Fahrenheit 451 de Ray Bradbury
( Fahrenheit 451)
Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique
Moyenne des notes : (basée sur 62 avis)
Cote pondérée : (73ème position).
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Le livre, symbole de culture
451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme. Dans une société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif.
Montag,l'un d'entre eux, se dresse peu à peu contre cette idée de brûler les livres, de détruire l’accès à la culture. Il est alors considéré comme dangereux ,et impitoyablement pourchassé.
Tout le monde regarde la télévision, personne ne lit, tout le monde suit l'avis commun, personne ne réfléchit. Les gens dénoncent ceux qu’ils jugent en dehors de la ligne de pensée correcte
... Bref, une société pas si éloignée de la nôtre par certains côtés.
C'est un grand classique de la littérature de science fiction qui pousse le lecteur à une réflexion importante sur la liberté d'expression, les dérives autoritaires de notre société,l'endoctrinement (télévisuel notamment), le conformisme.
A découvrir absolument, même par ceux qui n’aiment pas la science fiction.
Les éditions
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Fahrenheit 451 [Texte imprimé] Ray Bradbury trad. de l'américain par Jacques Chambon et Henri Robillot préf. de Jacques Chambon
de Bradbury, Ray Robillot, Henri (Traducteur) Chambon, Jacques (Traducteur)
Gallimard / Science-fiction
ISBN : 9782070415731 ; 6,30 € ; 11/10/2000 ; 213 p. ; Poche -
Fahrenheit 451 [Texte imprimé], nouvelles Ray Bradbury traduites de l'américain par Henri Robillot
de Bradbury, Ray Robillot, Henri (Autre)
Denoël / Présence du futur
ISBN : 9782207300084 ; 1,00 € ; 15/06/1966 ; 191 p. p. ; Poche -
Fahrenheit 451 [Texte imprimé], roman Ray Bradbury trad. de l'américain par Jacques Chambon et Henri Robillot dossier établi par Jacques Chambon et Éric Langumier
de Bradbury, Ray Langumier, Éric (Editeur scientifique) Robillot, Henri (Traducteur) Chambon, Jacques (Traducteur)
Denoël / Présence du futur
ISBN : 9782207305447 ; 1,99 € ; 21/09/1981 ; 290 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (61)
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Un chef-d'oeuvre malheureusement toujours d'actualité.
Critique de Sotelo (Sèvres, Inscrit le 25 mars 2013, 41 ans) - 3 janvier 2024
Un livre qui fait peur
Critique de Flo29 (, Inscrite le 7 octobre 2009, 52 ans) - 2 juillet 2016
Inquiétant
Critique de Psychééé (, Inscrite le 16 avril 2012, 36 ans) - 31 juillet 2015
Guy Montag, un pompier, commence à s’interroger suite à sa rencontre avec la petite Clarisse, très vive d’esprit. Il n’avait jamais lu de livre jusqu’à ce jour et n’était pas habitué à se poser de questions. Pourquoi avoir interdit les livres ? Pour empêcher le commun des mortels de réfléchir. Et oui, quand on y pense, la lecture est une arme redoutable qui permet de se forger sa propre opinion. La solution trouvée : plus le droit de lire, plus de liberté de pensée, aussitôt brimée par un « limier électronique », un animal robot chargé de flairer les mauvais esprits.
Une vision du futur assez inquiétante ! Des gens qui ne réfléchissent pas plus loin que le bout de leur nez par ce qu’ils n’en ont pas les moyens. Mais pas complètement impossible, au vu de l’émergence de la culture de masse tournée vers la télé et le sport, et où de moins en moins de gens bouquinent. Prouvons à Ray Bradbury qu’il se trompe et continuons à nous cultiver !
Franchement pas top
Critique de EdmondDantès (, Inscrit le 3 juin 2015, 34 ans) - 3 juin 2015
On ne voit pas très bien où l'auteur veut en venir, quelle est la morale ? Quelle finalité ? j'ai trouvé certains passages médiocres dans la description des scènes. Bref passez votre chemin et relisez plutôt 1984 pour la 10ème fois.
Dystopie brûlante
Critique de Loic3544 (Liffré (35), Inscrit le 1 décembre 2007, 46 ans) - 9 juillet 2014
Par rapport aux autres, il offre la concision : à peine 200 pages en poche, c'est un roman assez rapide à lire. L'écriture est agréable sans être exceptionnelle.
Nous vivons dans un futur assez proche, dans lequel les pompiers ont perdu leur intérêt après que toutes les maisons furent ignifugés. Ils sont employés aujourd'hui à brûler les livres. En effet, ces derniers servent à faire réfléchir et éloignent donc le peuple du bonheur :
"Les classes sont écourtées, la discipline négligée, la philosophie, l'histoire, les langues abandonnées, l'anglais et sa prononciation peu à peu délaissés, et finalement presque ignorés. On vit dans l'immédiat. Seul compte le boulot et après le travail, l'embarras du choix en fait de distractions. Pourquoi apprendre quoi que ce soit sinon à presser les boutons, brancher des commutateurs, serrer des vis et des écrous ?"
Dans ce monde, Montag, l'un de ces pompiers commence à réfléchir sur sa vie et le monde qui l'entoure grâce à une voisine qui l'aborde dans la rue. On va alors suivre la prise de conscience de cet homme et comment cela va bouleverser sa vie.
Clairement, de l'ensemble des dystopies que j'ai lu, Fahrenheit 451 s'avère la meilleure. Le monde décrit, s'il est sombre, n'a pas le côté jusqu'au-boutiste du meilleur des mondes et de 1984 où tout le monde fait la même chose sans remise en question. Dans Fahrenheit, l'auteur met en avant les dérives de la télévision et des mass-médias tout en montrant régulièrement des gens qui sortent de ce schéma, rendant son monde plus réaliste. De plus, son intrigue est plus intéressante : on s'attache aux personnages (c'était un peu le cas dans 1984, mais pas vraiment dans le Meilleur des mondes), et il évite les grandes envolées sur la censure (certaines sont vraiment très longues dans 1984 et Le meilleur des mondes, même dans la Zone du dehors).
Et comme je l'avais dit lors de mes critiques précédentes, Bradbury montre qu'on peut critiquer un système au travers d'une histoire, sans théoriser pendant des pages et des pages.
Bon, l'intrigue s'essouffle un peu, mais reste suffisamment intéressante pour nous emmener jusqu'au bout du livre. La critique de notre société et de ce que l'auteur pensait qu'elle allait devenir est vraiment très bien faite et s'intègre parfaitement à son histoire.
La citation que j'ai mise en avant plus haut est toujours d'actualité, et de plus en plus en fait. Comment, alors que ce roman est considéré comme une œuvre visionnaire, on peut aujourd'hui se laisser entrainer vers le monde qui y est décrit ? L'abêtissement de la population est déjà bien en marche.
Au feu ! ...
Critique de Lecassin (Saint Médard en Jalles, Inscrit le 2 mars 2012, 68 ans) - 18 décembre 2013
Ray Bradbury nous entraîne dans un monde dominé par l’ultra consumérisme, l’égocentrisme et l’ignorance crasse de tout ce qui touche au culturel ; un monde où malgré tout, la population vit heureuse abreuvée qu’elle est par les séries télé. et les rencontres sportives…
Tout ça, évidemment, dans une haine entretenue de la culture et son vecteur principal : les livres. Aussi une brigade spécialisée passe de maison en maison pour les détruire par le feu.
A l’époque qui est la nôtre - et qui pourrait bien être celle de «Fahrenheit 451 » - époque où le livre papier semble de plus en plus menacé par des programmes télé. Insipides (voire favorisant gravement la régression intellectuelle) et des jeux en ligne infantilisants, on est en droit de se demander si un vaste programme d’autodafés d’un genre nouveau, n’est pas sournoisement en train de mettre en place…
Une dystopie très réussie et magnifiquement adaptée au cinéma par François Truffaut en 1966.
Fahrenheit 451
Critique de Lateteailleurs (, Inscrit le 1 février 2012, 57 ans) - 12 décembre 2013
La haine des livres
Critique de AmauryWatremez (Evreux, Inscrit le 3 novembre 2011, 55 ans) - 21 mai 2013
Il me semble que, pour tout lecteur ce livre est indispensable. Il parle de la nécessité de la culture, de l'échange, du libre-arbitre, de l'aliénation des masses, du retour d'un ordre moral et du danger de la "totalitarisation" de notre société occidentale si nous n'y prenons garde. Ce n'est pas seulement une fable mais aussi un livre très bien écrit. Le personnage principal de ce livre devient un homme-livre. Il apprend par cœur l’œuvre d'un écrivain et en devient la mémoire vivante. Et vous ? Si tous les livres étaient interdits, censurés, quel livre choisiriez-vous de sauver ? Il faut également rappeler que c'était la méthode très réelle de Soljenitsyne afin de transmettre son témoignage sur le goulag. Il ne s'agit pas de mettre en avant les rats de bibliothèques coupés du monde, mais l'aider à trouver un peu d'humanité, lire les livres comme autant de témoignages sur les êtres humains, leurs faiblesses, leur force parfois. La littérature montre qu'il n'y a pas non plus de déterminisme. Il ne s'agit pas forcément de lire des milliers de livres, cela n'a rien d'indispensable. Je connais des amis qui se contentent d'un seul voire d'une ligne dans l'un d'eux comme un jeune dominicain qui vient d'écrire une thèse de trois-cent pages sur "le jeune homme tout nu" dans l'Évangile de Saint Jean au moment de la Passion.
Intemporel... peut-être même d'actualité !
Critique de Romur (Viroflay, Inscrit le 9 février 2008, 51 ans) - 7 avril 2013
Un monde où il est interdit de lire et où les pompiers sont chargés d’organiser les autodafés ! Comment en est-on arrivé là ?
« La radio. La télévision. L’élément masses est alors entré en scène. [...] Et cet élément masses a alors simplifié les problèmes, dit Beatty. D’abord, les livres n’intéressaient que des minorités, ici et là.[...] Les films et la radio, les magazines, les livres ont été nivelés, normalisés sous une espèce de forme de pâte à pudding.[...] Les classiques réduits pour composer des émissions d’un quart d’heure à la radio. [...] Digest de digests. La politique ? Une colonne, deux phrases, un titre ! Et tout se volatilise en l’air. La cervelle de l’homme tourbillonne à un tel rythme sous les mains ventouses des éditeurs, des producteurs, des présentateurs que la force centrifuge élimine toute perte de temps, toute démarche inutile à l’esprit. [...] Seul compte le boulot et, après le travail, l’embarras du choix en fait de distractions. [...] Augmentez la dose de sport pour chacun, développez l’esprit d’équipe, de compétition et le besoin de penser est éliminé, non ? […] Multipliez les bandes dessinées, les films ; l’esprit a de moins en moins d’appétits. […] Et voilà, Montag, le gouvernement n’a été pour rien là-dedans. Pas de décret, pas de déclaration, de censure au point de départ. Non ! La technologie, l’exploitation du facteur masses, la pression exercée sur les minorités et, Dieu merci, le tour a été joué. [...] Tu dois bien comprendre que notre société est si vaste que nous ne pouvons pas nous permettre d’inquiéter ou de déranger nos minorités. Les nègres n’aiment pas Little Black Sambo : brûlons le. La case de l’Oncle Tom ne plaît pas aux blancs : brûlons là. »
N’avez-vous pas l’impression d’avoir déjà vécu ça ? A travers ce bref roman (où l’imagination poétique de Bradbury s’exprime sans trop d’excès) lisez donc les aventures du pompier Montag et suivez jusqu’où le pousse l’éveil de son sens critique et sa lutte contre une dictature molle qui a condamné les citoyens à un bonheur étouffant.
Brûlant...
Critique de Karibou (, Inscrit le 7 mars 2013, 32 ans) - 8 mars 2013
J'ai 15 ans et en lisant la première partie j'ai voulu brûler ce livre( quelle ironie). Mais j'ai compris quelque chose Ray bradbury veut nous faire réfléchir veut nous faire penser il veut que le monde qu'il décrit ne soit pas et il a réussi si bien que nous argumentons encore à son sujet.
Pour conclure une citation me vient à l'esprit:
"cogito, ergo sum"
Descartes. Ce livre m'a fait vivre
Fahrenheit 451
Critique de Exarkun1979 (Montréal, Inscrit le 8 septembre 2008, 45 ans) - 2 septembre 2012
L'histoire de Fahrenheit 451 est dans la même lignée que les romans d'anticipation comme 1984, A Brave New World et Un Bonheur Insoutenable. C'est un monde où il n'y a plus de livre car ceux-ci sont une menace pour la société dictatoriale du roman. Le nom provient de la température qu'il faut à un livre pour brûler.
Encore aujourd'hui, je garde une bonne opinion de ce roman malgré que je ne me souviens plus beaucoup des détails de l'histoire.
Agréable à lire
Critique de Martin1 (Chavagnes-en-Paillers (Vendée), Inscrit le 2 mars 2011, - ans) - 1 août 2012
La seule chose qui m'a embêté lorsque j'ai refermé le livre c'est que si le fond est bon, la forme m'empêche d'appeler ce livre "un monument de la SF". Parce qu'il est vraiment trop court. Un monument, selon moi, ça fait plus de 200 pages, ça habite le lecteur, ça lui laisse le temps de comprendre les enjeux de l'histoire. Ce livre n'est pas assez long pour nous passionner comme "Ravage" ou "1984". Le personnage de Clarisse, très intrigant, est trop effacé, et son passage est trop éphémère...
Mais le fond est excellent. Je suis d'accord avec tout ce qui a été dit. C'est un livre très intelligent, une anticipation que je qualifierais d'assez réaliste. Le personnage principal, Montag, à la recherche de lui-même, est très intéressant à suivre. Ce livre nous rappelle que la superficialité des jeunes et des gens en général est dangereuse.
Intemporel...
Critique de Amnezik (Noumea, Inscrit le 26 décembre 2006, 56 ans) - 4 juillet 2012
Alors que généralement je n’accorde qu’un faible intérêt aux préfaces je dois reconnaître que celle de Jacques Chambon est particulièrement pertinente en guise de mise en bouche. Pas grand chose à ajouter sur le roman à proprement parler, une lecture aisée et une vision bien glauque de l’avenir mais d’où ressortent quelques lueurs d’espoir. Pas de risque que cet avenir devienne réalité même si la sous-culture mass-média est bel et bien réelle, mais ça n’empêche pas de se poser des questions et de réfléchir en refermant le bouquin.
Un livre très actuel
Critique de Mithrowen (La Chaux-de-Fonds, Inscrite le 23 août 2011, 35 ans) - 23 avril 2012
Même si la dictature dépeinte par Bradbury ne nous menace plus vraiment car l'avantage de cette société à l'information surabondante est que cette information en devient difficilement contrôlable, je trouve que ce livre est une belle façon de rappeler aux gens de penser par eux-même.
livre incontournable
Critique de Paquerette01 (Chambly, Inscrite le 11 juillet 2008, 53 ans) - 14 mars 2012
Souvenirs de Sciences po
Rôle crucial du livre
Critique de PPG (Strasbourg, Inscrit le 14 septembre 2008, 48 ans) - 7 mars 2012
D'une lecture plaisante et directe, simple et sans prétention, le message délivré sonne comme un avertissement à ceux pour qui la culture n'est que superflue, à ceux qui ne croient pas à la vertu de son patrimoine. Pourtant rédigé en 1953, ce livre est toujours d'actualité contre toutes les formes de censures.
AU FEU
Critique de Antihuman (Paris, Inscrit le 5 octobre 2011, 41 ans) - 23 octobre 2011
L'histoire de Clarisse et de Montag, dans un monde aux valeurs inversées, et en même temps un classique de la SF n'ayant de leçons à recevoir de nul mortel...
fabuleux
Critique de Alicelight (, Inscrite le 3 novembre 2009, 45 ans) - 27 avril 2011
Enfin faut voir le bon côté, on n'est pas rendu à brûler les livres...
A tous ceux qui aiment et respectent les livres.
Critique de El magnifico (paris, Inscrit le 4 décembre 2009, 30 ans) - 9 octobre 2010
L'auteur livre ses idées contre la censure, ses impressions et sa plus grande terreur. C'est un bon livre, pas le meilleur que j'ai lu car certaines métaphores ont été difficiles à comprendre mais l'action se déroule vite et il se lit assez rapidement. Notons aussi l'audace de Ray Bradbury qui a écrit ce livre à l'époque où la censure sévissait beaucoup notamment en interdisant certains livres.
D'une actualité troublante
Critique de Calepin (Québec, Inscrit le 11 décembre 2006, 43 ans) - 9 août 2010
Mon avis : Comment donner mon avis sur un tel monument dont j'arrive à peine à assimiler toute son étendue ? Peut-être en commençant par la première chose que je retiens. 60 années passées après sa publication, Fahrenheit 451 est toujours dangereusement d'actualité. D'autant plus qu'on vit cette période où l'instantanéité du plaisir prime, saupoudré d'une télé réalité abrutissante pour finir par nous éloigner, peu à peu, de la réalité. De ce qui fait vraiment sens. Les gens en redemandent, l'offre n'a qu'à grandir. Tout ça pour cesser de réfléchir, de se casser la tête, d'être troublé : « Mais je ne pense pas que ce soit favoriser la sociabilité que de réunir tout un tas de gens et de les empêcher ensuite de parler. [...] on ne pose jamais de question [...] les réponses arrivent toutes seules [...] on n'a là que des entonnoirs dans lesquels on verse de l'eau dont on voudrait nous faire croire que c'est du vin quand elle ressort par le petit bout. » (p.52-53)
Et on vogue à l'extrême dans cette spirale ignoble que nous a concocté Ray Bradbury pour faire réfléchir sur la nature profonde du livre, sur sa capacité à nous faire voir les choses. C'est lucide, visionnaire, tout à fait troublant. Le personnage du capitaine Beatty y est également pour quelque chose alors qu'il tente de remettre en question l'utilité des livres, de toutes leurs contradictions. Tentative d'une solidité impressionnante pour un personnage qui cherche à garder les brebis au chaud dans leur pâturage bien délimité, douillet, réconfortant, connu d'avance.
J'aurais un seul point négatif à propos de ce roman et c'est au sujet du style. Ray Bradbury a la fâcheuse tendance de parfois faire des envolées lyriques d'une plume ampoulée et lourde où il m'a fallu revenir pour bien comprendre toute la portée d'un passage. Ceci modifié, je n'aurais à peu près aucune réserve ce monument de la littérature moderne.
un classique
Critique de Yeaker (Blace (69), Inscrit le 10 mars 2010, 51 ans) - 29 juillet 2010
Des livres et encore des livres
Critique de Pitchou (Morges - Suisse, Inscrite le 8 mai 2010, 35 ans) - 17 juin 2010
Dans ce roman plusieurs aspects m'ont effrayée comme les amies de la femme de Montag, elles sont complétement déconnectée du monde réel, la guerre ne leur fait pas peur, c'est une banalité, elles sont sans vie, elles répètent toujours la même chose et ne connaissent pas le terme BAVARDER, de plus leurs discours sur les enfants m'a vraiment surprise et scotchée:
" (Montag) - Et si nous bavardions un peu?
Les femmes sursautèrent et ouvrirent de grands yeux.
- Comment vont vos enfants, Mme Phelps?
-Vous savez bien que je n'en ai pas! Dieu sait qu'aucune personne sensée n'aurait l'idée d'en avoir! s'emporta Mme Phelps [....]
-Césariennes ou pas, les enfants sont ruineux; vous n'avez plus votre tête à vous. rétorqua Mme Phelps.
- Je bazarde les enfants à l'école neuf jours sur dix. Je n'ai à les supporter que trois jours par mois à la maison. On les fourre dans le salon et on appuie sur le bouton. C'est comme la lessive. "
Sinon beaucoup d'autres thèmes sont abordés tous aussi importants les uns que les autres. Si vous avez aimé le livre n'essayez pas le film... il est trop mou selon moi.
Livre à découvrir !!
INCOMPREHENSIBLE !!!
Critique de Tiaa-du-70 (, Inscrite le 30 avril 2010, 30 ans) - 30 avril 2010
Je dois aussi dire que c'était le premier (et dernier pour le moment) livre de SF que je lisais.
Fondation !
Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 59 ans) - 30 avril 2010
Superbe roman qui met en avant le livre ( le culture ) comme Arme contre la violence.
Chef d'oeuvre !
Franchement sans plus, plutôt déçue
Critique de Aquarelle (Paris, Inscrite le 29 mai 2006, 50 ans) - 26 avril 2010
Il fera long feu...
Critique de Le Cerveau-Lent (, Inscrit le 4 avril 2010, 31 ans) - 10 avril 2010
Lu il y a plus d'un an maintenant, j'en suis encore tout feu tout flamme...
GENIAL
Critique de Adri3698 (, Inscrit le 28 mars 2010, 32 ans) - 10 avril 2010
Réussi
Critique de Fa (La Louvière, Inscrit le 9 décembre 2004, 49 ans) - 7 décembre 2009
Ainsi, même si certaines scènes sont réussies, je pense que le personnage principal manque de profondeur et, parfois, de crédibilité.
A conseiller cependant, comme un des piliers de la SF, mais aussi tout simplement comme plaidoyer pour la tolérance.
Ignifugé
Critique de Lejak (Metz, Inscrit le 24 septembre 2007, 49 ans) - 25 octobre 2009
Fahrenheit 451 ... à la fois ouvrage de mémoire et peut-être l'un des plus "réalistes" projets d'anticipation. En effet, on ne peut s'empêcher d'être surpris par tant de lucidité sur ce qui façonne en partie notre monde occidental moderne : écrans plats de plus en plus envahissants pour projeter de la télé poubelle, individualisme, ... Bradbury fut témoin de sa genèse aux Etats-unis, pays peu touché par la seconde guerre mondiale et précurseur de la mondialisation.
Comment également ne pas faire le lien avec les heures sombres du nazisme et des autodafés. Terrible XXème siècle. Après la guerre 14-18, on a dit "plus jamais ça" ... vient la seconde guerre mondiale ... puis la guerre froide. Comment un auteur de science-fiction né dans les années 20 peut-il échapper à un futur autrement que marqué par l'autodestruction de l'Humanité ?
J'en resterai là par respect pour ceux qui ne l'ont pas encore lu.
A lire absolument.
Le livre qui crée la dépendance à la lecture...
Critique de Hellkey:451 (Gatineau, Inscrite le 22 avril 2009, 44 ans) - 22 avril 2009
Chaque fois que je le lis, j'attrape une tripe de lecture, alors, les livres deviennent des cartons de cigarettes, l'odeur aromatisée des vieilles pages jaune beige éveillent mes sens comme un bon tabac, chaque chapitre est comme une bouffée de nicotine, alors, quand il n'y a plus rien à lire, je deviens folle sous l'effet du sevrage et même la télé chaotique avec ses débilités à n'en plus finir me laisse froide.
OUF!
Bon, OK, je ne fume pas, mais quand je lis Fahrenheit 451, c'est comme ça que je perçois les livres dans les mois qui suivent.
Je sais que je n'apporte rien de nouveau, mais à mon avis, je crois que c'est le vieux livre de SF le plus réaliste que j'ai jamais lu.
Même 57 ans après sa publication, on a l'impression que l'action se déroule toujours dans 10 ou 20 ans.
Ça donne des frissons dans le dos!
Bon, je crois que je vais aller cacher mes livres avant que les pompiers arrivent.
Sympathique
Critique de Lubra9222 (Paris, Inscrit le 11 avril 2009, 33 ans) - 14 avril 2009
Mais quelques petits trucs m'ont déçu dans ce livre comme le début trop rapide où la psychologie de Montag n'est pas assez développée (mais pour certains cela peut être bien car on avance plus rapidement dans le vif du sujet) et la fin qui pour moi dure trop en longueur.
Pour le reste c'est vraiment du pur bonheur, durant toute la lecture on ne cesse de se poser des questions sur ce que dit l'auteur et au final on se rend compte que celui-ci a complètement raison.
Un bon livre tout de même qui mérite ses 4 étoiles pour moi.
Trésor de bibliothèque
Critique de Blue Boy (Saint-Denis, Inscrit le 28 janvier 2008, - ans) - 10 avril 2009
D’après moi, Fahrenheit 451 représente non seulement la Bible de la littérature SF, mais un chef d’œuvre littéraire tout court. Brillamment rédigé, de manière très fluide et très poétique, il est en mesure de rassembler tous les publics, car c’est aussi un véritable credo politique et antimilitariste à l’adresse de tous les pouvoirs. C’est encore un livre culte pour quiconque tient en estime la lecture voire l’écriture. Bien que publié il y a plus de cinquante ans, le style est d’une telle poésie qu’il apparaît aujourd’hui incroyablement visionnaire, à un point où l’on arrive parfois à se dire avec effroi : mais bon sang, ce monde ressemble tellement au nôtre ! Car en 1953, époque où la télévision existait à peine, Bradbury avait déjà anticipé quelques-uns de nos objets de consommation les plus aliénants, baladeurs (les « coquillages »), écrans géants (les « murs-écrans ») et leurs corollaires, l’invasion de la publicité et des programmes décervelants (« ce ramassis de singes baragouineurs qui ne disaient rien de rien et le disait à tue-tête »). Il se demandait déjà si la société future (la nôtre, donc) ne serait pas une dictature du « divertissement », la plus sournoise des propagandes, favorisant la paresse mentale, méprisant la réflexion et maintenant les êtres à distance afin de mieux les contrôler. Bref, on retrouve bon nombre de similitudes avec notre époque et c’est ce qui nous trouble et fait toute la force de ce roman UNIVERSEL dont nous a fait CADEAU le citoyen Bradbury à nous, citoyens de l’humanité du 21ème siècle. Vous ne serez plus jamais le même après l’avoir lu, Fahrenheit 451 n’étant rien de moins qu’un outil salutaire pour résister à toutes formes de pouvoirs et de propagande, et qui d’ailleurs a déjà constitué un allié de poids à ceux qui dénonçaient le maccarthysme aux Etats-Unis, au sortir de la 2ème guerre mondiale.
Qui n'aime pas les livres ...
Critique de Bleizmor (Bretagne, Inscrit le 3 janvier 2009, 54 ans) - 17 février 2009
Je relis régulièrement cette oeuvre de Bradbury, et force est de constater qu'elle reste d'actualité, décennie après décennie, siècle après siècle.
Pour rappel, la censure existe toujours bel et bien, même si l'index du Vatican ne fait plus office de loi. Ainsi, la France est un des pays où la censure est la plus virulente : cherchez un peu (par exemple sur ce même réseau qui vous a amené ici) : nombre d'ouvrages ne peuvent être publiés en France.
Quant à brûler des livres, comme le fait Montag, nous le voyons encore régulièrement, comme les Versets sataniques de M. Rushdie qui fut l'objet d'une interdiction religieuse (rappelant les sombres années du Christianisme).
Enfin, et c'est je pense le plus inquiétant, M. Bradbury montre surtout la censure qui consiste à abreuver la société d'informations, de livres, de magazines, d'émissions qui n'ont pour but que de de noyer nos sens, et porter l'estocade fatale à notre esprit critique : nous ne pouvons plus discerner ce qui est vrai de ce qui ne l'est pas, ce qui est important de ce qui est futile, ce qui est utile de ce qui est inutile, ... Nous nous laissons donc porter tranquillement par ce grand fleuve qui nous mène inéluctablement à notre mort, ce qui n'est pas une fatalité mais le passage d'un cycle naturel, mais sans pouvoir prendre conscience de l'épanouissement qu'aurait pu nous apporter cet esprit critique, dont les livres sont les plus fervents hérauts.
Lisez-donc des livres. Et tant qu'à faire, commencez par celui-ci qui vous donnera envie de continuer votre quête littéraire, fut-elle dissidente comme celle de notre pompier pyromane ...
Le monde dans quelques années ?
Critique de Martin.45 (, Inscrit le 24 janvier 2009, 33 ans) - 25 janvier 2009
Le sujet est très d'actualité aujourd'hui, où on apprend aux gens à penser comme tout le monde : chaque pensée contestataire est directement réprimandée, il n'y a qu'à voir qu'il suffit de remettre en cause la "démocratie" actuelle pour être taxé de "pro-totalitarisme".
Bref, un livre assez intéressant qui montre comment il est simple pour le pouvoir de pratiquer l'abrutissement des masses afin de ne pas être remis en cause.
Excellent
Critique de Metalliker (, Inscrit le 10 novembre 2008, 39 ans) - 15 décembre 2008
L'histoire est passionante, très bien racontée, et la fin excellente.
Un classique du roman d'anticipation.
Brûler les livres est un crime contre l'humanité
Critique de Alouette (Seine Saint Denis, Inscrite le 8 mai 2008, 39 ans) - 13 juin 2008
L'auteur nous présente une société tellement obsédée par l'image qu'elle en vient à oublier une qualité essentielle: la communication. Les gens se recréent une famille virtuelle grâce à des écrans géants.
Tous les écrits sont bannis et brûlés.
Montag va peu à peu comprendre l'absurdité d'une telle loi et se détourne petit à petit de son métier de pompier (il brûlait des livres !!!) grâce à sa rencontre avec une voisine, Clarisse, qui va l'amener à réfléchir sur son quotidien pour le rendre tout simplement meilleur.
Une excellente réflexion sur la lecture
Critique de Abujoy (Rennes, Inscrite le 18 mars 2008, 38 ans) - 12 avril 2008
On reste scotché par l'histoire de Montag, le pompier pyromane. La fin est un peu expéditive à mon avis.
Intéressant.
Critique de Gooneur (TOULOUSE, Inscrit le 14 janvier 2008, 40 ans) - 7 avril 2008
Pour celles et ceux qui aiment les livres, ceux qui les écrivent, ceux qui les lisent
Critique de BMR & MAM (Paris, Inscrit le 27 avril 2007, 64 ans) - 6 avril 2008
Cela ne l'empêche pas d'épingler quelques travers de notre temps comme la télé-réalité ou les oreillettes qui nous évitent d'avoir à écouter nos voisins.
Ou encore la sur-information :
[...] Bourrez les gens de données incombustibles, gorgez-les de «faits», qu'ils se sentent gavés, mais absolument «brillants» côté information. Ils auront l'impression de penser, ils auront le sentiment du mouvement tout en faisant du sur-place.
Mais Bradbury a écrit cette histoire en 1953 pendant les sombres années de la Guerre Froide à la grande époque du maccarthisme, des listes noires et de la chasse aux sorcières, à un moment où le fracas des bombes de la guerre résonnait encore.
Il nous décrit un monde où les bombardiers survolent les villes en rugissant pendant que les pompiers recyclés brûlent les livres et pourchassent les rêveurs.
[...] - Qu'est-ce qui s'est passé ?
- On a brûlé un millier de livres. On a brûlé une femme.
- Et alors ?
...
- Tu n'étais pas là, tu ne l'as pas vue. Il doit y avoir quelque chose dans les livres, des choses que nous ne pouvons pas imaginer, pour amener une femme à rester dans une maison en flammes; oui, il doit y avoir quelque chose. On n'agit pas comme ça pour rien.
L'occasion de rappeler une belle phrase qui date de 1820, celle du poète allemand Heinrich Heine (qui serait resté méconnu si les national-socialistes allemands, fervents adeptes des autodafés, ne s'en étaient pris à ces bouquins plus de cent ans après) :
Là où l’on brûle les livres, on finit par brûler les hommes.
Le bouquin de Bradbury se termine en apocalypse, seule façon semble-t-il de détruire tout ce qu'il y a de mauvais avant que l'humanité ne renaisse de ses cendres.
Une note sombre qui résonnait différemment dans les années 60 puisqu'aujourd'hui le spectre de l'apocalypse nucléaire s'est éloigné avec le réchauffement de la planète et la fin de la guerre froide.
D'autres peurs biologiques ou terroristes sont venus changer notre perception de la fin de notre monde.
Classique de la 'esseffe'
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 29 mars 2008
Ce n'est pas non plus mon livre préféré de Bradbury, mais je le relis de temps en temps, avec plaisir.
à lire...
Critique de -Moi- (, Inscrit le 13 mars 2008, 43 ans) - 29 mars 2008
Le roman souffre aussi de la comparaison avec 1984.
PS. Je ne vois pourquoi ce livre est classé dans la catégorie SF, horreur et fantastique... Le roman d'anticipation (Dystopie devrait être le terme exact) devrait être une catégorie a part entière...
j'aime
Critique de Tilman (Nantes, Inscrit le 7 février 2008, 45 ans) - 8 février 2008
ça fait peur
Critique de Famila (, Inscrit le 23 mars 2007, 46 ans) - 23 mars 2007
Beaucoup de questions se sont posées à moi durant la lecture du livre , j'en ai conclu " regarde-toi dans un miroir " .
Le personnage de la jeune fille est primordial pour moi , c'est elle qui fait réveiller Montag.
A lire absolument
A quel point est-ce une vision "futuriste"???
Critique de Dalania (Dijon, Inscrite le 25 octobre 2006, 38 ans) - 10 novembre 2006
Enfin, apparemment, il y aura encore des gens prêts à se sacrifier pour les livres et tout ce qu'ils peuvent apporter. Ouf!! (soupir de soulagement)...
Inflammable
Critique de Julieh (, Inscrite le 2 octobre 2006, 43 ans) - 6 octobre 2006
Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d’un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l’imaginaire au profit d’un bonheur immédiatement consommable. Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue son passé.
Un excellent ouvrage qui vous fait froid dans le dos. Cet œuvre a été écrite à la fin des années 40, Bradbury porte un regard visionnaire sur la technologie, la société et l’évolution des mentalités. La télévision rentre dans les chaumières et Bradbury parle déjà d’écran géant accroché au mur, des écouteurs qui se placent dans les oreilles pour écouter de la musique.
Bradbury parle également de l’individualisme, du manque de communication des individus à cause de la technologie, et que le seul contact que les personnes ont entre eux se fait par l’intermédiaire de ces écrans géants qui sont placés sur les murs du salon .
Un extrait : « je bazarde les enfants à l’école neuf jours sur dix . je n’ai à les supporter que trois jours par mois à la maison ; ce n’est pas la mer à boire. On les fourre dans le salon et on appuie sur le bouton. C’est comme une lessive ; on enfourne le linge dans la machine et on claque le couvercle . »
Déçu
Critique de Soili (, Inscrit le 28 mars 2005, 51 ans) - 8 septembre 2006
Montag est "pompier" de son état et son métier est de faire la chasse aux détenteurs de livres et de brûler leurs maisons avec les livres. Une de ses missions se passe mal et il commence à émettre des doutes sur la probité de ses actes. Dès lors son destin s'en trouve modifié.
Voilà là un des grands classique de la SF sur l'abêtissement des masses régi par l'état. Cela n'empêche pas la déception, ce n'est pas le chef d'oeuvre attendu.
visionnaire
Critique de Magicite (Sud-Est, Inscrit le 4 janvier 2006, 46 ans) - 5 janvier 2006
Avec subtilité et une justesse sidérante le futur décrit par Bradbury est si proche de notre quotidien, où l'individu est broyé par la société, abruti et jeté dans une surenchère de loisirs idiots et de plaisirs violents.
Où 1984 présentait un monde normé et sans avenir, où Le meilleur des mondes projetait un eugénisme totalitaire et un ordre social, Farenheit 451 offre une vraie réflexion sur l'avenir des grandes cités et de ses individus (devant la télévision alors que le monde s'écroule autour d'eux).
Censure américaine et française...
Critique de Le rat des champs (, Inscrit le 12 juillet 2005, 74 ans) - 28 novembre 2005
Excellent !!!
Critique de Enzo (, Inscrit le 21 novembre 2005, 55 ans) - 28 novembre 2005
Inversion des valeurs (les pompiers mettent le feu), abrutissement des masses par la consomation, démocratie bidon, chasse aux "subversifs", révocation des profs dont l'enseignement dérange, gens tout juste capable de répéter ce que leur raconte la télé... Bradbury avait vu juste. Son cauchemar tend à devenir notre réalité.
pas grand chose à redire
Critique de Cassotis (, Inscrite le 9 octobre 2004, 39 ans) - 17 juin 2005
J'en brûle pour ce livre
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 46 ans) - 6 mai 2005
Il s'agit d'un de mes romans préférés que j'ai lu trois fois. Je ne vois pas quel mal on peut en dire, et les appréciations portées ici le montrent. Ce n'est qu'à peine de la fiction, et c'est ce subtil mélange fiction-réalité qui en fait un livre génial.
Le film est presque aussi bien. L'actrice Julie Christie est aussi émouante que ravissante. C'est le seul de François Truffaut en langue anglaise.
Burn !!
Critique de JBOX (Pessac, Inscrit le 19 avril 2005, 39 ans) - 3 mai 2005
Seulement, le gagne-pain de Montag n'est pas celui qu'on croit : les soldats du feu sont reconvertis à la crémation des ouvrages...
C'est un petit bijou que nous livre Ray Bradbury; l'histoire et les thèmes qui tournent autour d'elle sont passionnants : société conformiste et individualiste, gouvernement totalitaire, prépondérance de l'audiovisuel et de la publicité, prohibition,... Enfin tous ces sujets d'une grave importance font que la vision futuriste de l'auteur est, certes, pessimiste mais demeure pertinente et toujours d'actualité ( ce qui fait, entre autres, le charme et la force de la science-fiction ).
Bradbury fait notamment partager au lecteur sa passion de la littérature, en faisant tout au long de l'ouvrage l'apologie de la lecture.
Le livre se lit agréablement ( le début peut tout de même dérouter les non-initiés à la science-fiction ), les personnages sont travaillés, l'intrigue bigrement accrocheuse,...
Je vous recommande donc vivement de lire ( et "Oh grand Dieu" de ne pas brûler ) Fahrenheit 451 !!
imossible de fermer le livre une fois commencé
Critique de Shuwoman (, Inscrite le 30 juin 2003, 35 ans) - 13 mars 2005
Parfait
Critique de Clarisse16 (, Inscrite le 22 février 2005, 37 ans) - 22 février 2005
Bien l'auteur a quelque peu exagéré puisque c'est de la science fiction. Mais en vérité nous agissons comme ces personnages. Et dans le monde actuel des Clarisse Mclellan il n'y en a pas beaucoup.
On ne peut pas le lâcher...
Critique de Azraël (, Inscrite le 1 janvier 2005, 45 ans) - 14 janvier 2005
Le souffle coupé
Critique de Wakkafr (Paris, Inscrit le 12 juin 2004, 51 ans) - 24 juin 2004
p.119
Compact, dense, surprenant
Critique de FightingIntellectual (Montréal, Inscrit le 12 mars 2004, 42 ans) - 12 juin 2004
Je m'attendais à un roman surévalué... et je me rends compte à mon grand plaisir que je l'avais sous-évalué.
Pas aussi à mon goût que K. Dick, mais un incontournable, voire un essentiel.
A pris son sens avec le temps
Critique de Axel (Paris, Inscrit le 28 mai 2004, 38 ans) - 2 juin 2004
Ou peut-être est-ce chacune des phrases qui amènent à réfléchir et prennent un sens dérangeant à la lumière de la société actuelle. Dérangeant par le nombre grandissant de similitudes entre notre monde et cet univers fictif. Depuis cinquante ans se sont progressivement installés consommation de masse, boulimie de loisirs et isolement dans des univers virtuels. Il n'y a plus qu'un pas vers l'insignifiance de l'individu et de la vie humaine. Pire sans doute, à la réflexion et aux débats se substituent de plus en plus les médias et le flot infini d'informations qu'ils distillent. Le livre apparait donc comme le support inaltérable de la connaissance et de la richesse intellectuelle de l'humanité mais l'atrophie intellectuelle nous les rends répulsifs. Il est sans doute encore temps de le sauver afin que l'humanité n'ait pas un jour tout à réapprendre de ses cendres tel le Phoenix.
A lire absolument afin que cette fiction le reste.
sauvetage chaotique
Critique de B1p (, Inscrit le 4 janvier 2004, 51 ans) - 22 janvier 2004
Que dit Fahrenheit sinon ce que l'on constate toujours un peu plus chaque jour : la disparition de la culture au bénéfice de l'abrutissement de masse par publicité et télévision interposées. La seule chose qu'on pourrait reprocher à l'histoire, c'est qu'au train où ça va toute troupe de pompiers incendiaires sera bientôt inutile tant les livres (intelligents et critiques) semblent devoir disparaître d'eux-même.
Le traducteur (je ne sais plus qui c'est : je n'ai pas le livre sous les yeux) loue Ray Bradbury pour la sonorité de ses phrases. Soit elles ne sont pas passées à la traduction, soit il exagère. Et puis, il y tout de même un autre bémol sur la forme de ce livre : on dirait qu'il y a des ruptures dans le récit, dans l'histoire au point qu'on se demande vraiment si c'est le même personnage qu'on suit : de quasi neu-neu, il passe à rebelle, pour finir comme réceptacle du Savoir de l'Humanité. Disons donc que le roman enchaîne des scènes individuellement extrêmement réussies même s'il faut faire un effort pour y trouver la cohérence.
Une anti-utopie très réussie
Critique de Lucien (, Inscrit le 13 mars 2001, 69 ans) - 10 avril 2002
"Plus jamais ça!", a-t-on prononcé après les Camps. Est-on sûr d'avoir tenu parole? "Jamais ça", prononçons-nous - nous lecteurs - après la lecture de "Fahrenheit 451". Comment faire pour tenir parole?
Un espoir : la lecture de cette anti-utopie où les livres meurent m'a été conseillée voici pas mal d'années par une élève... Je n'avais pas besoin d'être convaincu de la valeur du livre, mais j'avais découvert un auteur. Si chacun d'entre nous amenait une "main" d'être humains à un peu plus de lecture (comme la Clarisse de Montag), il aurait réalisé sa part, et bien au-delà...
un peu moins d'étoiles cependant
Critique de Pendragon (Liernu, Inscrit le 26 janvier 2001, 54 ans) - 16 février 2002
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