Pour les champs saccagés, elle doit confondre avec les betteraves-parties. ;-)
Essayez de vider une cathédrale par une seule petite porte en annonçant un incendie et vous aurez des morts. La musique qu'on y joue n'a aucune importance.
Evidemment ! Car le taux d'adrénaline va monter en flèche. Par contre tu peux tout à fait vider une cathédrale de pélerins chantant l'Ave Maria par une petite porte.
S'il y avait de la musique dans le tunnel (ce qu'en fait j'ignore), ce devait être terriblement oppressant.
Quoi qu'il en soit, mourir à 20 ans de nos jours en Europe piétiné par ses semblables, ce n'est pas seulement triste, c'est scandaleux et ça doit nous mettre en colère ! Et pas uniquement contre des pauvres organisateurs mal organisés
Contre quoi faut il être en colère?
Contre tout Virgile. Contre tout.
Mais bien sûr GGgggggggggrrrrrrrrrrrrRRRRRRRRRRRRRrrrrrrrrrr!!!!
C'est vrai que ça défoule, mais pour me défouler je préfère les groupes de rock dangereux! ;oD
C'est vrai que ça défoule, mais pour me défouler je préfère les groupes de rock dangereux! ;oD
Juste quelques témoignages de raveurs, ça donne froid dans le dos :
Max, jeune traveller à propos de la vente massive de drogue aux raves : "C'est clair, la vente de la drogue rapporte beaucoup. LSD, ecstasy, kétamine, coke... C'est le moteur du système. Les produits financent une partie du matériel, la location des camions, les frais d'essence et permettent aussi de lancer de nouveaux sons."
Pour rassurer Stavro, oui il y a des raveurs qui nettoient le site après avoir fait la fête. Non, ils ne se droguent pas tous, seulement 90 % des raveurs. Les 10 % qui restent sont les seuls à apprécier la musique et le fait de faire la fête entre potes.
Les plus jeunes consommateurs de drogues au cours de soirées techno ont... 12 ans.
Suite des témoignages accablants sur les ravages des raves : "Les rave parties, ça va tant que tu ne touches pas à l'ecstasy. Mais dès que tu commences, tu prends les gens qui te conseillent d'arrêter pour des cons."
Ou bien : "Dans les rave parties, les jeunes commencent à prendre de l'ecstasy. Ils fréquentent des habitués plus âgés qui sont déjà accrochés à l'héroïne et qui leur en passent." Voilà pour les vertus de l'amitié et de la fraternité dans les teufs.
Alors bien sûr, je voudrais bien moi aussi que les 90 % qui se défoncent au cours de ces teufs interminables prônent la fête sans la drogue, le respect du terrain occupé, etc. La réalité est plus sordide. Ces cantates du désespoir absolu ne peuvent pas engendrer de bons sentiments. Et si les dealers viennent faire des affaires au cours de ces méga-rassemblements c'est tout simplement parce qu'ils y trouveront plus d'êtres fragiles au mètre carré qu'à un festival de jazz ou à un concert spirituel dans une cathédrale...
On avait essayé de réglementer ces teufs, de proposer des sites appropriés, des installations garantissant la sécurité des raveurs. Peine perdue. Ils préfèrent les implantations sauvages pour mieux dissimuler leurs trafics honteux. La minorité de jeunes qui aime vraiment cette musique et respecte les autres est tout bonnement roulée dans la farine. Sous couvert de "liberté d'expression" on voit fleurir de nouveaux ghettos à drogues.
Max, jeune traveller à propos de la vente massive de drogue aux raves : "C'est clair, la vente de la drogue rapporte beaucoup. LSD, ecstasy, kétamine, coke... C'est le moteur du système. Les produits financent une partie du matériel, la location des camions, les frais d'essence et permettent aussi de lancer de nouveaux sons."
Pour rassurer Stavro, oui il y a des raveurs qui nettoient le site après avoir fait la fête. Non, ils ne se droguent pas tous, seulement 90 % des raveurs. Les 10 % qui restent sont les seuls à apprécier la musique et le fait de faire la fête entre potes.
Les plus jeunes consommateurs de drogues au cours de soirées techno ont... 12 ans.
Suite des témoignages accablants sur les ravages des raves : "Les rave parties, ça va tant que tu ne touches pas à l'ecstasy. Mais dès que tu commences, tu prends les gens qui te conseillent d'arrêter pour des cons."
Ou bien : "Dans les rave parties, les jeunes commencent à prendre de l'ecstasy. Ils fréquentent des habitués plus âgés qui sont déjà accrochés à l'héroïne et qui leur en passent." Voilà pour les vertus de l'amitié et de la fraternité dans les teufs.
Alors bien sûr, je voudrais bien moi aussi que les 90 % qui se défoncent au cours de ces teufs interminables prônent la fête sans la drogue, le respect du terrain occupé, etc. La réalité est plus sordide. Ces cantates du désespoir absolu ne peuvent pas engendrer de bons sentiments. Et si les dealers viennent faire des affaires au cours de ces méga-rassemblements c'est tout simplement parce qu'ils y trouveront plus d'êtres fragiles au mètre carré qu'à un festival de jazz ou à un concert spirituel dans une cathédrale...
On avait essayé de réglementer ces teufs, de proposer des sites appropriés, des installations garantissant la sécurité des raveurs. Peine perdue. Ils préfèrent les implantations sauvages pour mieux dissimuler leurs trafics honteux. La minorité de jeunes qui aime vraiment cette musique et respecte les autres est tout bonnement roulée dans la farine. Sous couvert de "liberté d'expression" on voit fleurir de nouveaux ghettos à drogues.
Contre quoi faut il être en colère?
Je ne sais pas, Virgile, peut-être contre Dieu (douteux de ta part), contre la négligence, contre la bêtise et l'esprit moutonnier qui a conduit ces gens à s'entasser jusqu'au drame, contre le constat que dans notre société il y peut y avoir 1.5 million de personnes attirées par la perspective d'une soirée de secouage collectif devant un mur d'enceintes, certaines venant de très loin pour ça...
Ou la colère de constater une fois de plus qu'on a bien raison d'être foutrement misanthrope
Et si les dealers viennent faire des affaires au cours de ces méga-rassemblements c'est tout simplement parce qu'ils y trouveront plus d'êtres fragiles au mètre carré qu'à un festival de jazz ou à un concert spirituel dans une cathédrale...
Haha, c'est vrai que les clubs de jazz des années 20, c'était le pays des bisounours. Pas de drogues, pas d'alcool, pas de putes, pas de gangsters... Les bien-pensants de l'époque tenaient exactement le même discours que toi à propos de ces clubs. Comme tes parents ont du tenir les mêmes à propos des clubs de rock, de disco et de funk où le crack (bien plus dangereux qu'un acide) circulait librement. Seulement, voilà, maintenant, les fans de jazz de la première heure ont un ou deux pieds dans la tombe et les fans de rock de la première heure sont devenus des pères de famille. Donc le marché n'est plus aussi juteux. Alors les dealers vont là où y a de la jeunesse et des consommateurs et aujourd'hui, les jeunes écoutent des musiques électroniques. CQFD. Et arrêtent avec tes témoignages, à l'heure du net, en cherchant un peu, tout le monde peut trouver des témoignages sur tout et n'importe quoi. Personne ne nie qu'il y a de la drogue qui circule dans les raves et personne ne nie que la drogue fait des dégats. Seulement, c'est pas un phénomène lié à la techno. Depuis plus d'un siècle, partout où il y a des jeunes, il y a de la drogue et aujourd'hui, les jeunes sont dans des raves, c'est tout.
Contre quoi faut il être en colère?
Je ne sais pas, Virgile, peut-être contre Dieu (douteux de ta part), contre la négligence, contre la bêtise et l'esprit moutonnier qui a conduit ces gens à s'entasser jusqu'au drame, contre le constat que dans notre société il y peut y avoir 1.5 million de personnes attirées par la perspective d'une soirée de secouage collectif devant un mur d'enceintes, certaines venant de très loin pour ça...
Ou la colère de constater une fois de plus qu'on a bien raison d'être foutrement misanthrope
Rien de tout cela ne me met en colère. Je ne suis pas sûr que la colère soit très porteuse, hormis son effet de défouloir.
Je suis entièrement de l'avis de Stavro (je dois être malade ^^).
Il y a même des foules en délire qui, dans les cathédrales, se shootent à l’encens, se trémoussent en cadence en faisant des signes de croix, des génuflexions et autres pas de danse ; ils écoutent les chansons approximatives que des artistes en robe entonnent depuis la scène ; ils se laissent envahir par des drogues verbeuses qui leur ôte tout esprit critique et ils sortent, certes sans bousculade excessive, mais totalement sous l’emprise de l’irrationnel. Et les pouvoirs publics ne font rien pour empêcher ça…
Sans blague, les grands rassemblements, c’est vraiment dangereux. Mais ça fait nettement moins de morts que la circulation routière, quelle que soit la musique, techno ou messe, que les futurs accidentés écoutent en roulant.
Sans blague, les grands rassemblements, c’est vraiment dangereux. Mais ça fait nettement moins de morts que la circulation routière, quelle que soit la musique, techno ou messe, que les futurs accidentés écoutent en roulant.
AÏe ! Grosse faute d'accord : c'est parce que la musique de jeunes - dont je me gave - rend abruti.
Les organisateurs de ces teufs sauvages ont besoin d'argent, car le matériel est cher. Comme ils ne veulent pas être sponsorisés par Coca-Cola, ils préfèrent dealer.
Ado, mon frère était fan de hard rock type ACDC. Pas vraiment ma tasse de thé non plus, mais on ne pouvait rien reprocher aux organisateurs de ce genre de spectacles. Tout était légal, les fans payaient leur place, il y avait une infrastructure qui pouvait les accueillir. Certains d'entre eux se droguaient sans doute, mais ce n'était pas l'usage.
Ce qui me désole avec la rave, c'est l'association quasi-systématique entre la musique et la drogue, comme s'il fallait la seconde pour supporter la première.
Il paraît que les raves sont très structurées en Hollande, avec du matériel très performant et des jeux de lumière splendides. Il n'y a aucun problème car les organisateurs préfèrent toucher l'argent d'un sponsor officiel que celui des trafiquants de drogue.
Stavro, si je t'ai bien compris, j'ai le droit de faire le guignol sous la rubrique "vos écrits" mais je n'ai pas le droit de donner mon avis. Il y a ici des tas de gens avec lesquels je ne suis pas d'accord. Mais ils ont le droit d'exprimer une opinion. Là, tu as décidé une fois pour toutes que j'avais tort. Tu appelles ça comment ? Liberté d'expression ?
Ado, mon frère était fan de hard rock type ACDC. Pas vraiment ma tasse de thé non plus, mais on ne pouvait rien reprocher aux organisateurs de ce genre de spectacles. Tout était légal, les fans payaient leur place, il y avait une infrastructure qui pouvait les accueillir. Certains d'entre eux se droguaient sans doute, mais ce n'était pas l'usage.
Ce qui me désole avec la rave, c'est l'association quasi-systématique entre la musique et la drogue, comme s'il fallait la seconde pour supporter la première.
Il paraît que les raves sont très structurées en Hollande, avec du matériel très performant et des jeux de lumière splendides. Il n'y a aucun problème car les organisateurs préfèrent toucher l'argent d'un sponsor officiel que celui des trafiquants de drogue.
Stavro, si je t'ai bien compris, j'ai le droit de faire le guignol sous la rubrique "vos écrits" mais je n'ai pas le droit de donner mon avis. Il y a ici des tas de gens avec lesquels je ne suis pas d'accord. Mais ils ont le droit d'exprimer une opinion. Là, tu as décidé une fois pour toutes que j'avais tort. Tu appelles ça comment ? Liberté d'expression ?
Les organisateurs de ces teufs sauvages ont besoin d'argent, car le matériel est cher. Comme ils ne veulent pas être sponsorisés par Coca-Cola, ils préfèrent dealer.
Vraiment ? Même le Bal en blanc de Montréal est payé par la drogue ? En tout cas, pas officiellement... De quels teufs tu parles parce que de la façon que tu parles, c'est comme si la grande majorité des raves sont payés par la drogue... Si tu parles des petites teufs pas reconnus, je ne sais pas, mais si ça se passe, j'imagine que c'était pareil avant les raves avec d'autres drogues...
Ce qui me désole avec la rave, c'est l'association quasi-systématique entre la musique et la drogue, comme s'il fallait la seconde pour supporter la première.
À notre école secondaire, on a eu une grande phase techno dans la mi-90 et on pouvait écouter la musique sans se droguer... Ce n'est pas nécessairement automatique, même pour des jeunes.
Nance, je citais le cas de la Hollande, où la teuf n'est pas payée par la drogue. Je suppose que c'est la même chose à Montréal.
Tu sais, en France on est encore à la préhistoire, alors quand on aura fait le ménage avec les trafics de stupéfiants, on pourra peut-être parler plus sereinement de rave parties ...
Tu sais, en France on est encore à la préhistoire, alors quand on aura fait le ménage avec les trafics de stupéfiants, on pourra peut-être parler plus sereinement de rave parties ...
Je trouve très sain que Poil2Plume, ainsi que les gens de ma génération, disent que ces raves party c'est de la merde. Ce qui serait grave, ce serait qu'elle y participe ! Il y a un âge pour tout. J'imagine mon père m'accompagner à un concert de punks quand j'étais ado ? Non, ça ne l'a fait pas. Évidemment, après le métal, le punk,.. ça devient difficile de choquer les parents. Il y a un risque de spirale.
Moi, je préfèrerais voir ces jeunes aller à des manifestations alter-mondialiste, ou au JMJ. Mais peut-être que le problème est que leurs parents assistent aux manif. alter-mondialistes ?
Moi, je préfèrerais voir ces jeunes aller à des manifestations alter-mondialiste, ou au JMJ. Mais peut-être que le problème est que leurs parents assistent aux manif. alter-mondialistes ?
Quand j'ai osé dire que j'aimais pas le boîtes de nuit, on m'a balancé: "tu sais pas t'amuser". Alors que dire des raves maintenant ? C'est pas tant la musique qui est problématique (comme l'a dit Stavro, dans les années 50 on considérait le rock'nroll comme une véritable menace pour les jeunes générations, la débauche, la décadence...) mais c'est plutôt la drôle, les trucs hallucinogènes... Mais peut-être que je sais toujours pas m'amuser...
Stavro, si je t'ai bien compris, j'ai le droit de faire le guignol sous la rubrique "vos écrits" mais je n'ai pas le droit de donner mon avis. Il y a ici des tas de gens avec lesquels je ne suis pas d'accord. Mais ils ont le droit d'exprimer une opinion. Là, tu as décidé une fois pour toutes que j'avais tort. Tu appelles ça comment ? Liberté d'expression ?
Ce triste sire semble ne pas comprendre ce que signifie la liberté d'expression... Il n'y a qu'à relire la façon dont il m'a insultée dans un autre post. Navrant !
mais c'est plutôt la drôle, les trucs hallucinogènes...
La droGUE ! Mais qu'est que j'écris moi ?
mais c'est plutôt la drôle, les trucs hallucinogènes...
La droGUE ! Mais qu'est que j'écris moi ?
Moi je croyais que c'était un autre terme argot de drogue, haha, tu m'as eu...
Je trouve très sain que Poil2Plume, ainsi que les gens de ma génération, disent que ces raves party c'est de la merde. Ce qui serait grave, ce serait qu'elle y participe ! Il y a un âge pour tout. J'imagine mon père m'accompagner à un concert de punks quand j'étais ado ? Non, ça ne l'a fait pas. Évidemment, après le métal, le punk,.. ça devient difficile de choquer les parents. Il y a un risque de spirale.
Ça me fait penser à une scène vers la fin du film 54, film sur la fameuse discothèque (wiki: http://tinyurl.com/26y95fc ), une grand-mère meurt d'une overdose de cocaïne ou d'une crise cardiaque ( http://www.youtube.com/watch?v=OE08ITSKOGM ) en dansant sur de la musique disco. Mon amie et moi on trouvait triste qu'elle se droguait, mais on trouvait qu'en allant dans des clubs qu'elle vivait sa vie à fond comme elle voulait jusqu'à la fin...
La vie ne s'arrête pas parce que tu deviens vieux, ni d'écouter de la musique. Les goûts changent, des fois non (comme ma mère et son disco!), mais au final les gens écoutent la musique les font vibrer et ce n'est pas toujours du Bach, musique universellement pacifique. Je connais plusieurs personnes dans la mi-quarantaine qui vont encore à des concerts métal. Quand à la télé il y a des extraits du rave Bal en blanc de l'année, il y a surtout des jeunes (comme dans presque tous les concerts toute musique confondue), mais il y a toujours des adultes, même qui viennent de d'autres pays pour venir ici...
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