Queue de poisson de Carl Hiaasen
( Skinny dip)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers , Littérature => Anglophone
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Punir les coupables
Hiaasen poursuit sa lignée de thrillers « écologiques » avec celui-ci. Comme toujours, il utilise Miami et les Everglades comme décor pour raconter l’histoire de Chaz Perrone - un pseudo-biologiste corrompu – afin de souligner à grands traits les lacunes en réglementation environnementales aux USA.
Lorsque Chaz croit que sa femme s’est aperçue qu’il a trafiqué les chiffres de son rapport, il décide de la balancer par-dessus bord pendant une croisière. Mais, son épouse athlétique échoue sur une île où elle fera la rencontre d’un ermite au passé douteux, prêt à l’aider à prendre sa revanche sur son mari.
Fidèle à son style particulier de comédie policière, Hiaasen tisse une aventure rocambolesque peuplée de personnages déjantés. Les tactiques pour tourmenter Chaz sont divertissantes et on assiste à sa déchéance petit à petit. Toutefois, les autres acteurs de ce vaudeville ont aussi leur côté ignoble.
La plume expérimentée de l’auteur et son talent pour l’invention nous donne un bon livre solide. Il s’agit tout de même d’une grosse farce dont il faut excuser certaines lacunes pour pouvoir l’apprécier. Le message pro-environnement est louable, mais il se perd un peu dans ce méli-mélo loufoque.
Les éditions
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Queue de poisson [Texte imprimé], roman Carl Hiaasen traduit de l'américain par Yves Sarda
de Hiaasen, Carl Sarda, Yves (Traducteur)
Denoël / GRAND PUBLIC
ISBN : 9782207256749 ; 2,98 € ; 08/06/2006 ; 496 p. ; Broché -
Queue de poisson [Texte imprimé] Carl Hiaasen traduit de l'américain par Yves Sarda
de Hiaasen, Carl Sarda, Yves (Traducteur)
10-18 / Domaine étranger
ISBN : 9782264045874 ; 8,40 € ; 16/04/2008 ; 535 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (4)
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Ciel, j'ai perdu ma femme !
Critique de Odile93 (Epinay sur Seine, Inscrite le 20 décembre 2004, 70 ans) - 15 janvier 2021
Les dialogues sont également drôles, forcément avec de tels personnages.
Je trouvais le scénario original jusqu'au moment où une amie m'a parlé d'une histoire commençant de la même façon dont on a fait une série dans les années 80 qui s'appelle "la vengeance aux deux visages" , une série des années 80.
Cette histoire, idéalement un scénario pour un film d'action à caractère comique m'a beaucoup amusée malgré certaines longueurs inutiles. C'est un livre idéalement à lire en vacances, drôle, sans prise de tête mais de l'action sans oublier une petite histoire d'amour.
everglades for ever...
Critique de Jfp (La Selle en Hermoy (Loiret), Inscrit le 21 juin 2009, 76 ans) - 21 avril 2012
Dans les Everglades
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 28 avril 2008
Et donc le protagoniste principal de l’histoire, Chaz, est un biologiste véreux, qui vend sa caution scientifique à un businessman sans scrupules en lui permettant de polluer en toute sécurité puisque c’est lui qui effectue les contrôles et que les contrôles, il les truque. Tout ceci semble d’une banalité affligeante en Floride (à en croire Carl Hiaasen) mais Chaz fait mieux encore. Pensant que sa femme a découvert son trafic et redoutant devoir renoncer à son confort tranquille, Chaz profite d’une croisière en bateau censée fêter son anniversaire de mariage pour balancer nuitamment à l’eau Joey, sa jeune femme. Mais voilà, le crime parfait n’en est pas un puisque Joey survit, sauvée par Mick Stranahan, un personnage à la “Carl Hiaasen”. C’est à dire … plutôt marginal. Et l’option que choisit Joey n’est pas d’aller à la police mais plutôt de hanter Chaz.
C’est une constante des polars de Hiaasen ; les méchants sont toujours riches, véreux et humainement nuls. Les femmes ont un statut plus favorable. Et immanquablement le, (ou les), chevalier blanc est un marginal, ici un flic retraité d’office devenu quasi-ermite, quand ce n’est pas carrément un fou, qui se nourrit des animaux écrasés trouvés sur les routes et dont une des caractéristiques récurrentes est d’être coiffé d’un bonnet de bain plastique ! On n’y coupe pas ici non plus et il est là “le Capitaine” comme il se fait appeler.
Peu importe, l’histoire est ingénieuse, les Everglades sont à l’honneur et Carl Hiaasen peut régler ses comptes avec des nababs sans scrupules qui assassinent la Floride. L’humour est à fleur de ligne en permanence et évidemment, ce n’est à prendre au sérieux.
La Floride, quel drôle d’Etat quand même !
même pas drôle!!!
Critique de Antic 80 (, Inscrit le 28 août 2006, 59 ans) - 28 août 2006
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