Cyrano de Bergerac de Edmond Rostand
Catégorie(s) : Théâtre et Poésie => Théâtre
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Quel panache !
Quoique Edmond Rostand ne respecte pas vraiment la réalité historique du personnage, il fait de Cyrano de Bergerac un personnage tout de suite attachant.
Frondeur, bretteur, ferme défenseur de ses convictions, fier, il ne plie pas devant plus fort que lui : "Mais on ne se bat pas dans l'espoir du succès! Non! non, c'est bien plus beau lorsque c'est inutile!"
Se cache pourtant derrière cette impressionnante carapace une âme sensible de poète. Amoureux de sa cousine Roxanne, Cyrano ne peut lui exprimer ses sentiments. Car affublé d'un nez impressionnant, il se trouve laid et n'ose, de peur de voir son coeur brisé d'un mauvais rire, lui dévoiler son amour pour elle.
Il trouve pourtant un ingénieux stratagème... Roxanne est quant à elle éprise d'un jeune et bel homme nouveau venu dans le régiment de Cyrano. Il va alors écrire pour le jeune homme - qui en est incapable car il est sot! - des lettres d'amour enflammées, et ainsi, petit à petit, se dévoiler à elle à travers lui.
Cyrano de Bergerac met en avant la beauté de l'esprit sur celle du corps, notamment au travers de nombreuses joutes verbales, dont l'anthologique scène du nez, dont notre héros se sort le plus souvent avec une élégance raffinée.
Mais Cyrano est aussi un personnage fier qui défend avec conviction les idées qu'il pense bonnes. Un homme droit, honnête, fidèle, qui le doit à lui-même : "Ne pas arriver bien haut peut-être, mais tout seul!"
Ce héros intemporel à l'esprit chevaleresque peut être approché par un mot qui est aussi le dernier de la pièce : le Panache!
Les éditions
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Cyrano de Bergerac [Texte imprimé] Edmons Rostand éd. présentée, établie et annotée par Patrick Besnier,...
de Rostand, Edmond Besnier, Patrick (Editeur scientifique)
Gallimard / Classique
ISBN : 9782070409310 ; 4,95 € ; 01/03/2000 ; 461 p. ; Broché -
Cyrano de Bergerac [Texte imprimé], 1897 Edmond Rostand édition annotée et commentée par Mathilde Levesque
de Rostand, Edmond Levesque, Mathilde (Editeur scientifique)
Hatier / Classiques & Cie. Lycée
ISBN : 9782218959233 ; 3,95 € ; 11/04/2012 ; 360 p. ; Poche -
Cyrano de Bergerac de Rostand, Edmond
de Rostand, Edmond
Gallimard / folio classique
ISBN : SANS000001175 ; 01/01/1999 ; 461 p. ; poche -
Les livres liés
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Les critiques éclairs (24)
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Un chef d'oeuvre sans conteste
Critique de Froidmont (Laon, Inscrit le 28 octobre 2022, 33 ans) - 15 juillet 2024
Nous sommes réunis tous pour rendre un hommage
A Savinien de Cyrano de Bergerac
Qui, pauvre, a rendu l’âme au milieu des feuillages ...
Monsieur de Noaillac (tout bas)
Il peut dire sa lame.
Madame de Montglat (tout bas)
Oh ! Monsieur de Noaillac !
Le prêtre
Qui fut un des plus grands poètes de son âge.
Mazarin (tout bas)
Un pauvre écrivaillon qui rimait tout à trac !
Je produis sur le trône de plus beaux ouvrages !
Le prêtre
Tant bretteur par l’épée que bretteur par l’esprit
Qui s’est toujours clamé libre face aux usages.
Pas toujours bon chrétien, mais sur la fin il prit
Amendement pour tout, tous ses libertinages.
Prions pour lui !
Monsieur de Cuigy (tout bas)
Gredin !
Monsieur de Fiesque (tout bas)
Diable de malappris !
Le prêtre
Retenons l’écrivain plus que l’homme d’outrages.
Tous les mots les plus beaux que l’on mettrait en vrac,
Qui servent pour les bas et honteux commérages,
Lui les tirait brillants d’un très vieux havresac.
Lignières (tout haut)
Et toujours ils sonnaient clairs, francs et sans ambage.
Un autre que lui n’y verrait qu’un bric-à-brac.
Le prêtre
Les vers, n’oublions pas, sont de Dieu le langage,
Et qui avec aisance en manie de grand prix
Est forcément béni.
Molière (tout bas)
Est forcément un sage.
Le prêtre
Il ne mérite rien de nos plus froids mépris.
Toi, poète glorieux, tu grimpes d’un étage !
Prions pour lui !
Ragueneau (tout haut)
Ami et poète incompris !
Le prêtre
S’il n’était pas marqué au milieu du visage
Par un nez qui avait la longueur d’un gros bac,
Nous aurions en ces lieux une épouse en veuvage,
Nous consolerions madame de Bergerac.
Roxane (tout bas)
Qui porte par deux fois le voile du ravage.
Si comme à Abraham sacrifiant Isaac,
Dieu venait s’opposer à ce que je saccage
Cette beauté honnie qui tout cœur s’approprie,
Je le chasserais loin.
Le prêtre
Ni femme ou héritage,
Mais des amis en pleurs.
Le Bret (tout bas)
Qui t’ont tant entrepris
Pour que ta vie ne soit qu’un merveilleux voyage.
Le prêtre
Prions pour lui.
Le Bret (tout haut)
Ami.
De Guiche (tout bas)
Rival.
Roxane (tout bas)
Amant épris.
Le prêtre
Dieu, garde près de toi …
Monsieur de Cuigy (tout bas)
Et loin de nos parages !
Le prêtre
Cette brebis cherchant ce qu’elle a désappris,
Et qui ne méritait …
Mazarin (tout bas)
Qu’un séjour dans la cage !
Le prêtre
Que l’amour de ses pairs.
Ragueneau (tout haut)
Qu’il se réapproprie.
Molière (tout bas)
Pardon pour cet emprunt.
Roxane (tout bas)
Pardon pour ce mirage.
Le prêtre
Prions pour lui !
Le Bret (tout bas)
Pardon d’avoir trop tard compris.
J’adore Cyrano ! Je le lis comme on boit un grand cru par gorgées : une et on atermoie, laissant se déployer, emplir toute la bouche le liquide divin du vers qui tant me touche. A chaque acte fini, j’arrêtais pour ce jour, ne pouvant supporter d’en brusquer trop le cours, comme après un festin, il faut que l’on digère avant de l’enchaîner la ripaille première. Cyrano me remplit tant il a de beautés en un seul acte lu jusqu’à satiété.
D’où vient que cette pièce est si roborative ? D’une part des beautés qui par paquets arrivent, mais aussi et surtout des nombreux sentiments qu’elle suscite en nous, de la joie au tourment. C’est comme un grand écart : une scène on s’esclaffe, on s’attache beaucoup, et l’autre se paraphe d’un cachet de tristesse qui ne laisse rien de ce que Cyrano fit avant avec chien. Il est beau parce qu’il est un homme fragile, sous ses airs de géant il est en fait débile. Il est tout à la fois hors norme et si normal ; surhumain, très humain ; doux, prévenant, brutal ; supérieur, inférieur ; très souvent admirable, et l’armure se fêle, il devient pitoyable. Chaque fois à sa mort, j’y vais de mon sanglot que je garde enfoui au nom de Cyrano.
Quoiqu’il faille éviter l’usage d’hyperboles qui, en tapant trop haut, peut rendre l’œuvre molle, ou disons décevante à qui en attend trop, je me risque quand même à jeter au galop ce jugement rapide, ferme et péremptoire qui n’engage que ceux qui le veulent bien croire. C’est la plus belle pièce au théâtre français, je dirais bien « au monde » or cela je ne sais.
Il reste une question qui me brûle les lèvres : le film a-t-il fait mieux ? Donne-t-il plus de fièvres quand s’élève le vers clamé par Depardieu ? Il fut mon tout premier contact clair et radieux avec cette œuvre-là. Forcément je compare ! Lequel de plus de grâce se vêt et se pare ? Carrière a aplani quelques vers maladroits ou trop acrobatiques pour qu’on les aimât. Mais Christian est joué en gamin du caprice qui part bouder au front l’amour de son complice, quand Rostand en a fait un Christian désolé qui part se sacrifier au premier feu tiré pour que rien ne retienne, entrave ou ne condamne l’amour de son ami pour la belle Roxane. Ce Christian m’émeut plus, je le trouve plus doux et lui pardonne enfin d’être si « hors du coup », la fleur sotte et jolie avant qu’elle ne fane et qui charmait tes yeux, inconsciente Roxane.
Merveilleux Cyrano de Rostand !
Critique de Cédelor (Paris, Inscrit le 5 février 2010, 53 ans) - 22 février 2021
Et bien m’en a pris ! C’est une pièce merveilleuse à lire, très vivante et amusante, avec tous ces personnages truculents qui s’agitent sur la scène, Cyrano bien sûr, mais pas que. Une pièce de théâtre toute dévouée à la poésie, parfaitement bien écrite et rimée avec verve en même temps qu’elle se joue des règles de la scansion et de la césure. Et cette célèbre tirade du nez, cette pastiche de ballade ! Et cette émotion de la fin, une belle fin triste et poignante.
Une réussite plaisante à tout point de vue, et qui donne envie de la relire encore et encore. Edmond Rostand n’a pas tellement écrit, mais je note ses deux autres pièces, « L’aiglon » et « Chantecler », pour ne pas oublier de les lire aussi, quand j’en aurai l’occasion, c’est un auteur qui m’a donné envie de le découvrir dans ses autres œuvres, tellement il m’a épaté avec son « Cyrano de Bergerac ».
Quel panache !!!
Critique de Maranatha (, Inscrit le 17 janvier 2019, 52 ans) - 23 mars 2020
Par ces temps de confinement dû au covid 19 ne nous permet plus d'évoquer quelque prétexte que ce soit.
De plus ces monuments sont gratuits et légalement sur les sites de vente en ligne.
Pourquoi se priver ?
J'ai déjà lu le Le Cid et voici Cyrano.
Beaucoup ont certainement vu la prestation de Depardieu en 1990, c'est le seul souvenir que j'ai de cette pièce.
Je savais que Cyrano avait un appendice volumineux et que d'une certaine manière la pièce tournait en orbite autour de ce monolithe.
Toujours une certaine appréhension avant de s'attaquer à cet ouvrage et pourtant...
On y entre directement sans difficultés et on est évidemment emporté par les phrases de Cyrano, par son panache, son éloquence, son emphase.
Il représente tellement la France ce Cyrano, cette France altière, passionnée, encline à porter tous les combats.
Quelle gouaille !
C'est magnifique. Et ce Cyrano nous manque dans nos sociétés modernes, où est-il notre Cyrano des temps modernes ?
Depardieu a certainement tué le rôle en l'interprétant magistralement, comment ne pas se l'imaginer à la lecture du livre ?
Un classique indémodable qu'un metteur en scène ferait bien de reprendre pour nos nouvelles générations car le film de Rappeneau date de 1990.
Je recommande.
Aimer au-delà de tout
Critique de Libris québécis (Montréal, Inscrit(e) le 22 novembre 2002, 82 ans) - 27 août 2014
On a cru à cette pièce malgré ses invraisemblances. Elle donne confiance en soi dans un esprit chevaleresque. Elle encourage tous ceux qui s'emmurent dans leurs complexes à faire valoir leur panache, tels les oiseaux lors de la pariade.
L'occasion fait le larron, mais elle crée aussi le héros. Les nuls n'existent que dans la tête, ce qui explique sûrement toutes ces publications qui inondent le marché du livre avec toutes ces oeuvres qui veulent annuler l'effet pervers de la soi-disant nullité.
Belle histoire d'amour en somme qui pousse les êtres à franchir les frontières de leur handicap !
A découvrir
Critique de Shan_Ze (Lyon, Inscrite le 23 juillet 2004, 41 ans) - 27 août 2014
Après avoir vu le film avec Gérard Depardieu que j'avais trouvé remarquablement interprété, j'ai voulu lire l'œuvre originale. le temps a passé entre les deux mais ce n'est pas plus mal. J'ai redécouvert les magnifiques tirades de Cyrano et j'ai de nouveau été sous le charme. Edmond Rostand sait faire parler ses personnages ! L'éloquence et le dévouement de Cyrano, le désir de romantisme de Roxane, le désespoir de Christian… comment résister ? Jamais pièce de Théâtre ne m'a autant émue, fait rire, troublée !
Ca m'a donné envie d'en savoir plus sur l'homme qui a inspiré Edmond Rostand : Cyrano de Bergerac, ou plutôt Hercule Savinien Cyrano, a vraiment existé ! Son grand nez ou sa fine lame sont véridiques mais d'autres côtés sont complètement inventés.
Un classique que je conseille de découvrir et même de redécouvrir !
Quelle verve ce Cyrano !
Critique de Callisthene (Cagnes/mer, Inscrit le 12 juin 2014, 37 ans) - 28 juin 2014
Un joyau
Critique de Fredericpaul (Chereng, Inscrit le 19 mai 2013, 63 ans) - 28 avril 2014
Le charme ne s'évente pas; bien au contraire.
Quelle poésie, quel humour, quelle tendresse, quelle intelligence…
La philosophie de cette pièce est indémodable. Elle prône un idéal jovial, courageux, amoureux et tendre.
Comme la vie serait plus belle si nous sortions plus souvent notre panache de notre poche.
La liberté et le panache - la dernière réplique de Cyrano
Critique de AmauryWatremez (Evreux, Inscrit le 3 novembre 2011, 55 ans) - 17 décembre 2013
Cyrano, est secoué d'un grand frisson et se lève brusquement.
pas là ! Non ! Pas dans ce fauteuil !
-ne me soutenez pas ! -personne !
(il va s'adosser à l'arbre.)
rien que l'arbre !
elle vient. Je me sens déjà botté de marbre,
-ganté de plomb ! oh ! Mais ! ... puisqu'elle est en chemin,
je l'attendrai debout, et l'épée à la main !
Le Bret
Cyrano !
Roxane
Cyrano !
Cyrano
je crois qu'elle regarde...
qu'elle ose regarder mon nez, cette camarde !
que dites-vous ? ... c'est inutile ? ... je le sais !
Mais on ne se bat pas dans l'espoir du succès !
Non ! Non ! C'est bien plus beau lorsque c'est inutile !
-qu'est-ce que c'est que tous ceux-là ? -vous êtes mille ?
Ah ! Je vous reconnais, tous mes vieux ennemis !
Le mensonge ?
(il frappe de son épée le vide.)
tiens, tiens ! -ha ! Ha ! Les compromis,
les préjugés, les lâchetés ! ...
(il frappe.)
que je pactise ?
Jamais, jamais ! -ah ! Te voilà, toi, la sottise !
-je sais bien qu'à la fin vous me mettrez à bas ;
n'importe : je me bats ! Je me bats ! Je me bats !
oui, vous m'arrachez tout, le laurier et la rose !
Arrachez ! Il y a malgré vous quelque chose
que j'emporte, et ce soir, quand j'entrerai chez Dieu,
mon salut balaiera largement le seuil bleu,
quelque chose que sans un pli, sans une tache,
j'emporte malgré vous,
(il s'élance l'épée haute)
et c'est...
(l'épée s'échappe de ses mains, il chancelle, tombe dans les bras de Le Bret et de Ragueneau.)
Roxane
c' est ? ...
Cyrano
mon panache.
"Tyrano de Bergerac"
Critique de JulesRomans (Nantes, Inscrit le 29 juillet 2012, 66 ans) - 17 décembre 2013
Pour un très jeune lectorat vient de sortir "Tyrano de Bergerac" de Gilles Chouinard et Rogé qui permet de sensibiliser à cette production des enfants.
Imbattable! Cyrano est imbattable!
Critique de Montréalaise (, Inscrite le 7 août 2010, 31 ans) - 19 octobre 2011
1) Le mélange du comique, du tragique, de l'épique et du romantisme est totalement et irrémédiablement réussi!
2) Le nombre record d'alexandrins, loin de faner la pièce, nous transporte, nous emporte dans un tourbillon d'émotions fortes, dans une véritable aventure dans les possibilités illimitées de la langue française
3) Les personnages (Cyrano surtout, mais aussi Roxane, Christian et les autres) sont immensément attachants, tantôt drôles, tantôt intenses, tantôt sensibles. Ils évoluent et changent tout au long de la pièce dans un cadre historiquement, socialement et littérairement baroque.
4) Elle nous apprend à regarder au-delà des apparences et à ne compter que sur l'âme, le coeur et le courage pour juger une personne (ou bien un livre!). Elle nous apprend à nous sacrifier, à nous dépasser si on veut protéger une personne qu'on aime par-dessus tout
5) Finalement, seriez-vous vraiment capables de me nommer une pièce qui puisse être à la hauteur de ce monument théâtral? Comment pourrez-vous vous mesurer au panache de Cyrano de Bergerac?
La plus belle pièce de théâtre
Critique de Yeaker (Blace (69), Inscrit le 10 mars 2010, 51 ans) - 7 décembre 2010
Je viens de revoir le film, avec toujours le même émerveillement. Je réalise seulement 20 ans après ma première lecture, qu’on n’est pas Christian ou Cyrano mais que bien souvent on est Christian puis Cyrano.
Eloge de la rhétorique !
Critique de SkylarBlue (, Inscrite le 16 novembre 2010, 34 ans) - 16 novembre 2010
Coincée en première avec un extrait, je ne me suis pas passionnée pour cette pièce jusqu'à ce que j'aille la voir au temple du théâtre, la Comédie Française.
Et quel panache ! Rhétorique furieuse, pertinence extraordinaire, intrigue pleine d'imagination et sous les mots grinçants et cultivés de notre Cyrano, quelle passion et quelle poésie !
A voir assurément ! A lire, je ne sais pas trop, le théâtre écrit n'est pas ma tasse de thé, mais je ne rechigne jamais à aller au théâtre !
meilleur de le film
Critique de Adrien34 (, Inscrit le 18 janvier 2009, 34 ans) - 25 mai 2010
Et avec panache!
Critique de Parasite (Paris, Inscrit le 16 janvier 2010, 34 ans) - 16 janvier 2010
Pendant une grande partie de la pièce on se "tape le cul dans un seau" comme dirait Céline mais on trépigne également devant les scènes d'action comme on peut pleurer de grosses larmes de crocodile à certains moments.
Edmond Rostand est un génie et cette pièce son chef d'oeuvre. Si bien qu'à la fin de l'envoi, il touche!
mon Best à moi
Critique de Tameine (Lyon, Inscrite le 9 juin 2008, 59 ans) - 19 août 2008
ROXANE aime CHRISTIAN, mais se confie à CYRANO.
CHRISTIAN aime ROXANE, mais ne sait pas encore si elle l'aime.
CYRANO est laid mais parle très bien.
CHRISTIAN est beau, mais s'exprime mal et fadement.
A partir de là, une situation magnifique va s'établir, de sorte que Cyrano et Christian vont s'allier pour séduire Roxane. L'un exprimera son âme, son Amour fou et sa poésie, et l'autre ira la réciter à la Bien-Aimée, des deux. Dans ce jeu compliqué, Cyrano exprimera langoureusement son Amour sans limite à sa cousine adorée à travers des vers tous plus beaux les uns que les autres, Et que Roxane attribuera dramatiquement à Christian, puisque c'est lui qui en sera le porteur. Mais Cyrano, trop ému et exalté de ce jeu qui lui donne toute sa raison d'exprimer son amour à sa cousine, même si elle ignore qu'il en est l'auteur, se contente de cette situation, qui rapidement insupporte Christian qui se rend bien compte que Roxane, qui si au début l'aimait pour sa beauté, l'aime de plus en plus pour sa poésie, son âme.. c'est-à-dire celle de Cyrano.
La situation se complique, Christian se rebelle, veut faire cavalier seul, se ramasse lamentablement et finalement est tué à la guerre.
Et là, Cyrano redouble de grandeur. Au lieu de profiter de la situation et de révéler à Roxane que c'est lui l'auteur des lettres, des mots d'amour, des grandes déclarations.. se tait, la laissant dans son deuil et ses illusions, s'enfermer dans un couvent. Cependant, il viendra la voir chaque semaine, sous le fallacieux prétexte de lui raconter ce qui se passe à l'extérieur.
Cette situation magnifiquement racontée tout en étant terriblement frustrante, durera 14 ans.
Là, un coup du sort mettra fin aux jours de Cyrano, qui dans une fin sublime, là encore, aura la satisfaction de voir Roxane, sa Bien-Aimée, son Amour, apprendre la vérité.
Ce livre est le chef-Oeuvre de ma bibliothèque. Tous les dialogues sont délicieux et plein d'esprit. Il est l'exemple, tant par la qualité de l'écriture que de la personnalité du héros, de l'AMOUR véritable, celui qui ne vise que le bonheur de l'autre.
Le héros qui n'existera jamais, parce que c'est impossible d'aimer comme ça sans retour, même si on le voudrait bien.
A regarder les étoiles attribuées par les autres, je suis heureuse que mon avis soit partagée. A ne rater sous aucun prétexte.
ça se lit comme un roman
Critique de Killeur.extreme (Genève, Inscrit le 17 février 2003, 43 ans) - 18 juillet 2008
5/5, 10/5, 50/5, 5*10 puissance 1'000'000'000'000/5 minimum
UN REGAL
Critique de Nouillade (, Inscrite le 13 mars 2008, 33 ans) - 14 mars 2008
Je n'aurai jamais pensé accrocher à ce point. J'ai vraiment adoré. Les répliques sont cultes, d'autres font mouche, d'autres encore sont d'un humour subtil.
Edmond Rostand nous submerge par sa jolie façon d'exprimer les choses. Une merveilleuse histoire, touchante et poétique. La fin est parfaite.
A lire absolument, pour le bien d' l'humanité ! (hi hi !)
Incontournable
Critique de Zadek (, Inscrit le 19 février 2008, 33 ans) - 19 février 2008
Je me suis précipité sur mon lit, et, la page ouverte, ma tête baissée, un silence de mort, j'ai découvert le plaisir de la lecture. Toute la magnificence du seul mot livre m'a frappée et c'est à travers cette œuvre que mon épopée dans le monde littéraire a commencé.
Je dois donc beaucoup à ce livre, et d'abord de m'avoir enchanté tout au long de ses centaines de pages... Quelle passion, quel rythme, quelle légèreté et quelle poésie... un théâtre poétique ! Je me rappellerais toujours de la célèbre tirade: "Ah! Non! C'est un peu court, jeune homme! On pouvait dire... Oh! Dieu! bien des choses en somme"...
Un mélange très convaincant d'honneur, de dignité et d'affront, en somme, quel tableau mes amis ! C'est la tête dans les étoiles qu'il faut approcher ce texte, quel honneur de lire cette pièce ! Une passion tellement intense que la fin m'émeut encore aujourd'hui, après deux ans...
C'est un incontournable classique mais avant tout un livre de cœur...
un classique génial
Critique de Elyria (, Inscrite le 25 mars 2006, 33 ans) - 25 juin 2006
En fait ce qui rend ce livre si particulier c'est le caractère des personnages quasi-réels...
Je vous conseille fortement de lire ce livre, on comprend vraiment pourquoi ce livre est un classique!
Mais un baiser, qu'est-ce?
Critique de Naz_de_jardin (, Inscrite le 18 octobre 2005, 33 ans) - 15 avril 2006
Tant est si bien que, arrivée à la fin, je m'acharnais pour relire et relire encore l'avant-dernière page pour ne pas avoir à la tourner et découvrir la fin.
C'est un livre "relisable" à volonté, sans lassitude!
Le jeu des mots et si agréable et sensationnel qu'on retient des passages dans le coeur quasiment sans s'en rendre compte.
Je le conseille à tous mais de préference, prenez une édition avec des explications en fin de page car certains mots sont difficiles car de l'époque. Ca n'empêche pas, ça exhorte même de boire ces vers sans restrition. Et ces mots un peu difficiles font je pense une majeure partie de la richesse de la pièce.
L'autre superbe partie étant l'histoire! Une histoire d'amour à vous fondre le coeur qui ne peut laisser personne de glace.
Je reste pleine d'émotions à chaque fois que je lis et relis ce livre. Une histoire superbement bien imaginée.
Pour faire court, allez-y et régalez-vous sans fin...
Génial!!!
Critique de Cléliadeldongo (, Inscrite le 21 juillet 2004, 36 ans) - 6 mai 2005
AAAh non c'est un peu court jeune homme!
Critique de FightingIntellectual (Montréal, Inscrit le 12 mars 2004, 42 ans) - 25 juillet 2004
Flamboyant!!!!!!!
Critique de Patman (Paris, Inscrit le 5 septembre 2001, 62 ans) - 6 septembre 2001
J'ai adoré !
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 7 juillet 2001
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