Trois jours chez ma mère de François Weyergans
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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L’art de la mise en scène
Attendu en littérature depuis plusieurs années, François Weyergans publie coup sur coup "Salomé", premier de ses romans, écrit en 1969, et "Trois jours chez ma mère". Son dernier roman est le roman de l’impossible, l’histoire répétée et perpétuelle de l’écrivain en manque d’inspiration. Ce que tente ici Weyergans, c’est un « vidéo flash-back », un effet de spécularité, une mise en abyme. Il crée une multitude de personnages, à chaque fois identiques, mais tous pantins de son récit. Trois jours chez ma mère, c’est l’histoire d’un narrateur, François Weyergraf, absent de la scène littéraire depuis quelques années, qui se lance dans la rédaction de Trois jours chez ma mère, un roman sur lequel il épuise toute sa volonté, et que les circonstances vont pourtant délier. Le lecteur se perd peu à peu dans ce jeu de miroir, où Weyergans agit en véritable virtuose, plaçant François Weyerstein, sous la plume de Weyergraf, et François Graffenberg sous celle de Weyerstein… L’histoire se reproduit sans cesse, avec les variantes de noms et de situations nécessaires à la distance entre l’écrit et l’écrivain. L’entreprise est d’envergure, mais le travail abouti et, au final, l’auteur aura été bien inspiré !
Les éditions
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Trois jours chez ma mère [Texte imprimé], roman François Weyergans
de Weyergans, François
B. Grasset / Littérature Française
ISBN : 9782246545910 ; 17,80 € ; 12/09/2001 ; 262 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (27)
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Se lit assez agréablement
Critique de Catinus (Liège, Inscrit le 28 février 2003, 73 ans) - 2 juillet 2019
Se lit assez agréablement.
Extraits :
- Delphine me masturba aussi dans un train. Nous étions seuls dans le compartiment, elle avait tiré les rideaux qui donnaient sur le couloir et j’avais bégayé -Mais si le contrôleur arrive ? » - Et bien, c’est ça qui est excitant. » Nous avions vingt-cinq ans. Depuis, j’ai découvert que je suis quelqu’un que les femmes ne détestent pas peloter dans les lieux publics, sous les tables des restaurants, dans les cabines téléphoniques, des salles d’attente, des voitures garées la nuit dans des rues passantes.
- Ce n’est pas que tu fais peur à tout le monde, c’est que tout le monde a peur de toi.
- Ce prêtre qui a passé des heures dans son confessionnal (de quoi rendre jaloux le romancier que je suis devenu).
- Vivre jusqu’à la dernière minute sans savoir à quelle heure on va mourir est le plus beau cadeau que les dieux nous ont fait.
- On m’avait dit que de nombreux bouchons, jetés d’un coup dans le feu, dégageaient une odeur étonnante. Et c’est vrai. Les bouchons de liège se consumèrent en une minute à peine et nous eûmes l’impression d’avoir plongé dans un verre de vin.
Ce n'est pas moi qui va faire remonter la cote
Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans) - 12 juillet 2014
La comparaison que certains ont eu avec Houellebecq est à certains égards pertinente mais par contre Michel Weyergans n’est pas du tout accrocheur et laisse le lecteur se noyer dans un véritable salmigondis.
J’ai l’impression qu’à donner trop de profondeur ou de vouloir faire une œuvre trop personnelle, même si ce bouquin n’est pas spécialement prétentieux, on a, comme ici, de grande chance de s'égarer.
Mon premier Goncourt...
Critique de Ndeprez (, Inscrit le 22 décembre 2011, 48 ans) - 14 octobre 2012
Je me suis dit "et pourquoi pas aprés tout?" , je dois effectivement avouer que je n'ai jamais lu de Goncourt (et j'assume...).
J'avoue m'être pris au jeu des differents François sous la plume d'autres François, une sorte de récit en poupées russes.
Le livre est totalement accessible pour les néophytes dont je fais partie.Je ne comprend pas certaines critiques bien acerbes bien que je reconnaisse humblement que je ne suis pas le mieux placé pour donner mon avis sur la litterature classique.
Pourquoi tant de mauvaises critiques ??
Critique de Dumel565 (, Inscrit le 3 mai 2009, 56 ans) - 12 septembre 2011
Je ne m'y suis pas ennuyé une seule seconde, magnifique style d'écriture.
Bravo, prix AMPLEMENT mérité.
Déçu par la critique!...
Critique de Bamchri (, Inscrit le 2 juillet 2010, 14 ans) - 2 juillet 2010
Bonne moraline,
A.H.
Interposition
Critique de Maylany (, Inscrite le 11 novembre 2007, 44 ans) - 10 juillet 2009
Car, en fait de sa mère, l'auteur parle essentiellement du fait qu'il doit et va écrire un livre sur sa mère. Il narre également largement ses aventures amoureuses et/ou sexuelles ou plutôt, il parle des escapades sensorielles d'un auteur au nom très similaire au sien, qui écrit un livre sur un personnage qui lui-même est auteur de romans et rencontre de nombreuses femmes au cours de ses voyages et dont le nom s'approche de très près à celui de Weyergans … en somme, le roman d'un roman sur un roman.
Bref, étrange façon détournée pour l'auteur de parler de lui-même par interposition ou comme il le suggère, manœuvre pour ne pas parler de sa mère.
On s'y perd
Critique de Soleada (, Inscrite le 21 janvier 2007, 35 ans) - 31 mai 2008
Déçue.
Décevant comme sait l'être un Goncourt
Critique de Lyrzine (Paris, Inscrit le 15 janvier 2008, 44 ans) - 28 janvier 2008
Sur cette belle lancée, j'ai lu ce livre (l'effet bandeau rouge fonctionne toujours...), et là. Quelle déception. Sur les premières pages, on se laisse porter par un je ne sais quoi proche de Woody Allen, un discours à la fois bavard et hésitant, et sans contexte très égocentrique.
Seulement, où Woody Allen sait exploiter le personnage du looser pour rebondir et exprimer son talent de dialoguiste et d'humoriste, François Weyergans se plante littéralement, c'est le cas de le dire.
La fraicheur du début s'estompe très vite, pour laisser place à un air de déjà vu (mais en moins bien), du personnage, on ne voit plus que son côté looser, que FW a même le talent de ne pas nous rendre sympathique! Le texte transpire d'une espèce de mégalomanie écoeurante et boursouflée.
Heureusement, l'oeuvre se lit assez rapidement, mais il faut s'accrocher pour le finir tout de même.
A éviter
Recherche dépressive de l'inspiration
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 46 ans) - 1 novembre 2007
La technique de construction, certes artificielle, est assez attrayante.
''J'ai vraiment aimé ça !''
Critique de DomPerro (, Inscrit le 4 juillet 2006, - ans) - 16 octobre 2007
Les très rares personnes qui ne considèrent pas l'ennui comme une menace passeront un bon moment avec ce livre de François Weyergans. À classer à côté d'Extinction de Thomas Bernhard, et sur la même tablette des Particules élémentaires de Houellebecq.
Petit plaidoyer en faveur de cette lecture qui n'est pas sans rappeler l'art de la fugue:
Tout d'abord, tout lecteur qui achète un livre ne doit jamais considérer si celui-ci a remporté ou non un prix littéraire quelconque, car sa lecture en sera altérée.
Aussi, le lecteur peut ressentir autant d'effets désagréables provoqués par la répétition du plaisir solitaire dans une oeuvre où le sexe est évacué. Par exemple, certains passages de livre tel les Souffrances du jeune Werther, ou de la Recherche du temps perdu, peuvent être autant pénibles, sinon plus, à côté des quelques descriptions de masturbation du personnage principal. Mais cette dimension du sexe de ce livre ne doit pas porter ombrage à son propos que résume bien cet extrait suivant:
''Le vrai voyageur est impulsif. Il part pour partir. Il ne sait pas ce qu'il attend. Il ressemble au romancier qui, au fur et à mesure qu'il rédige, se méfie de ses propres plans. Le bon voyageur devient romancier, ce qui n'empêche pas les voyages d'être poétiques, mais quand même, les voyages relèvent de la prose. Pourquoi? Parce que seule la prose rend compte de la vie sexuelle, la poésie n'en est qu'un charmant écho.''
L'idée centrale de cette oeuvre tourne autour de la question de la création littéraire avec tout ce que ceci implique comme errance, comme perte d'énergie et d'orientation, de prises de notes à l'infini qui ne seront peut-être jamais prises en charge, un peu à la manière dont Roland Barthes parle des notes qui amènent l'élaboration du roman. Sans oublier le degré zéro de l'écriture. Et, oui, dans certaines psychanalyses, la relation de l'enfant à la mère peut être facilement soulevée, comme le serait aussi la question du roman familial, des origines d'un individu, comme dans Extinction de Bernhard.
Enfin, les dernières dix pages aboutissent (enfin diront les plus cyniques) à des délicates et sensibles images et réflexions sur la mère. Ceci dit, je peux admettre qu'il y ait quelques petites, mais petites, longueurs qui empêchent heureusement cette lecture d'être parfaite.
À lire comme une suite de moments éparpillés d'un homme éparpillé.
Creux et bavard
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 10 août 2007
Est-ce que ça méritait un Goncourt, je n'en sais rien et il y a longtemps que j'ai arrêté de croire en une quelconque qualité de ce prix, donc ça n'entre pas en ligne de compte, et puis j'ai attendu longtemps avant de lire, histoire que la médiatisation et les effets de mode soient retombés.
Me voilà déçue. Je m'attendais à quelque chose de plus original, de moins convenu. Weyergans écrit bien, certes, mais j'ai la désagréable impression qu'il ne s'est pas trop foulé sur ce coup (encore que... peut-être a-t-il réellement perdu l'habitude d'écrire une vraie nouveauté, je me le demande...).
J'ai trouvé ça nombriliste, ennuyeux par moments, sans grand intérêt lorsque l'auteur se perd dans de multiples digressions pseudo-intellectuelles qui n'intéressent que lui. L'aspect intime et la chaleur humaine disparaissent au profit des effets de manche, je n'aime pas ça.
L'acharné littéraire
Critique de Kinbote (Jumet, Inscrit le 18 mars 2001, 65 ans) - 24 juillet 2007
Ce roman de F.W. pose la question : « Suffit-il de s’autoproclamer écrivain pour l’être ?, suffit-il de claironner « Je suis écrivain » pour le rester (car nul doute qu’il l’a été !) et, par conséquent, peut-on peut dire : « Ecrivain un jour, écrivain toujours»? Démarche d’artiste moderne qui se désigne artiste avant même d’avoir accompli une nouvelle œuvre. Ou dont l’œuvre réside dans ce geste d’auto désignation.
François Weyergans n’est qu’un des avatars de ce phénomène. Après avoir été récompensé du prix Goncourt, l’auteur de ce livre est-il rassuré sur son statut autoproclamé ou bien, lucide comme il l’est, sait-il que les prix sont des leurres et que tout acharnement n’est que l’ultime parade d’une mort annoncée, celle de l’écrivain qu’il veut coûte que coûte demeurer.
Ni cet excès d'honneur,ni cette indignité...
Critique de Guermantes (Bruxelles, Inscrit le 18 mars 2005, 77 ans) - 2 avril 2007
Si le prix en question n'avait pas focalisé l'attention sur ce livre, je crains fort que celui-ci n'eût guère défrayé la chronique.
De quoi s'agit-il au fait? D'un livre de qualité fort moyenne, guère original (la construction "en abime" n'est pas une nouveauté), nombriliste en diable mais cependant pas désagréable à lire, faisant entendre la même petite musique que les amateurs aiment retrouver dans la plupart des oeuvres de ce Woody Allen littéraire qu'est François W.
En fin de compte, une oeuvre promise à un rapide oubli parce que ne faisant vibrer aucune fibre profonde chez le lecteur.
De l'éloge de la digression...
Critique de Albireo (Issy-les-Moulineaux, Inscrit le 14 janvier 2006, 47 ans) - 22 novembre 2006
tendre illuminé
Critique de Missparker (Ixelles, Inscrite le 27 janvier 2006, 42 ans) - 8 mai 2006
Ca vaut bien un Goncourt!!
Trois jours chez ma mère ou Tout sur moi
Critique de Critique de la raison pure (Paris, Inscrite le 8 mai 2006, 41 ans) - 8 mai 2006
Le livre ne peut être utile, au même titre que "les miscellanées de Mr Schott", que pour les références culturelles que l'auteur énumère tout au long du livre.
Mais de méditations sur la procrastination, point. Si ce n'est que au "lu" du livre, il est de bon ton de ne pas remettre son travail au lendemain, ou bien, de ne jamais le commencer.
Weyergaffe ?
Critique de Bolcho (Bruxelles, Inscrit le 20 octobre 2001, 76 ans) - 7 mai 2006
J’ai bien aimé les deux premiers tiers du livre puis je me suis détaché peu à peu. Toutes ces aventures sexuelles avec des non-personnages, c’est lassant, infantile. Même pas du cul qui enfièvrerait le lecteur, mais une litanie de succès féminins improbables. Du touche-pipi pour quinquagénaire inquiet. Et puis, au fil des pages, on se rend compte que le côté snob du personnage prend définitivement le dessus. Il est poseur jusque dans ses goûts alimentaires, nous signalant au passage chez quel boucher de renom il va acheter sa bidoche.
Maintenant, ce n’est pas parce qu’un personnage est agaçant que le roman est moins bon, n’est-ce pas.
Pour terminer sur une note plus positive, cette petite note amère qui nous concerne tous : « Pourquoi faut-il que la vie s’arrête juste avant notre enterrement, une des rares occasions de succès qui nous soit garantie ? ».
Marquant et remarqué
Critique de _marc (, Inscrit le 17 avril 2006, 61 ans) - 17 avril 2006
Dans ce genre de livre on s'y retrouve toujours à un moment donné et pour cela, vous y penserez encore lontemps après sa lecture ...
Plus qu'ennuyeux.................
Critique de Guy61 (, Inscrit le 15 mars 2005, 63 ans) - 11 avril 2006
Est-ce vraiment ça un Goncourt?
Critique de Tyty2410 (paris, Inscrite le 1 août 2005, 38 ans) - 14 février 2006
Au fil des pages, certes bien écrites, je me perds , je ne comprends pas ...je ne comprends pas comment peut-on passer d'une chose à une autre comme ça sans raison et qui en plus ne font pas avancer le livre .Il n'y a pas de trame , ce ne sont que des choses sans importance ,et inintéressantes au possible ..
Le jeu des poupées russes (comme je l'appelle) est assez énervant .Je ne sais pas qui parle , j'ai l'impression de lire plusieurs fois la même chose avec juste les noms qui changent. J'ai l'impression ...Certes c'est une idée assez originale mais trop exploitée ....on ne sait pas où on va mais on y va ! A la moitié du livre je voulais m'arrêter j'ai continué plus par défi que par curiosité .
Et puis les prouesses sexuelles de l'auteur (weyergraf , gaffenberg ou weyerstein je n'en sais rien ) je ne sais pas ce que ça peut apporter à ce roman, peut-être est-ce utile pour lui donner de la substance parce que c'est vrai que sans ce genre de vocabulaire il aurait été encore plus pâle qu'il ne l'est déjà. Mais est-on obligé d'en arriver là, de lire ça quand on achète un roman aujourd'hui? Qui plus est un Goncourt?
Ma première réflexion : si c'est ça le Goncourt, la littérature francaise va mal aujourd'hui
2nde réflexion : Francois Weyergrans est malade d'avoir écrit un livre comme ça , mais ceux quyi le sont encore plus que lui, ce sont ceux qui ont trouvé ce roman digne d'un prix.
3ème réflexion en lisant les dernières pages (qui m'ont bien fait rire puisque les fameux trois jours chez ma mère se situent a la fin du roman sur trois pages ) il était temps !
joie et déception
Critique de JOIDéMO (, Inscrit le 12 février 2006, 59 ans) - 12 février 2006
Nom de nom imaginez ma colère en lisant ce bazar de scribouille, c'est bien écrit, mais d'un vide en écho assourdissant, on s'ennuie comme sur une île déserte voyez plutôt : un queutard sautant autant qu'il le peut, une femme, la femme délaissée (celle du roman) la procrastination est à tous les étages! plus qu'une déception c'est pathétique!
Un livre soit, mais un GONCOURT!!! On s'est foutu de ma gueule genre lHallyday et pour tout dire je n'aime pas ça!
Discrédite son auteur ... et le Goncourt
Critique de Mimi75 (, Inscrit le 6 janvier 2006, 55 ans) - 6 janvier 2006
Au moins ce "prix" aura t'il le mérite d'arréter définitivement la production médiocre d'un écrivain raté .
bof
Critique de Elfe (, Inscrite le 15 septembre 2004, 68 ans) - 5 janvier 2006
Subtile diversion
Critique de Voni (Moselle, Inscrite le 1 septembre 2005, 64 ans) - 23 novembre 2005
Ainsi, Weyergans, belge en l’occurrence, me semble s’être emparé de cette obsession catégorielle et loin de vraiment se l’approprier en joue subtilement dans son livre. Une sorte de pied de nez à la gent critiqueuse.
Dans son livre, bien que sa mère soit présente du début à la fin, l’auteur tourne autour du sujet jusqu’à s’en détourner. La construction du livre mène délibérément sur des pistes détournées par une succession d’associations d’idées qui pourraient paraître d’une chronologie décousue, anarchique et pourtant on ne s’y perd pas (selon moi). Il crée une sorte de double qui crée lui-même son double qui crée… Il se dégagera cependant, à la fin du livre, une profonde tendresse pour sa mère, résolument pudique qui ramènera au sujet supposé par le titre.
Pour avoir lu et vu plusieurs interviews de l’auteur, il est certain que le personnage principal de ce roman pourrait effectivement être son double endossant cette même désinvolture et ce caractère quelque peu décalé qu’il offre aux médias. Mais je n’ai pas pris ces ressemblances au premier degré et me suis détachée de toute manifestation de suffisance nombriliste. J’y verrais plutôt une forme d’autodérision assez pudique et à l’humour tranchant.
S’il est une partie où vraiment je n’ai pas accroché, c’est justement celle où il est question du roman “Trois jours chez ma mère” aux deux tiers du livre et qui explique le titre.
Chaque Goncourt est sujet à polémique alors il est important, sans doute, de souligner que Pitibeni a rédigé sa critique bien avant le sacro-saint couronnement donc en dehors de toute surabondance médiatique dans les deux sens.
Néanmoins, j’avoue en conclusion que je ne classerai quand pas ce livre dans mes favoris, somme toute bien changeants, mais je lui reconnais une vive originalité, une audace bien subtile dans un style cadencé et mordant.
trois jours chez ma mère
Critique de Bernadette (, Inscrite le 13 novembre 2005, 76 ans) - 14 novembre 2005
Goncourt… Ah bon!
Critique de Lincoln (, Inscrit le 23 septembre 2005, 65 ans) - 11 novembre 2005
Ce n’est pas tant le thème maintes fois abordé qui m’a posé problème, celui de l’écrivain en panne d’écriture. C’est plutôt la manière de traiter le sujet, l’écrivain qui s’écoute penser, se regarde écrire (ou ne pas écrire), lui et lui seul. Il en ressort un sentiment d’égocentrisme, de désintéressement de savoir si, un jour, ce livre sera lu par quelqu’un d’autre que l’auteur.
Et cette vie relatée, souvent avec monotonie, où les conquêtes féminines relèvent plus du “tableau de chasse” que du sentiment, où l’on passe de l’obsession de la masturbation aux ébats adultérins qui s’enchaînent. Et puis cette image, presque suffisante que l’écrivain semble avoir de lui, si bien résumée dans les extraits… “Dans le train, il colla sa tête contre la vitre […] Ce visage si près du sien lui inspirait une profonde sympathie”, ou encore “Personne ne mesure la chance qu’il a d’être ce qu’il est”. Et que penser de ces aptitudes qui m’ont laissé très envieux… “Nous avons fait l’amour cinq ou six fois par jour pendant une semaine”.
Mais Weyergans dit lui-même qu’il ne s’agit pas d’un roman autobiographique, alors, alors… détendons-nous!
J’en suis à me demander ce qui a prévalu dans l’attribution du Goncourt : la qualité d’un roman ou la volonté de rabattre l’arrogance de Houellebecq?
yesss
Critique de Patyvore (, Inscrite le 29 octobre 2005, 59 ans) - 3 novembre 2005
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c\'est nullissime non ? | 20 | Mimi75 | 12 mai 2006 @ 18:11 |