Je dois avoir mauvais esprit, mais quand j'ai entendu Annie Ernaux parler de son journal, j'ai eu envie d'écrire ce post. C'était dans l'émission de Brigitte Kernel sur France Inter, "un été d'écrivains". Tout d'abord, son journal n'est pas un journal, c'est une fiction mais c'est quand même elle et ce qui lui arrive dans la réalité. Le lendemain c'était au tour de Camille Laurens, qui prononce tout autant de contradictions mais est, dans le genre autofictionnel, beaucoup plus intéressante et pertinente.
Annie Ernaux était prof et participait aux comités d'action lycéens en 68 comme elle rappelle avec une fausse humiltié réjouissante de jeune fille de bonne famille. C'était une rebelle. Elle lit des journaux "pour être informée", "Libé" et "le Monde", le fameux journal de centre-gauche d'Edwy Plenel où scribouille l'hilarant Plantu (auteur du si spirituel dessin de Val en nazy, ah, ah, ah), ce qui est un peu leur but, mais ne regarde pas la télévision qui est trop vulgaire et surtout qui ressemble à de la propagande (tout le monde sachant que les journaux sont objectifs). Elle nous dit avec justesse qu'elles ne reflètent pas son intelligence mais insiste quand même sur ses études (faut pas déconner). Elle adopte un ton précieux, un vocabulaire de même pour montrer comme elle le dit son inadaptation au monde, enfin une "certaine" inadaptation car ça fait pas de mal d'avoir un peu de fric et de bien vivre, ou voyager un peu partout en traînant derrière soi un ennui fort distingué mais pénible à la longue. Bien sûr elle nous cite Sartre.
Elle trouve son époque fascinante et passionnante, mais note qu'il y a un affadissement et une soumission plus grande au pouvoir (traduire, nous de mon temps, on a quand même fait 68). En fait, elle dit qu'elle s'intéresse à l'actualité quand elle la vit, comme tout le monde en somme, ce qu'elle ne vit pas de près elle s'en fout. Elle s'intéresse à elle avoue-t-elle au moins (parlez moi de moi, n'y a que ça qui m'intéresse). La différence l'attire parce qu'elle se sent flattée, mais porte de la Chapelle, elle aura la trouille, comme Christine Angot dans son dernier livre. Étrangement, elle me fait penser à ces profs d'un certain âge parlant de leur retraite. Et elle ne parle que de son avenir, de son nombril, de son image.
Elle écrit sur des cahiers à grands carreaux, car elle reste dans son esprit, une bonne élève, une première de la classe sans histoires. Donc, attention, elle était inadaptée mais scolaire donc très bien adaptée finalement au moule. Elle écrit quand elle voyage seul et parle d'elle, on évitera donc de la comparer à Montaigne parlant de ses calculs rénaux et en tirant des considérations étonnantes ou d'Alphonse Daudet à Lamalou les bains. Elle n'est pas écrivain d'ailleurs (on l'aura compris), elle é-c-r-i-t. Elle emploie des images d'une audace folle comme "le vent dru comme pisse-dru). Elle parle ensuite de sa censure intérieure mais écrit librement, mais se censure, donc n'écrit pas librement. Elle fera publier son journal après sa mort, ou avant, si elle en a envie (et si elle a besoin de revenus, de payer le tiers provisionnel, une nouvelle moquette). C'est une pauvre bourgeoise souffreteuse pourrait-on croire mais c'est pas la petite fille aux allumettes.
Au bout d'un moment je ne l'ai plus écoutée égrener les perles, car je trouve cette pensée d'une telle tristesse...
Annie Ernaux était prof et participait aux comités d'action lycéens en 68 comme elle rappelle avec une fausse humiltié réjouissante de jeune fille de bonne famille. C'était une rebelle. Elle lit des journaux "pour être informée", "Libé" et "le Monde", le fameux journal de centre-gauche d'Edwy Plenel où scribouille l'hilarant Plantu (auteur du si spirituel dessin de Val en nazy, ah, ah, ah), ce qui est un peu leur but, mais ne regarde pas la télévision qui est trop vulgaire et surtout qui ressemble à de la propagande (tout le monde sachant que les journaux sont objectifs). Elle nous dit avec justesse qu'elles ne reflètent pas son intelligence mais insiste quand même sur ses études (faut pas déconner). Elle adopte un ton précieux, un vocabulaire de même pour montrer comme elle le dit son inadaptation au monde, enfin une "certaine" inadaptation car ça fait pas de mal d'avoir un peu de fric et de bien vivre, ou voyager un peu partout en traînant derrière soi un ennui fort distingué mais pénible à la longue. Bien sûr elle nous cite Sartre.
Elle trouve son époque fascinante et passionnante, mais note qu'il y a un affadissement et une soumission plus grande au pouvoir (traduire, nous de mon temps, on a quand même fait 68). En fait, elle dit qu'elle s'intéresse à l'actualité quand elle la vit, comme tout le monde en somme, ce qu'elle ne vit pas de près elle s'en fout. Elle s'intéresse à elle avoue-t-elle au moins (parlez moi de moi, n'y a que ça qui m'intéresse). La différence l'attire parce qu'elle se sent flattée, mais porte de la Chapelle, elle aura la trouille, comme Christine Angot dans son dernier livre. Étrangement, elle me fait penser à ces profs d'un certain âge parlant de leur retraite. Et elle ne parle que de son avenir, de son nombril, de son image.
Elle écrit sur des cahiers à grands carreaux, car elle reste dans son esprit, une bonne élève, une première de la classe sans histoires. Donc, attention, elle était inadaptée mais scolaire donc très bien adaptée finalement au moule. Elle écrit quand elle voyage seul et parle d'elle, on évitera donc de la comparer à Montaigne parlant de ses calculs rénaux et en tirant des considérations étonnantes ou d'Alphonse Daudet à Lamalou les bains. Elle n'est pas écrivain d'ailleurs (on l'aura compris), elle é-c-r-i-t. Elle emploie des images d'une audace folle comme "le vent dru comme pisse-dru). Elle parle ensuite de sa censure intérieure mais écrit librement, mais se censure, donc n'écrit pas librement. Elle fera publier son journal après sa mort, ou avant, si elle en a envie (et si elle a besoin de revenus, de payer le tiers provisionnel, une nouvelle moquette). C'est une pauvre bourgeoise souffreteuse pourrait-on croire mais c'est pas la petite fille aux allumettes.
Au bout d'un moment je ne l'ai plus écoutée égrener les perles, car je trouve cette pensée d'une telle tristesse...
Je vois que tu as quand même gardé de bons souvenirs de cet entretien :)
Mais... Connais-tu ses livres? Peut-on limiter un auteur à ce qu'il écrit? Ou doit-on se concentrer sur son oeuvre?
Mais... Connais-tu ses livres? Peut-on limiter un auteur à ce qu'il écrit? Ou doit-on se concentrer sur son oeuvre?
Je me méfie de certains interviews d'écrivains, personnellement. Certains sont brillants à l'oral, d'autres sont maladroits.
Eh bien pourquoi lirais-tu le Journal d'Annie Ernaux ? Elle a écrit tant de choses, tu as le choix. Ce sont des petits livres, tu ne perdras pas ton temps.
Maintenant, tu n'as pas dû bien l'écouter car elle n'était pas une jeune fille de bonne famille mais de milieu très modeste.
Jamais elle n'a prétendu être distinguée et je n'ai jamais lu qu'elle traîne son ennui.
Vraiment, tu ne parles pas du même écrivain ou bien tu avais un fort a priori envers elle.
Elle était prof, voilà et elle écrivait. Elle a élevé des enfants, elle a aimé. Une vie banale, quoi !
C'est sa pensée ou sa vie que tu trouves "d'une tristesse" !!!
Sa vie n'a pas forcément été drôle,(aller au lycée en banlieue tous les jours, il y en a qui craquent !) elle a eu des moments très difficiles, des amours râtées, un cancer etc.
Personnellement, je trouve plutôt qu'elle aborde dans certains romans la vie de son père, celle de sa mère, de façon émouvante.
Et quant à aborder l'auto-fiction, j'avoue que je ne peux supporter Camille Laurens (je n'ai aimé aucun de ses livres, je la trouve bien plus impudique qu'Annie Ernaux - il n'y a même pas photo). Et elle, est d'un "bourgeois" quasiment bobo !
Elle s'est permis de raconter, sans l' avis de son mari, toute l'histoire de son mariage, y compris de l'intime. Je trouve cela méprisable.
Les écrivains laissent des impressions bien différentes sur leurs lecteurs.
Eh bien pourquoi lirais-tu le Journal d'Annie Ernaux ? Elle a écrit tant de choses, tu as le choix. Ce sont des petits livres, tu ne perdras pas ton temps.
Maintenant, tu n'as pas dû bien l'écouter car elle n'était pas une jeune fille de bonne famille mais de milieu très modeste.
Jamais elle n'a prétendu être distinguée et je n'ai jamais lu qu'elle traîne son ennui.
Vraiment, tu ne parles pas du même écrivain ou bien tu avais un fort a priori envers elle.
Elle était prof, voilà et elle écrivait. Elle a élevé des enfants, elle a aimé. Une vie banale, quoi !
C'est sa pensée ou sa vie que tu trouves "d'une tristesse" !!!
Sa vie n'a pas forcément été drôle,(aller au lycée en banlieue tous les jours, il y en a qui craquent !) elle a eu des moments très difficiles, des amours râtées, un cancer etc.
Personnellement, je trouve plutôt qu'elle aborde dans certains romans la vie de son père, celle de sa mère, de façon émouvante.
Et quant à aborder l'auto-fiction, j'avoue que je ne peux supporter Camille Laurens (je n'ai aimé aucun de ses livres, je la trouve bien plus impudique qu'Annie Ernaux - il n'y a même pas photo). Et elle, est d'un "bourgeois" quasiment bobo !
Elle s'est permis de raconter, sans l' avis de son mari, toute l'histoire de son mariage, y compris de l'intime. Je trouve cela méprisable.
Les écrivains laissent des impressions bien différentes sur leurs lecteurs.
Peut-on limiter un auteur à ce qu'il écrit ?
Cette remarque est amusante : ontologiquement, c'est normal.
Sur la remarque concernant le milieu...
Etre d'un milieu modeste sur le plan matériel n'empêche pas les prétentions sur d'autres plans.
Les écrivains laissent des impressions différentes...
Elle était en banlieue, certes, mais être prof, même en banlieue, c'est quand même pas les mines de sel !
Et je crois que ce qui fait le succès de ces livres c'est l'identification de son lectorat à l'auteure, une question de nombril.
Cette remarque est amusante : ontologiquement, c'est normal.
Sur la remarque concernant le milieu...
Etre d'un milieu modeste sur le plan matériel n'empêche pas les prétentions sur d'autres plans.
Les écrivains laissent des impressions différentes...
Elle était en banlieue, certes, mais être prof, même en banlieue, c'est quand même pas les mines de sel !
Et je crois que ce qui fait le succès de ces livres c'est l'identification de son lectorat à l'auteure, une question de nombril.
On dirait qu'on a un nouveau spécialiste des questions de nombril. :o)
:-))))))
Ça pue un nombril, c'est plein de bactéries: http://lepoint.fr/sante/…
T'es bête! :-))))
Les bactéries du nombril "produisent des odeurs particulières qui modifient la façon dont les êtres humains se comportent." :-p
Il y a quelque temps, une revue littéraire, "Trajectoire", a sorti un numéro sur Annie Ernaux et en donne une image beaucoup plus proche de celle d'Aria que de celle de AW.
Elle était à Brive pour la foire du livre et c'est une femme tout à fait délicieuse.
Nous allons d'ailleurs offrir son Quarto à nos belles filles pour Noël.
Elle était à Brive pour la foire du livre et c'est une femme tout à fait délicieuse.
Nous allons d'ailleurs offrir son Quarto à nos belles filles pour Noël.
Elle est sympa donc elle écrit bien ? D'accord, je vois...
;-)
Merci aux intervenants, grâce à leurs interventions, j'ai l'impression de rajeunir soudain.
;-)
Merci aux intervenants, grâce à leurs interventions, j'ai l'impression de rajeunir soudain.
AmauryWatremez, t'es pas un peu gonflé, toi... ?
AmauryWatremez, t'es pas un peu gonflé, toi... ?
Gonflé de suffisance à mon avis...
Je suis tout à fait d'accord avec toi, Aria.
AmauryWatremez, je te trouve fielleux avec Annie Ernaux, comme si tu avais un compte à régler avec elle, ça dépasse un peu la critique de ses livres, ça. Tu t'attaques à la personne et c'est déplaisant, très déplaisant. Tu aimes, tu n'aimes pas, tu le dis, tu ne le dis pas, on s'en fout, mais abordé de cette façon... ça me donne un peu froid dans le dos. Quant à dire que sa pensée est triste et que c'est une pauvre bourgeoise souffreteuse, là, je me bidonne.
Moi, un écrivain qui m'inspire ce qu'Annie Ernaux t'inspire, je ferme le livre, je donne ou je jette le livre, point. Je crois qu'Annie Ernaux n'essaie jamais d'être ce qu'elle n'est pas.
AmauryWatremez, je te trouve fielleux avec Annie Ernaux, comme si tu avais un compte à régler avec elle, ça dépasse un peu la critique de ses livres, ça. Tu t'attaques à la personne et c'est déplaisant, très déplaisant. Tu aimes, tu n'aimes pas, tu le dis, tu ne le dis pas, on s'en fout, mais abordé de cette façon... ça me donne un peu froid dans le dos. Quant à dire que sa pensée est triste et que c'est une pauvre bourgeoise souffreteuse, là, je me bidonne.
Moi, un écrivain qui m'inspire ce qu'Annie Ernaux t'inspire, je ferme le livre, je donne ou je jette le livre, point. Je crois qu'Annie Ernaux n'essaie jamais d'être ce qu'elle n'est pas.
Le coup de "la pauvre bourgeoise souffreteuse", ça c'est à pouffer de rire !
Il vaut mieux le prendre comme ça.
Maria-Rosa, le pire c'est qu'Amaury parle de l'impression que lui a faite Annie Ernaux dans une interview.
Il n'a jamais rien lu d'elle...alors il ne peut même pas jeter un livre ;))
Sieur Amaury, quant à la pensée de Mme Ernaux, comment l'as-tu perçue ? Elle avait peut-être un ton triste à la radio.
Je te conseille les interviews d'Angot, c'est beaucoup plus marrant.
Il vaut mieux le prendre comme ça.
Maria-Rosa, le pire c'est qu'Amaury parle de l'impression que lui a faite Annie Ernaux dans une interview.
Il n'a jamais rien lu d'elle...alors il ne peut même pas jeter un livre ;))
Sieur Amaury, quant à la pensée de Mme Ernaux, comment l'as-tu perçue ? Elle avait peut-être un ton triste à la radio.
Je te conseille les interviews d'Angot, c'est beaucoup plus marrant.
@Amaury, je trouve dommage que vous ayez ouvert tous ces forums plutôt agressifs envers certains auteurs ou envers les membres de ce site, car, après avoir lu deux critiques que vous avez écrites, dont celle de "So long Luise" de Céline Minard, j'ai beaucoup aimé votre style, votre façon d'aborder ce livre.
Bref, je crois que vous apporterez beaucoup à ce site si vous écrivez des critiques talentueuses plutôt que jouer au vilain Don Quichotte, qui cherche (dirait-on) à avoir tout le monde sur le dos.
Bref, je crois que vous apporterez beaucoup à ce site si vous écrivez des critiques talentueuses plutôt que jouer au vilain Don Quichotte, qui cherche (dirait-on) à avoir tout le monde sur le dos.
Elle est sympa donc elle écrit bien ? D'accord, je vois...
;-)
Merci aux intervenants, grâce à leurs interventions, j'ai l'impression de rajeunir soudain.
Oui Cher AmauryWatremez, sache que sur ce site, nous sommes tous des abrutis ! La plupart d'entre nous a un niveau scolaire au ras des pâquerettes et ne lit que Harry Potter (et encore, en version BD, c'est plus facile avec des dessins !)
Il est évident que AmauryWatremez est une intelligence supérieure qui nous fait beaucoup d'honneur de venir se fourvoyer auprès de nous, petit peuple inculte et pour beaucoup - oh horreur ! - plutôt de gauche ... AmauryWatremez est une "anarchiste de droite" comme il aime à le clamer deci delà sur le net... Un intégriste non-assumé aussi, chacun sa croix si j'ose dire. AmauryWatremez s'aime, il est sans doute bien le seul et c'est ça qui l'ennuie. Si AmauryWatremez était écrivain il nous raconterait sa vie palpitante avec le narcissisme frénétique d'une Angot, d'une Ernaux, d'une De Vigan et j'en passe du même tonneau... C'est pour ça qu'il ne les aime pas, elles lui ressemblent trop ! AmauryWatremez aime voir son nom écrit partout, je lui fais donc le plaisir de l'écrire encore et encore afin que son ego se sente ragaillardi.
C'est son vrai nom alors????
Extraordinaire!
Extraordinaire!
Son vrai nom...son avatar sa vraie photo...et tu peux retrouver ses critiques de livres sur d'autres sites et blog à commencer par le sien...
Voici le portrait qu'il dresse de lui-même sur un autre site :
Qui êtes-vous ? D'où venez-vous ?
Je suis une sorte de petite barrique perfectionnée, car j'ai le don de la parole, je parle beaucoup, souvent pour ne rien dire. Il paraît que je suis une boule de suif souffrant de logorrhée (ce qui est moins grave je vous l'accorde qu'une gonorrhée). Je viens de là (voir fig1) et je pense y retourner bientôt (voir fig2). Pour les provinciaux, je suis un gros beauf parisien cynique depuis vingt-cinq ans, pour les parisiens, je suis un affreux péquenot sarcastique.
Dans quel état j'erre ? (cette question manquait)
Les uns pensent que je suis depuis longtemps dans un « état proche de l'Ohio », les autres que je suis spécialiste en éjaculation narcissique et onanisme de sacristie, quelques inconscients continuent à me lire et apprécier cependant ce qui contribue énormément à l'entretien de mon ego surdimensionné.
Voici le portrait qu'il dresse de lui-même sur un autre site :
Qui êtes-vous ? D'où venez-vous ?
Je suis une sorte de petite barrique perfectionnée, car j'ai le don de la parole, je parle beaucoup, souvent pour ne rien dire. Il paraît que je suis une boule de suif souffrant de logorrhée (ce qui est moins grave je vous l'accorde qu'une gonorrhée). Je viens de là (voir fig1) et je pense y retourner bientôt (voir fig2). Pour les provinciaux, je suis un gros beauf parisien cynique depuis vingt-cinq ans, pour les parisiens, je suis un affreux péquenot sarcastique.
Dans quel état j'erre ? (cette question manquait)
Les uns pensent que je suis depuis longtemps dans un « état proche de l'Ohio », les autres que je suis spécialiste en éjaculation narcissique et onanisme de sacristie, quelques inconscients continuent à me lire et apprécier cependant ce qui contribue énormément à l'entretien de mon ego surdimensionné.
Dans le même portrait, il déclare détester le blog d'une certaine Clarabel... ancienne CLiènne bien connue des "anciens" de CL... Une coïncidence ???
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