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N'y aurait-il pas aussi un problème de traduction...? L'édition que j'ai eu en main (en 1964) avait eu Jules Castier pour traducteur ; je ne prétends pas que ce fut la meilleure version, mais je n'ai pas ressenti ce qui a inspiré vos commentaires.
A titre de comparaison, José Saramago traduit par Geneviève Leibrich est une merveille, alors que toutes les autres traductions tombent comme des galettes de plomb !
Par ailleurs, la pesanteur, la sensation d'étouffement, l'absence de réactivité des personnages (à l'exception du Sauvage, justement), l'insignifiance de certaines situations, sont la marque volontairement imprimée par Huxley à un univers où rien ne peut plus advenir, où toute conscience, tout ressort, sont précisément anihilés par l'ensemble du système. Une réaction contre le nouvel ordre des choses est devenue impossible, impensable . L'écriture doit donc porter la trace de ce stigmate "indolore" mais fatal.
A titre de comparaison, José Saramago traduit par Geneviève Leibrich est une merveille, alors que toutes les autres traductions tombent comme des galettes de plomb !
Par ailleurs, la pesanteur, la sensation d'étouffement, l'absence de réactivité des personnages (à l'exception du Sauvage, justement), l'insignifiance de certaines situations, sont la marque volontairement imprimée par Huxley à un univers où rien ne peut plus advenir, où toute conscience, tout ressort, sont précisément anihilés par l'ensemble du système. Une réaction contre le nouvel ordre des choses est devenue impossible, impensable . L'écriture doit donc porter la trace de ce stigmate "indolore" mais fatal.
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