Vouer l'Art à l'usage pratique ?

La cité Potemkine

Il est peut-être juste de dire tout d'abord que Loos a préféré l'usage pratique à l'art. Mais "L’Art est tout à fait inutile" - disait Wilde. L'exclamation de Loos "Oh, le trompeur trompé !" vise l'architecte imitant des mariaux chers en utilisant en même temps du ciment cloué. Ce que je ne pourrais pas accepter, c'est qu'il accuse cette imitation : selon moi, l'art doit être justement une imitation, un mensonge qui trompe son spectateur. Et ce à quoi Loos ne croit pas, c'est que le mensonge puisse être aussi sincère et même parfois plus que la vérité.

L'ancienne et la nouvelle orientation en architecture

Il n'est pas facile d'extraire les idées pures de Loos étant donné qu'il pose assez souvent des contradictions qui pourraient être plausibles séparément mais qui ne vont pas bien dans son ensemble. Par exemple premièrement il pronostique la disparition des grands bureaux d'architectes et ensuite il parle d'une division du travail qui exige de son côté des architectes réunis en équipe. Cependant il faut bien noter que ses recherche d'une architecture stable au point de vue des critères changeants par la mode et le temps sont dignes d'admiration.

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Si Loos se rattacher directement à l'Antiquité classique et pas aux oeuvres de ses prédécesseurs c'était il y'a un siècle. Alors je pourrais bien me poser la même question mais dans le contexte contemporain et voir qui dois-je suivre aujourd'hui puisque mon prédécesseur, c'est bien Loos.

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  Ornement et crime [Texte imprimé], et autres textes Adolf Loos trad. de l'allemand et présenté par Sabine Cornille et Philippe Ivernel

  de Loos, Adolf Cornille, Sabine (Traducteur) Ivernel, Philippe (Traducteur)
  Payot & Rivages / Rivages poche. Petite bibliothèque
  ISBN : 9782743610760 ; 11,91 € ; 14/02/2003 ; 277 p. ; Poche

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