Cent ans de solitude de Gabriel García Márquez
( Cien años de soledad)
Catégorie(s) : Littérature => Sud-américaine
Moyenne des notes : (basée sur 53 avis)
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Chef d'oeuvre
Si vous n'avez pas lu ce livre, cela signifie que vous n'avez pas lu un des meilleurs livres parus ces vingt dernières années.
L'histoire est simple: la vie d'un village perdu d'Amérique du Sud pendant un siècle.
Sur cette trame simple, Marquez a écrit un livre fabuleux, magique, envoûtant....
GGM décrit la naissance de ce village, la vie des différentes génération avec une grâce et un pouvoir romanesque hors du commun.
Dans ce roman réaliste, l'auteur insuffle par petites touches du fantastique, de l'onirisme et par la même une grande poésie.
Un des livres qu'il faut avoir lus et relus et relus.. dans sa vie. Pour moi l'un des plus beaux romans jamais écrits.
Les éditions
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Cent ans de solitude [Texte imprimé], roman Gabriel García Márquez trad. de l'espagnol (Colombie) par Claude et Carmen Durand [présentation par Albert Bensoussan]
de García Márquez, Gabriel Bensoussan, Albert (Préfacier) Durand, Carmen (Traducteur) Durand, Claude (Traducteur)
Seuil / Points (Paris).
ISBN : 9782020238113 ; 8,50 € ; 21/02/1995 ; 437 p. ; Poche -
Cadre vert Cent Ans de solitude
de García Márquez, Gabriel
Seuil
ISBN : 9782020015370 ; 24,00 € ; 01/11/1968 ; 480 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (52)
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Ennui et solitude vont de pair
Critique de Jordanévie (, Inscrite le 27 septembre 2022, 49 ans) - 21 juin 2024
Et lá franchement avec Cent ans de solitude j'y ai trouvé l'ennui parsemé quelquefois d'humour et de magie mais rien, au risque de décevoir certains lecteurs "aficionados" de Gabriel García Márquez, qui m'a envoûté.
Classé comme chef-d'œuvre par beaucoup de personnes, j'ai tout de même le regret de ne pas avoir apprécié ce livre á sa juste valeur.
L'histoire farfelue parfois et les personnages nombreux m'ont ennuyé.
réalisme magique
Critique de Wall (, Inscrit le 5 juillet 2019, 53 ans) - 5 juillet 2019
Un livre-monde, une humanité en miniature
Critique de Cédelor (Paris, Inscrit le 5 février 2010, 52 ans) - 15 juin 2018
Gabriel Garcia Marquez, dont c’est le premier livre de lui que j’ai lu, a vraiment réussi là un coup de maître, une performance superbe et unique, qu’il faut saluer avec respect. Faire un tel livre, il fallait le faire ! Ca n’en reste pas moins une œuvre qui se mérite, assez ardue à lire et qui demande au lecteur de la soutenance et de la persévérance. Une véritable lecture de fond, comme on pourrait dire d’une course de fond. Au 2/3 du livre, j’ai ressenti une baisse de mon attention, tant le foisonnement de l’intrigue, la circularité de l’histoire, la densité des chapitres réclame de l’attention. Heureusement, ce passage à vide n’a pas perduré et j’ai poursuivi jusqu’au bout avec un plaisir retrouvé.
Une œuvre aboutie que je suis bien content d’avoir découverte et lue. Est-ce un chef d’œuvre ? Oui, sans nul doute. J’aurai mis 5 étoiles si je ne devais considérer que l’aspect technique, littéraire. Mais à mes notes, je fais aussi participer mon ressenti à la lecture, mes émotions, mon appréciations subjective. Et ce n’est alors plus que 4,5 du fait que si on ressent des sentiments d’étonnement et d’exaltation à la lecture, cela n’en est pas rendu facile par l’attention constamment sollicitée et par une baisse d’intérêt dû à la fatigue éprouvée au milieu du roman.
écriture peu fluide
Critique de Zazounette (annemasse, Inscrite le 9 août 2011, 60 ans) - 16 février 2017
A emporter sur une île déserte
Critique de Psychééé (, Inscrite le 16 avril 2012, 36 ans) - 15 juillet 2015
Celui-ci raconte l’histoire de la famille Buendia, condamnée à cent ans de solitude et du village fictif de Macondo, en Colombie. Une famille que l’on va suivre sur plusieurs générations ; une famille pour le moins singulière, consanguine et maudite.
Il va sans dire qu’il faut avoir l’esprit ouvert pour ce genre de lecture et laisser aller son imagination pour l'apprécier : les multiples Aureliano et Jose Arcadio de père en fils, Amaranta et son linceul, Aureliano le Second et sa pachydermie, les découvertes grâce aux gitans, le vice héréditaire de faire pour mieux défaire, le colonel et ses petits poissons en or, José Arcadio et ses parchemins, les pots de chambre en or... ce ne sont que quelques éléments de cet univers à part entière que l’auteur a su créer, débordant d’imagination pour notre plus grand bonheur. En parallèle, on découvre même l’histoire de l’Amérique du Sud avec ses révolutions et guerres civiles entre conservateurs et libéraux et le capitalisme naissant …C’est donc un récit à la fois épique, onirique et historique que Garcia Marquez nous offre. Je l’ai pour ma part trouvé magique et d’une richesse inouïe.
Les voix de Macondo.
Critique de Clair-obscur (, Inscrit le 24 octobre 2013, 28 ans) - 25 octobre 2013
Le roman parle des thèmes qui sont très intéressants pour moi comme la solitude et l’inceste. J’ai aimé que chacun des membres de la famille Buendía a une histoire et ils expérimentent la solitude d’une façon différente. L’inceste est aussi très important dans le roman. La première couple de la famille Buendía, Úrsula Iguarán et José Arcadio, ils étaient cousins ! Et on ne doit pas oublier l’effroyable queue de cochon ! Une chose que m’a étonné est l’évolution de Macondo qui, au début de l’histoire, était une pauvre ville sans technologie. Ça a été grâce aux gitans et ses produits que Macondo a grandi.
J’ai détesté beaucoup le personnage d’Amaranta pour la seule raison qu’elle a rejeté l’amour de Crespi quand avant, elle même pensait tuer seulement pour être avec lui. Cela m’a fâché beaucoup. Le personnage qui est le plus intéressant pour moi est Melquiades. Je le trouve énigmatique et mystérieux, spécialement ses écrits et c’est jusqu'au fin du roman qu'on peut savoir ce qu'il a écrit, et vraiment, il m'a laissé sans voix. Sans doute, la fin a été la partie que j'ai aimée plus.
Définitivement, Gabriel García Márquez est méritant de son Prix Nobel de littérature car « Cent ans de solitude » et ses autres livres sont vraiment des ouvres d’art.
« … Aux lignées condamnées à cent ans de solitude, il n'était pas donné sur terre une seconde chance »
Lecture poussive ...
Critique de Bebmadrid (Palma de Mallorca, Inscrit le 29 novembre 2007, 45 ans) - 17 juillet 2013
Les premiers chapitres m'ont plu, beaucoup plu même mais l'histoire s'essouffle vite. On ne sent pas de progression, on tourne en rond. De l'inceste, des guerres, des "mégères" comme dit Sagittarius dans le commentaire précédent. Une géneration puis une autre. Et encore une autre. On n'en finit jamais !
Je suis d'accord avec Sagittarius sur un autre point : aucun personnage n'est attachant ! Les personnages passent, repassent, naissent, meurent mais aucun ne laisse de trace dans l'esprit du lecteur.
Arrivé à la moitié du roman, j'ai préféré abandonner parce que ça devenait vraiment poussif et parce que plus rien ne me surprenait.
Bref, c'est loin d'être le sommet de la littérature sud-américaine auquel je m'attendais ... Je préfère mille fois l'oeuvre de Vargas Llosa qui, lui, sait donner vie à des personnages forts et attachants ...
Cent ans de solitude... une semaine de solitude pour moi
Critique de Sagittarius (Rouen, Inscrite le 29 juin 2013, 35 ans) - 29 juin 2013
But I did it.
Pourquoi je n'ai pas aimé :
Premier point : le style de l'auteur est imbuvable, trop de mots inutiles, trop de phrases qui partent dans tous les sens, on se perd dans les figures de styles qui alourdissent le discours : des métaphores, des allégories, des antithèses, des gradations, des hyperboles toutes plus absurdes/exagérées les unes que les autres. L'auteur s'est livré à un exercice de style complètement farfelu.
Deuxième point : pourquoi nommer tous les personnages par le même nom? J'ai complètement décroché une fois arrivée au quart du livre...
Troisième point : l'idée de départ est bonne, conter l'histoire d'un village avec ses générations qui se succèdent...mais on se perd rapidement dans les histoires d'inceste, de guerre, de misère, de bêtise humaine...
Dernier point : le tableau des personnages est consternant : les hommes sont souvent réduits à l'état d'animaux poussés par leurs pulsions bestiales et les femmes sont, au choix, des mégères, des femmes-objets, des nymphes diaboliques (comme Remedios-la-belle) ou des maîtresses-femmes... Aucun personnage ne m'a émue, tous m'ont dégoûtée et ennuyée.
Ca donne l'impression que l'auteur a voulu écrire dès le début un "chef d'oeuvre" à l'image des grands auteurs classiques...Toutes ces descriptions et ces exercices de style m'ont perdue dès la première page. Pour résumer c'est de loin le pire livre que j'ai lu.
Un peu déçu..
Critique de Rami (, Inscrit le 26 juillet 2012, 41 ans) - 26 juillet 2012
+ Je trouve ce bouquin un peu chaotique, trop bavard !! je ne sais pas si je garde quelques beaux souvenirs de cette lecture dans quelques jours..
+ Je n'ai pas aimé l'amalgame réalité/magie..
+ Les noms sont mal choisis..
P.S: j'ai lu ce roman dans ma langue natale (l'arabe)... je ne sais pas vraiment s'il est beaucoup mieux en français ou en espagnol..
Village de Macondo = Famille Buendia = Cent ans de solitude
Critique de Chene (Tours, Inscrit le 8 juillet 2009, 54 ans) - 8 juillet 2012
Au départ j’avais pris la résolution de noter les noms sur un petit carnet afin de suivre la généalogie de la famille Buendia (prenant conseil sur les critiques des lecteurs de critiques libres) : José Arcadio époux de Ursula. Ils ont des enfants. Auréliano et Amaranta. Un des fils José Arcadio est tué dans sa chambre, il avait épousé Rébecca, celle qui mangeait de la terre et qui était sa sœur par adoption. Pietro Crespi fou d’amour pour Amaranta se suicide. Il sera enterré à coté de Melquiades le gitan. Arcadio qui sera commandant civil et militaire de Macondo épouse Pilar Tenera (sa mère ?). Aureliano est fusillé. Remedios aura deux jumeaux : José Arcadio et le second et Aureliano le second. Amaranta aura un fils nommé Aureliano José etc…. Au bout d’un moment ayant perdu le fil de la généalogie Buendia, je me suis persuadé que les noms des personnages n’étaient pas importants, ni même les personnages après tout. Ce qui est importe dans ce roman c’est une ambiance générale. Un monde irréel tirant ses racines dans les profondeurs des croyances aztèques.
Le thème général est le temps. Le temps n’est ici qu’un cercle et non une ligne. L’histoire des Buendia n’est qu’une inévitable répétition de génération en génération. Ces gens sont enfermés dans la solitude, coupés du monde extérieur, avec le petit atelier familial où l’on fabrique des petits poissons en or. Bien sûr il y a les guerres civiles entre les libéraux et les conservateurs, les révolutionnaires et les dictateurs, guerres toutes perdues, nous sommes en Amérique du sud ou ces sujets sont quasiment incessants. Les 3000 morts jetés à la mer et les enfants qui naissent avec une queue de cochon (pour évoquer l’inceste). La fabrique de Banane, La nature qui mange petit à petit Macondo. Le temps et la nature auront raison de ce village et de cette famille. Le premier Buendia fonde Macondo, le dernier, après avoir vu sa femme, qui est aussi sa tante, mourir en couche et son bébé emporté par des fourmis rouges, assiste à la fin de la lignée des Buendia et du village de Macondo balayé par un ouragan biblique, tout en lisant en même temps les parchemins prophétiques de Melquiades, le gitan, écrits en sanscrit avec des vers chiffrés à l’aide d’un code personnel de l’empereur Auguste et des vers impairs avec les codes militaires lacédémoniens prédisant la destruction définitive de Macondo.
Au départ, j’ai été emporté par le style magnifique et l’imagination débordante de Gabriel Garcia Marques, notamment avec le gitan Melquiades qui ramène les inventions de l’extérieur à Macondo, l’expédition avec la trouvaille du galion espagnol dans la forêt, les mondes totalement imaginaires et fous de Marques…
Puis vers la moitié du roman, j’ai senti une grande lassitude. Le roman est devenu interminable. Allais-je en arriver à bout ? Je désespérais d’en voir la fin… Je me suis traîné jusqu’à la dernière page, difficilement, en lisant sans conviction, tout en pensant à mes prochaines lectures. Dommage car l’histoire vaut le détour et l’imagination de Gabriel Garcia Marqués tout à fait étonnante. Le livre n’aurait-il pas mérité d’être un peu plus court ? (Là je vais me prendre des coups…).
Magnifique mais trop dense
Critique de Kirioul (, Inscrite le 21 avril 2012, 35 ans) - 26 avril 2012
Simplement si, j'ai décroché vers la moitié et je le déplore. L'histoire est passionnante, mais la méthode lasse. Faire se succéder sans fin, les aventures de chaque membre de la famille en plus de 400 pages. Je laisse donc reposer et me promets de le reprendre un peu plus tard . Dommage, j'avais lu d'un trait et adoré "L'amour au temps du choléra".
somnio ergo sum
Critique de Minoritaire (Schaerbeek, Inscrit le 28 janvier 2012, 63 ans) - 7 février 2012
C'est pour moi, un long poème épique digne de l'Odyssée, de la chanson de geste, ou de Don quixote, plein de magie, aux illuminations rimbaldiennes. Et je comprends bien qu'il puisse se heurter à certaines formes de cartésianisme (moi-même...), mais ce monde (le nôtre ) est-il rationnel?
José, Arcadio, Aureliano...et les autres
Critique de Killing79 (Chamalieres, Inscrit le 28 octobre 2010, 45 ans) - 15 janvier 2012
L'histoire est attrayante, parfois déroutante, mais pâtit de cette succession de personnages, qui nous empêche de s'attarder et donc de s'attacher à cette famille.
Grâce à son écriture fluide et agréable, avec quelques fantaisies (une phrase de quatre pages!), l'auteur nous intéresse à son épopée mais sans nous passionner.
PS: Ne pas lire la quatrième de couverture de l'édition "Points", qui révèle une partie du dénouement de l'histoire!
où la vie d'une brique?
Critique de Magicite (Sud-Est, Inscrit le 4 janvier 2006, 46 ans) - 6 octobre 2011
Perturbant et intéressant, empli de trouvailles et d'un peu (beaucoup?) d'ennui. Sur cent ans pas étonnant de décrocher sur quelques années, tout en admirant un tel procédé.
Bien rendu, exotique pour un européen ce livre est à lire avec du temps, de la concentration et de la décontraction; mais il est à lire pour tout amateur de littérature.
J'en sors et j'y retourne.
Critique de YellowSub (, Inscrite le 27 décembre 2010, 47 ans) - 5 octobre 2011
Je l'ai fini il y a deux jours.
Je ne l'ai pas refermé : je le recommence... C'est bien la première fois que ça m'arrive...
Fabuleux, que de bons souvenirs
Critique de Syrko (, Inscrit le 5 octobre 2011, 46 ans) - 5 octobre 2011
http://livres-projets-vie.blogspot.com/
extra-ordinaire
Critique de Aligot (, Inscrite le 6 août 2010, 55 ans) - 6 août 2011
toujours magique à la 2ème lecture, je suis sûre qu'une 3ème lecture me donnerait d'autres ressentis.
un grand livre.
je recommande chaudement
Pas mal
Critique de Sundernono (Nice, Inscrit le 21 février 2011, 41 ans) - 7 mars 2011
Premier sentiment, le style de l'auteur est toujours aussi agréable, même si comme l'ont déclaré d'autres lecteurs il est parfois difficile de s'y retrouver avec tous ces personnages aux noms similaires.
Riche,prenant et parfois marrant il s'agit d'un bon roman mais qui m'a tout de même déçu, mon attente étant surement trop grande pour un livre qui m'a si souvent été vanté.
Bref un bon roman mais pas pour moi le plus grand roman de ces 30 dernières années.
La magie n'a pas opéré....
Critique de Sissi (Besançon, Inscrite le 29 novembre 2010, 54 ans) - 28 décembre 2010
J'avais lu "douze contes vagabonds", que j'avais beaucoup aimé, alors je me suis ruée sur cette prophétie avec grand appétit.
Et je n'ai pas accroché...je me suis embrouillée avec tous ces personnages portant le même nom, j'ai essayé de me dépêtrer comme je pouvais dans l'intrigue, j'ai été déroutée par le réalisme magique qui me dérangeait parce qu'il oscille trop entre deux mondes (le réel et le surnaturel) et que je ne savais jamais dans lequel de ces univers me positionner pour avancer....
La fin en revanche est fantastique, et le style de l'auteur m'a séduite.
Je suis peut-être passée complètement à côté, et n'exclus pas de le relire un jour.
très bonne surprise
Critique de Sirar (, Inscrit le 28 décembre 2010, 42 ans) - 28 décembre 2010
ce livre m'a redonné envie de relire.
un très beau roman, certes compliqué au niveau des personnages mais style très fluide et simple
à lire absolument
Complètement dingue !
Critique de Gnome (Paris, Inscrit le 4 décembre 2010, 53 ans) - 7 décembre 2010
Ce livre est un concentré d'extrait de sève de roman ! Il est long, certes, mais pas une ligne n'est en trop. Pas une page ne se tourne sans qu'il n'y ait au moins dix choses importantes qui se soient passées. En lisant ce livre, je me suis laissé entrainer dans un véritable tourbillon, pour mon plus grand plaisir.
Il faut toutefois un peu s'accrocher tant le rythme est échevelé et tant l'histoire de ce village n'en finit pas de rebondir au travers de nombreux personnages qui peuvent parfois se confondre les uns avec les autres.
Comme beaucoup, je pense que ce livre fait partie des incontournables à posséder dans sa bibliothèque. Lire ce livre est une expérience à part entière.
Que c'est long
Critique de Florian1981 (, Inscrit le 22 octobre 2010, 43 ans) - 2 novembre 2010
Le début se lit plutot agréablement, mais on se perd dans cette histoire! Le livre aurait gagné à être plus court et plus ramassé, avec moins de personnages, dont la plupart, au final, ne servent pas à grand chose sinon à rajouter des pages inutiles!
Le dénouement est intéressant et permet de revisiter cette longue fresque familiale sous un prisme nouveau, mais que ce fut dur d'arriver jusque là!
J'attribue 1,5 /5 pour les qualités littéraires du roman, mais le plaisir de lire n'y était pas.
Je plussoie
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 30 juillet 2010
Un livre majeur.
Critique de Yeaker (Blace (69), Inscrit le 10 mars 2010, 51 ans) - 29 juillet 2010
C'est un livre unique qui ne ressemble à aucun autre et laisse un souvenir... magique.
"Vous avez dû rêver"
Critique de Oburoni (Waltham Cross, Inscrit le 14 septembre 2008, 41 ans) - 28 mars 2010
Macondo est ce village perdu dans la jungle colombienne et condamné a cent ans de solitude que Marquez utilise pour nous narrer l'histoire de la famille Buendía sur près de sept générations -ou bien est-ce l'inverse : il se sert des Buendía pour narrer Macondo ? Je ne sais pas, j'avoue être sorti du livre complètement confus.
En effet, ne me demandez pas de résumer j'en suis totalement incapable.
La seule impression qui me vient a l'esprit est une image utilisée par Marquez lui-même dans son histoire : à un moment Macondo est frappé par une épidémie, "la peste de l'insomnie", dont les victimes ne dorment plus et oublient le monde autour d'elles. Lire ce livre m'a fait, en quelque sorte, le même effet, comme si j'en avais aussi éprouvé les symptômes : une lecture fiévreuse, dans un état second, passant d'un chapitre à l'autre comme un dément va d'hallucinations en hallucinations.
Un fantôme, des gitans, une voyante, une orpheline trimballant les os de ses parents, des guerres civiles, un prêtre qui prêche en lévitation, un massacre, une suite d'incestes, l'Ascension d'une folle... La réalité se fond avec l'irréel, magique, ensorcelante au point qu'en refermant le livre on se demande si, oui, on n'a pas rêvé tout ce que Marquez nous raconte.
Une chose est sûre : au-delà de la confusion "Cent ans de solitude" n'a pas fini de hanter quiconque osera le lire.
Les manuscrits de Macondo
Critique de Stavroguine (Paris, Inscrit le 4 avril 2008, 40 ans) - 9 octobre 2008
Assez ironiquement, tous les Buendia semblent avoir voulu s'étendre, s'ouvrir. José Arcadio Buendia repousse les limites de la connaissance avec son ami Melquiades tandis qu'il explore les contrées sauvages qui entourent son village de Macondo. Ses fils partent à l'aventure ou à la guerre. Plus loin, on fait venir le monde dans le village en y important de nouveaux moyens de communications. Puis on va étudier à l'étranger. Mais toujours, ces pulsions expansives sont condamnées à finir dans une folie solitaire. Incomprise et abandonnée. Qu'elle soit simple vieillesse ou traîtres rêves de grandeur. La malédiction de la famille Buendia est déchirante. Elle nous entraîne dans un tourbillon dévastateur.
Cette saga magnifique permet aussi à l'auteur d'aborder des thèmes étonnamment modernes. Les investissements étrangers en Amérique du Sud et la honteuse exploitation des ressources naturelles de ces territoires, cautionnée par des gouvernements conservateurs corrompues. Les guerres civiles incessantes de libérateurs qui finissent par étrangement ressembler à leurs persécuteurs, tels ces cochons d'humains orwelliens... A travers les Buendia et Macondo, c'est le continent Sud Américain des années 60 que nous présente l'auteur. Entre ouverture et repli, expansion et exploitation.
Le tout est servi par un style splendide. Même si on finit par ressentir une certaine redondance dans cette tragique saga familiale, l'auteur entremêle si habilement faits réels et folklore, légendes et fables locales qu'on sourit sans cesse devant ces queues de cochon incestueuses et que la malédiction d'une famille condamnée à ne pas avoir de seconde chance finit par présenter certains aspects tragi-comiques, magiques, où les vivants savent qu'ils continueront à vivre leurs passions par-delà la mort.
Cent ans de solitude mérite parfaitement sa réputation de petit chef d'oeuvre de la littérature Sud-Américaine. Tous les ingrédients sont réunis pour en faire un livre marquant. Malgré la réputation qui le précède et certaines longueurs, le plaisir reste inchangé du début à la fin d'un bien beau livre où sentiments, personnages et relations partent tous dans une somptueuse dérive.
Un peu décu
Critique de Romur (Viroflay, Inscrit le 9 février 2008, 51 ans) - 9 février 2008
Le roman est imprégné de la culture, l'histoire, l'ambiance et le style de l'amérique du sud
C'est une saga familiale où on se perd dans les personnages qui portent à 2 ou 3 variantes près le même nom et qui sont tous également fantasques, chacun dans leur genre, entre douce manie et grave névrose.
C'est l'histoire d'un village et au delà d'un pays et d'un village avec les progrès technologiques et les errements politiques.
Garcia Marquez a une écriture dense, inventive et décrit les événements avec une légère distance et une pointe d'humour qui font paraître normaux le loufoque, la magie, la superstition et les revenants... On est pris à contre pied dans ses sentiments et je me suis surpris à sourire en lisant comment un admirateur de Remedios la belle se fracasse le crane.
Tout ceci m'a rendu la première partie (la montée) d'autant plus riante et la seconde (le déclin de la famille et du village) d'autant plus pesante. J'avais hate de finir le livre pour me sortir de cette ambiance de corruption (à tous les sens du terme).
Peut-être trouverais-je un jour le courage de le relire en faisant un arbre généalogique...
lassant
Critique de April-Grey (, Inscrite le 7 décembre 2007, 32 ans) - 30 décembre 2007
On n'a pas le temps de s'attacher aux personnages, leurs histoires défilent l'une après l'autre, sans laisser de répit au lecteur.
Ce qui m'a aussi embêtée c'est que les histoires de vies de ces personnages (mis à part qu'ils portent tous les mêmes noms) soient si loufoques et identiques. Elles suivent toutes plus ou moins la même structure.
Le personnage nait, il a une enfance exemplaire, une adolescence turbulente, puis quand ils deviennent adultes ils essayent de se reprendre en main pour devenir invariablement fous quelques pages plus loin.
Mais sinon je vous conseillede lire ce bouquin jusqu'au milieu, après ça devient trop répétitif et difficile à suivre.
Magique
Critique de Gabri (, Inscrite le 28 juillet 2006, 38 ans) - 1 avril 2007
La deuxième moitié du livre renferme également infiniment plus de personnages que la première, ce que j’ai trouvé rafraîchissant au début, mais qui a fini par me mélanger à certains endroits, jusqu’à ce que je décide de me fabriquer un arbre généalogique afin de ne plus perdre le fil entre les multiples Aureliano et José Arcadio.
Néanmoins, il s’agit encore de l’un des meilleurs romans que j’aie lu dans ma vie, car les défauts que j’y ai trouvés sont très largement compensés par les fabuleuses aventures des Buendia, de l’histoire des petits poisons en or jusqu’à celles des petites fleurs jaunes qui suivaient toujours Mauricio Babilonia, en passant par la vieille Pilar Ternera qui cessa de compter ses anniversaires à partir de ses 145 ans et des tapis volants amenés à Macondo par les gitans !
Il est aussi bien probable qu’Isabel Allende se soit un peu inspirée de «Cent ans de solitude» pour écrire sa propre «Maison aux Esprits», une autre saga sud-américaine écrite environ dans le même style… Même s’il est bien difficile de choisir entre les deux, je pense que j’ai préféré celle d’Allende, qui, environ dans le même nombre de pages, a choisi de mettre en scène moins de personnages, ce qui a rendu les siens plus attachants que ceux de Garcia Marquez, à mon humble avis.
Un peu lassant
Critique de Soili (, Inscrit le 28 mars 2005, 51 ans) - 2 septembre 2006
Ce qui me plait moins c'est que ce bouquin part un peu dans tous les sens, ce qui fait que je ne me suis pas attaché aux personnages tellement ils sont nombreux, le fil conducteur de ce roman est la famille Buendia ( et pas une personne en particulier ), ce qui m'a profondément dérouté et disons-le déçu. De plus pour achever le tout , Garcia Marquez s'est amusé à donner les mêmes prénoms aux personnages ( drôle au début et franchement fatigant à la fin ).
D'un autre côté tout cela est fort bien écrit mais cela ne m'a pas suffi , ceci étant la fin est très bonne mais cela ne suffit tout de même pas à mes yeux. Ceci étant je ne suis pas découragé pour lire ses autres livres
Très bon livre, c'est tout
Critique de Sabyne (, Inscrite le 4 octobre 2005, 51 ans) - 9 février 2006
Tout ceci fait de ce roman une histoire que j'ai aimé lire mais malheureusement, la rencontre que j'espérais quand je l'ai pris dans mes mains ne s'est pas produite. Peut-être attendais-je trop de ce livre après les critiques que j'en avais lues.
Une fois encore....
Critique de Precious_thing (Paris, Inscrit le 22 novembre 2005, 35 ans) - 22 novembre 2005
Ils nous conte l'histoire de la famille Buendia à travers de nombreuses générations, un arbre généalogique dont les branches peu à peu se mêlent.
Incertitude quant au temps qui passe, qui se répète, quand les actions des personnages nous paraissent avoir déjà été faites.
Un grand livre représentant du courant "réaliste magique " très important en Amérique Latine durant le XXe siècle et dont Garcia Marquez est l'un des plus grands représentants.
complétement déconcertant!!!!
Critique de Bibou379 (, Inscrite le 26 mai 2005, 40 ans) - 28 octobre 2005
SI ON NE LIT QU'UN LIVRE...
Critique de Septularisen (, Inscrit le 7 août 2004, - ans) - 28 juin 2005
Quand on me demande quel livre lire, c'est toujours celui-là que je cite en premier...
S'il est vrai qu'on s'y perd parfois un peu parmi la multitude des personnages qui interviennent (surtout des personnages secondaires d'ailleurs), il suffit de prendre note des différents personnages et des liens de parenté qui les lient pour s'y retrouver facilement (à rattacher à la série des Rougon-Macquart de ZOLA) et le livre "rebondit" de plus belle...
Le récit est fantastique et bourré de trouvailles et d'une imagination sans limites, l'écriture est inventive gaie et fleurie, les personnages passionnants et attachants (bien que la plupart finissent par mourir), l'histoire est bien ficelée et se tient bien, la fin bien qu'annoncée surprend tout de même... les descriptions des paysages Sud américains et du petit village de Macondo sont fabuleuses...
Et les détails, ces petits détails qui font tout le livre... ah!.. l'histoire des petits poissons en or...
Bref, un des grands livres du XXème Siècle qui vous fera passer des grandes heures de lecture, par le Prix Nobel de Littérature 1982...
A (re)lire en priorité absolue!
Une saga rocambolesque
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 46 ans) - 10 mai 2005
Un régal !
grandiose et déroutant...
Critique de Maxroy (, Inscrit le 20 janvier 2005, 45 ans) - 20 janvier 2005
Puis viennent les questions sur cette dynastie de Buenda... Marquez nous interroge sur la destinée? sommes-nous bloqués par les caractéristiques de notre famille, soumis a l'influence de notre éducation? De très belles histoires d'amour qui ne peuvent que nous faire avancer dans les nôtres. Macondo recèle inévitablement de mystères (d'où il est vrai des relectures nécessaires je pense)... village tour à tour cité isolée idéale et lieu soumis au reste du monde et son évolution...
Sans répondre à des questions, ce livre nous fait rêver, voyager et progresser dans nos réflexions...
Magnifique
Critique de L'étoile du soir (Nancy, Inscrite le 4 janvier 2005, 41 ans) - 9 janvier 2005
J'étais surexcitée: les gitans et leurs géniales inventions, puis j'ai eu du mal avec la guerre.ça m'a refroidi. mais j'ai tenu bon et hier soir, quand j'ai lu les dernières lignes, je me suis dit que ce livre est tout simplement grandiose.
Le Chef-d'oeuvre du 20e siècle
Critique de Libris québécis (Montréal, Inscrit(e) le 22 novembre 2002, 82 ans) - 2 janvier 2005
Cent ans de solitude résume à lui seul tout l'esprit sud-américain. Au-delà de ce qui est raconté, nous accédons à l'univers culturel d'un continent. Comme avec Dostoievski, nous accédions à la mentalité russe du 19e siècle. Le roman de Marquez est un document sociologique incontournable. Même si son oeuvre est peu connue en Amérique du Sud parce que la culture est surtout véhiculée par la musique, ça reste un chef-d'oeuvre. Quant à l'homme, il faut savoir qu'il est très connu comme un politicien de gauche, très inspiré par Castro. Cette admiration a fait pâlir quelque peu son étoile dans certains milieux, soit politiques ou littéraires.
Entre histoire et imaginaire
Critique de Féline (Binche, Inscrite le 27 juin 2002, 46 ans) - 2 janvier 2005
Garcia Marquez construit une ville imaginaire, dans un débordement délirant d'imagination et de poésie, dont on suit l'évolution sur 100 ans au travers des péripéties de la famille Buendia, entre guerres, décadence et dérives passionnelles. Mais tout n'est pas qu'invention de la part du colombien, l'histoire de son pays s'entremêle au destin hors du commun des Buendia et de la ville fictive de Macondo.
C'est magnifique, coloré, baroque et peuplés de personnages fous et décadents pour notre plus grand plaisir. Deux regrets malgré tout. Ce livre n'est pas toujours facile à suivre et il m'a, à moi aussi, semblé parfois bien long. La solitude omniprésente et un sentiment de malheur perpétuel alourdissent la lecture, ce qui en fait un conte cruel. Impression renforcée par le fait que, comme le dit Ursula (la matriarche), "le temps tourne en rond", que les événements se répètent.
Un livre qui ne se lit pas rapidement dans le train mais qu'il faut prendre le temps de savourer, par petites tranches, dans le calme.
Pour la vie
Critique de Ena (Le Gosier, Inscrit le 25 octobre 2004, 62 ans) - 23 décembre 2004
Attention Chef-d'oeuvre
Critique de Alandalus (BORDEAUX, Inscrite le 1 juillet 2004, 67 ans) - 22 novembre 2004
J'ai eu la chance de le lire en VO et vraiment, ce livre est magique et envoûtant. L'histoire, le style, tout enchante.
Le chef-d'oeuvre du XXème siècle.
Gracias GABO.
Attention ! Un Buendia peut en cacher un autre.
Critique de Manu55 (João Pessoa, Inscrit le 21 janvier 2004, 51 ans) - 29 octobre 2004
Ma Bible
Critique de Le petit K.V.Q. (Paris, Inscrit le 8 juillet 2004, 31 ans) - 3 septembre 2004
A lire et relire à l'infini.
Kim
fantastique
Critique de Kim (Limay, Inscrite le 16 juin 2004, 39 ans) - 11 juillet 2004
Superbe
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 5 juillet 2004
Echevelé....
Critique de Cuné (, Inscrite le 16 février 2004, 57 ans) - 3 juillet 2004
Où nous vivons durant cent ans de la naissance à la mort l'épopée du petit village de Macondo, ainsi que toute l'histoire foisonnante de la famille Buendia.
C'est un livre absolument fantasque. L'histoire est passionnante et échevelée, les évènements extraordinaires dans le sens premier du terme, les personnages très variés et décortiqués....
Ce qui fait qu'un première lecture est assez déconcertante. Le choix de l'écriture très serrée, sans presque d'aération, très peu de paragraphes, des lignes et des lignes de phrases s'enchaînant pendant des pages, fait qu'on se sent happé sans pouvoir faire de pause.
Or, des pauses, il en faut. Ne serait-ce que pour bien mémoriser, ou noter, qui est qui, descend de qui, épouse qui et pourquoi...
C'est pourquoi une relecture, voire une 3°, me semble indispensable. Pour se construire un arbre généalogique, une chronologie des évènements historiques, pouvoir souligner la beauté de la courbe du temps, bien intégrer les spectres toujours présents....
Il n'empêche qu'à ma découverte de l'histoire, j'ai souscrit entièrement à toutes les trouvailles saugrenues, toutes ces péripéties fantastiques qui sortent de l'ordinaire.
Dommage que je me sois un peu perdue au final dans le tumulte de l'auteur.
A relire, donc !
La valse folle
Critique de Bérénice (Paris, Inscrite le 18 mai 2004, 38 ans) - 20 juin 2004
Magnifique
Critique de Lela (Bruxelles, Inscrit(e) le 3 mars 2001, 53 ans) - 22 décembre 2003
GGM n'a rien inventé !
Critique de Darius (Bruxelles, Inscrite le 16 mars 2001, - ans) - 7 octobre 2001
excellent mais indigeste
Critique de Zoom (Bruxelles, Inscrite le 18 juillet 2001, 70 ans) - 24 septembre 2001
Discordance
Critique de Ferragus (Strasbourg, Inscrit le 8 mai 2001, 61 ans) - 24 juin 2001
Fabuleux.
Critique de Chat pitre (Linkebeek, Inscrite le 23 février 2001, 53 ans) - 22 juin 2001
Forums: Cent ans de solitude
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Merci pour le cadeau, de Nance | 19 | Nance | 21 mars 2009 @ 02:50 |