Un soir chez Breton. M. Delteil.
Lors d'une séance d'écriture automatique.
"Breton s'est levé debout, adossé à la cheminée, avec sa main de justice, la large main du Moyen Age. Distribuant le blâme ou l'éloge avec une savante majesté, non sans ambiguité d'ailleurs, toujours avec le sourire, ce fameux sourire bretonien, le plus féroce que j'ai jamais vu. L'assemblée se met à l'aise, se distrait, on étale les belles " pièces " comme le pêcheur sur la grève, on se passe les meilleures trouvailles... Ah ! nous avions la foi ! On était sérieux comme des monarques, avec un soupçon de sel, mais pas de malice. J'y allais de bon coeur de mon lâcher de pigeons, de ma grande page noire, où sont elles passées ?
A la fin ni vu ni connu le maître du logis ramasse les " papiers ", les classe négligemment dans ses tiroirs, on ne sait jamais... J'y croyais..."
L'ambiguité et le sectarisme de Breton. Il voulait être le seul maître à bord. Ceux qui étaient susceptibles de lui faire de l'ombre, il les cassait, comme Goethe l'a fait pour Kleist.
Lors d'une séance d'écriture automatique.
"Breton s'est levé debout, adossé à la cheminée, avec sa main de justice, la large main du Moyen Age. Distribuant le blâme ou l'éloge avec une savante majesté, non sans ambiguité d'ailleurs, toujours avec le sourire, ce fameux sourire bretonien, le plus féroce que j'ai jamais vu. L'assemblée se met à l'aise, se distrait, on étale les belles " pièces " comme le pêcheur sur la grève, on se passe les meilleures trouvailles... Ah ! nous avions la foi ! On était sérieux comme des monarques, avec un soupçon de sel, mais pas de malice. J'y allais de bon coeur de mon lâcher de pigeons, de ma grande page noire, où sont elles passées ?
A la fin ni vu ni connu le maître du logis ramasse les " papiers ", les classe négligemment dans ses tiroirs, on ne sait jamais... J'y croyais..."
L'ambiguité et le sectarisme de Breton. Il voulait être le seul maître à bord. Ceux qui étaient susceptibles de lui faire de l'ombre, il les cassait, comme Goethe l'a fait pour Kleist.
Bonjour!
J'aimerais pouvoir discuter avec Merlin de son avis quelque peu péremptoire (qu'il m'excuse pour la petite pique que je lui ai adressé dans ma critique!).
En quoi est-il péremptoire ? Je veux juste dire que pour pouvoir appréhender un temps soit peu correctement le surréalisme, il faut en avoir eu au moins un peu plus qu'un vague aperçu. C'est valable aussi avec d'autres genres littéraires, si on ne connait rien de rien à la S-F par exemple, et que l'on se plonge d'un seul coup dans un roman d'un auteur spécialisé qui ne cherche pas à "vulgariser" son récit, on est largué au bout de 20 pages et l'on risque fort de se dégoûter à tout jamais de ce genre.
Me trompe-je ?
Bonjour!
je viens d'arriver à critique libres, et j'ai fait 1 critique et 2 éclairs (dont une sur Nadja). J'ai été interressé par les commentaires autour de Nadja et invite ceux qui se réclament amoureux du surréalisme, et ses ennemis, à discuter de l'experience de lecture des bouquins surréalistes.
J'aimerais pouvoir discuter avec Merlin de son avis quelque peu péremptoire (qu'il m'excuse pour la petite pique que je lui ai adressé dans ma critique!).
Bravo à Bérénice et Lolita, car il est rare de rencontrer des jeunes méfiants au sujet du surréalisme!
Bonjour!
J\'aimerais pouvoir discuter avec Merlin de son avis quelque peu péremptoire (qu\'il m\'excuse pour la petite pique que je lui ai adressé dans ma critique!).
En quoi est-il péremptoire ? Je veux juste dire que pour pouvoir appréhender un temps soit peu correctement le surréalisme, il faut en avoir eu au moins un peu plus qu\'un vague aperçu. C\'est valable aussi avec d\'autres genres littéraires, si on ne connait rien de rien à la S-F par exemple, et que l\'on se plonge d\'un seul coup dans un roman d\'un auteur spécialisé qui ne cherche pas à \"vulgariser\" son récit, on est largué au bout de 20 pages et l\'on risque fort de se dégoûter à tout jamais de ce genre.
Me trompe-je ?
Tout à fait, seulement, je me suis moi-même fortement interressé au sujet et ai lu Nadja comme lecteur cultivé, maisn'en ai rien ressenti à la lecture, c'est pourquoi j'ai été interressé par Nadja, mais pas touché. Il est normal de revendiquer une certaine culture qui rend l'expérience littéraire plus profonde mais l'entreprise de Breton se voulait de toucher l'inconscient et le conscient de tout un chacun.
Ce qui est un échec en mon sens.
Peut-tu me dire ce qui t'as plu dans Nadja? Car j'ai néanmoins eu quelques bonnes surprises de lecture (je n'ai donc pas mis de note aussi catastrophique que la première critique!)
Ce qui est un échec en mon sens.
Peut-tu me dire ce qui t'as plu dans Nadja? Car j'ai néanmoins eu quelques bonnes surprises de lecture (je n'ai donc pas mis de note aussi catastrophique que la première critique!)
C'est juste Sido, Breton avait un sacré foutu caractère, despotique, ambigu, mais l’histoire lui fait payer cher. Faut dire que l’Histoire s’y connaît un peu question talent et donc, ne retiendra en principal qu’Aragon, Eluard. Desnos ? Peut-être, mais rien de moins sûr. De même qu’elle abandonnera Dali, Delvaux, Masson, et les autres…
Cependant, je crois que Breton a été utile, dans le sens où sans lui, la machine aurait mal fonctionnée, ou plutôt trop bien. Breton, au même titre que Sartre (Aïe Jules va pas tarder :)) est la syncopes nécessaires à la musique. Pas de syncopes comme Breton ; pas de musique. Pas de silence genre Delvaux ; pas de musique. Pas de mélodie à la Dali ; pas de musique. Pas de musique ; pas de Surréalisme. (Et je précise, que je n’ai pas d’affection particulière pour la musique du Surréalisme. J’irais même jusqu’à dire qu’elle frise la chansonnette.). Enfin, pour ma part je vois les choses ainsi, musicalement comme qui dirait. Et si j’observe tout autre courant fort de l’histoire de l’art, je peux certes en tirer un mode musicale différent, mais, toujours il y’aura des syncopes, toujours des silences, toujours des mélodies.
Salut Merlin, salut B. Josef, houa, mais ça bouge de partout.
Merlin, j’espère ne pas avoir dénoncé l’esprit de ta critique éclair en la commentant ?
M. Delteil Sido ??? S’agirait pas plutôt de Joseph ?
Et pour Kleist, dis-toi qu’il était les silences de la mélodie de Goethe, que sans lui… Bon d’accord, reste à trouver la syncope?
Cependant, je crois que Breton a été utile, dans le sens où sans lui, la machine aurait mal fonctionnée, ou plutôt trop bien. Breton, au même titre que Sartre (Aïe Jules va pas tarder :)) est la syncopes nécessaires à la musique. Pas de syncopes comme Breton ; pas de musique. Pas de silence genre Delvaux ; pas de musique. Pas de mélodie à la Dali ; pas de musique. Pas de musique ; pas de Surréalisme. (Et je précise, que je n’ai pas d’affection particulière pour la musique du Surréalisme. J’irais même jusqu’à dire qu’elle frise la chansonnette.). Enfin, pour ma part je vois les choses ainsi, musicalement comme qui dirait. Et si j’observe tout autre courant fort de l’histoire de l’art, je peux certes en tirer un mode musicale différent, mais, toujours il y’aura des syncopes, toujours des silences, toujours des mélodies.
Salut Merlin, salut B. Josef, houa, mais ça bouge de partout.
Merlin, j’espère ne pas avoir dénoncé l’esprit de ta critique éclair en la commentant ?
M. Delteil Sido ??? S’agirait pas plutôt de Joseph ?
Et pour Kleist, dis-toi qu’il était les silences de la mélodie de Goethe, que sans lui… Bon d’accord, reste à trouver la syncope?
Faites chier, vous êtes trop compliqués, et sans doute je n'y comprends rien et n'y connais rien.. Oui c'est Joseph. Et merde.
Tu vois, Yali, ta musique ne résonne ni ne raisonne chez tous, tu dois en être tout triste
Faites chier, vous êtes trop compliqués, et sans doute je n'y comprends rien et n'y connais rien.. Oui c'est Joseph. Et merde.
Hé Sido, rien de grave. C'est juste que
Sido M
Plutôt que ne J
Surtout ne changes rien :)
Sans parler qu’on doit pas être beaucoup à avoir lu Delteil.
Sans parler qu’on doit pas être beaucoup à avoir lu Delteil.
prétentieux...
Sans parler qu’on doit pas être beaucoup à avoir lu Delteil.
Sans parler qu’on doit pas être beaucoup à avoir lu Delteil.
prétentieux...
je ne voulais le dire qu'une fois, mais bon, ce n'est pas plus mal...
Non non , c'est pas une question de prénom, c'est tes tartines musicolittérairesuréalistes. Je me noie car je suis pas aussi intello que vous tous.
Et en + je fais des fautes. Je retourne à l'école lundi.
Non non , c'est pas une question de prénom, c'est tes tartines musicolittérairesuréalistes. Je me noie car je suis pas aussi intello que vous tous.
Alors on est au moins 2...
Et en + je fais des fautes. Je retourne à l'école lundi.
Je te fais une petite place au fond, près du climatiseur...
Merci Mo, A lundi.
C’est pas une question d’intellectueltuosité et encore moins de prétenciosité, c’est question de formation, de métier. Disons que je me sens plus à mon aise à parler des mouvements artistiques (plastiques de préférence), qu’à discuter de physique moléculaire appliquée ou de philosophie. Simple parcours, et donc, pas de prétention, aucune, juste les rouages qui s’ébrouent et tentent d’entraîner la machine.
Prétentieux, j’vous en foutrai moi…
Prétentieux, j’vous en foutrai moi…
Goethe a méprisé Kleist comme il a méprisé Shubert et bien d'autres. ce grand monarque de la littérature, bien installé, sous protection, à l'abri du besoin, recevait sa cour et faisait la pluie et le beau temps, alors que d'autres aussi bons sinon meilleurs que lui, crevaient en se logeant une balle dans la tête, ou dans la "folie", désespérés de se voir un jour reconnus. D'accord il ne faut pas mettre tout sur le dos des monarques, mais comme lui ,Breton est un de ces" monarques "que j'execre, même si ... C'est ce que je dis confortablement installée devant mon PC à oreilles. Et tant pis si je suis hors sujet.
Ca divague...
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