L'éducation d'une fée de Didier Van Cauwelaert
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Si les fées existent...
C'est ma première expérience. La première fois que je lis Didier van Cauwelaert. Pourquoi pas avant ?
Je n'en sais rien, peut-être à cause de son nom pas très amusant, ce qui ne me parait pas une raison bien objective. Ou parce que j’ai chaque fois raté ses promotions à la télévision, bref je connais très mal le personnage. Ce qui peut être intéressant car je ne pars avec aucune idée préconçue.
Un homme rencontre une femme dans un aéroport. Tout démarre comme un roman d’amour classique, mais rien ne tourne comme il faut. Ingrid est veuve depuis peu et a déjà un enfant. Nicolas Rockel, créateur de jeux pour enfants, rêveur, use de tous ses charmes pour convaincre cette femme de l'épouser. Ils se marient, mais après quatre ans de vie commune, Ingrid se lasse et décide de rompre cette relation pour des raisons mystérieuses. Ce qui bouleverse profondément Nicolas, mais aussi Raoul, le petit garçon. En filigrane de l'histoire perce celle de Secar, réfugiée kurde, caissière dans une grande surface, que Nicolas Rockel rencontre lors de ses escapades.
Les personnages sont attendrissants, sensibles et humains. Secar, la caissière, est hallucinante de vérité et depuis la lecture de ce livre j’ai un profond respect pour les filles qui font ce métier. Il y a une transition terrible entre le confort de nos trois personnages et la vie de Secar. Je ne m'étais jamais demandé ce que les caissières avaient comme passion, ce qu'était leur histoire, et aujourd'hui, si ce livre m’a servi à quelque chose ce serait à ça. Je les regarde différemment et elles m'inspirent plus de sympathie. Je dois dire que sa description est particulièrement réussie et pour moi, c’est le personnage le plus intéressant du livre. Didier Van Cauwelaert nous transporte avec bonheur de la beauté de la vie remplie d’amour à la cruauté de cette même vie sans amour.
Un passage du livre qui m’a émue : " Seuls les vrais solitaires, quand ils se rencontrent, peuvent s'aimer, parce qu'ils n'ont pas besoin de se fuir, d’exercer un pouvoir sur l'autre ou de considérer la durée comme une fin en soi ".
Les éditions
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L'éducation d'une fée [Texte imprimé], roman Didier Van Cauwelaert
de Van Cauwelaert, Didier
Albin Michel
ISBN : 9782226115645 ; 16,90 € ; 02/05/2000 ; 249 p. ; Format Kindle -
L'éducation d'une fée [Texte imprimé], roman Didier Van Cauwelaert
de Van Cauwelaert, Didier
le Livre de poche / Le Livre de poche
ISBN : 9782253153269 ; 2,35 € ; 29/05/2002 ; 221 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (19)
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une histoire fantasque
Critique de Ellane92 (Boulogne-Billancourt, Inscrite le 26 avril 2012, 49 ans) - 19 décembre 2013
L’éducation d’une fée, c’est parfois drôle ou émouvant, ça permet de passer un bon moment, et redonne l’envie de croire aux (bonnes) fées. Mais pour ma part, je l’aurais sans doute bien vite oublié !
Je connais peu d’expressions aussi fausses que « coup de foudre ». L’amour soudain ne foudroie pas ; il fait remonter à la surface. Comme les secousses sismiques, nées d’une faille souterraine à laquelle on ne pense plus, provoquent parfois l’apparition d’une île. Entre dix-huit et trente ans, j’ai vécu trois passions ; un échec, une erreur et un drame. Depuis, je me promène : relations couvertes, amitiés amoureuses et complicités de week-end dans des villes inconnues.
La déception d'une vieille blasée?
Critique de Mallollo (, Inscrite le 16 janvier 2006, 42 ans) - 19 février 2013
Je garde quand même 3 étoiles pour cette lecture sympathique et rapide, à recommander dans certains cas!
Une fée ? Une histoire féérique plutôt ...
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 8 septembre 2010
Foin de tout celà. On ne va parler de l’éducation d’une petite fille afin de la transformer en fée. D’abord, une fée n’est pas forcément une petite fille, et puis ... chacun le sait les fees, ça n’existe pas.
Soit donc un couple, qu’on qualifiera de recomposé : lui, Nicolas, à l’activité un peu marginale de créateur de jeux pour enfants, elle, Ingrid, avec son jeune fils Raoul. Le début du roman est la phase de “composition” dudit couple ; on se rencontre, on se plait, on s’aime, on vit ensemble. Soit. Et Raoul s’intègre parfaitement dans ce schema, c’est le bonheur. Quatre ans puis, patatras, Ingrid fait comprendre à Nicolas que si elle l’aime toujours, elle souhaite pour autant qu’ils se séparent. Nicolas subit cette affaire, est malheureux comme un chien qui ne comprend pas pourquoi on le bat, et Raoul retrouve les affres de la separation ... Bref, une situation bien crasse où tout le monde rend tout le monde malheureux.
Parallèlement, Didier Van Cauwelaert, qui ne met pas tous ses oeufs dans le même panier, he oh pas fou le romancier ! - a développé une histoire avec Secar, une irakienne atterrie en France pour échapper au pire, qui survit dans des conditions sordides en travaillant comme caissière dans le supermarché local. Le supermarché où Nicolas ...
Nicolas repoussé par Ingrid, Raoul qui ne sait plus à quel saint se vouer et Secar qui n’a plus beaucoup d’espoir ; un trio infernal se met en place et vous pouvez deviner qui va jouer le rôle de la fée ? Par contre, celui qui va éduquer la fée est plus difficile à imaginer ...
Ca pourrait n’être qu’une bluette sentimentale, c’est davantage. Par la grâce de Didier Van Cauwelaert et de tous les concepts et sentiments qui viennent sous-tendre l’histoire, c’est une photo assez fidèle d’un monde en evolution, celui où nous vivons et d’une mentalité en pleine mutation, celle de notre société occidentale à l’heure de tous les bouleversements technologiques. Et puis, intégrer l’histoire de l’Irak si tôt (2000), ça n’est pas mal et assez prémonitoire.
Bref un ouvrage tout à fait recommandable. En outre, ça se lit comme du petit lait.
Une jolie histoire...
Critique de Mcchipie (, Inscrite le 16 mai 2007, 47 ans) - 6 juillet 2010
Agréable à lire, un petit roman qui donne le sourire...
une fée
Critique de Emericdangoulême (, Inscrit le 10 janvier 2010, 43 ans) - 17 janvier 2010
Tendresse !
Critique de Manumanu55 (Bruxelles, Inscrit le 17 février 2005, 45 ans) - 11 décembre 2008
Une belle bouffée d'air
Critique de El grillo (val d'oise, Inscrit le 4 mai 2008, 50 ans) - 14 juillet 2008
J'ai trouvé les personnages de Nicolas et Raoul très attachants, doux, apaisants, subtils, justes, intelligents quoi ! La fée en question intervient tard, certes, mais son action prend son poids grâce à tout ce qui précède. Juste j'ai du mal avec le titre, que je trouve mal choisi.
J'ai de plus trouvé l'écriture très belle, laissant parfaitement filtrer l'humeur des protagonistes. Belle lecture.
Des amours d'une fraîcheur enfantine
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 46 ans) - 6 mai 2007
Puis intervient une sorte de fée dans sa vie.
Le monde des adultes et de l'enfant se croisent joliment : le message paraît bien consister à dire qu'il est bien rare qu'un adulte mûrisse sur le plan sentimental.
Ce roman est très plaisant pour ces raisons. Il est touchant. Chaque personnage se blesse un peu pour faire du bien et se montre un peu victime de sa propre naïveté.
Certes, ce n'est peut-être pas un grand roman, mais il rend heureux par les heurts et bonheurs successifs que rencontrent ceux qui le composent. Il est très rafraîchissant.
Des fées et des anges
Critique de Muchado (Paris, Inscrite le 21 avril 2006, 43 ans) - 24 septembre 2006
Quelle belle histoire ! On reste un peu dans le même esprit que "Corps Etranger" avec une histoire d'amour peu banale, des personnages plus qu'attachants et des sentiments exacerbés.
C'est beau, c'est frais, et il est bien difficile de lâcher le livre avant la fin.
un auteur sympathique
Critique de MarlN (, Inscrite le 7 janvier 2006, 37 ans) - 14 mars 2006
bref ce livre détend, nous fait rire ou pleurer, mais est essentiel à lire pour se réchauffer le coeur!
bof
Critique de Tinkerbel (, Inscrit le 29 avril 2005, 63 ans) - 14 octobre 2005
La magie ne s'opère que quelque peu durant les 50 dernières pages . Mais la fin n'est pas merveilleuse, elle déçoit .
C'est somme toute un livre assez quelconque, plaisant tout au plus .
humour
Critique de Légolas (, Inscrite le 22 février 2005, 40 ans) - 22 février 2005
Pourquoi quitter son mari alors qu'on l'aime?
Critique de Kreen78 (Limours, Inscrite le 11 septembre 2004, 46 ans) - 19 décembre 2004
Malgré ce détail, j'ai complètement été captivée par la façon d'écrire de Van Cauwelaert. Il m'épate dans ses descriptions émotives. Ils nous racontent, nos vies, nos tristesses, nos désespoirs. On se sent moins seuls quand on lit cette histoire d'une femme qui veut quitter son mari parce qu'elle l'aime. C'est touchant.
Amour
Critique de Lectrice (Pas de calais, Inscrite le 8 octobre 2004, 50 ans) - 8 octobre 2004
mouais
Critique de Nelibelul (TOURS, Inscrite le 19 juillet 2004, 55 ans) - 3 août 2004
bien mou
Moi, je crois aux fées...
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 28 octobre 2003
Ca ne paie pas de mine aux neurones, ça se peut, mais ça en paie au coeur et c'est déjà bien.
On sent que l'auteur ne cherche pas à en faire des tonnes. Alors, à ses détracteurs, je laisse Didier van Cauwelaert répondre ceci:
"(...) elles sont partout les fées! Elles sont dans la vie, autour de nous, seulement on ne les voit pas, alors on décide qu'elles sont bidon, et du coup elles se mettent à douter, elles aussi, elles ne croient plus en elles."
Simple, sans doute, mais moi je me dis que c'est vrai...
La fée ne s'est pas penchée sur moi...
Critique de Nothingman (Marche-en- Famenne, Inscrit le 21 août 2002, 44 ans) - 18 octobre 2003
Il faut croire aux fées...
Critique de Gilou (Belgique, Inscrite le 1 juillet 2001, 76 ans) - 18 août 2002
Un aller simple (Prix Goncourt 1994), que j’ai lu en 1999, ne m’a pas laissé un souvenir impérissable. Alors, en lire un autre ne m’emballait pas.
Jusqu’au jour où j'ai écouté son interview à la RTBF, l’émission de Michèle Cédric.
J'y ai découvert un homme vraiment " différent " de ce qui transparaît dans son livre.
L'Education d'une fée m'a agréablement surpris, ce livre décrit le quotidien de personnages simples qui pourraient être nous…avec des états d'âme, des fantaisies, de la tristesse, du malheur…mais heureusement aussi dans un monde un peu irréel ; enfin tout y est pour nous tenir dans sa bulle jusqu'au bout de l’histoire.
La fin est très touchante, malgré le côté un peu virtuel et " merveilleux de l Ôenfance et des fées" , d’un coup la triste réalité de la maladie apparaît sans crier gare mais c’est une fin heureuse. Ouf ! ! Les fées ont donc bien fait leur travail.
Je te quitte...parce que je t'aime!
Critique de Leïa (Montréal, Inscrite le 15 février 2001, 47 ans) - 28 juin 2001
Bref, ce livre est très touchant et fait un clin d'oeil à l'importance de garder son coeur d'enfant.
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