On pense bien à vous ! Amusez vous bien !!
Et n'oubliez pas le compte rendu !!
Et n'oubliez pas le compte rendu !!
Alors, alors, alors ? C'était bien ? On veut tous les détails ! :-)
C'était très bien.
Un grand merci à tous et à toutes!
Un grand merci à tous et à toutes!
J'espère qu'un de nos chroniqueurs nous fera un récit.
C'était super, comme d'habitude. Et voir des nouvelles têtes, c'est ça le plus sympa. Il y a une visites de Bruxelles par Mich' aujourd'hui, pour les courageux.
C'était super, comme d'habitude. Et voir des nouvelles têtes, c'est ça le plus sympa. Il y a une visites de Bruxelles par Mich' aujourd'hui, pour les courageux.
Pas eu le courage de me lever tôt pour la tournée touristique bruxelloise menée par Mich'. ;-) Mais je suis certaine qu'on en entendra parler, de cette visite !
Encore de bons souvenirs à mettre en poche cette soirée !
bon, ben... on recommence l'année prochaine! ;-)
Encore de bons souvenirs à mettre en poche cette soirée !
bon, ben... on recommence l'année prochaine! ;-)
Et on veut des détails, des anecdotes croustillantes et tout et tout!!! ^^
Moi, je sais juste qu'ils ont dîné en face d'un cimetière.
Je ne savais pas que nos amis étaient "gothiques".
C'est sûr qu'on veut du croustillant, du coup !
Déjà, y avait-il des frites croustillantes ?
Je ne savais pas que nos amis étaient "gothiques".
C'est sûr qu'on veut du croustillant, du coup !
Déjà, y avait-il des frites croustillantes ?
Moi, je sais juste qu'ils ont dîné en face d'un cimetière.
Je ne savais pas que nos amis étaient "gothiques".
C'est sûr qu'on veut du croustillant, du coup !
Déjà, y avait-il des frites croustillantes ?
:-))))
Les frites étaient croustillantes. ;-) Et la bière pétillante.
Pas eu le courage de me lever tôt pour la tournée touristique bruxelloise menée par Mich'. ;-) Mais je suis certaine qu'on en entendra parler, de cette visite !Oui! Merci, Blue, pour l'organisation.
Encore de bons souvenirs à mettre en poche cette soirée !
bon, ben... on recommence l'année prochaine! ;-)
Les frites étaient croustillantes. ;-) Et la bière pétillante.
Croustillantes et pétillantes, les CLiennes l’étaient aussi…
;-))
Petit bonjour à tous ceux qui étaient à Bruxelles. Nous sommes bien rentrés à Chalon après avoir visité la vielle ville ce matin sous la petite bruine et le vent frais...
Content d'avoir fait des connaissances et retrouvé quelques connaissances...
La disposition des lieux n'a pas permis de parler avec tous, mais le coeur y était !
Content d'avoir fait des connaissances et retrouvé quelques connaissances...
La disposition des lieux n'a pas permis de parler avec tous, mais le coeur y était !
On peut le faire sociologique.
Il y avait, me semble-t-il, 19 membres de Critiques Libres (avec compagnes-compagnons et enfants, nous étions 26). Le plus gamin avait 30 ans, le plus expérimenté 75. Dix hommes, neuf femmes. On sait que les femmes lisent plus que les hommes, par contre elles vont moins se bourrer la gueule dans les tripots ; je ne vois que cette explication.
Certains venaient de fort loin, notamment des confins d'une contrée sauvage située au sud de la Belgique, et qui ne parvient pas encore à faire le deuil de sa vieille tradition monarchique, vivant toujours sous le joug burlesque d'un certain Nicolas Ier. Merci à eux d'avoir fait le voyage.
D'autres étaient sortis des sombres forêts couvrant la Wallonie ou bien ils s'étaient frayé un chemin entre les terrils du Hainaut. Les derniers vivaient simplement à Bruxelles, fragile cité francophone qui joue à se faire peur en territoire germain.
On peut le faire gastronomique.
Les convives ont eu le choix entre plats de viande ou de poisson dont certains ont permis de faire des liens avec la littérature : châteaubriant, saumon (« Comment voyager avec un... »), américain (56 livres trouvés dans CL et contenant ce terme). On peut par contre déplorer le manque criant de titres contenant le mot « onglet ». Dommage. La littérature de gare aurait pu fournir par exemple quelque chose comme « Un onglet pour deux ». La littérature policière aurait dit « Le dernier onglet ». Je vous laisse imaginer les autres possibilités.
Notons, à l'attention des non-Belges, que l' « américain » est tout simplement ce que d'autres appellent le « steak tartare ». Je ne sais pas quelles sont les habitudes tartares, mais je sais que les Américains préféreraient mourir de faim plutôt que de manger de la viande crue.
La bière et le vin coulèrent dans les gosiers secs mais ne firent tituber personne, signe que tous ces gens de goût pratiquaient avec mesure la passion pour les bonnes choses.
On peut le faire mystérieux.
« Ah, tu vas manger dans ta secte ce soir ? N'oublie pas de mettre ta cagoule ! ». Eh oui, la famille, parfois, ne nous prend pas suffisamment au sérieux. C'est la vie.
Mais on peut aussi le faire discret.
Une bonne soirée avec des tas de gens furieusement sympathiques. Une organisatrice de premier ordre.
Nous avons refait le monde dans tous ses détails mais il faut encore peaufiner les détails avant de vous livrer les conclusions.
Et puis, la prochaine fois, vous n'avez qu'à venir pour en savoir plus.
Il y avait, me semble-t-il, 19 membres de Critiques Libres (avec compagnes-compagnons et enfants, nous étions 26). Le plus gamin avait 30 ans, le plus expérimenté 75. Dix hommes, neuf femmes. On sait que les femmes lisent plus que les hommes, par contre elles vont moins se bourrer la gueule dans les tripots ; je ne vois que cette explication.
Certains venaient de fort loin, notamment des confins d'une contrée sauvage située au sud de la Belgique, et qui ne parvient pas encore à faire le deuil de sa vieille tradition monarchique, vivant toujours sous le joug burlesque d'un certain Nicolas Ier. Merci à eux d'avoir fait le voyage.
D'autres étaient sortis des sombres forêts couvrant la Wallonie ou bien ils s'étaient frayé un chemin entre les terrils du Hainaut. Les derniers vivaient simplement à Bruxelles, fragile cité francophone qui joue à se faire peur en territoire germain.
On peut le faire gastronomique.
Les convives ont eu le choix entre plats de viande ou de poisson dont certains ont permis de faire des liens avec la littérature : châteaubriant, saumon (« Comment voyager avec un... »), américain (56 livres trouvés dans CL et contenant ce terme). On peut par contre déplorer le manque criant de titres contenant le mot « onglet ». Dommage. La littérature de gare aurait pu fournir par exemple quelque chose comme « Un onglet pour deux ». La littérature policière aurait dit « Le dernier onglet ». Je vous laisse imaginer les autres possibilités.
Notons, à l'attention des non-Belges, que l' « américain » est tout simplement ce que d'autres appellent le « steak tartare ». Je ne sais pas quelles sont les habitudes tartares, mais je sais que les Américains préféreraient mourir de faim plutôt que de manger de la viande crue.
La bière et le vin coulèrent dans les gosiers secs mais ne firent tituber personne, signe que tous ces gens de goût pratiquaient avec mesure la passion pour les bonnes choses.
On peut le faire mystérieux.
« Ah, tu vas manger dans ta secte ce soir ? N'oublie pas de mettre ta cagoule ! ». Eh oui, la famille, parfois, ne nous prend pas suffisamment au sérieux. C'est la vie.
Mais on peut aussi le faire discret.
Une bonne soirée avec des tas de gens furieusement sympathiques. Une organisatrice de premier ordre.
Nous avons refait le monde dans tous ses détails mais il faut encore peaufiner les détails avant de vous livrer les conclusions.
Et puis, la prochaine fois, vous n'avez qu'à venir pour en savoir plus.
Je ne sais pas quelles sont les habitudes tartares, mais je sais que les Américains préféreraient mourir de faim plutôt que de manger de la viande crue.
J'adore :-)
« Ah, tu vas manger dans ta secte ce soir ? N'oublie pas de mettre ta cagoule ! ». Eh oui, la famille, parfois, ne nous prend pas suffisamment au sérieux. C'est la vie.
Et ça encore plus !
On peut par contre déplorer le manque criant de titres contenant le mot « onglet ». Dommage. La littérature de gare aurait pu fournir par exemple quelque chose comme « Un onglet pour deux ». La littérature policière aurait dit « Le dernier onglet ». Je vous laisse imaginer les autres possibilités.
Il y a bien ce titre « L'onglet incarné », peu lu hélas, qui met en scène la rencontre dans un restaurant entre une jeune manucure et un garçon boucher. Ils vont porter jusqu'à leur terme logique des élans profondément mystiques inspirés de l'Ancien Testament et de leurs boulots respectifs.
Finalement, un seul bémol : trop court... ça en dit long ! ^^
Non mais c'est vrai quoi, j'ai connu des rassemblements où nous titubions (certains plus que d'autres... des noms, des noms, des noms ! Non !) sur le coup des 4 h du mat'... et où le monde n'avait pas été refait une fois, ni même deux fois ou trois fois, mais bien quatre fois ! (voire cinq, mais là c'est moi qui dois exagérer)
Mais cette fois-ci point de tout cela ! La fatigue ? La bruine ? Le froid ? Les routes ? ou l'âge !? Non, pas l'âge, être C-lien, c'est être immortel !
Allez, à la prochaine les gamins !
P.
Non mais c'est vrai quoi, j'ai connu des rassemblements où nous titubions (certains plus que d'autres... des noms, des noms, des noms ! Non !) sur le coup des 4 h du mat'... et où le monde n'avait pas été refait une fois, ni même deux fois ou trois fois, mais bien quatre fois ! (voire cinq, mais là c'est moi qui dois exagérer)
Mais cette fois-ci point de tout cela ! La fatigue ? La bruine ? Le froid ? Les routes ? ou l'âge !? Non, pas l'âge, être C-lien, c'est être immortel !
Allez, à la prochaine les gamins !
P.
Ils ont répondu aux appels de notre sorcière Bleue, et ils sont venus de partout ; des sombres montagnes des Chartreux, du fier pays de la Franche Comté, de la sauvage Alsace, du luxuriant Luxembourg ; d’autres venaient de la Bourgogne joyeuse et ceux là avaient amené deux pépites de la Saône au regard de louve mais, accompagnées de leur maman.
D’autres venaient tout droit de la ville lumière, d’autre de la ville du vice et du jeu qui, aujourd’hui, produit une eau à bulles, à boire avec modération quand il n’y a rien d’autre à boire.
D’autres avait quitté les bords enchanteurs de la Meuse et d’autre encore, belle comme l’antique, avait bravé les dangers de la sombre forêt Ardennaise en portant leur bébé dans leur ventre, un peu à la manière des kangourous.
Rendez-vous était donné dans un quartier béni des déesses de la nuit, qui s’étale autour d’un cimetière comme pour nous rappeler qu’il faut vivre vite, vite, les meilleures choses qui nous sont données dans cette vallée de larmes quand les larmes se sont asséchées le temps d’une nuit.
On a parlé, pour rire, des grands sujets qui tourmentent le monde, des grands qui mènent le monde, les femmes féministes et puis Littérature… avec un L, grand comme celui de CL, qui nous réunissait ce soir pour fêter ses dix ans.
On a ripaillé comme des Gaulois dont la seule crainte était que le ciel ne leur tombe sur la tête et on a bien bu… un peu de tout, comme les Bruxellois. De la bonne bière et du bon vin ; j’ai même vu passer de l’eau bulleuse mais là, j’ai résisté.
Un moment, Zoom, bonne comme une grande sœur, a vu que mon verre était vide et elle l’a rempli… Ça lui sera rendu au centuple au paradis et, si j’y suis, ce jour là, je l’inviterai à ma table, promis.
La reine Sahkti étalait sur les tables les surplus de sa bibliothèque et les joyeux CLiens se servaient comme à la curée. Et puis on a encore parlé et on a bien ri et on a encore parlé et on encore bien ri.
Et puis on est sorti, un peu hagard.
Il y avait un furet sur le trottoir. Un vrai furet comme le furet du bois mesdames. Il cherchait sa furette ou un lapin à dévorer.
Moi j’ai cherché ma voiture dans les rues désertes ; non, elles n’étaient pas désertes, elles étaient peuplées d’un monde étrange, pour qui la nuit c’est le jour.
J’ai vu un blaireau qui tenait en laisse un jeune garçon avec une crête sur la tête. J’en ai vu un autre qui avait un hérisson dans sa barbe.
J’ai encore vu une fille, une belle de nuit belle comme le jour, qui m’a proposé de monter au septième ciel mais je me suis souvenu à temps que ma belle mère m’interdit de parler dans la rue avec des filles que je ne connais pas.
J’ai demandé quatre fois : vous n’avez pas vu une petite voiture verte ? elle est dans une dent de la scie du mur du cimetière… mais le cimetière a quatre murs. Tout le monde avait vu des voitures mais qui n’étaient pas vertes ou qui n’étaient pas petites.
J’ai encore vu un lapin qui détalait comme un lapin qui a vu un furet. Lui, il cherchait son trou.
Moi j’ai fini par apercevoir ma petite voiture verte et j’ai béni le Ciel, heureux comme un Colomb qui découvre une Amérique et, aux petites heures du jour, je suis rentré chez moi en chantant : on se reverra un jour ou l’autre… (air connu).
D’autres venaient tout droit de la ville lumière, d’autre de la ville du vice et du jeu qui, aujourd’hui, produit une eau à bulles, à boire avec modération quand il n’y a rien d’autre à boire.
D’autres avait quitté les bords enchanteurs de la Meuse et d’autre encore, belle comme l’antique, avait bravé les dangers de la sombre forêt Ardennaise en portant leur bébé dans leur ventre, un peu à la manière des kangourous.
Rendez-vous était donné dans un quartier béni des déesses de la nuit, qui s’étale autour d’un cimetière comme pour nous rappeler qu’il faut vivre vite, vite, les meilleures choses qui nous sont données dans cette vallée de larmes quand les larmes se sont asséchées le temps d’une nuit.
On a parlé, pour rire, des grands sujets qui tourmentent le monde, des grands qui mènent le monde, les femmes féministes et puis Littérature… avec un L, grand comme celui de CL, qui nous réunissait ce soir pour fêter ses dix ans.
On a ripaillé comme des Gaulois dont la seule crainte était que le ciel ne leur tombe sur la tête et on a bien bu… un peu de tout, comme les Bruxellois. De la bonne bière et du bon vin ; j’ai même vu passer de l’eau bulleuse mais là, j’ai résisté.
Un moment, Zoom, bonne comme une grande sœur, a vu que mon verre était vide et elle l’a rempli… Ça lui sera rendu au centuple au paradis et, si j’y suis, ce jour là, je l’inviterai à ma table, promis.
La reine Sahkti étalait sur les tables les surplus de sa bibliothèque et les joyeux CLiens se servaient comme à la curée. Et puis on a encore parlé et on a bien ri et on a encore parlé et on encore bien ri.
Et puis on est sorti, un peu hagard.
Il y avait un furet sur le trottoir. Un vrai furet comme le furet du bois mesdames. Il cherchait sa furette ou un lapin à dévorer.
Moi j’ai cherché ma voiture dans les rues désertes ; non, elles n’étaient pas désertes, elles étaient peuplées d’un monde étrange, pour qui la nuit c’est le jour.
J’ai vu un blaireau qui tenait en laisse un jeune garçon avec une crête sur la tête. J’en ai vu un autre qui avait un hérisson dans sa barbe.
J’ai encore vu une fille, une belle de nuit belle comme le jour, qui m’a proposé de monter au septième ciel mais je me suis souvenu à temps que ma belle mère m’interdit de parler dans la rue avec des filles que je ne connais pas.
J’ai demandé quatre fois : vous n’avez pas vu une petite voiture verte ? elle est dans une dent de la scie du mur du cimetière… mais le cimetière a quatre murs. Tout le monde avait vu des voitures mais qui n’étaient pas vertes ou qui n’étaient pas petites.
J’ai encore vu un lapin qui détalait comme un lapin qui a vu un furet. Lui, il cherchait son trou.
Moi j’ai fini par apercevoir ma petite voiture verte et j’ai béni le Ciel, heureux comme un Colomb qui découvre une Amérique et, aux petites heures du jour, je suis rentré chez moi en chantant : on se reverra un jour ou l’autre… (air connu).
Encore merci à tous pour cette chouette soirée; à Blue pour l'organisation sans faille, et à nos compteurs qui en rendent compte pour les absents..
Retour dans les fôrets ardennaise hier... J'ai retrouvé mon sweet home, mon mari, mon chien et.. quelques flocons qui s'étaient invité pendant mon absence...
Sahtki, j'ai commencé le Lashner.. Je te raconterai ;-)
Retour dans les fôrets ardennaise hier... J'ai retrouvé mon sweet home, mon mari, mon chien et.. quelques flocons qui s'étaient invité pendant mon absence...
Sahtki, j'ai commencé le Lashner.. Je te raconterai ;-)
Bolcho, merci !
L'an prochain tu pourras nous le faire Bolchev... ? Non, je n'ose pas ! :)
SJB, j'ai rarement lu de toi un texte aussi enlevé ! Quelle plume !
Délicieux ! Il faudrait que je me décide un jour à lire tes histoires de saints. Mais c'est comme les écrits de guerre (pardon pour le rapprochement), je suis dans ces cas-là sur la plus grande défensive ...:)
L'an prochain tu pourras nous le faire Bolchev... ? Non, je n'ose pas ! :)
SJB, j'ai rarement lu de toi un texte aussi enlevé ! Quelle plume !
Délicieux ! Il faudrait que je me décide un jour à lire tes histoires de saints. Mais c'est comme les écrits de guerre (pardon pour le rapprochement), je suis dans ces cas-là sur la plus grande défensive ...:)
Bolcho, merci !Oui, il y a quelques Sioux sur le site et ces deux-là sont en grande forme.
L'an prochain tu pourras nous le faire Bolchev... ? Non, je n'ose pas ! :)
SJB, j'ai rarement lu de toi un texte aussi enlevé ! Quelle plume !
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