments ordinaires peuvent être extraordinaires, tandis que Renée parle de l'Art, du Beau, avec trop de références certes [on se noie presque], mais avec une certaine candeur. M. Ozu apporte la touche japonaise qu'il fallait, moi qui suis une mordue de ce pays que je trouve étonnant.
Quant au vocabulaire, je ne comprends pas en quoi vous le trouvez trop compliqué. Effectivement, ce n'est pas un registre familier, mais je n'ai pas eu besoin d'utiliser mon dictionnaire. Heureusement, cela en aurait irrémédiablement gâché la lecture...
Pour parler à nouveau des références culturelles,je n'avais malheureusement pas encore écouté Didon et Enée de Purcell, et cela m'a rappelé que cela faisait longtemps que je voulais découvrir cette oeuvre. Et cela m'a permis de découvrir d'autres auteurs.
Bien que ce soit un livre pas exempt de défauts, c'est quand même un bon livre malgré une fin un peu bâclée...
Drôle et irréel
Critique de HildegardeVonBeaumont (Beaumont, Inscrite le 21 novembre 2008, 56 ans) - 15 mai 2009
Mais surtout quel plaisir cette écriture ! qu'est-ce que c'est jouissif de lire un livre aussi bien mené !
Un peu triste quand même à la fin, j'aurais imaginé autre chose...
Mais pour moi c'est le meilleur livre que j'ai lu cette année (même si l'année n'est pas terminée..). Un vrai bonheur !
Jouissif
Critique de Jacques D. (, Inscrit le 15 avril 2009, 68 ans) - 13 mai 2009
Que lui reproche-t-on la plupart du temps ? Un vocabulaire trop complexe ? Pour ma part, les mots "pérennité" ou "statu quo" ne me paraissent pas si érudits que cela pour qui a l'habitude de se frotter aux textes littéraires. Ce n'est pas parce que le Français moyen n'emploie que 200 mots que les écrivains doivent en faire autant ! N'est-ce pas justement leur rôle de faire vivre et évoluer la langue en nous élevant au passage ? Et tant mieux s'il faut de temps en temps se plonger dans le dictionnaire ! Comment croyez-vous que notre langue et toutes les autres sont devenues les trésors que nous connaissons aujourd'hui ? N'est-ce pas aussi grâce à tous les écrivains du monde ?
Quant aux références culturelles ou philosophiques, Je conçois aussi qu'elles puissent passer au-dessus de la tête de beaucoup de gens qui préfèrent le grand spectacle à la spéculation intellectuelle. Mais ne gâchons pas le plaisir ce ceux qui les comprennent et qui les goûtent ! Quand on est passionné d'art et de philosophie, on ne peut qu'être sensible à toutes les réflexions de Muriel Barbery sur ces sujets. Juste un exemple : en bas de la page 300, j'ai tout de suite reconnu les mots que prononce Didon avant de mourir. Tout en lisant, j'ai entendu la musique et la voix, j'ai chanté et ça m'a soudain bouleversé aux larmes parce que je connais très bien cet opéra et ce beau passage chargé d'émotion. De ce fait, la précision : "c'est la mort de Didon, dans le Didon et Enée de Purcell", m'a presque irrité tellement elle m'a paru superflue ! Mais bien sûr, si on ne connaît pas cet opéra… En revanche, je ne connais rien à Edmund Husserl par exemple. Mais est-ce si grave ? Au moins en aurais-je entendu parler et peut-être aurais-je envie d'en apprendre davantage…
Je crois en fait que ces critiques émanent de gens qui ont honte de ne pas avoir toutes les références culturelles pour toujours tout comprendre du texte de Muriel Barbery et qui, peut-être parce qu'ils se sentent humiliés, en éprouvent un sentiment d'agacement et de rejet au lieu de se remettre simplement en question. Pour éviter ce genre de sentiment, il n'y a qu'une alternative : soit on accepte ses limites, soit on les repousse en se documentant. Mais, je le répète, on ne rejette pas une œuvre parce qu'on n'a pas un niveau suffisant pour la comprendre. Et surtout il ne faut pas faire de complexe à ne pas tout connaître !
Quant aux personnages, ils sont certes caricaturaux et très improbables. Mais si, comme je le pense, ils ne sont là que pour développer les idées de l'auteur, ils sont néanmoins vivants et très attachants et je me suis surpris à ressentir de la tristesse en leur disant adieu à la fin du roman.
Et comment ne pas mentionner l'humour de cette écriture aux tournures souvent très savoureuses ? On rit beaucoup avec Muriel ! Et la poésie, la sensibilité, l'émotion ? On pleure aussi…
Je reprocherais plutôt à ce roman l'introduction artificielle des passages réflexifs dont j'ai parlés plus haut, et dont les personnages ne sont que le support. D'autre part, au fond je ne sais pas si Muriel Barbery nous invite à rejeter les préjugés et les artifices, sociaux notamment, ou si, au contraire, d'une certaine façon elle les légitime, jusqu'au dénouement où elle laisse entendre que décidément les pauvres ne sont pas doués ou pas faits pour le bonheur. J'ai aussi été mal à l'aise avec la hiérarchie que l'auteur établit entre les personnages : les riches incultes, les riches cultivés, les pauvres incultes, les pauvres cultivés. Je ne sais pas si elles servent la réflexion ou si elles sont réellement ancrées dans l'esprit de l'auteur. Ou bien tout cela n'est-il qu'autodérision et doit-il être pris au deuxième degré ?
En conclusion, même si on voit les ficelles de ce roman, même s'il n'est pas exempt de maladresse, ne boudons pas notre plaisir, chacun à notre niveau. Goûtons-en l'humour, l'intelligence et la poésie, avec bonheur, mais sans prétentions et sans complexes.
Un début difficile pour une fin inattendue
Critique de Nanoulee (, Inscrite le 7 mai 2009, 49 ans) - 7 mai 2009
On s'attache au fil du temps à l'histoire et aux personnages.
Je remercie Muriel Barbery d'avoir écrit ce livre qui m'a offert un très bon fou rire (au milieu d'un voyage en tram). Le chapitre de la grammaire est un pur moment.
Il restera gravé dans ma mémoire.
Merci à Shakti
Critique de Henri Cachia (LILLE, Inscrit le 22 octobre 2008, 62 ans) - 31 mars 2009
Intrigué que j'étais par le tapage médiatique, dont a le secret ce cher M. Gallimard, qui sait se mettre dans tous les bons coups (même pendant la guerre), et sait y faire pour "occuper" tous les grands espaces de toutes les librairies.
J'attendais donc avec impatience que ce livre sorte "en poche", pour l'acheter. Et c'est une amie qui me l'a rapporté de son centre de documentation, car il était hors de question de l'acheter à ce prix.
Alors, pourquoi merci Shakti. Tout simplement parce que ce qui se passe dès la venue de M.Ozu, nous emmène dans des relations humaines. Enfin.Tout simplement. De la notion du Beau, et quelques réflexions philosophiques qui sont en fait des questions que l'on peut se poser tous. Et c'est en cela que ça m'a intéressé.
J'ai trouvé que ce 7, rue de grenelle ressemblait à un immeuble d'un autre temps (disons début xxème siècle). Mais peut-être suis-je influencé par les miens (de concierges), complètement hors clichés, avec qui moi-même et bien d'autres personnes de notre grand immeuble entretenons des relations amicales.
Enfin, voilà. J'y mettrai un peu plus que la moyenne.
Les apparences....
Critique de Sandy91 (, Inscrite le 24 mars 2009, 37 ans) - 24 mars 2009
Le début est bien, et l'histoire est bien écrite il faut le dire. Il y a du vocabulaire assez complexe mais cela est normal pour un roman littéraire. Les deux personnages principaux (la concierge et la surdouée) sont attachants, mais voilà, je ne suis pas rentrée complètement dans l'histoire. Il y à trop de choses inutiles et on s'ennuie malgré des passages drôles (comme la scène de l'accident entre les deux voisines et leurs chiens vue par la petite surdouée), et des passages philosophiques intéressants. Donc pour la première fois et sous les conseils d'une de mes professeurs, j'ai lu la fin en espérant retrouver l'envie de lire l'histoire entièrement et bien non!
La fin m'a déçue tout simplement la concierge devient une aristocrate (en quelque sorte) et la surdouée ne se suicide pas (normal) mais on termine l'histoire par un point de vue plus que pessimiste et par un drame (il fallait vraiment *******?) Et je ne vous parle même pas de l'histoire de sa soeur je n'ai pas du tout aimé. Trop facile....
Je dis oui !
Critique de Lindy (Toulouse, Inscrite le 28 mai 2006, 46 ans) - 1 mars 2009
J'ai versé quelques larmes avec la gorge serrée à la fin (malgré les J.O de Pékin en fond sonore, c'est dire !) que j'ai beaucoup aimée. Deuxième coup de coeur 2008 de l'année pour moi...
Lourd?
Critique de Sophie anne (, Inscrite le 10 février 2009, 55 ans) - 10 février 2009
Un chef d'oeuvre de la littérature.
Critique de Laurent63 (AMBERT, Inscrit le 15 avril 2005, 50 ans) - 9 février 2009
Du pour et du contre (en quelque sorte)
Critique de Lutzie (Paris, Inscrite le 20 octobre 2008, 60 ans) - 24 janvier 2009
Les moins : une écriture boursouflée, un rythme lourdingue, un pseudo-intellectualisme où on cherche en vain l'autodérision. Voilà, c'est dit. L'invraisemblance ? Certes, mais peu me chaut, il s'agit d'un roman, acceptons-en le caractère fictif.
Et nous voilà dans les plus. Car j'ai adoré éclater de rire aussi souvent. Le livre regorge de passages d'une drôlerie irrésistible. Et ça, c'est suffisamment rare pour emporter le morceau. M. Gallimard, en financier averti, a raison de ne pas passer au format poche. Allez, 3 étoiles.
Sympathique.
Critique de Pélisse (, Inscrite le 26 octobre 2008, 38 ans) - 2 janvier 2009
Toutefois, j'ai passé un bon moment, je dois le reconnaître. Mais, je reste sur ma faim, un peu déçue, sans doute à cause du bruit qu'il y a autour de cet ouvrage.
la dame aux camélias
Critique de Ketchupy (Bourges, Inscrit le 29 avril 2006, 44 ans) - 27 décembre 2008
Certains passages relatifs à des pensées philosophiques me sont largement passés au-dessus !
Reste que j’ai pris plaisir à partager avec l’auteur ce goût pour le langage soutenu et la bonne orthographe.
...
Critique de Tita (paris, Inscrite le 28 mai 2004, 41 ans) - 26 décembre 2008
L'histoire ne commence réellement qu'à l'arrivée d'Ozu.
Je regrette de ce fait que ces 100 premières pages ne soient pas plus palpitantes car du coup l'intrigue est bien courte!
NE VOUS FIEZ JAMAIS AUX APPARENCES
Critique de Fafaroby (, Inscrit le 11 novembre 2007, 43 ans) - 1 décembre 2008
Il s'offrait à moi deux éventualités; la première, écrire une critique les jours suivants afin de prendre plus de recul; la deuxième, sous le coup de l'émotion.
"L’élégance du hérisson" ne peut laisser indifférent, il est de ces romans qui sont soit détestés ou adorés. Bien sûr, ce livre m'a plu! Mais je pense qu'afin d'en découvrir tous les rouages, les détails, les personnages, ce roman nécessite une deuxième lecture.
Comme à mon habitude, je n'en dévoilerai point l’histoire. Je n'y vois aucun intérêt.
Alors n’hésitez point à vous procurez "l'élégance du hérisson", vous vous en délecterez.
Ah oui! J’oubliais. Faites attention, ne vous fiez JAMAIS aux apparences. Et quand je ne dis jamais, vous en comprendrez le sens dans les 3,4 dernières pages.
Bonne lecture.
Un entre deux
Critique de Mezzzz (, Inscrite le 26 novembre 2008, 42 ans) - 27 novembre 2008
Une oeuvre de littérature complexe qu'il faut apprendre à apprécier!! Peut-être devrais-je le relire une seconde fois dans quelques mois.....
Un roman inégal
Critique de Mallollo (, Inscrite le 16 janvier 2006, 42 ans) - 23 novembre 2008
L'ensemble m'a donné une impression inégale:
- un début étonnant, interpellant: les personnages intriguent, le ton aussi. On dirait presque une seule voix pour 2 personnages, pourtant tellement différents. Le style particulier, très philosophe, ne laisse pas indifférent: on accroche ou on trouve ça rébarbatif au possible.
- Une fois les personnages et la "double-voix" mis en place, j'ai commencé à trouver le temps long. L'alternance des séquences Paloma-Renée en parallèle pendant 120 pages, ça faisait beaucoup. Bien sûr, on se délecte des descriptions croisées des autres habitants du 7 rue Grenelle, mais les grandes interrogations philosophes intellectualisantes de l'une et de l'autre prennent dans ces pages une place un peu démesurée à mon goût...
- Jusqu'à la mort du critique et l'arrivée du nouveau propriétaire! A ce moment précis, je me demandais si j'allais m'acharner jusqu'au bout du livre ou jeter l'éponge. J'ai bien fait de continuer, j'ai dévoré les 300 dernières pages.
Enfin ces personnages si décalés finissent par se croiser vraiment, toutes leurs considérations abstraites, philosophiques, prennent un sens dans la réalité des relations qui se nouent! Paloma et Renée, qui me semblaient être davantage des livres que des personnes, prennent vraiment l'épaisseur que j'attendais dans cette partie-là du roman.
Sans parler des dernières pages, inattendues et fortes...
Un conseil donc: si arrivé à la page 100 il vous prend l'envie d'arrêter là, dites-vous que le livre va bientôt commencer.
Savoureux et irritant tout à la fois...
Critique de FranBlan (Montréal, Québec, Inscrite le 28 août 2004, 82 ans) - 11 novembre 2008
Voici une expérience littéraire des plus originale, s'il en est une, que j'ai savourée dans son ensemble, malgré quelques bouchées moins agréables à avaler. Le trop plein d'érudition, le vocabulaire soutenu à en frôler presqie le ridicule agace par sa prétension inutile car l'auteure sait écrire, là-dessus, aucun doute!!!
Tout au long de ce livre au rythme astucieux, j'ai été tour à tour passionnée, intriguée, émue, agacée, amusée, que demander de plus...?
Ce qu'il m'en reste...?
Un cadeau fort apprécié, un souvenir de lecture que je ne suis pas près d'oublier!
pourquoi donc?
Critique de Béa44 (Nantes, Inscrite le 31 octobre 2008, 59 ans) - 5 novembre 2008
"Il n'y a que les objets creux qui font du bruit"
Critique de Dje_of_marseille (, Inscrit le 4 novembre 2008, 50 ans) - 4 novembre 2008
Beaucoup de bruit, Beaucoup de prix ..... De la forme, beaucoup de forme ....., des jolis mots, des mots compliqués pas courants , on sent l'effort fourni pour le choix des mots ...... mais pour peu de fond finalement.
C'est une jeune femme qui vient de quitter son adolescence, et qui se rend compte que la vie ne laisse que très peu de choix à l'existence et qui a décidé d'en faire un livre ......
Une livre de BOBO pour BOBO.
PS : il pleut à Marseille , ca me rend bougon :p
Tout ça pour ça?
Critique de Gryphon (Mexico DF, Inscrit le 22 juillet 2004, 59 ans) - 9 octobre 2008
spoiler
Alors pourquoi y a-t-il vers la fin du livre ce soudain virage style "grand feuilleton de l'été"? Passe encore que la concierge sauve le jeune drogué (encore qu'il doit y avoir un jeu de mots lacanien là-dessous: "le camé" et "les camélias"), passe aussi qu'au lieu de se faire rencontrer la concierge et la gamine, on introduit un Japonais esthète entre les deux (Japonais superficiellement décrit; je n'ai pas pu m'empêcher de penser qu'il avait le profil d'un tueur en séries qui se cache); tout ça, ça passe. Mais réduire les faits et gestes de la concierge à un banal traumatisme psychologique, alors là, non, ça fait telenovela bas de gamme. Et ensuite, faire mourir par un coup de théâtre la concierge comme dans un mélodrame larmoyant, c'est un peu gros, comme ficelle. Faudra-t-il donc retenir qu'un sombre et implacable destin empêchera toujours le bonheur des personnes non programmées pour ça? C'est pousser le déterminisme un peu loin.
à défaut d'autre chose de mieux..
Critique de Bérénice6 (, Inscrite le 20 septembre 2008, 60 ans) - 7 octobre 2008
Une gourmadise
Critique de Ichampas (Saint-Gille, Inscrite le 4 mars 2005, 60 ans) - 6 octobre 2008
bof-bof
Critique de Jaclyon (, Inscrit le 8 août 2008, 65 ans) - 18 septembre 2008
La vie de Paloma, oui bon d'accord, mais guère intéressant à lire, tant c'est du archi-banal.
Très décevant moi qui croyait à un grand bouquin, mais le libraire m'avait prévenu qd même du contraire c'est bien pour cela que je ne l'avais pas acheté!
un pur plaisir
Critique de Araknyl (Fontenay sous Bois, Inscrit le 5 mai 2006, 54 ans) - 16 septembre 2008
BOBO
Critique de Paquerette01 (Chambly, Inscrite le 11 juillet 2008, 53 ans) - 12 septembre 2008
En plus, l'écriture est inégale :
- parfois facile à suivre, juste bien pour servir une "petite historette" sans intérêt,
- parfois dotée d'un vocabulaire très élitiste qui se succède au fil des mots pour nous mener au bord de l'indigestion de difficultés!
Pour qui se prend-elle pour nous présenter des mots inconnus même du Petit Robert? Je sais que ce n'est pas le dictionnaire de référence mais quand même...
La question qui me reste en suspens est la suivante :
Comment un livre dont le style et le vocabulaire parfois très compliqués a eu un succès populaire d'une telle envergure.
Ne serait-ce pas une tendance BOBO si forte qu'on ne pourrait qu'y adhérer sous peine de passer pour un ringard?
Une farce grotesque
Critique de Beluga (Wezembeek Oppem, Inscrite le 26 mars 2008, 59 ans) - 10 août 2008
Prenez un petit paquet de personnages grotesques, enrobez-les de profils psychologiques taillés à la hache manichéenne, réduisez au maximum l'action, ajoutez une grosse louche de mots savants que vous trouverez dans toute bonne encyclopédie et saupoudrez le tout de maximes tirées de "la philosophie pour les nuls".
Triste littérature contemporaine francophone!
Que de plaisirs!!!
Critique de Kikiliberte (, Inscrite le 10 avril 2008, 70 ans) - 1 août 2008
Pour tous ceux et celles qui croient encore à l'humanité chez l'Homme!!!!
Original
Critique de Bernard2 (DAX, Inscrit le 13 mai 2004, 75 ans) - 2 juillet 2008
Cela dit, on comprend dès les premières pages de quoi il s’agit. Si ça « n’accroche » pas, il est toujours temps d’arrêter. Sinon, rien de nouveau à découvrir au fil du roman . On reste dans le même thème. Avec une fin un peu inattendue toutefois…
Personnellement, j’ai bien aimé, mais c’est un avis parmi d’autres. Certains passages, très érudits, sont tout de même un peu ennuyeux. Certes, on ne peut plus… ignorer notre ignorance, tant cette concierge nous dépasse.
Peut-être que le battage médiatique autour de ce livre lui a été néfaste (sauf sur le plan commercial, bien sûr).
Pas pour moi
Critique de El grillo (val d'oise, Inscrit le 4 mai 2008, 50 ans) - 4 juin 2008
Car je n'aime pas le déroulement de l'histoire : la rencontre des deux personages principaux ne se fait qu'au dernier tier du bouquin. Toutes ces reflexions philosophiques soporiphiques apportent plus de lourdeur qu'autre chose.
Car je me suis ennuyé de façon prodigieuse, arrivant à grand peine à lire le livre en entier.
J'ai du mal à comprendre le succès du bouquin pour tout dire.
Un peu aigre
Critique de Maria-rosa (Liège, Inscrite le 18 mai 2004, 69 ans) - 4 juin 2008
Mais ce n'est certainement pas un chef d'œuvre, un livre à ne pas louper, comme on l'a présenté. Je trouve dommage qu'il ait occulté de nombreux livres qui lui sont nettement supérieurs, sortis au même moment.
Ce qui me gêne un peu c'est cette espèce d'envie de revanche des petits sur les gros que le livre véhicule. Notre amie la hérissonne est quand même un peu suffisante, me semble-t-il et aussi pleine de ressentiment et d'aigreur. Oui, oui.
De plus, ce livre veut tellement nous montrer à nous lecteurs que nous nous frottons à la "bonne littérature" qu'il en devient irritant.
livre "commercial" avant-tout
Critique de Jacques-Lyon (, Inscrit le 22 mai 2008, 76 ans) - 31 mai 2008
Il y a des "longueurs" et des entretiens dits philosophiques qui alourdissent le récit.
Dans le genre Littérature, j'ai franchement trouvé mieux à lire, au niveau qualité du récit j'entends.
J'ai adoré et le relirai très vite
Critique de Peppermind (, Inscrit le 31 mai 2008, 74 ans) - 31 mai 2008
Ce livre est plein d'émotion, d'humour, de caricatures sur les fausses valeurs de notre monde. J'ai adoré ce livre, l'ai dévoré et le relirai dans quelques semaines pour m'imprégner encore des ces instants d'émotions qui nous rendent plus humain.
Sensibilité, émotion, érudition, humour...
Critique de Tanneguy (Paris, Inscrit le 21 septembre 2006, 85 ans) - 29 mai 2008
Mais je remarque que la plupart des critiques négatives émanent de lecteurs jeunes, auxquels on ne recommandera donc pas la lecture du "hérisson". Ceraines des observations de l'auteur sont donc pertinentes !
J'ai pris grand plaisir à lire ce livre. Ceci dit je ne pense pas que l'actualité de l'intrigue lui permette un succès très durable
L'élégance de l'écriture
Critique de Blocnote (, Inscrit le 10 mai 2008, 52 ans) - 10 mai 2008
Un plaisir à lire.
Critique de Cuba (, Inscrite le 25 mars 2008, 32 ans) - 25 mars 2008
A lire tout de même !
presque pareil que les autres lecteurs
Critique de Lune rousse (, Inscrite le 21 mars 2008, - ans) - 21 mars 2008
j'ai cru que je n'accrocherais pas à ce roman,
je m'y suis accrochée, peut-être parce que la publicité était si forte
j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire,
j'ai beaucoup aimé les relations de l'héroine et du japonais , et au moment où je commence à aimer, plouf !voilà la fin
La fin , un peu expédiée, me semble-t-il
Enfin, une ambiance un peu étrange que je retiens , et qui efface les premières impressions si négatives.
LR
j'ai zappé les 2/3 du livre !
Critique de Peterman (Mandelieu, Inscrit le 15 mars 2008, 42 ans) - 16 mars 2008
J'ai même bien failli raccrocher très vite car il est vrai que les six premières pages sont plutôt indigestes, disons plutôt elles ne poussent pas le lecteur vers la suite...
Mais j'ai voulu en savoir plus quand même quand Paloma, âgée de 12 ans 1/2, intervient...; Pas plus concluant pour que je continue à lire ce bouquin. J'ai donc zappé directement aux dernières pages.
Je m'attendais à un grand bouquin alors que c'est pompeux quand ça se veut simple mais profond. Ce livre sorti à grand renfort commercial, a été malheureusement victime de son succès populaire. De ce fait, c'est forcément un mauvais roman. je l'ai ramené le lendemain à la bibliothèque !
Décéption amer
Critique de Vilaine cafteuse (Angers, Inscrite le 11 décembre 2007, 34 ans) - 8 mars 2008
Lisez Pennac, lisez Irving mais épargnez vous la facilité qu'emploie Muriel Barbery. Son récit est très stagnant jusqu'à la moitié du roman, sans l'arrivée du voisin nippon il est certain que j'aurais imprimé mon visage endormi aux pages malheureuses de ce produit presque commercial. Alors, oui, j'avoue que ce roman a pour lui, chose non déplaisante, la ponctuation intéressante de réflexions presque philosophiques, mais en contrepartie nous devons subir les stéréotypes et les mots inintelligibles qui doivent donner la sensation à cet auteur qu'elle se classe parmi nos grands romanciers. Une gamine de niveau khâgneuse, donc forcément brillamment éclairée sur le monde qui l'environne. Une concierge au QI enviable et à la culture exceptionnelle qui rencontre une âme soeur japonaise. Ai-je le droit de rire?
Il ne suffit pas de nous cribler de mots issus d'un dictionnaire bac + 5 pour enthousiasmer un lecteur. Lancer les stéréotypes du genre : les japonais sont gentils et cultivés, les riches français sont bêtes comme leurs pieds n'est pas très respectueux vis-a-vis de l'intelligence de son public !
Et de quel droit cette concierge férue de littérature russe médit-elle sur ses contemporains comme une femme aigrement frustrée? Qui lui a permit de faire des généralités absurdes?
Madame Barbery, votre roman est faux et trompeur (après longue réflexion) mais il est cependant distrayant à condition de ne pas le prendre pour Bible.
L'élégance de l'écriture
Critique de Soleada (, Inscrite le 21 janvier 2007, 35 ans) - 19 février 2008
Quelquefois je me suis suprise à lever la tête du livre et à réfléchir. De nombreuses citations sont à relever.
Un livre qui émeut et qui incite à la réflexion accompagné d'une fin bien triste.
une presque vieille dame et une presque jeune fille...
Critique de Alexnoc (Carignan, Inscrite le 6 septembre 2005, 45 ans) - 15 février 2008
C'est beau, c'est très drôle, chaque personnage est attachant (même Colombe, en fin de compte !). C'est un pur moment de bonheur, et de raffinement.
Bravo! et merci!
Du Bach !
Critique de Saigonlyon (LYON, Inscrit le 2 février 2008, 70 ans) - 2 février 2008
MERCI
Critique de Eilathan (, Inscrite le 25 janvier 2008, 55 ans) - 25 janvier 2008
Seule critique (toute petite) : il est vrai que par moment quelques mots (pithiatique, paradigme et autres), auraient mérité d'être "traduits" pour rendre la lecture plus accessible à tous. Ceci dit, avec un dictionnaire c'est faisable ... Et puis, la lecture n'a t'elle pas pour but de nous enrichir également en vocabulaire ?
En tout cas, je recommande ce livre enrichissant qui mérite vraiment le petit effort de compréhension qu'il demande ... Cela faisait très longtemps qu'un roman m'avait fait un tel effet.
A lire absolument !
mon roman de l'année
Critique de Critique (Trets, Inscrite le 9 novembre 2004, 64 ans) - 21 janvier 2008
En effet, il s'adresse à un public averti qui aime les situations un tantinet alambiquées. Je me suis retrouvée tantôt chez Renée, tantôt chez Paloma, tantôt chez certains autres personnages, et c'est certainement la raison pour laquelle j'ai tant apprécié ce chef d'oeuvre.
Le "scénario" est original. Comment imaginer qu'une concierge décrite par l'auteur dès les premières lignes du roman comme étant laide et stupide, puisse se révéler être une femme particulièrement instruite, s'enfermant volontairement dans un rôle débilitant pour qu'on la laisse en paix ? Parallèlement, une jeune fille en pleine crise d'adolescence constate avec désarroi qu'elle est entourée d'un monde surfait dans lequel il manque tout simplement une petite pointe d'amour.
Ces deux personnages clé finiront par se retrouver grâce à un nouvel arrivant dans l'immeuble, un japonais raffiné qui met les pieds dans le grand plat des conventions.
Une délectation au fil des pages que l'on ne peut s'arrêter de tourner, un mélange de satire sociale et de philosophie, de très belles descriptions d'une justesse étonnante, on dirait du vécu tant l'émotion se dégage des propos relatés.
Du pur bonheur à lire et à relire. Merci à Muriel Barbery.
belle histoire mais des passages ennuyeux.
Critique de Nana31 (toulouse, Inscrite le 29 janvier 2006, 55 ans) - 27 décembre 2007
Philosophique
Critique de Mmerliere (, Inscrit le 15 décembre 2007, 62 ans) - 17 décembre 2007
Il y a Paloma jeune fille de 12 ans qui vit avec ses parents et sa soeur. Elle étouffe dans un cercle familial oppressant et porte sur ses proches un regard sans concession.
D'où cette question : Pourquoi continuer à vivre ?
Derrière un portrait peu flatteur, Michèle 54 ans, dissimule une véritable somme d'érudition, favorisant une relation décalée avec les habitants de l'immeuble aux yeux desquels elle n'est qu'une banale concierge.
Ce roman, écrit dans un style très élégant, est riche en rencontres. Un jour, un appartement vient à changer de main. Monsieur Ozu le nouveau propriétaire invite Michèle chez lui. Celle-ci n'en revient pas. Passée la surprise, elle va vivre un moment délicieux avec celui qui a su trouver en elle la femme cultivée. Ensemble ils parleront, entre autres, de cinéma japonais et de peintres hollandais.
On est enthousiasmé par ce récit à deux voix. Muriel Barbery y met à l'honneur des valeurs qui lui semblent essentielles : l'envie d'aller vers l'autre, l'amour de l'art, le rejet des préjugés et des artifices. Elle exalte la richesse intérieure et l'intelligence des deux héroïnes de cette histoire.
Ainsi, Paloma parlant de sa soeur : «La norme culturelle, c'est le pouvoir social plus les chemises Agnès B» ou Michèle parlant d'un Vermeer : «... apparition fulgurante...qui nous donne accès à l'éternité, à l' atemporalité d'une forme sublime».
Hors du temps, c'est ce qui distingue le mieux ce roman et qui le rend essentiel. La beauté en ce monde peut nous surprendre partout... même dans une loge de concierge.
Gallimard 20 euros
J'ai adoré
Critique de Campanule (Orp-Le-Grand, Inscrite le 10 octobre 2007, 62 ans) - 10 décembre 2007
Une concierge "ordinaire" mais qui cache bien son jeu,une fillette bien plus maligne qu'on ne le pense et un japonais très conservateur.Quelle belle alchimie.La fin est surprenante.
A part quelques longueurs,on se laisse facilement entraîner dans cette histoire finalement très proche de chacun.A recommander.
déçue...
Critique de Comtesse (Nantes, Inscrite le 28 février 2007, 39 ans) - 8 décembre 2007
Le reste des personnages: des caricatures de bourgeois du 7eme arrondissement. Moralité: évitons la rue de Grenelle si l'on ne veut pas finir comme ça...
quelle tristesse
Critique de Hercule (, Inscrite le 13 mai 2006, 85 ans) - 29 novembre 2007
une larme à l'oeil à la fin,
Un très beau livre
Critique de Carson Dyle (, Inscrit le 27 novembre 2007, 64 ans) - 29 novembre 2007
Roman philosophique, "des cœurs cachés sous les écorces", avec la seule question philosophique qui vaille la peine d'être posée : "A quoi sert de vivre ?"
Ce roman est en même temps assez érudit, ce qui lui confère un charme certain mais pourra rebuter certains lecteurs qui ne sont pas forcément familiarisés avec la philosophie kantienne ou husserlienne évoquées dans le roman.
Mais l'important n'est pas franchement là. Ce roman est un carrefour de rencontres (abouties ou non abouties) et derrière la satire d'un certain milieu bourgeois se cache toute la tendresse de l'auteur pour les personnages principaux si attachants dont le hérisson qui cache soigneusement un secre bien enfoui.
J'ai trouvé la fin du roman particulièrement réussie ; cela faisait longtemps que je n'avais pas pleuré à la fin d'un livre.
Une lecture que l'on ne peut que recommander.
pas génial
Critique de Titane72 (, Inscrite le 28 novembre 2007, 81 ans) - 28 novembre 2007
Dommage, l'histoire est originale mais cette dame doit etre très malheureuse, car peu de monde trouve grâce à ses yeux et puis les habitants de l'immeuble vraiment les portraits sont trop caricaturaux.
Dommage.
Surprenant
Critique de Nanouchka (Strasbourg, Inscrite le 26 novembre 2007, 54 ans) - 26 novembre 2007
Ce qui m'a plus ennuyée ce sont les digressions philosophiques totalement imperméables pour qui ne nage pas dans ces eaux troubles. Mais il n'y a qu'à les sauter ! A près tout, il y en a pour tous, chacun prend ce qui lui convient.
Merveilleux comme les Camélias des monts Fuji
Critique de Oxymore (Nantes, Inscrit le 25 mars 2005, 52 ans) - 7 novembre 2007
Le combat quotidien de Renée consiste à intégrer au mieux tous les codes de la concierge en incarnant le paradigme idéal: recluse, affalé dans son canapé et entouré de son chat comme ami; Renée cache pourtant à tous son secret consistant à dévorer les livres et boire toute forme de culture. C'est un fait, Renée est plus intelligente et lettrée que tous ces bourgeois qui habitent l'immeuble.
Paloma quant à elle a décidé de se suicider à la fin de l'année scolaire, non sans avoir au préalable pris soin de rédiger ses pensées profondes.
Bientôt un nouvel habitant, Ozu Kakuro, va emménager et devenir le liant entre ces trois personnages singuliers; convaincu que Renée cache se qu'elle est vraiment, Ozu va briser la glace et se jouer des clivages sociaux pour l'écouter et partager avec elle.....simplement.
Mon avis: Deuxième livre de Barbery et révélation de cette rentrée littéraire, l'élégance du hérisson est un petit bijou de poésie et d'humour. L'auteure nous promène malicieusement en se jouant des clichés et en ponctuant son ouvrage de petits Haikus d'une beauté évidente. Et puis ce passage qui résume assez bien le message du livre:
Lorsqu'il (le thé) devient rituel, il constitue le coeur de l'aptitude à voir de la grandeur dans les petites choses. Où se trouve la beauté ? Dans le sgrandes choses qui, comme les autres, sont condamnées à mourir, ou bien dans les petites qui, sans prétendre à rien, savent incruster dans l'instant une gemme d'infini ?
Le rituel du thé, cette reconduction précise des mêmes gestes et de la même dégustation, cette acession à des sensations simples, authentiques et raffinées, cette licence donnée à chacun, à peu de frais, de devenir un aristocrate du goût parceque le thé est la boisson des riches comme elle est celle des pauvres, le rituel du thé, donc, a cette vertu extraordinnaire d'introduire dans l'absurdité de nos vies une brèche d'harmonie sereine. Oui, l'univers conspire à la vacuité, les âmes perdues pleurent la beauté, l'insignifiance nous encercle. Alors, buvons une tasse de thé. Le silence se fait, on entend le vent qui souffle au-dehors, les feuilles d'automne bruissent et s'envolent, le chat dort dans une chaude lumière. Et, dans chaque gorgée, se sublime le temps.
Ma note: 8/10
les rencontres impossibles
Critique de Printemps (, Inscrite le 30 avril 2005, 66 ans) - 6 novembre 2007
Cette histoire comporte en effet quelques piquants…
Critique de Saint-Germain-des-Prés (Liernu, Inscrite le 1 avril 2001, 56 ans) - 5 novembre 2007
Il ne m’est pas nécessaire de procéder au résumé, vu le nombre de critiques existant. Je voulais juste insister sur la fin (vous qui ne l’avez pas encore lu, arrêtez-vous ici !). Muriel Barbery, en transformant cette histoire gentillette en drame, nous prend par surprise. C’est comme une grande claque que reçoit le lecteur, rien n’a amené cette chute, ce qui lui donne son caractère marquant. Et une étoile en plus, pour avoir évité l’eau de rose sans verser dans le larmoyant !
CULTURE et dépendances
Critique de Michouska (, Inscrite le 22 janvier 2004, 69 ans) - 3 novembre 2007
En faire un roman est tout à fait de bon augure à l'heure où l'on pourrait parfois se demander chez qui résident encore,tous âges confondus, la véritable culture et la discipline d'esprit.
Petit bémol: le chat Grévisse devait s'appeler GrEvisse s'il
représente le grammairien belge.
Par contre bravo pour le mot REPARTIE maintes fois affublé à tort d'un accent aigu.
Tendances nothombiennes certaines (ce qui ne gâche rien) pour l'emploi de mots rares, certains dialogues, le contact avec la gent japonaise et les descriptions de tableaux. Tout cela force le lecteur à en savoir davantage et à parfaire sa propre érudition.
Mitigée...
Critique de Hatchepsout (, Inscrite le 4 octobre 2007, 39 ans) - 26 octobre 2007
Alors en tant que professionnelle du livre je ne pouvait pas passer à côté!
Et bien...Je suis mitigée.
J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire, le début est très littéraire voire on pourrait dire du m'as-tu vu philo et litt. La mise en page est cependant agréable.
La mise en place de l'histoire est un peu longue et parfois laborieuse, heureusement arrive au milieu du livre un personnage qui bien que cultivé ne se prend pas de haut!
Il permet à l'histoire de vraiment avancer et de ne plus se contenter d'observer l'histoire!
Ca avance et là on est un peu plus dedans, on se retrouve plus dans les personnages qui ont un peu quitté leurs tirades littéraire et parfois compliquées qui les mettaient hors de notre porté. Maintenant il sont comme vous et moi, ou presque.
La fin est agréable, bien que décevante pour ceux qui aiment les happy end amoureux!
Il ne fait a=pas réfléchir sur un sujet sérieux, il passe le temps sans être dévoré et est parfois inaccessible.
Alors au final je ne sais pas si je le conseille ou pas!
A vous de lire!
Je détonne ?
Critique de Mim (Onex Genève, Inscrite le 30 septembre 2006, 55 ans) - 12 octobre 2007
Je veux bien comprendre qu'il y a des lectrices et lecteurs pour Mme Barberys, mais ce n'est pas ma tasse de thé.
Ca va peut-être vous sembler bizarre, mais je préfère les romans d'action à l'intrigue bien ficelée et dont je peux entendre le sens sans dictionnaire.
Donc, pardon encore, mais je ne mets aucune étoile à ce bouquin réservé à un public averti.
La rencontre d'un japonais, d'une ado surdouée et suicidaire et d'une concierge amoureuse de la grammaire
Critique de BMR & MAM (Paris, Inscrit le 27 avril 2007, 64 ans) - 8 août 2007
Mais que les autres prennent la peine de dépasser l'agacement qui nait à la lecture des petites phrases assassines et des effets de style de Muriel Barbery pour découvrir derrière l'élégance du hérisson quelques moments de pure poésie.
Après avoir beaucoup appris sur la phénoménologie de Husserl ou la pensée théologique de Guillaume d'Ockham.
Car dans ce petit roman qui met en scène une ado surdouée et suicidaire et une concierge amoureuse de la grammaire, il faudra attendre à mi-parcours l'arrivée d'un étrange japonais et la rencontre des deux héroïnes pour vraiment goûter à l'élégance du hérisson.
La patience sera finalement récompensée : une auteure qui, au chapitre 8, déclare aimer Mankell et Connelly, ne peut pas être foncièrement mauvaise !
L'ado :
Le seul intérêt des chats, c'est qu'ils constituent des objets décoratifs mouvants, un concept que je trouve intellectuellement intéressant, mais les nôtres ont le ventre qui pend trop pour que ça s'applique à eux.
La concierge :
Il décrivait un titulaire de l'agrégation de lettres classiques qui eût autrefois écouté du Bach, lu du Mauriac et regardé des films d'art et essai, et qui, aujourd'hui, écoute Haendel et MC Solaar, lit Flaubert et John le Carré, s'en va voir Visconti et le dernier Die Hard et mange des hamburgers à midi et des sashimis le soir.
Pour finir :
C'est peut-être ça être vivant : traquer des instants qui meurent.
Très beau roman
Critique de BONNEAU Brice (Paris, Inscrit le 21 mars 2006, 40 ans) - 5 juillet 2007
L’élégance du hérisson est un livre ô combien réussi ! Son effet fut incroyable. Certes les premières pages instaurent une ambiance très intellectuelle, vaguement étouffante et ma foi, surprenante. On pose le décors, on découvre Mme Michel, la concierge du 7 rue de Grenelle, et on découvre Paloma, 12 ans, fille d’un des propriétaire de l’immeuble en question.
On se retrouve confronté à plusieurs émotions, face à la lecture de cet excellent roman. J’ai rit, beaucoup, des formulations et expressions employées par Muriel Barbery. Assurément, il y a beaucoup de reflexions dans ce livre, sur la société, les rapports humains, sur le monde des adultes, le monde des riches. C’est un ouvrage très intéressant, plein de bonnes reflexions. Une sorte de Monde de Sophie écrit dans le style d’Amélie Nothomb.
J’ai senti une sorte de tristesse, sur la fin de l’histoire, cette tristesse de savoir que les dernières pages se tournent et que, avec elles, cette avidité de lecture disparaîtra. On quitte les personnages qu’on a cotoyé pendant la nuit, on est triste de les voir partir avec les émotions qu’ils ont suscité en nous.
Une magnifique roman, à lire. Vraiment.
Un très charmant bouquin
Critique de CC.RIDER (, Inscrit le 31 octobre 2005, 66 ans) - 31 mai 2007
Sur un thème rebattu ( le huis clos d'un immeuble bourgeois avec sa cohorte de personnages secondaires antipathiques et suffisants), avec des personnages improbables ( la concierge savante et la gamine philosophe ), Muriel Barbery arrive à produire un livre un peu bizarre puisque bourré de réflexions artistiques ou philosophiques très personnelles mais cependant très intéressant si l'on fait l'impasse sur les quelques pages indigestes du début car consacrées à la phénoménologie de Husserl. On ne lâche pas facilement le livre surtout parce que les personnages et le discours sont attachants. Sans doute ne sont-ils que des clones développant les idées de l'auteur, mais comme c'est agréable d'écouter quelqu'un d'intelligent, de sensible et dotée d'un tel sens esthétique et poétique ! Un très charmant bouquin...
mon chef d'oeuvre de l'année 2006
Critique de Dudule (Orléans, Inscrite le 11 mars 2005, - ans) - 2 avril 2007
Ce roman remet en cause certaines certitudes sociales, tout le monde sait qu’une concierge ne peut être qu’inculte surtout dans un immeuble bourgeois, et pourtant Renée est dotée d’une extrême intelligence et de curiosité. Sans oublier Paloma cette adolescente intelligente qui ne trouve pas sa place dans la société. Et aussi l'arrivée d’un nouveau propriétaire Kakuro Ozu, qui a tôt fait de comprendre qui est réellement Renée.
C’est un livre à lire et à relire, à conseiller, à offrir, merci à Muriel Barbery pour ce magnifique roman
Les cartes des classes sociales joliement et drôlement battues
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 46 ans) - 28 décembre 2006
Aussi l'arrivé de Kakuro et le fait qu'il comprenne tout lui rend un peu justice, et ses conversations avec Paloma, jeune fille précoce pas si dépressive, vont permettre à Renée de trouver une troisième personne qui porte estime, et même hommage, après le Japonais et sa coreligionnaire portugaise avec qui elle prend le thé toutes les semaines.
C'est la rencontre de Renée et de Paloma qui est l'apothéose de ce roman. Ce sont les deux narratrices embarquées, Renée ayant le dessus en terme quantitatif. Aussi est-elle plus âgée et a-t-elle donc plus à dire. La rencontre des deux protagonistes est donc forcément un grand moment.
Je me suis d'autant plus amusé car j'habite le même arrondissement de Paris que ces personnages fictifs, qui résident au 7, rue de Grenelle, et cette douce ironie n'est qu'à peine une caricature. J'en ai donc bien ri.
Je vous conseille fort ce livre drôle et émouvant.
"L'éternité nous échappe"
Critique de Heyrike (Eure, Inscrit le 19 septembre 2002, 57 ans) - 20 novembre 2006
Il faudra une rencontre avec un homme, auquel la sobriété intellectuelle octroie la faculté d'ausculter le cœur et les pensées des âmes sincères, pour qu'elle soit enfin démasquée.
Plus haut dans l'immeuble règnent les grandes familles qui postulent au rang d'une élite assise sur les aspirations légitimes d'un peuple fantomatique. Parmi l'une d'elle vit Paloma, une jeune fille surdouée et sensible. Elle tente de survivre dans un milieu familial qui se singularise par sa vacuité intellectuelle qui n'a d'égale que la préciosité et la suffisance qu'elle affiche sans vergogne. Elle a conscience qu'elle n'a pas sa place dans cette famille autour de laquelle gravitent des individus suivant une orbite dont les deux seules saisons sont l'hypocrisie et le mensonge.
Un très joli texte qui distille une succession de réflexions sur la condition humaine où le clivage des classes sociales constitue les articulations souffreteuses d'une société arc-boutée sur des valeurs perverties par la vanité et la tyrannie de la hiérarchie. Si l'auteur nous offre une bonne analyse d'un microcosme social et des sentiments de ses personnages, en revanche, elle s'égare à deux ou trois reprises dans des digressions philosophiques qui rendent certains passages du récit abscons.
Les personnages de Renée et de Paloma sont vivants et très attachants ; les habitants de l'immeuble, engoncés dans une bourgeoisie aux idées stériles, ne sont jamais caricaturaux. Toutefois, je trouve que Kakuro est presque trop parfait, sa faculté de discernement est certes admirable, mais elle le rend en même temps un peu trop lisse, trop irréelle.
La fin du récit est, me semble t-il, très marqué par le symbolisme développé par l'auteur autour du thème du hérisson. Un roman sensible, sincère et surtout profondément humain.
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