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Voilà la situation :
- C'est mon premier Hemingway
- J'en suis à la page 97
- Jusqu'ici c'est l'histoire d'une bande d'ivrognes qui va de bistrots en boîtes sous forme de jeu flêché dans Paris (j'ai parfois la sensation d'être branché sur Google maps)
Que dois-je faire :
- Je continue car ça va s'arranger et l'histoire va commencer ?
- Je passe tout de suite à un autre Hemingway (et si c'est le cas, lequel) ?
- Je passe à autre chose car Hemingway n'est pas pour moi ?
Merci pour vos réponses
- C'est mon premier Hemingway
- J'en suis à la page 97
- Jusqu'ici c'est l'histoire d'une bande d'ivrognes qui va de bistrots en boîtes sous forme de jeu flêché dans Paris (j'ai parfois la sensation d'être branché sur Google maps)
Que dois-je faire :
- Je continue car ça va s'arranger et l'histoire va commencer ?
- Je passe tout de suite à un autre Hemingway (et si c'est le cas, lequel) ?
- Je passe à autre chose car Hemingway n'est pas pour moi ?
Merci pour vos réponses
A chacun sa tasse de thé !
Hemingway nous donne ici une illustration de ce qu'était le milieu des Américains bien souvent engagés volontaires dans la guerre 14, comme lui-même sur le front entre l'Italie et l'Autriche (il en reviendra avec plus de 120 déchets de métal dans le corps et il les gardera pendant toute sa vie) C'était ce que Gertrude Stein appelait "La génération perdue"
En non dit clairement le héros de ce livre y a perdu sa virilité et de là lui viennent ses problèmes et son comportement.
Hemingway nous fait aussi partager sa passion pour l'Espagne, qui ne le quittera pas de toute sa vie ainsi que pour la pêche à la truite.
A ceux-là viendront s'ajouter ceux qui n'ont pas fait la guerre (Comme Scott Fitzgérald par exemple et même Faulkner qui toute sa vie essayera de faire croire qu'il a participé à cette guerre) mais qui ont été attirés par "Paris ville lumière des arts à l'époque"
Dans "Pour qui sonne le glas" vous trouverez une ambiance de guerre civile en Espagne et sans les bistros ni Google.
Mais, à nouveau, à chacun son truc ! On ne peut pas aimer tout le monde.
Hemingway nous donne ici une illustration de ce qu'était le milieu des Américains bien souvent engagés volontaires dans la guerre 14, comme lui-même sur le front entre l'Italie et l'Autriche (il en reviendra avec plus de 120 déchets de métal dans le corps et il les gardera pendant toute sa vie) C'était ce que Gertrude Stein appelait "La génération perdue"
En non dit clairement le héros de ce livre y a perdu sa virilité et de là lui viennent ses problèmes et son comportement.
Hemingway nous fait aussi partager sa passion pour l'Espagne, qui ne le quittera pas de toute sa vie ainsi que pour la pêche à la truite.
A ceux-là viendront s'ajouter ceux qui n'ont pas fait la guerre (Comme Scott Fitzgérald par exemple et même Faulkner qui toute sa vie essayera de faire croire qu'il a participé à cette guerre) mais qui ont été attirés par "Paris ville lumière des arts à l'époque"
Dans "Pour qui sonne le glas" vous trouverez une ambiance de guerre civile en Espagne et sans les bistros ni Google.
Mais, à nouveau, à chacun son truc ! On ne peut pas aimer tout le monde.
Si tu n’aimes pas après la page 97, tu fais mieux d’arrêter, c’est que tu n’es pas dans l’ambiance. Ne lis pas non plus l’Adieu aux Armes, c’est sublime mais tu n’aimeras pas…
Comme dit Jules, chacun son truc…
Comme dit Jules, chacun son truc…
Merci beaucoup, Jules et Saint Jean-Baptiste, pour vos réponses et vos conseils !
Je crois que je vais tout de même continuer jusqu'à la fin, puisqu'à partir de la page 98, cela bouge un peu : la bande dont j'ai parlé plus haut prend le train pour le sud ouest de la France, avec pour destination finale l'Espagne... A suivre.
Je crois de plus que je tenterai ensuite "Pour qui sonne le glas". Je ne voudrais pas passer à côté de ce que beaucoup ont l'air de considérer comme étant le chef d'oeuvre d'Hemingway.
Je crois que je vais tout de même continuer jusqu'à la fin, puisqu'à partir de la page 98, cela bouge un peu : la bande dont j'ai parlé plus haut prend le train pour le sud ouest de la France, avec pour destination finale l'Espagne... A suivre.
Je crois de plus que je tenterai ensuite "Pour qui sonne le glas". Je ne voudrais pas passer à côté de ce que beaucoup ont l'air de considérer comme étant le chef d'oeuvre d'Hemingway.
Comme Gnome et d'autres critiqueurs, je m'ennuie beaucoup avec Le Soleil se lève aussi...
J'ai parcouru l'épisode parisien avec plus ou moins d'intérêt, mais là, la route vers l'Espagne me semble bien longue. J'apprécie l'écriture sèche d'Hemingway dont la seule figure de style est la litote, mais ça ne contribue pas à rendre ses descriptions très intéressantes - un style très journalistique qui n'est pas mal pour placer le décors, mais lasse quand il y en a trop. J'ai finalement l'impression qu'il n'y a du rythme que lors des phases de dialogues. J'aime la relation ambiguë de Jake et Brett, mais dès qu'elle est laissé de côté, je m'ennuie. J'hésite sérieusement à laisser tomber...
J'ai parcouru l'épisode parisien avec plus ou moins d'intérêt, mais là, la route vers l'Espagne me semble bien longue. J'apprécie l'écriture sèche d'Hemingway dont la seule figure de style est la litote, mais ça ne contribue pas à rendre ses descriptions très intéressantes - un style très journalistique qui n'est pas mal pour placer le décors, mais lasse quand il y en a trop. J'ai finalement l'impression qu'il n'y a du rythme que lors des phases de dialogues. J'aime la relation ambiguë de Jake et Brett, mais dès qu'elle est laissé de côté, je m'ennuie. J'hésite sérieusement à laisser tomber...
Je n'ai pas lu ce livre, donc je ne peux pas trop te dire ce qu'il convient de faire (fais au feeling, écoute te petite voix intérieure...elle te dit quoi?)
Ce que je peux juste te dire, c'est que j'ai vraiment beaucoup de mal avec Hemingway... (sauf "Le vieil homme et la mer" mais c'est un peu différent, c'est un conte, ou plutôt une allégorie)
De par mon expérience (échanges avec mon entourage), soit on est captivé (je connais quelqu'un qui a lu toute son oeuvre d'affilée, ne parlant plus que d'"Ernest"! :-) par l'écriture et l'univers d'Hemingway, soit on est un peu hermétique....
Ce que je peux juste te dire, c'est que j'ai vraiment beaucoup de mal avec Hemingway... (sauf "Le vieil homme et la mer" mais c'est un peu différent, c'est un conte, ou plutôt une allégorie)
De par mon expérience (échanges avec mon entourage), soit on est captivé (je connais quelqu'un qui a lu toute son oeuvre d'affilée, ne parlant plus que d'"Ernest"! :-) par l'écriture et l'univers d'Hemingway, soit on est un peu hermétique....
Je ne peux pas dire que je sois rassuré de n'être pas le seul à rester hermétique à Hemingway.
Je n'ai pas pu terminer "Le soleil se lève aussi" et mon essai sur "Pour qui sonne le glas", bien que très motivé, fut également infructueux.
Il y a deux semaines, sur les conseils du père d'un ami qui ne pouvait se résoudre à me voir rebrousser chemin sur un tel auteur, je me suis farci le film "Les neiges du Kilimandjaro", adapté d'un roman d'Hemingway... Voilà qui m'a donné envie de refermer, je crois de façon définitive, l'oeuvre de celui que beaucoup considèrent comme le géant de l'écriture américaine du siècle précédent.
Au final, je suis déçu, très déçu même, de ranger cet auteur dans ma rubrique des écrivains "que j'aurai bien aimé aimer".
Je n'ai pas pu terminer "Le soleil se lève aussi" et mon essai sur "Pour qui sonne le glas", bien que très motivé, fut également infructueux.
Il y a deux semaines, sur les conseils du père d'un ami qui ne pouvait se résoudre à me voir rebrousser chemin sur un tel auteur, je me suis farci le film "Les neiges du Kilimandjaro", adapté d'un roman d'Hemingway... Voilà qui m'a donné envie de refermer, je crois de façon définitive, l'oeuvre de celui que beaucoup considèrent comme le géant de l'écriture américaine du siècle précédent.
Au final, je suis déçu, très déçu même, de ranger cet auteur dans ma rubrique des écrivains "que j'aurai bien aimé aimer".
Je suis un peu comme toi, Gnome... J'essaye de m'accrocher encore un peu au bouquin, mais il y en a d'autres qui me font sérieusement de l'oeil... Et comme toi, Hemingway est typiquement un écrivain "que j'aurais bien aimé aimer".
Je crois que je dois vraiment avoir un problème avec la littérature américaine en fait : 90% de ce qui est produit ne m'intéresse absolument pas (y compris les "incontournables" type Banks, Roth, Auster...) et le peu qui m'attire ne me plaît pas. Si on exclut La Route, et les BD, je crois que mon dernier vrai bon souvenir de lecture américaine, c'était Le Dernier des Mohicans quand j'étais gamin.
Je crois que je dois vraiment avoir un problème avec la littérature américaine en fait : 90% de ce qui est produit ne m'intéresse absolument pas (y compris les "incontournables" type Banks, Roth, Auster...) et le peu qui m'attire ne me plaît pas. Si on exclut La Route, et les BD, je crois que mon dernier vrai bon souvenir de lecture américaine, c'était Le Dernier des Mohicans quand j'étais gamin.
Pour ajouter mon petit grain de sel, je dirais que j’ai relu l’Adieu aux Armes et que j’ai beaucoup aimé.
Mais j’ai relu aussi Le vieil Homme et la Mer et que j’ai trouvé ça d’une banalité consternante « un fait divers long et ennuyeux ». Et je n’ai vraiment pas envie de relire ses autres romans.
Pourtant, à l’époque, je crois bien que j’avais lu tous ses livres et aussi toutes ses nouvelles et j’étais emballé.
C’était un écrivain très à la mode. Je trouve qu’aujourd’hui, il est vraiment passé.
Mais j’ai relu aussi Le vieil Homme et la Mer et que j’ai trouvé ça d’une banalité consternante « un fait divers long et ennuyeux ». Et je n’ai vraiment pas envie de relire ses autres romans.
Pourtant, à l’époque, je crois bien que j’avais lu tous ses livres et aussi toutes ses nouvelles et j’étais emballé.
C’était un écrivain très à la mode. Je trouve qu’aujourd’hui, il est vraiment passé.
J'ai lu "L'adieu aux armes" et j'ai été assez déçu et même pas mal. je crois que j'attendais trop de ce livre dont j'avais trop entendu parler. Je suis un peu comme Stavro qui dit plus haut que ça fait journalistique, vraiment l'écriture ne m'a pas embarqué.
Je crois que tu as trouvé exactement le terme, Stavro : Hemingway a une écriture journalistique.
Il a commencé sa vie littéraire à Paris comme correspondant d'un journal canadien, puis il a écrit des nouvelles, car ça prend moins de temps et qu'il avait besoin de vivre !
Personnellement, ce style ne me dérange pas.
J'ai déjà expliqué que je me suis attachée à cet auteur pour l'avoir étudié un an en fac d'anglais.
Tu n'es pas le seul à ne pas aimer la littérature américaine, elle est sans doute trop"simple", pas assez intellectuelle. Je pense à Feint et à Palorel, au moins.
Mais moi, j'adore leur façon d'inventer des histoires, de les raconter...alors que l'autofiction française me rase au plus haut point.
Il a commencé sa vie littéraire à Paris comme correspondant d'un journal canadien, puis il a écrit des nouvelles, car ça prend moins de temps et qu'il avait besoin de vivre !
Personnellement, ce style ne me dérange pas.
J'ai déjà expliqué que je me suis attachée à cet auteur pour l'avoir étudié un an en fac d'anglais.
Tu n'es pas le seul à ne pas aimer la littérature américaine, elle est sans doute trop"simple", pas assez intellectuelle. Je pense à Feint et à Palorel, au moins.
Mais moi, j'adore leur façon d'inventer des histoires, de les raconter...alors que l'autofiction française me rase au plus haut point.
Il n'y a pas que de l'auto-fiction en France, tout comme la littérature américaine ne se limite sûrement pas à Banks, Roth etc... Je viens de me rappeler par exemple que j'avais passé un très bon moment avec Juno Diaz (même s'il est dominicain, je crois, à moins que ce ne soit seulement d'origine, mais il écrit en anglais). Et puis, je ne pense pas avoir la même approche de la littérature que Feint et Palorel qui me semblent parfois avoir une approche plus technique que la mienne, privilégiant le travail de la langue.
Concernant Hemingway, ça commence enfin à m'accrocher un peu maintenant que les fêtes de Pampelune ont commencé. Les descriptions de corridas, notamment, valent de l'or. Ca reste très journalistique, mais on sent la passion.
Concernant Hemingway, ça commence enfin à m'accrocher un peu maintenant que les fêtes de Pampelune ont commencé. Les descriptions de corridas, notamment, valent de l'or. Ca reste très journalistique, mais on sent la passion.
Non, bien sûr, il y a autre chose que l'auto-fiction en France...mais je n'ai pas de chance ; chaque fois que je me lance dans un auteur inconnu, je tombe dedans.
Aux Etats-Unis, immense réservoir pour la littérature, il y a bien sûr plein de tendances, que je serais incapable de citer.
Juno Diaz, c'est vraiment plus dominicain qu'américain !
J'ai eu beaucoup de mal avec ce livre (manque de vocabulaire), il faudra que je m'y remette.
Il me semble que tu pourrais aimer Percival Everett (??).
Aux Etats-Unis, immense réservoir pour la littérature, il y a bien sûr plein de tendances, que je serais incapable de citer.
Juno Diaz, c'est vraiment plus dominicain qu'américain !
J'ai eu beaucoup de mal avec ce livre (manque de vocabulaire), il faudra que je m'y remette.
Il me semble que tu pourrais aimer Percival Everett (??).
Mon préféré de P. Everett, c'est "Effacement", mais j'en ai deux plus récents dans ma pile.
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