Septularisen, merci je l’avais oublié celle là.
Sinon, je ne comprends pas cette attaque contre la SF. Même s’il existe beaucoup de mauvais bouquins certains comme « 2001 Odyssée de l’Espace » sont bien meilleurs que de nombreux romans dit littéraires. C’est comme dans tous les genres il faut prendre le temps de chercher les pépites.
Je lis moins de SF (peut être l'âge!..) mais je me souviens d'avoir beaucoup aimé Jean pierre Andrevon et bien sûr Ray Bradbury... Là, pas trop de technique (c'est vrai très vite dépassée) mais une atmosphère!
En 1946, Murray Leinster avait prévu Internet dans sa nouvelle "Un logic nommé Joe"; fort le gars...
C'est vrai que ça fait bizarre que le futur soit il y a deux semaines...
Comme dans Blade Runner on est en 1992, les Chroniques martiennes dans les années 2000...
Je me rappelle avoir lu un roman (je crois que c'était Une porte sur l'été de Robert Heinlein, à vérifier) situé dans un futur assez proche, en 1973 ou 74 il me semble, qui était pour moi un passé proche (j'ai dû le lire en 76) dans lequel le héros se faisait congeler et se réveillait dans un futur plus lointain, vers 2000 ; date à l'époque le voyage dans le temps était devenu possible - et c'est bien vrai qu'il l'est devenu, puisque ce futur-là est déjà passé (si vite que je ne l'ai pas vu - passer).
Pas mal du tout ce sujet. Cela me fait penser à une conf que j'ai eue sur l'innovation il y à quelques années, et notamment l'innovation "inutile", celle sur qui on fonde beaucoup d'espoir à un temps t et qui finalement n'est qu'un pétard mouillé. L'intervenant parlait notamment de la visioconférence, ou plutôt des grands écrans qu'on pourrait avoir chez soi pour voir en direct ses amis ou sa famille, pour passez les fêtes "en famille" mais ensemble quand même... phénomème qui s'annonçait prometteur mais finalement rien ne remplace le bon vieux contact humain, réel... on retrouve d'ailleurs cette prévision un peu dans Back to the future II...
D'ailleurs ce film est très bien pour ça, on voit plein de choses qu'on imaginait dans les années 80 dont certaines sont réalité aujour'dhui (ciné 3D, qui existait déjà) et d'autres non...
Une série futuriste et déjantée avec quelques idées rigolotes, c'est futurama.
Intéressant ce fil. Bonne idée Yeaker !
D'ailleurs ce film est très bien pour ça, on voit plein de choses qu'on imaginait dans les années 80 dont certaines sont réalité aujour'dhui (ciné 3D, qui existait déjà) et d'autres non...
Une série futuriste et déjantée avec quelques idées rigolotes, c'est futurama.
Intéressant ce fil. Bonne idée Yeaker !
En tout cas, les souliers qui se lacent tout seul, c'est presque réalité :-)
http://www.youtube.com/watch?v=ROEZs0HpFQc
http://www.youtube.com/watch?v=ROEZs0HpFQc
Dans "le château des carparthes" Jules Verne fait du "surnaturel" avec...l'électricité!
carpates ,pardon!
C'est pas un projecteur d'hologramme? Peut être un des livres de Vernes qui fait le moins mal au crâne(enfin on aime ou pas son style) mais la fin est pas très convaincante et on comprends pas très bien ce qu'est l'appareil(c'est voulu à mon avis).
Bradbury c'est de la sf conceptuelle donc ça peut pas vieillir, en plus les idées dedans sont pas si éloignées de la réalité(je parles technologie uniquement). L'inventeur Faber donnes à Montag un transmetteur miniaturisé qui tient dans l'oreille, l'émission TV s'appelle "La famille" sorte de soap qui nécessite d'avoir à les places des murs des écrans TV et les personnages s'adressent et demandent la réplique au spectateur. Le thème fait penser à celui de la télé réalité, les murs écrans peuvent être des rétro-projecteurs ou des écrans de plus grand comme c'est le cas dans notre présent. Les maisons ne sont pas toutes ignifugées dans notre monde mais c'est certainement possible, les "robots" infirmiers qui interviennent sont ils si éloignés des appareils de médecine actuels?
Un autre pilier de la SF c'est Asimov. Ses connaissances scientifiques et sa simplicité d'écriture font que les technologies aussi futuristes soient elles restent crédibles et s'appuient sur les lois de la physique ou le développement/l'évolution humaine(dans un empire galactique millénariste bien sûr).
Gibson est visionnaire avec "le neuromancien", son style imagé et ses connaissances de l'informatique font dans chacun de ses romans des technologies si ce n'est possible plausible.
On qualifie Vernes de visionnaire aussi pourtant "De la terre à la Lune" parles d'un vaisseau en forme d'obus projeté par un canon, aussi crédible que le voyage de Münchhausen. Même à l'époque il devaient se douter que la force pour parcourir la distance jusqu'à la Lune pulvériserait n'importe quelle navette.
Dans le style vision suranné il y a "Le secours Cathodique" dans Vidéodrome de Cronenberg qui me réjouit de nostalgie ou des espèces de sdf de la télé regardent de bons vieux postes cathodiques. Les robots mécaniques de Brazil de Gillian aussi sont des chefs d’œuvres de futurisme hors d'époque. En littérature il y a l'obsession de K Dick de toujours parler de microfilms alors que le support magnétique est bien sûr obsolet depuis l'ère numérique.
Bradbury c'est de la sf conceptuelle donc ça peut pas vieillir, en plus les idées dedans sont pas si éloignées de la réalité(je parles technologie uniquement). L'inventeur Faber donnes à Montag un transmetteur miniaturisé qui tient dans l'oreille, l'émission TV s'appelle "La famille" sorte de soap qui nécessite d'avoir à les places des murs des écrans TV et les personnages s'adressent et demandent la réplique au spectateur. Le thème fait penser à celui de la télé réalité, les murs écrans peuvent être des rétro-projecteurs ou des écrans de plus grand comme c'est le cas dans notre présent. Les maisons ne sont pas toutes ignifugées dans notre monde mais c'est certainement possible, les "robots" infirmiers qui interviennent sont ils si éloignés des appareils de médecine actuels?
Un autre pilier de la SF c'est Asimov. Ses connaissances scientifiques et sa simplicité d'écriture font que les technologies aussi futuristes soient elles restent crédibles et s'appuient sur les lois de la physique ou le développement/l'évolution humaine(dans un empire galactique millénariste bien sûr).
Gibson est visionnaire avec "le neuromancien", son style imagé et ses connaissances de l'informatique font dans chacun de ses romans des technologies si ce n'est possible plausible.
On qualifie Vernes de visionnaire aussi pourtant "De la terre à la Lune" parles d'un vaisseau en forme d'obus projeté par un canon, aussi crédible que le voyage de Münchhausen. Même à l'époque il devaient se douter que la force pour parcourir la distance jusqu'à la Lune pulvériserait n'importe quelle navette.
Dans le style vision suranné il y a "Le secours Cathodique" dans Vidéodrome de Cronenberg qui me réjouit de nostalgie ou des espèces de sdf de la télé regardent de bons vieux postes cathodiques. Les robots mécaniques de Brazil de Gillian aussi sont des chefs d’œuvres de futurisme hors d'époque. En littérature il y a l'obsession de K Dick de toujours parler de microfilms alors que le support magnétique est bien sûr obsolet depuis l'ère numérique.
Pour le fun : http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/7727
Certainement pas le meilleur Jules Verne, mais intéressant justement pour sa vision de Paris en 1960 (écrit en 1860)...
Certainement pas le meilleur Jules Verne, mais intéressant justement pour sa vision de Paris en 1960 (écrit en 1860)...
Oui il a l'air drôle ce livre de Vernes.
J'oubliais aussi :
HG Wells aussi c'est surprenant cette SF baroque(les tripodes de La guerre des mondes avec leur rayon vert sont d'un kitsch, l'écriture ampoulée très anglaise n'aides pas non plus), la machine à remonter le temps on dirait un manége de fête foraine aussi.
Le pire c'est Barjavel dans dans Ravages(les cubes de nourriture qui "poussent" en usine) et "La nuit des temps" et son futurisme enterré sous le pôle nord, déjà que c'est d'un ennui en plus c'est ridicule(je sait que je vais me faire cracher dessus mais bon la SF des années 40 comment dire...).
J'oubliais aussi :
HG Wells aussi c'est surprenant cette SF baroque(les tripodes de La guerre des mondes avec leur rayon vert sont d'un kitsch, l'écriture ampoulée très anglaise n'aides pas non plus), la machine à remonter le temps on dirait un manége de fête foraine aussi.
Le pire c'est Barjavel dans dans Ravages(les cubes de nourriture qui "poussent" en usine) et "La nuit des temps" et son futurisme enterré sous le pôle nord, déjà que c'est d'un ennui en plus c'est ridicule(je sait que je vais me faire cracher dessus mais bon la SF des années 40 comment dire...).
Au fond la SF (l'Apocalypse de St Jean en a été un prototype, après tout et pas moins doué que ce qui a suivi) est, à l'image du minestrone, composée de deux catégories d'ingrédients :
1) les légumes, aromates, assaisonnements, lardons et tutti quanti , figurés ici par le bric à brac technologique, mécanique, électro-ce-qu'on-voudra, relativiste ou quantique (mais il n'y a pas tant que ça de véritables physiciens parmi les auteurs : un physicien ne raconte pas de bobards, en principe), en passant par toutes les fantaisies cyber-biologiques imaginables (deux têtes, yeux en chou-fleur, queue en trompette...Je trouve Jérôme Bosch bien plus talentueux !).
2) le fond, le solvant, le milieu d'expansion et d'élaboration de tout ce qui précède, à savoir l'eau où va cuire le mélange, tout bêtement figurée dans la SF par les rapports sociaux, les dépendances, les hiérarchies, les dominations, que rien , absolument rien, rigoureusement rien, ne distingue de la réalité, du concret, du contingent bête et méchant vécu hic et nunc et de tout temps par le genre humain.
Aucun bouleversement, aucune évolution réels ne sont à attendre. Il n'y a guère que quelques génies, dénombrables sur les doigts d'une seule main, qui aient abordé la nature intrisèque future de rapports de société transformés. Il faut bien, me direz-vous, qu'un processus d'identification s'établisse chez le lecteur, comme pour d'autres catégories littéraires. Je veux bien, mais alors cessons de parler de "fiction". La fiction réside dans la fausseté intrinsèque de ce type de récits et se résume dans la belle formule que Giuseppe Tomasi di Lampedusa met dans la bouche du "Guépard" : " tout change pour que rien ne change".
Quant à l'argument de la "distraction", bof...C'est la même chose chez les enfants qui aiment se faire peur afin de pouvoir se précipiter ensuite dans le rassurant nid douillet des bras de maman : on sait d'avance que le recours est là et qu'au fond, rien ne menace l'ordre des choses.
Le succès persistant, dans l'industrie des biens culturels (car ce sont des produits industriels standardisés), de cette catégorie d'écrits ne milite guère en faveur de la littérature, qui a du souci à se faire pour l'avenir.
1) les légumes, aromates, assaisonnements, lardons et tutti quanti , figurés ici par le bric à brac technologique, mécanique, électro-ce-qu'on-voudra, relativiste ou quantique (mais il n'y a pas tant que ça de véritables physiciens parmi les auteurs : un physicien ne raconte pas de bobards, en principe), en passant par toutes les fantaisies cyber-biologiques imaginables (deux têtes, yeux en chou-fleur, queue en trompette...Je trouve Jérôme Bosch bien plus talentueux !).
2) le fond, le solvant, le milieu d'expansion et d'élaboration de tout ce qui précède, à savoir l'eau où va cuire le mélange, tout bêtement figurée dans la SF par les rapports sociaux, les dépendances, les hiérarchies, les dominations, que rien , absolument rien, rigoureusement rien, ne distingue de la réalité, du concret, du contingent bête et méchant vécu hic et nunc et de tout temps par le genre humain.
Aucun bouleversement, aucune évolution réels ne sont à attendre. Il n'y a guère que quelques génies, dénombrables sur les doigts d'une seule main, qui aient abordé la nature intrisèque future de rapports de société transformés. Il faut bien, me direz-vous, qu'un processus d'identification s'établisse chez le lecteur, comme pour d'autres catégories littéraires. Je veux bien, mais alors cessons de parler de "fiction". La fiction réside dans la fausseté intrinsèque de ce type de récits et se résume dans la belle formule que Giuseppe Tomasi di Lampedusa met dans la bouche du "Guépard" : " tout change pour que rien ne change".
Quant à l'argument de la "distraction", bof...C'est la même chose chez les enfants qui aiment se faire peur afin de pouvoir se précipiter ensuite dans le rassurant nid douillet des bras de maman : on sait d'avance que le recours est là et qu'au fond, rien ne menace l'ordre des choses.
Le succès persistant, dans l'industrie des biens culturels (car ce sont des produits industriels standardisés), de cette catégorie d'écrits ne milite guère en faveur de la littérature, qui a du souci à se faire pour l'avenir.
J'ai quand même oublié un détail : Fahrenheit 451 (tout comme Le Meilleur des Mondes), n'est pas de la SF... Tout simplement une réflexion d'ordre politique sur ce qui nous pend au nez.
Dans le même style : L'orinateur Karl de 2001 Odysée de l'espace de Stanley KUBRIK qui fonctionne avec... des cartes perforées!..
Juste pour information, il s'agit de l'ordinateur HAL (et non Karl).
Et pour la petite anecdote, ce nom a été choisi pour faire référence à IBM. En effet: Si, pour chacune de lettre du nom HAL, vous prenez la lettre suivante dans l'alphabet, vous obtenez IBM. :)
H->I
A->B
L->M
A la rigueur on s'en fout un peu même si c'est marrant, les écrits de SF les plus intéressants ne font pas dans la futurologie, ils parlent de notre présent dans un contexte plus "futuriste".
Juste pour information, il s'agit de l'ordinateur HAL (et non Karl).
Ça dépend de la traduction, j'avoue que HAL, c'est mieux. Je n'ai pas aimé aussi qu'on a changé le nom de AM ("je suis" en anglais) dans Je n'ai pas de bouche et il faut que je crie d'Harlan Ellison, mais j'imagine que le sens du mot devait se perdre de toute façon à la traduction, alors...
j'aime bien la réplique de Yeaker... Il nous parle du film et des "détails qui tuent", alors qu'on est censés parler du livre, non ??
de pplus Fahrenheit 451
de plus le film de 1966 a assez peu vieilli il faut bien le reconnaître, l'ensemble et le décor possèdent un goût kitsch/bobo/: ça brûle. Et puis je dirais d'ailleurs en passant (enfin, pour ceux qui l'ont VRAIMENT lu) que l'histoire de Bradbury est bien plus échevelée et délirante que le Truffaut. Le propre d'une dictature, c'est qu'on ne la soupçonne pas au départ.
de pplus Fahrenheit 451
Quand je regarde ou lit de la SF un peu ancienne j'aime à chercher dans ce monde de demain le détail dépassé pour lequel l'auteur/le réalisateur n'avait pas prévu d'évolution.
Mes deux préférés pour faire court.
Dans le film "Fahrenheit 451" Truffaut fait descendre ses acteurs au sous sol d'un bar pour téléphoner d'une cabine via une opératrice.
Dans le livre Solaris de Lem, le vaisseau traverse l'univers avec à bord une bibliothèque avec de grosses encyclopédies bien lourdes.
de plus le film de 1966 a assez peu vieilli il faut bien le reconnaître, l'ensemble et le décor possèdent un goût kitsch/bobo/: ça brûle. Et puis je dirais d'ailleurs en passant (enfin, pour ceux qui l'ont VRAIMENT lu) que l'histoire de Bradbury est bien plus échevelée et délirante que le Truffaut. Le propre d'une dictature, c'est qu'on ne la soupçonne pas au départ.
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