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Rendez-vous était donné dans un quartier béni des déesses de la nuit, qui s’étale autour d’un cimetière comme pour nous rappeler qu’il faut vivre vite, vite, les meilleures choses qui nous sont données dans cette vallée de larmes quand les larmes se sont asséchées le temps d’une nuit.

Sahtki, j'ai commencé le Lashner.. Je te raconterai ;-)

Bon, je ne partirai pas de Grenoble le matin en fait, mais de bien plus au nord. Comment je peux te faire savoir que je pourrais y être avant 16h30 ? Parce qu'à l'heure actuelle je n'ai aucune certitude ... et je ne serai pas connecté.
Je me vois bien téléphoner à l'accueil de l'hôtel pour qu'il transmette un message à une "Miss Teigne", même pas cliente, occupée à se pochetronner dans leurs murs !!!

Je t'ai laissé mon numéro de téléphone sur ta boîte CL ! A demain j'espère !

Une gestion des comptes qui s'est révèlée anormalement simple (au moins pour notre table), peut-être parce que Bluewitch ne s'en est pas mêlée ? (excuse-moi Blue, pas pu m'empêcher, trop tentant !)

Les frites étaient croustillantes. ;-) Et la bière pétillante.

Une gestion des comptes qui s'est révèlée anormalement simple (au moins pour notre table), peut-être parce que Bluewitch ne s'en est pas mêlée ? (excuse-moi Blue, pas pu m'empêcher, trop tentant !)


Objection votre honneur ! A la table de Blue, il y avait trop d'argent donc nécessité de boire une tournée supplémentaire que tous on vu venir sans réel déplaisir ! Je vote donc Blue pour la prochaine cession ! Mais je me demande encore comment elle arrive à un tel résultat !

Une question me brûle les lèvres : finalement, cela s'est passé comment pour les comptes ?

Une question me brûle les lèvres : finalement, cela s'est passé comment pour les comptes ?
Impeccablement bien à notre table ! :-))

Une question me brûle les lèvres : finalement, cela s'est passé comment pour les comptes ?
Impeccablement bien à notre table ! :-))

Une question me brûle les lèvres : finalement, cela s'est passé comment pour les comptes ?
Impeccablement bien à notre table ! :-))


J'étais à la même table, je ne peux que confirmer les dires de Sahkti!

J'en profite aussi pour remercier notre Blue pour son organisation sans faille...

Ils ont répondu aux appels de notre sorcière Bleue, et ils sont venus de partout ; des sombres montagnes des Chartreux, du fier pays de la Franche Comté, de la sauvage Alsace, du luxuriant Luxembourg ; d’autres venaient de la Bourgogne joyeuse et ceux là avaient amené deux pépites de la Saône au regard de louve mais, accompagnées de leur maman.
D’autres venaient tout droit de la ville lumière, d’autre de la ville du vice et du jeu qui, aujourd’hui, produit une eau à bulles, à boire avec modération quand il n’y a rien d’autre à boire.
D’autres avait quitté les bords enchanteurs de la Meuse et d’autre encore, belle comme l’antique, avait bravé les dangers de la sombre forêt Ardennaise en portant leur bébé dans leur ventre, un peu à la manière des kangourous.

Rendez-vous était donné dans un quartier béni des déesses de la nuit, qui s’étale autour d’un cimetière comme pour nous rappeler qu’il faut vivre vite, vite, les meilleures choses qui nous sont données dans cette vallée de larmes quand les larmes se sont asséchées le temps d’une nuit.

On a parlé, pour rire, des grands sujets qui tourmentent le monde, des grands qui mènent le monde, les femmes féministes et puis Littérature… avec un L, grand comme celui de CL, qui nous réunissait ce soir pour fêter ses dix ans.

On a ripaillé comme des Gaulois dont la seule crainte était que le ciel ne leur tombe sur la tête et on a bien bu… un peu de tout, comme les Bruxellois. De la bonne bière et du bon vin ; j’ai même vu passer de l’eau bulleuse mais là, j’ai résisté.
Un moment, Zoom, bonne comme une grande sœur, a vu que mon verre était vide et elle l’a rempli… Ça lui sera rendu au centuple au paradis et, si j’y suis, ce jour là, je l’inviterai à ma table, promis.

La reine Sahkti étalait sur les tables les surplus de sa bibliothèque et les joyeux CLiens se servaient comme à la curée. Et puis on a encore parlé et on a bien ri et on a encore parlé et on encore bien ri.

Et puis on est sorti, un peu hagard.
Il y avait un furet sur le trottoir. Un vrai furet comme le furet du bois mesdames. Il cherchait sa furette ou un lapin à dévorer.
Moi j’ai cherché ma voiture dans les rues désertes ; non, elles n’étaient pas désertes, elles étaient peuplées d’un monde étrange, pour qui la nuit c’est le jour.
J’ai vu un blaireau qui tenait en laisse un jeune garçon avec une crête sur la tête. J’en ai vu un autre qui avait un hérisson dans sa barbe.
J’ai encore vu une fille, une belle de nuit belle comme le jour, qui m’a proposé de monter au septième ciel mais je me suis souvenu à temps que ma belle mère m’interdit de parler dans la rue avec des filles que je ne connais pas.

J’ai demandé quatre fois : vous n’avez pas vu une petite voiture verte ? elle est dans une dent de la scie du mur du cimetière… mais le cimetière a quatre murs. Tout le monde avait vu des voitures mais qui n’étaient pas vertes ou qui n’étaient pas petites.
J’ai encore vu un lapin qui détalait comme un lapin qui a vu un furet. Lui, il cherchait son trou.
Moi j’ai fini par apercevoir ma petite voiture verte et j’ai béni le Ciel, heureux comme un Colomb qui découvre une Amérique et, aux petites heures du jour, je suis rentré chez moi en chantant : on se reverra un jour ou l’autre… (air connu).

Je ne sais pour la voiture verte, mais pour le furet c'est vrai : on était 4 pour en témoigner.