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Il semble que le livre soit épuisé dans sa version française. Voici donc, pour les italianisants, la référence de l'édition parue chez Adelphi : ISBN 978-88-459-1871-1
Il a été réédité cette année chez Allia (je viens de rajouter cette nouvelle édition).
Je suis en train de le lire, c'est fascinant...
Je suis en train de le lire, c'est fascinant...
Ce coup-ci, c'est Radetsky qui a disparu !
Je ne connaissais pas ce livre et je le lirai à la première occasion. Pour poursuivre sur le sens politique des physiciens, quand tu écris
"il discerne surtout l'avènement chez Majorana d'une prise de conscience de sa responsabilité particulière à l'égard des êtres humains, si ses découvertes venaient à être utilisées à des fins désastreuses. Je crois me souvenir que c'est Robert Oppenheimer (ou était-ce Albert Einstein...?) qui, le jour où explosa la première bombe atomique dans le désert d'Alamo, confia à son entourage : "...ce jour-là nous sûmes ce qu'était le péché...", manière de référence involontaire à la fable de notre bon Jean de La Fontaine : "il jura, mais un peu tard... ".
c'est une citation tout à fait dans la pensée d'Einstein et d'Oppenheimer. Einstein a culpabilisé toute sa vie d'avoir été l'initiateur de l'arme atomique (cf sa lettre à Roosevelt, pour l'inciter à lancer les travaux de recherche) et Oppenheimer a ensuite refusé de poursuivre les travaux d'amélioration de la bombe. Il a notamment essayé de dissuader les travaux de recherche sur la bombe H. D'une manière générale, les grands scientifiques sont assez conscients de la portée philosophique de leurs travaux (sur notre rapport au monde et la "réalité" de notre compréhension de la réalité) mais souvent dépassés par la capacité de leurs "poursuiveurs" à trouver des applications inattendues et non souhaitées à leurs travaux, surtout à une époque politiquement aussi trouble que celle où Majorana disparaît.
"il discerne surtout l'avènement chez Majorana d'une prise de conscience de sa responsabilité particulière à l'égard des êtres humains, si ses découvertes venaient à être utilisées à des fins désastreuses. Je crois me souvenir que c'est Robert Oppenheimer (ou était-ce Albert Einstein...?) qui, le jour où explosa la première bombe atomique dans le désert d'Alamo, confia à son entourage : "...ce jour-là nous sûmes ce qu'était le péché...", manière de référence involontaire à la fable de notre bon Jean de La Fontaine : "il jura, mais un peu tard... ".
c'est une citation tout à fait dans la pensée d'Einstein et d'Oppenheimer. Einstein a culpabilisé toute sa vie d'avoir été l'initiateur de l'arme atomique (cf sa lettre à Roosevelt, pour l'inciter à lancer les travaux de recherche) et Oppenheimer a ensuite refusé de poursuivre les travaux d'amélioration de la bombe. Il a notamment essayé de dissuader les travaux de recherche sur la bombe H. D'une manière générale, les grands scientifiques sont assez conscients de la portée philosophique de leurs travaux (sur notre rapport au monde et la "réalité" de notre compréhension de la réalité) mais souvent dépassés par la capacité de leurs "poursuiveurs" à trouver des applications inattendues et non souhaitées à leurs travaux, surtout à une époque politiquement aussi trouble que celle où Majorana disparaît.
Çà alors, Radetsky, j’avais oublié ta critique sur Majorana et la critique éclair de Debezed qui a suivi.
Il faut dire que ça remonte à dix ans ! Je suppose qu’il raconte à peu près la même chose qu’Étienne Klein.
Dans son livre, Klein explique qu’il serait invraisemblable que Majorana ait pu prévoir les dégâts d’une bombe atomique. Il semble privilégier la thèse du monastère.
Il faut dire que ça remonte à dix ans ! Je suppose qu’il raconte à peu près la même chose qu’Étienne Klein.
Dans son livre, Klein explique qu’il serait invraisemblable que Majorana ait pu prévoir les dégâts d’une bombe atomique. Il semble privilégier la thèse du monastère.
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