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"(...) après avoir lu Dostoïevski il n'y a plus rien d'autre à lire !"
Ben, voilà notre Saule qui va cesser de lire maintenant !
Comme c'est dommage.
Ben, voilà notre Saule qui va cesser de lire maintenant !
Comme c'est dommage.
Qui d'autre que Bolcho aurait pu, avec autant d'humour, reprendre ce petit excès d'enthousiasme auquel Saule s'est abandonné ? Mais, sauf erreur, je crois que Saule est sauvé car je pense qu'il lui reste encore "Les frères Karamazov" et quelques autres Dostoïevski en réserve.
Si tel ne devait pas être le cas, moi qui ne prête jamais un livre, je serais prêt à aller au sacrifice en lui prêtant "La logeuse suivi de deux histoires" (traduction originale de 1920), "L'esprit souterrain" (attribué par erreur à Th. Dostoïevski) dans une édition de Plon datée de 1929 et encore "Le bourgeois de Paris" aussi en édition de 1929.
C'est pas beau ça, comme sacrifice ? C'est bien que c'est lui !...
Si tel ne devait pas être le cas, moi qui ne prête jamais un livre, je serais prêt à aller au sacrifice en lui prêtant "La logeuse suivi de deux histoires" (traduction originale de 1920), "L'esprit souterrain" (attribué par erreur à Th. Dostoïevski) dans une édition de Plon datée de 1929 et encore "Le bourgeois de Paris" aussi en édition de 1929.
C'est pas beau ça, comme sacrifice ? C'est bien que c'est lui !...
"(...) après avoir lu Dostoïevski il n'y a plus rien d'autre à lire !"
Ben, voilà notre Saule qui va cesser de lire maintenant !
Comme c'est dommage.
Aie, je vais payer mon moment d'exaltation suscité par Dostoïevski !
Paul Diel (qui était un psychologue très édifiant selon moi) qualifie dans son livre de référence "Psychologie de la Motivation" Dostoïevski de personnage pathologique. En gros, si je me souviens bien, c'est un "nerveux exalté" dans la terminologie dieliene, et si j'ai bien compris c'est parce que l'auteur exalte notre propre vanité, la flatte, qu'on trouve un plaisir malsain dans sa lecture. Je ne suis pas sur d'être 100% d'accord mais je crois comprendre ce qu'il veut dire.
Méfions-nous d'étaler nos goûts...
Paul Diel (qui était un psychologue très édifiant selon moi) qualifie dans son livre de référence "Psychologie de la Motivation" Dostoïevski de personnage pathologique. En gros, si je me souviens bien, c'est un "nerveux exalté" dans la terminologie dieliene, et si j'ai bien compris c'est parce que l'auteur exalte notre propre vanité, la flatte, qu'on trouve un plaisir malsain dans sa lecture. Je ne suis pas sur d'être 100% d'accord mais je crois comprendre ce qu'il veut dire.
Méfions-nous d'étaler nos goûts...
"(...) après avoir lu Dostoïevski il n'y a plus rien d'autre à lire !"
Ben, voilà notre Saule qui va cesser de lire maintenant !
Comme c'est dommage.
Qui d'autre que Bolcho aurait pu, avec autant d'humour, reprendre ce petit excès d'enthousiasme auquel Saule s'est abandonné ? Mais, sauf erreur, je crois que Saule est sauvé car je pense qu'il lui reste encore "Les frères Karamazov" et quelques autres Dostoïevski en réserve.
Si tel ne devait pas être le cas, moi qui ne prête jamais un livre, je serais prêt à aller au sacrifice en lui prêtant "La logeuse suivi de deux histoires" (traduction originale de 1920), "L'esprit souterrain" (attribué par erreur à Th. Dostoïevski) dans une édition de Plon datée de 1929 et encore "Le bourgeois de Paris" aussi en édition de 1929.
C'est pas beau ça, comme sacrifice ? C'est bien que c'est lui !...
Merci Jules, je prend note de ta proposition de prêt !
Il me reste un ouvrage majeur de D. à lire, l'Adolescent, avant d'avoir lu ce qu'on appelle son pentateuque ("Crime et Châtiment", "L'idiot", "Les démons", "L'adolescent", "Les frêres Karamazov") ses autres ouvrages étant qualifiés de moins importants (il n'empêche j'ai beaucoup aimé "Le joueur" et les autres semblent valoir la peine).
Ceci-dit il faut bien souffler entre les Dostoïevski. Jules je vais te faire plaisir : je me suis lancé dans M. Yourcenar : je commence avec l'oeuvre au noir, tellement la couverture est belle (c'est un fragment d'un Breughel). Mais c'est plus difficile à première vue.
Pour souffler, il ne faut pas descendre, car on est déçu. Tu as donc bien choisi en prenant un Yourcenar ! Et "L'oeuvre au noir" est un de ses meilleurs, avec "Les mémoires d'Hadrien". Personnellement je n'arrive jamais à faire le choix quand on me demande un conseil.
Difficile ?... Non, pas à mes yeux en tout cas. Elle a un style merveilleux, une langue parfaite et une grande culture, non étalée comme le font tellement d'autres. Et l'intelligence est offerte en prime ! Bon voyage donc et je suis impatient de connaître ton avis sur ce livre.
Difficile ?... Non, pas à mes yeux en tout cas. Elle a un style merveilleux, une langue parfaite et une grande culture, non étalée comme le font tellement d'autres. Et l'intelligence est offerte en prime ! Bon voyage donc et je suis impatient de connaître ton avis sur ce livre.
Qui d'autre que Bolcho aurait pu, avec autant d'humour, reprendre ce petit excès d'enthousiasme auquel Saule s'est abandonné ? Mais, sauf erreur, je crois que Saule est sauvé car je pense qu'il lui reste encore "Les frères Karamazov" et quelques autres Dostoïevski en réserve.
Si tel ne devait pas être le cas, moi qui ne prête jamais un livre, je serais prêt à aller au sacrifice en lui prêtant "La logeuse suivi de deux histoires" (traduction originale de 1920), "L'esprit souterrain" (attribué par erreur à Th. Dostoïevski) dans une édition de Plon datée de 1929 et encore "Le bourgeois de Paris" aussi en édition de 1929.
C'est pas beau ça, comme sacrifice ? C'est bien que c'est lui !...
Merci Jules, je prend note de ta proposition de prêt !
Il me reste un ouvrage majeur de D. à lire, l'Adolescent, avant d'avoir lu ce qu'on appelle son pentateuque ("Crime et Châtiment", "L'idiot", "Les démons", "L'adolescent", "Les frêres Karamazov") ses autres ouvrages étant qualifiés de moins importants (il n'empêche j'ai beaucoup aimé "Le joueur" et les autres semblent valoir la peine).
Ceci-dit il faut bien souffler entre les Dostoïevski. Jules je vais te faire plaisir : je me suis lancé dans M. Yourcenar : je commence avec l'oeuvre au noir, tellement la couverture est belle (c'est un fragment d'un Breughel). Mais c'est plus difficile à première vue.
Peut-être est-ce encore mon jeune âge mais je crois que vous vous trompez en évaluant comme supérieurs les romans de Dostoievsky senior.
Il y a à partir de Crime et châtiment un changement de style (que André Breton avait déjà repéré.) Monsieur Prohartchin, le double, la femme d'un autre, les nuits blanches, une sale histoire et les carnets du sous-sol sont autant de romans beaucoup plus concis et pas moins riches.
L'idiot, dont je recommande l'adaptation télévisée russe, est un livre assez ennuyeux à lire. C'est comme si l'intelligence vive de Dostoïevski (le double) croulait peu à peu dans une ferveur chrétienne lénifiante.
Il y a à partir de Crime et châtiment un changement de style (que André Breton avait déjà repéré.) Monsieur Prohartchin, le double, la femme d'un autre, les nuits blanches, une sale histoire et les carnets du sous-sol sont autant de romans beaucoup plus concis et pas moins riches.
L'idiot, dont je recommande l'adaptation télévisée russe, est un livre assez ennuyeux à lire. C'est comme si l'intelligence vive de Dostoïevski (le double) croulait peu à peu dans une ferveur chrétienne lénifiante.
J'aimerai bien voir l'adaptation télévisée russe (si c'est sous-titré).
Je peux comprendre qu'on trouve l'Idiot ennuyeux, mais par contre moi j'avais démarré au quart de tour et jusqu'à la fin du roman j'ai été happé. Je l'ai probablement lu au bon moment et dans les bonnes conditions, en plus je l'avais lu dans la traduction classique (qui est décriée maintenant mais qui je pense me convient mieux).
Je comprends aussi que l'aspect christique échappe à ceux que ça n'intéresse pas mais chez moi ça touchait très exactement quelque chose et ça donnait encore plus de valeur à ce que je lisais.
Chose bizarre, après avoir lu les frères Karamazov (son sommet ?) j'ai arrêté de lire Dosto et donc je ne connais pas ceux que tu signales, il faudrait que je m'y remette.
Je peux comprendre qu'on trouve l'Idiot ennuyeux, mais par contre moi j'avais démarré au quart de tour et jusqu'à la fin du roman j'ai été happé. Je l'ai probablement lu au bon moment et dans les bonnes conditions, en plus je l'avais lu dans la traduction classique (qui est décriée maintenant mais qui je pense me convient mieux).
Je comprends aussi que l'aspect christique échappe à ceux que ça n'intéresse pas mais chez moi ça touchait très exactement quelque chose et ça donnait encore plus de valeur à ce que je lisais.
Chose bizarre, après avoir lu les frères Karamazov (son sommet ?) j'ai arrêté de lire Dosto et donc je ne connais pas ceux que tu signales, il faudrait que je m'y remette.
Il y plusieurs adaptations de L'idiot au cinéma ou au théâtre.
En films :
1946, en France, avec Gérard Philipe (excellent) dans le rôle du prince. (existe en dvd)
1951, transposé au Japon, un excellent film de Kurosawa, incontournable. (existe en dvd)
1958, le remarquable film russe d'Ivan Pyriev que j'eus la chance de voir à la télé au début des années 60, quand on ne reléguait pas de tels films après minuit, et dont je regrette le fait que les Russes négligent de restaurer la cinématographie soviétique, il y eut tout de même de très bons films !!!.
2009, un film français avec Jeanne Balibar, pas vu. (existe en dvd)
Il existe une adaptation théâtrale en dvd (éd. Copat), pas vu. Mais les captations proposées par Copat sont souvent intéressantes.
En films :
1946, en France, avec Gérard Philipe (excellent) dans le rôle du prince. (existe en dvd)
1951, transposé au Japon, un excellent film de Kurosawa, incontournable. (existe en dvd)
1958, le remarquable film russe d'Ivan Pyriev que j'eus la chance de voir à la télé au début des années 60, quand on ne reléguait pas de tels films après minuit, et dont je regrette le fait que les Russes négligent de restaurer la cinématographie soviétique, il y eut tout de même de très bons films !!!.
2009, un film français avec Jeanne Balibar, pas vu. (existe en dvd)
Il existe une adaptation théâtrale en dvd (éd. Copat), pas vu. Mais les captations proposées par Copat sont souvent intéressantes.
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