Dracula de Bram Stoker
( Dracula)
Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique
Moyenne des notes : (basée sur 41 avis)
Cote pondérée : (290ème position).
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Un vrai frisson littéraire
Il arrive parfois qu'un auteur écrive un livre qui l'auréole d'un tel éclat que le reste de son oeuvre à côté peut sembler pâle.
C'est certainement le cas de Bram Stoker avec Dracula. L'auteur de ce roman fantastique du siècle dernier sait mêler les ingrédients nécessaires au frisson. Se basant sur des récits mythologiques, il crée d'abord le monstrueux vampire qu'on ne présente désormais plus.
La première partie du livre, qui se déroule dans le château du comte, est magistralement teintée d'une atmosphère étrange et sinistre. Une pure merveille!
Lorsque l'auteur fait sortir le monstre qui s'attaque à la "bonne" société de l'époque où tout est beau et propre, il confère au récit un cachet particulier qui quelque part le rend plus horrible encore.
Les éditions
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Dracula [Texte imprimé], roman Bram Stoker trad. de l'anglais par Lucienne Molitor
de Stoker, Bram Molitor, Lucienne (Traducteur)
Actes Sud / Babel (Arles).
ISBN : 9782742712687 ; 12,70 € ; 04/06/1997 ; 606 p. ; Poche -
Dracula [Texte imprimé] Bram Stoker traduit de l'anglais par Lucienne Molitor
de Stoker, Bram Molitor, Lucienne (Traducteur)
J'ai lu / J'ai lu. Fantastique
ISBN : 9782290349496 ; 1,77 € ; 24/08/2005 ; 574 p. ; Broché -
Dracula [Texte imprimé], [extraits] Bram Stoker traduction par Jacques Finné présentation, notes, choix des extraits et dossier par Anne Cassou-Noguès et Marie-Aude de Langenhagen,...
de Stoker, Bram Cassou-Noguès, Anne (Editeur scientifique) Langenhagen, Marie-Aude de (Editeur scientifique)
Flammarion / Étonnants classiques (Paris)
ISBN : 9782080723062 ; 2,90 € ; 05/10/2006 ; 222 p. ; Poche -
Dracula
de Stoker, Bram Aziza, Claude
Pocket
ISBN : 9782266121149 ; 4,80 € ; 01/02/2002 ; 575 p. ; Broché -
Dracula [Texte imprimé] Bram Stoker trad. par Jacques Finné présentation, notes, choix des extraits et dossier par Anne Cassou-Noguès et Marie-Aude de Langenhagen
de Stoker, Bram Cassou-Noguès, Anne (Editeur scientifique) Langenhagen, Marie-Aude de (Editeur scientifique) Finné, Jacques (Traducteur)
Flammarion / Étonnants classiques (Paris)
ISBN : 9782080721884 ; 2,90 € ; 17/03/2004 ; 248 p. ; Broché -
Dracula [Texte imprimé] Bram Stoker [traduit de l'anglais par Lucienne Molitor]
de Stoker, Bram Molitor, Lucienne (Traducteur)
Marabout / Marabout fantastic
ISBN : 9782501062879 ; 1,20 € ; 09/09/2009 ; 570 p. ; Broché -
-
Dracula
de Stoker, Bram Faivre, Tony (Préfacier) Molitor, Lucienne (Traducteur)
ISBN : SANS000001172 ; 01/01/1976 ; 512 p.
Les livres liés
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Les critiques éclairs (40)
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Mille fois imité, jamais égalé.
Critique de Sotelo (Sèvres, Inscrit le 25 mars 2013, 41 ans) - 5 janvier 2024
L'art de gâcher une idée géniale par un récit grotesque...
Critique de Eric Eliès (, Inscrit le 22 décembre 2011, 50 ans) - 23 avril 2023
Bram Stoker a totalement gâché une idée géniale par un découpage qui, à force de multiplier les narrateurs (dont Dracula est malheureusement absent, alors qu'il aurait été passionnant que l'auteur présente sa vision) et les digressions à la fois verbeuses et oiseuses, échoue à captiver l’attention du lecteur qui finit par éprouver un sentiment de lassitude en comptant les pages qui lui restent à ingurgiter… Bien plus grave, tous les personnages lancés aux trousses de Dracula (Van Helsing, etc.) sont terriblement archétypaux, sans aucune profondeur ou subtilité, imbus de certitudes chrétiennes et/ou pseudo-scientifiques et de préjugés de classe qui les rendent manichéens et insupportables de "bien-pensance". Le contexte historique n'excuse rien : la littérature de l'époque est pleine d'oeuvres beaucoup plus puissantes dans la pénétration de la psychologie humaine, dans l'évocation d'une confrontation avec des forces indicibles, etc. et plus habiles dans leur interrogation du Bien et du Mal. Enfin, la fin du roman fourmille d'artifices et de rebondissements qui, par leur accumulation et leur caractère arbitraire, détruisent toute la tension dramatique du récit et transforment Dracula en une créature risiblement limitée par toutes les contraintes que l’imagination de l'auteur lui impose pour permettre le triomphe final des poursuivants, bâclé en quelques lignes à l'issue d'une longue course-poursuite à travers l'Europe, quand la caravane des bohémiens transportant le corps de Dracula est finalement rattrapée pour un dénouement sans surprise : le vampire est extirpé hors de son cercueil et rapidement supprimé avant que le soleil se couche...
Quand on achève Dracula, on a peine à croire que l'auteur du début du récit, subtil et puissant, soit le même que l'auteur de la fin du récit, médiocre et presque inepte. Bram Stocker n'était pas un grand écrivain (en atteste ses autres récits, comme "Le repaire du ver blanc", que j'ai également lu dans mon adolescence et qui ne m'avait pas laissé un grand souvenir...) et il n'est pas impossible qu'il ait eu recours aux services d’un nègre littéraire (ce qui était une pratique courante au 19ème et début 20ème chez les feuilletonistes ou chez des auteurs avides de "percer"). Je pense que Stoker a également puisé ses meilleures idées dans d'autres romans : par exemple, le récit du voyage en cercueil de Dracula à bord d'un navire qui fait naufrage dans une tempête au large de l'Angleterre fait irrésistiblement songer à un épisode très similaire de l "l'Eve future" de Villiers de l'Isle-Adam, publié dix ans avant Dracula...
Même pas un frisson.
Critique de Lilule (baalon, Inscrite le 24 février 2006, 51 ans) - 12 août 2017
Un mythe moderne
Critique de Jkar (, Inscrit le 4 juillet 2016, 42 ans) - 4 juillet 2016
J'ai écrit un article sur ce sujet : https://tremensa.wordpress.com/2016/07/…
Je vous conseille vivement ce livre pour voir notre culture sous un angle différent, et pour comprendre ses limites. Vu du côté de Dracula, c'est un livre très progressiste, notamment sur la libération sexuelle.
L'ultime chef-d'oeuvre sur le mythe des vampires
Critique de Windigo (Amos, Inscrit le 11 octobre 2012, 42 ans) - 11 octobre 2014
Ce que j'ai moins aimé par contre, c'est le petit côté religieux (crucifix, hostie, eau bénite). L'auteur aurait pu, à mon avis, se pencher plus sur le côté action et combat. Par exemple, les personnages auraient pu se servir d'un pieu pointu ou d'un bûcher pour le brûler vif. Il y a aussi, parfois, trop de longueurs. J'ai failli abandonner ma lecture à deux ou trois reprises, et je me laissais parfois distraire, mais heureusement, je suis arrivé à la fin du roman. À part ces deux petites faiblesses, le roman est tout de même le classique, l'ultime chef-d'oeuvre sur le mythe des vampires.
Très bien construit
Critique de Vigneric (, Inscrit le 26 janvier 2009, 55 ans) - 4 avril 2014
La progression dans l'histoire à la lecture des journaux des protagonistes (voire de courriers qu'ils s'échangent) est très bien pensée et construite.
Je ne me suis pas ennuyé du tout malgré ma lecture en anglais un peu laborieuse.
Les (trop ?) nombreuses adaptations, ont malheureusement fait oublier cette œuvre originale qui mérite pourtant d'être lue.
Sympa !
Critique de Stitch (, Inscrit le 18 octobre 2013, 36 ans) - 20 janvier 2014
A Londres, des évènements curieux et sinistres surviennent : des disparitions, des animaux qui adoptent d'étranges comportements, et puis ces 2 petits trous dans le cou... Le Docteur Seward et le professeur Van Helsing en arrivent aux mêmes conclusion que Jonathan, et une fois que ce dernier fut des leurs, ils décident de mettre en chasse le monstre des ténèbres, qui a osé s'attaquer à la femme du notaire Harker.
Pas mal. Pas mal du tout même ! S'il est vrai que tout le monde connait Dracula, il est aussi vrai que peu de personnes aient lu l'ouvrage éponyme, et c'est dommage. L'histoire se révèle être composée de tous les ingrédients nécessaires à une grande aventure : amour, amitié, suspense et science-fiction. Les personnages sont très bien décrits, et leur différentes personnalités s'accordent bien entre elles, et il est intéressant de suivre pas à pas la réflexion de nos héros dans cette chasse au monstre, on se sent directement impliqué. Les seuls points négatifs, pour moi, sont :
- la lenteur, le livre met vraiment beaucoup de temps à démarrer
- le type de narration ; l'histoire est racontée sous forme de journaux intimes que tiennent les différents héros. On s'y habitue, mais cela surprend et dérange au début
- pour un monstre, le personnage de Dracula n'est pas très effrayant, malgré la description de l'auteur. Je m'attendais à un personnage avec plus de caractère.
Cependant, cela reste un bon livre qui offrira du plaisir à n'importe qui, et qui fera sentir les frissons de cette chasse opposant les forces du bien aux forces du mal.
Bonne lecture !
Immortel Dracula
Critique de Ravenbac (Reims, Inscrit le 12 novembre 2010, 59 ans) - 28 septembre 2013
Dracula, 1897
Critique de Martin1 (Chavagnes-en-Paillers (Vendée), Inscrit le 2 mars 2011, - ans) - 20 mars 2013
Comme tout livre écrit avant le XXème siècle, c'est bien écrit. Les personnages sont assez attachants, quoi que pas assez variés à mon goût. Je trouve que la première partie de l'oeuvre, racontant l'emprisonnement de Jonathan Harker, puis les malheurs de Lucy aux prises avec le monstre, est excellente, et la tension est très bien partagée. Mais la deuxième partie de l'oeuvre, c'est-à-dire la poursuite du vampire, contient trop peu de bonnes idées pour m'avoir passionné. Et la fin est catastrophique - complètement prévisible.
Cela dit, le roman est parti sur un si bon début que je passe l'éponge sur le déplorable dénouement.
Dracula
Critique de Exarkun1979 (Montréal, Inscrit le 8 septembre 2008, 45 ans) - 25 février 2012
Je peux donc maintenant affirmer que Dracula surpasse la plupart des autres romans de vampire que j'ai lu dans ma vie.
Chef d'oeuvre gothique
Critique de Monde Vrai (Long Beach, Inscrit le 6 décembre 2011, - ans) - 7 février 2012
Et de toute façon s'agissant du temps présent et de maintenant il nous reste à choisir notre camp, pour ou contre Van Helsing ?..
Le sang c'est la vie.
Critique de Hexagone (, Inscrit le 22 juillet 2006, 53 ans) - 29 décembre 2011
Le livre est un bon livre de fantastique, qui se déroule en quatre tableaux majeurs.
Le voyage dans les Carpates est magnifique et l'on se dit que l'on tient une bombe, puis dans le deuxième tableau avec l'arrivée de Dracula en Angleterre le livre s'étiole, il y a des longueurs, la troisième partie nous vaut les préparatifs du départ de la bande de chasseur de vampires pour les Carpates où Dracula a pris la fuite ayant été démasqué à Londres. La fin est expéditive et un peu décevante tant les choses paraissent simples.
Ne nous méprenons pas, Dracula a vieilli avec talent et ravira encore de nombreux lecteurs.
Ceux-ci trouveront qu'il manque de sexe et d'érotisme ce dont la personnalité de Dracula n'est pas exempte , le rythme du livre pourra paraître lent et le récit long.
Ce qui m'a déçu c'est qu'à aucun moment il n'y a vraiment de frisson, sauf au début qui reste magistral.
En définitive un bon livre qui a bien vieilli, malgré ses quelques 115 ans !!!
très moral
Critique de Bert4566 (, Inscrit le 18 juillet 2007, 37 ans) - 30 novembre 2011
Il n'empêche, ce roman reste un incontournable de la littérature mondiale que ce soit par son style, les personnages qu'il met en scène (surtout Van Helsing), l'imagination qui y est déployée, son élégance et les sentiments terribles qu'il provoque chez le lecteur...
A ne pas manquer...
"Soyez le bienvenu chez moi ! Entrez de votre plein gré, entrez sans crainte et laissez ici un peu du bonheur que vous apportez !"
Critique de Devil inside (, Inscrit le 18 novembre 2011, 33 ans) - 19 novembre 2011
A noter que les allusions à la sexualité et à l'horreur sont faites de manière symbolique, ce qui rend le tout d'autant plus alléchant et tout simplement effrayant.
Bluffant.
Mortellement ennuyeux
Critique de Clubber14 (Paris, Inscrit le 1 janvier 2010, 44 ans) - 24 février 2011
Alors d'accord, je pense qu'à sa publication ce livre a du être une bombe, une oeuvre terrifiante, le début d'une ère de monstres et de personnages imaginaires tous plus dangereux les uns que les autres ( frankenstein, etc...).
Mais je trouve que le livre a pris un tel coup de vieux !!!!! Il est probable qu'à force de lire et voir des films sur les vampires, l'ouvre originelle en perde quelques couleurs et ça en a été complètement le cas pour moi.
Le format lettres et journaux intimes dans lequel est rédigé tout le roman est fort intéressant, il nous plonge dans les pensées et les cauchemars de chaque protagoniste mais Stoker a vraiment intégré trop de détails, ce qui donne à l'arrivée des longueurs à n'en plus finir. Par ailleurs le côté romantisme exacerbé m'a ennuyé au plus haut point, j'imagine que Stoker a voulu se servir de cela comme bouclier contre le mal mais trop c'est trop.
Une dernière partie beaucoup trop longue avec la fuite du comte et la cavalcade à travers les Carpates, une fin beaucoup trop rapide et sans aucun suspense, ce qui est très dommage.
Non au final vraiment ce livre a pris des rides, contrairement au comte Dracula qui ne vieillit pas, et j'ai eu beaucoup de mal à en venir à bout. Il demeure un classique de la littérature et je pense qu'en son temps il fût un chef d'oeuvre.
Une pierre fondatrice !
Critique de Ngc111 (, Inscrit le 9 mai 2008, 38 ans) - 7 février 2011
Cette histoire justement apporte une pierre fondatrice à la mythologie et à l'univers (jusque là plutôt féminin) du vampire, bien que de nombreux ouvrages en avaient fait référence avant celui-ci. On y retrouve nombre de caractéristiques déjà connues relatives aux façons de détruire la créature (ou plutôt la libérer) mais on y apprend aussi force détails quant à ses pensées, sa façon d'agir, ses buts, ses transformations et les limites de ses pouvoirs. Au final on découvre moult détails concernant le vampire en général et qui épaississent considérablement l'aura du personnage Dracula.
Mais la force du livre de Stocker ne provient pas seulement de l'intérêt porté au personnage du comte. Il est en effet plus qu'appréciable d'y trouver une atmosphère soignée, parfaitement retranscrite, du Londres brumeux à la Transylvanie glaciale en passant par la cellule de Renfield et le château cloisonné du vampire.
Le fait que l'on ait plusieurs points de vue selon les personnages et que l'on vive les évènements comme s'ils étaient décrits en temps réel renforce la cohésion de l'ensemble et immerge plutôt bien le lecteur.
Le problème vient du fait que Dracula aurait gagné à être "dégrossi" de quelques passages rébarbatifs s'étirant en longueur. On sent bien que l'auteur a voulu créer un effet de tension croissante mais cela ne fonctionne que par intermittence et l'on s'agace parfois devant les propos du professeur Van Helsing nous répétant que la fin du vampire approche alors qu'il reste 100 ou 200 pages ! Les répétitions (comme avec les séances d'hypnose) sont fréquentes et la traduction n'aide pas toujours (avec des répétitions de mots par moment un peu gênantes).
Sans faire de Dracula une nouvelle, l'épurer aurait été une bonne idée finissant de rendre l'œuvre plus culte qu'elle ne l'est déjà.
Dans l'absolu cela reste un livre fortement conseillé à tout lecteur, a fortiori pour les amateurs de récits angoissants (surtout pour le début au château) et ceux avides de connaissance relatives aux créatures vampiriques.
Un mordant qui laisse des traces !
Critique de Edit (, Inscrite le 5 janvier 2011, 37 ans) - 19 janvier 2011
Surprenant, c'est le moins que l'on puisse dire du chef-d'oeuvre de Bram Stocker. Se baser sur des extraits de journaux intimes pour construire son récit était, selon moi, la meilleure façon de nous faire plonger dans son écriture. Seul regret Arthur Holmwood aurait dû avoir un journal...
Fascinant, que dire de plus sinon que cette oeuvre fascine en peignant en toile de fond la foi, l'amitié et le courage.
Après cette lecture, inutile de réfléchir, foncez vers la seule version capable de satisfaire le manque que crééra la fin de ce roman : lisez Dracula l'Immortel !
Les vampires ont les crocs!
Critique de Numanuma (Tours, Inscrit le 21 mars 2005, 51 ans) - 21 octobre 2010
Avant tout, il faut rappeler que Bram Stoker n’est pas l’inventeur du personnage du vampire : il existe déjà dans bien des contes et légendes autour du monde, à travers les époques, faisant fi des cultures et des langues. C’est un mythe véritablement universel amené à la littérature d’abord par Augustin von Ossenfelder (Der Vampyr) mais la célébrité du personnage arrive grâce au texte de John William Polidori en 1819 : Le Vampire. Polidori est le secrétaire de Lord Byron ; il écrivit le roman à partir des notes abandonnées par ce dernier mais c’est à Lord Byron que la postérité attribue le texte.
L’œuvre de Bram Stoker impose le vampire comme un personnage à part entière de la littérature mondiale au point que le mythe est l’un des plus vivants et fascinants qui soit. Pourtant, en lisant le roman, cela ne semble pas couler de source pour nos yeux modernes.
D’abord, le texte est férocement ampoulé et plein d’un romantisme souvent pesant qui transforme tous les personnages, même l’aventureux Quincey, en bonshommes gnan gnan à souhait à grands coups de serments prononcés à genoux et de déclarations d’amour et d’amitié à faire pâlir le plus ardent des scouts du monde ! Le couple Harker, Seward, Morris, Lucy sont des stéréotypes qui mettent en valeur deux personnages antagonistes : van Helsing (rien que le nom promettait un avenir lumineux au personnage) et Dracula. L’un ne va pas sans l’autre ; ce sont les meilleurs ennemis du monde puisqu’il n’y a pas de grand héros sans un méchant à sa mesure. Et inversement. Les amateurs de jeux de rôles, les fans de littérature fantastique savent bien que ces deux personnages se retrouvent un peu partout dans d’autres ouvrages. Dracula à lui tout seul remplit des étagères entières de romans sous son nom ou ses enfants plus ou moins légitimes.
A côté de ce poids stylistique un peu dur à digérer, il faut bien reconnaître que le fait de passer par le filtre du journal intime, des lettres et autres télégrammes, des articles de journaux est une trouvaille géniale. Cela permet à l’auteur de rendre son Dracula encore plus dangereux qu’il ne l’est déjà. En faisant parler la mémoire et l’affect de ses personnages, il soumet leurs discours au prisme déformant de l’impression. Harker, le premier à avoir été en contact avec Dracula en ressort fortement éprouvé et son journal intime ne fait que rendre compte des faits, il impose ses impressions, son ressenti, il ne raconte pas en journaliste mais en témoin éprouvé par les événements.
Cet aspect de l’écriture de Bram Stoker est primordial dans la compréhension de l’œuvre car, au final, le lecteur ne connaît le comte Dracula que par divers écrans interposés. Certes, nous le voyons agir mais derrière le rideau, grâce aux déductions de ceux qui le traquent. Il n’intervient véritablement en personne que vers la fin du livre quand il s’en prend à Mina. A partir de là, il devient dangereux également pour le lecteur qui le voit agir enfin au grand jour. Jusqu’alors, il n’a agit que par l’intermédiaire des ses transformations ou par son pouvoir de persuasion sur les êtres plus faibles, laissant ainsi planer le doute sur sa présence véritable.
A partir du moment où il s’est montré à ses poursuivants, il devient vulnérable car réel aux yeux de tous. Etrangement, l’affrontement ultime, qu’on aurait imaginé plein de rebondissements et de violence est vite expédié : Dracula n’est pas à la hauteur du danger qu’il représente !
C’est que dans la société anglaise de l’époque, la morale ne pouvait être que sauve : il eut été impensable que pareil créature pu continuer très longtemps à vivre sa non-vie. L’auteur a pris les devant de la censure : Dracula meurt sous les coups des représentants du Bien et de Dieu… De plus, le texte a été tellement bien travaillé et pensé que même l’érotisme, pourtant bien présent, passe sans trop de difficulté. On parle pourtant d’un personnage trouble à la sexualité uniquement orale que l’on peut tuer uniquement en lui enfonçant un pieu! Si l’on veut absolument voir dans la morsure de la gorge une forme de métaphore sexuelle bien sûr… Et le pieu, un symbole phallique ? Vous êtes sûr ?
Bref, impossible d’étudier le mythe du vampire sans passer par ce roman absolument crucial dont on ne peut que s’inspirer, soit pour s’en approcher, soit pour s’en détourner. A ce jour, les divers vampires de la littérature ou du cinéma cumulent une quantité de pouvoirs assez effarante contre lesquels les gousses d’ail et les croix font pâles figure ! Parallèlement, les auteurs qui s’y sont frottés ont apportés des pierres nouvelles à la psychologie du personnage, le faisant évoluer vers un être de plus en plus complexe, perdu dans l’intemporel, victime de son sort, en quête de lui-même et de ses origines, etc. … Les vampires ont les crocs !
L'histoire d'un monstre
Critique de Cbarker (, Inscrit le 14 juillet 2009, 58 ans) - 7 août 2010
Dracula, ou l'invention du vampire "moderne"
Critique de Coutal (, Inscrit le 11 juin 2007, 37 ans) - 4 juillet 2010
Après pour ce qui est du roman, le début est excellent. Mon passage préféré est bien sûr l'arrivée de Harcker dans ce chateau sinistre. La fin du passage avec Harcker va marquer un vide dans le roman. On se trouve avec des histoires d'amour qui peuvent dérouter le lecteur avide de drame (d'autant plus que le début nous avait bien immergé), le style épistolaire peut aussi mettre le lecteur mal à l'aise.
Le suspens revient avec la femme vampirisée par Dracula, et l'arrivée de Van Helsing, personnage qui donne un grand dynamisme au roman.
La fin, avec la poursuite interminable de Dracula, est un peu ennuyeuse, et Dracula finit je trouve, de façon assez décevante.
C'est donc un livre avec des passages très "hauts", et des passages très "bas".
Mais sinon, je n'ai pas été déçu par cette lecture, au contraire.
Inintéressant.
Critique de Tochinette (, Inscrite le 8 mai 2010, 30 ans) - 9 mai 2010
Je ne sais même pas comment décrire ce livre que je juge l'un des moins bons que j'ai pu lire: plat, banal, sans intérêt.
L'intrigue et les personnages sont dénués de sens.
Classique
Critique de Vero911 (, Inscrite le 23 janvier 2010, 37 ans) - 30 janvier 2010
On assiste à la naissance d'un mythe, à sa traque. On entre dans son intimité et on se demande qui en sortira vivant ! Grande amatrice de romans d'épouvante et de fantastique, je n'ai pas été déçue par celui-ci, c'est un classique du genre.
Certes, il peut souffrir de quelques longueurs mais cela n'entache en rien la qualité de ce roman. Je lirai certainement la suite à savoir Dracula l'immortel écrit par un descendant de Bram Stoker mais avec appréhension car il est difficile d'égaler en chef d'œuvre mondialement connu et maintes fois adapté sous plusieurs formes (pour les cinéphiles Dracula de Coppola est assez fidèle au livre). Bonne lecture !
on reste sur notre faim...
Critique de Pau0810 (, Inscrite le 15 juillet 2009, 31 ans) - 23 janvier 2010
Dracula, centre de gravité du Vampirisme
Critique de Megamousse (, Inscrit le 17 juin 2009, 41 ans) - 18 août 2009
Bien que ce roman ne soit pas le premier à nous parler de vampires, il est probablement celui sans qui cette thématique, effleurée par quelques téméraires au début du 19ème siècle, serait sans doute venue puis repartie, plus fugace que la mode du jean slim à Paris. "Merci Bram", j'ai envie d'dire.
Dracula est sans conteste un ouvrage fondateur. Il est long (550 pages), fouillé, minutieux, frissonnant. L'on pourrait croire que Stoker en a lu et relu chaque phrase, chaque mot, pour lui offrir LE lettrage parfait. Aucun détail n'est épargné, les moindres actions, pensées, soupirs, sont décryptées par la plume de l'auteur, aussi surréalistes soient-ils. C'est d'ailleurs - je pense - cette sensation d'accomplissement, de boucle bouclée, qui confère au roman ses lettres de noblesse et sa dimension draculogonique...
Et quels doux frissons. Je n'ai pu compter le nombre de fois où j'ai senti les poils de mes bras (et dieu sait que j'en ai beaucoup) se dresser, comme sous l'effet d'une bise fraîche, malgré le soleil brûlant qui bien souvent accompagnait ma lecture. J'ai trouvé cela curieux, au début. Puis, j'ai réalisé que cela se produisait à chaque fois que le Comte était évoqué. Curieux. Là où c'est intéressant, c'est que ces frissons ne sont jamais suscités par une horreur facile. L'épouvante, dans ce Dracula, est servie avec classe, distillée avec parcimonie, par touches gracieuses, mais percutantes. Le sang ne jaillit pas, il empourpre les lèvres d'un non-mort, stagne dans les deux orbites de la blessure du monstre, ornée de rebords décharnés et blanchis par l'usure des canines.
Je ne saurais dire si l'ambiance si particulière inhérente au récit, ressentie tout au long de la lecture, m'a été soufflée par le film de Coppola, génial lui aussi, et dont la photographie époustouflante constitue précisément l'atout majeur. Je ne crois pas, et suis plutôt d'avis que le réalisateur a su avec doigté transposer la pesanteur et la beauté de l'atmosphère du livre.
Quelques légers bémols, toutefois. Ou pas, en fait. Le style d'écriture est d'un classicisme outragé, certes. Et je m'étonne presque que cela n'ait pas nui à l'intérêt que je portais à l'histoire. Est-ce parce que le mode de récit, sorte de compilation de journaux intimes, est pour sa part original et séduisant? Ou tout simplement parce que ce style est finalement le plus adapté à nos personnages, et à l'avalanche de bons sentiments dont ils nous étouffent! Quelles qualités méta-humaines sont arborées par nos héros, comme si elles étaient pourtant faciles! Avec eux, le Courage est une évidence, l'Amour de l'Autre transpire des pores, la Peur est une arme au service de la persévérance et de la détermination à accomplir la croisade contre le Mal. Pourtant, j'en connais plus d'un qui se serait barré après l'épisode de "Lucy".
Alors "chapeau bas!" à ces messieurs Van Helsing, Harker, Godalming, Seward et Morris pour leur ténacité et leur dévotion. Ils sont tellement nian-nian, mais c'est génial, c'est pas de bol hein?
Chapeau à Mina aussi, enfin, à son créateur plutôt. Car c'est un personnage tellement savoureux, tellement adorable qu'on ne peut qu'y être attaché. J'ai, il est vrai, regretté que l'histoire d'amour qu'elle développe avec le Comte ait en fait été quelque peu extrapolée du récit original par Coppola. Là où ce-dernier a fait ressortir une brûlante et érotique tentation, Stoker a privilégié la seule dépendance psychique. Mais qu'importe, Mina reste Mina, avec sa fraîcheur et sa bonté de sainte.
Et puis il y a Lucy, et puis il y a Renfield. Et puis, et puis...
Enfin voilà, quoi. Une sacrée tranche de lecture que ce Dracula, qui nous conte l'histoire d'un comte, devenant la proie d'une véritable chasse au non-homme. D'aucuns y objecteront peut-être le côté un peu vieillot et rabat-joie de la société victorienne de l'époque, avec son lot d'idées désuettes. Vous apprécierez en effet sans doute avec tout l'humour et le détachement qui vous caractérisent (j'en suis certain) les sympathiques clichés qui jalonnent l'histoire, concernant la place des femmes par exemple (Van Helsing est ainsi épaté de voir que "Madame Mina" parvient "à réfléchir comme un homme"). Mais bon, ça date de 1897 ce truc, ça a vieilli, c'est normal. Le mythe en tous cas, reste intact.
Quelle déception !!!
Critique de Manumanu55 (Bruxelles, Inscrit le 17 février 2005, 45 ans) - 28 juillet 2009
J’ai été vraiment déçu : moi qui attendais de la tension palpable, j’ai avalé ¾ d’eau de rose…
vampirisée !!!!
Critique de Alouette (Seine Saint Denis, Inscrite le 8 mai 2008, 39 ans) - 13 juin 2008
L'adaptation au cinéma (avec Keanu Reeves) donne une autre vision de l'oeuvre et montre un Dracula beaucoup moins monstrueux qu'il ne l'était en réalité (je ne vais pas reparler de Vlad Temples).
Un pur chef d'oeuvre comme je les aime...
Enivrant
Critique de H.Fedorowski (Epinal, Inscrite le 27 janvier 2007, 35 ans) - 9 février 2007
Livre à plusieurs voix
Critique de Buchverrückte (, Inscrite le 10 janvier 2007, 31 ans) - 10 janvier 2007
L'histoire est géniale et d'ailleurs, qui ne connait pas Dracula même sans avoir lu le livre !
Je ne sais pas pour les autres éditions mais dans celle que j'ai lue, il y avait des fautes d'orthographe mais aussi (et c'est ce qui m'a choquée), ils se sont trompés sur les personnages (ex. ils ont marqué Lucie au lieu de Mina).
Très beau roman
Critique de Dalania (Dijon, Inscrite le 25 octobre 2006, 38 ans) - 13 novembre 2006
Oppressant
Critique de Morganitou (, Inscrite le 10 juillet 2006, 35 ans) - 1 septembre 2006
Cependant l'attrait du roman réside avant tout dans son atmosphère. La formation épistolaire y est surement pour quelque chose, donnant au récit un aspect plus authentique, plus réel et donc plus effrayant.
A cela s'ajoute un Dracula à la fois absent et omniprésent, sans compter les points de vues de personnages malades et impuissants comme Mina et Lucy, très vite on s'identifie aux victimes, surtout si au moment de la lecture on a un peu la grippe et on finit vite par trouver les veloutes du brouillard matinale suspectes.
Tout cela donc permet au roman de s'insinuer en nous et de nous faire ressentir de délicieux frissons.
Différent du filmique
Critique de FightingIntellectual (Montréal, Inscrit le 12 mars 2004, 42 ans) - 25 juillet 2006
Parfois préfiguration de la prose Lovecraftienne, parfois réminiscences de l'épistolarité de Laclos, Dracula est une oeuvre divertissante, jamais ennuyeuse à lire, qui , cent ans après sa parution, garde son caractère monstrueux.
Un chef d'œuvre
Critique de Cyprien (Lausanne, Inscrit le 23 janvier 2006, 36 ans) - 24 janvier 2006
Il pourra surprendre les amateurs de vampires car les pouvoirs du monstre y sont ici décrits d'une manière un peu inhabituelle.
Ce livre est une merveille. Il est écrit sous une forme particulière: les héros y racontent ce qu'ils ont vécus dans leurs journaux ou dans des lettres. Quoique ce principe puisse être un peu agaçant dans beaucoup d'autres cas il est ici très plaisant à lire. Mais le grand point fort de ce livre reste son intrigue qui est simplement palpitante. On ne s'ennuie pas une minute et le suspense y est simplement insoutenable jusqu'à la dernière page.
En bref une merveille à lire dans les plus brefs délais.
immersion sanglante
Critique de Chocho (Bonneville, Inscrit le 29 mars 2004, 46 ans) - 2 décembre 2005
Passionnant de se retrouver plongé dans l'état d'esprit du 19 ème siècle, les personnages stéréotypés (une femme aimante et dévouée, un médecin attentionné, un amoureux meurtris, un courageux Américain, un ami fidèle), tous empreints de vertu et d'abnégation se dressant contre cette incarnation du mal, mystérieuse et charismatique, quelle aventure merveilleuse! La douceur des mots, la poésie des dialogues, nous en ferait presque oublier la violence de l'histoire (ah bon? Van Helsing n'est pas un playboy bodybuildé qui tue les vampires avec une prise de karaté???).
Si je n'ai pas trouvé l'histoire aussi terrifiante que ce à quoi je m'attendais (génération Stephen King oblige), j'ai été fasciné par les personnages eux-mêmes. Tous ces gentilshommes courageux, cultivés, généreux, n'hésitant pas à donner leur sang (sans mesquines considérations de groupe ou de rhésus) pour sauver la belle inconnue, trouvant sur leur route des gens de la basse société, alcooliques, écorchant les mots et se laissant facilement corrompre par un peu d'argent ou d'alcool apportent une touche hautement philosophique à cette histoire que tout le monde... pense connaître!
Un classique sans contexte
Critique de Pluie légère (, Inscrite le 25 août 2005, 44 ans) - 26 août 2005
Mais Dracula est une véritable oeuvre littéraire, puits de richesse par ses descriptions... une ambiance sombre par laquelle on entre dans un monde véritablement funeste... des personnages complexes et riches d'évolution, une rédaction ficelée qui fait de l'ouvrage un chef d'oeuvre à ne pas manquer de lire...
Magnifique
Critique de Fabienne (, Inscrite le 12 septembre 2004, 45 ans) - 10 mars 2005
Pour en dire un peu plus sur le choix d'utiliser des extraits de journaux intimes et lettres : J'ai trouvé ce choix un peu frustrant au début : comme le dit Nitocris, on a juste le temps de découvrir un personnage que Stoker passe à un autre Aah, la frustration... Mais c'est justement cette frustration qui fait qu'il est impossible de poser ce livre avant la fin.
Cependant, comme Duncan, la fin m'a un peu déçu : j'ai trouvé le dernier combat comme Dracula trop facile. Dracula était donc finalement si faible : décevant... En tout cas, je n'ai pas ressenti comme Nitocris l'idée qu'il serait peut-être encore vivant.
une exception
Critique de Nitocris (, Inscrite le 3 mars 2005, 40 ans) - 3 mars 2005
Que dire à ce sujet ? Il s’agit d’un roman du siècle dernier et qui a éclipsé toutes les autres œuvres de cet auteur de génie. Des pages de journaux personnels au style mystérieux et inquiétant. Chaque personnage donne son avis et nous devinons ainsi l’ombre du vampire que l’on ne présente plus. Rien n’est dit mais tout est deviné. On a juste le temps de s’attacher aux personnages qui nous confient leurs secrets et leurs angoisses que l’on passe à quelqu’un d’autre :Mina ? Le professeur ? On nous tient en haleine du début à la fin et les images nous viennent sans effort à la tête : le château noir et inquiétant avec ses ombres qui se déplacent ; l’errance de Lucy ,amie de Mina ; la descente aux enfers de Jonathan Harker ; les délires et la quête du professeur… expert en vampires. Ce roman même est une énigme dont la fin en est le point culminant : et si le comte était encore en vie ???
Trembleeeeeez !!!!!!
Critique de Duncan (Liège, Inscrit le 21 février 2004, 43 ans) - 25 février 2004
Pendant plusieurs jours j'ai surveillé mon cou... et la longueur de mes canines ( au cas où... ).
Tout a été dit: présentation originale ( lettre + journal intime )... Et la première partie dans le château vraiment "irréelle" ( j'imaginais à chaque fois le visage de Christopher Lee... C'est le problème quand on a vu le film avant de lire le livre... ). Le débarquement en Angleterre, le changement de décor, arrive au bon moment, on n'a pas le temps de se lasser de la Transylvanie. Et, bien sûr, un méchant ultra-charismatique...
Juste la fin m'a moins convaincu... Mais bon...
On ne connaît pas Dracula avant d'avoir lu Dracula... La Palisse n'aurait pas dit mieux...
réel en quelque sorte ...
Critique de Elahub (Göttingen, Inscrite le 3 janvier 2004, 62 ans) - 16 janvier 2004
Une très bonne ruse de présenter M. Van Helsing, un homme de science ... Quand on lit ce livre, même tout en sachant qu'il n'y a pas de vampires en réalité (qui peut en être sûr???:) ) on a l'impression qu'ils pourraient dormir dans la maison du voisin peut-être.
Bram Stoker aurait pu faire de cette histoire un "action thriller" mais cela aurait été trop direct. Il a choisi une facon d'écrire beaucoup plus fine:)
Un très grand oeuvre à mon opinion qui fait réfléchir les "réalistes" ..... on devient rêveur.
Vous pensez connaître Dracula? si vous n'avez pas lu le roman originel foncez d
Critique de Virgile (Spy, Inscrit le 12 février 2001, 45 ans) - 16 juillet 2001
Une autre littérature
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 5 juillet 2001
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