La presse annonce le décès de JD Salinger, ce jour, à l'âge de 91 ans
http://lesoir.be/culture/livres/…
http://lepoint.fr/actualites/2010-01-28/…
http://lesoir.be/culture/livres/…
http://lepoint.fr/actualites/2010-01-28/…
Requiescat in pace !
Ce n'est pas un auteur unaniment aimé à CL (aujourd'hui même quelqu'un a publié une critique négative). Je crois que ses livres ont beaucoup souffert à la traduction aussi. Moi, je me rappelle de m'avoir couché aux petites heures du matin pour finir L'Attrape-coeurs, que j'ai lu d'un trait. Ce n'est peut-être pas un des meilleurs livres que j'ai lu, mais c'est un livre qui m'a attrapé sur le coup.
Ah ce livre, je t'ai traîné avec moi pendant tout le temps que j'ai passé à l'université d'Ottawa. Je me faisais remarquer comme la fille bizarre et triste qui lisait des drôles de livres, des livres déprimants. Les gars venaient me voir pour me demander pourquoi je lisais ce livre !
Il faudrait que je le relise car il ne m'en reste que bien peu de souvenirs. Je me souviens beaucoup plus de Miller par contre je ne sais pas pourquoi.
Il faudrait que je le relise car il ne m'en reste que bien peu de souvenirs. Je me souviens beaucoup plus de Miller par contre je ne sais pas pourquoi.
Correction : Je l'ai traîné. Merci.
Est-ce que ce n'est pas un peu comme Hernandez, l'homme d'un seul succès ?
http://www.youtube.com/watch?v=BVgM7qeAlko
http://www.youtube.com/watch?v=BVgM7qeAlko
Saule, quelle insolence ! ;o)
Tu ne vas pas comparer "Born to be alive" et "Catcher in the Rye" !
Mais, oui, nous devrons nous contenter de ce livre pour toujours, sauf si Salinger a laissé des manuscrits, tapuscrits ...
Tu ne vas pas comparer "Born to be alive" et "Catcher in the Rye" !
Mais, oui, nous devrons nous contenter de ce livre pour toujours, sauf si Salinger a laissé des manuscrits, tapuscrits ...
Je crois que "Franny et Zooey" a connu aussi une certaine popularité. Les deux livres font partie de la liste "1001 Books You Must Read Before You Die".
Correction : Je l'ai traîné. Merci.
Pendant un instant je croyais que tu parlais directement au livre, je trouvais ça mignon. (~_^)
C'est vrai que c'est mignon de parler à des objets mais je ne le fais jamais enfin pas encore...
Décès aussi à 87 ans, de l'historien et professeur Howard ZINN, auteur du célèbre ouvrage "Histoire populaire des Etats-Unis".
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/3228
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/3228
Ah ce livre, je t'ai traîné avec moi pendant tout le temps que j'ai passé à l'université d'Ottawa. Je me faisais remarquer comme la fille bizarre et triste qui lisait des drôles de livres, des livres déprimants. Les gars venaient me voir pour me demander pourquoi je lisais ce livre !
Il faudrait que je le relise car il ne m'en reste que bien peu de souvenirs. Je me souviens beaucoup plus de Miller par contre je ne sais pas pourquoi.
Moi je l'ai lu vers quatorze ans, pour un cours d'anglais. C'était trop difficile à lire en anglais, alors je l'ai lu en français. J'avais beaucoup aimé ce livre, je comprends tout à fait que ce soit un livre culte.
Dirlandaise, tu as été à l'unif en français ou en anglais ? J'aime bien le nom Ottawa, c'est exotique !
Heureusement c'est une université bilingue anglais-français alors les études en français y étaient possibles. Je n'étais pas nationaliste à l'époque et j'aimais bien les anglophones. Je ne les déteste pas cependant mais j'ai choisi mon camp. En fait, j'ai de fortes racines anglophones dans ma famille du côté de mon paternel alors c'est un déchirement. J'ai tellement aimé cette ville malgré le fait que ce soit une ville de fonctionnaires. Il y a un très beau canal qui la traverse, le canal Rideau, et l'hiver, nous allions y patiner. Le soir c'était absolument féérique avec les lumières. On peut y patiner sur une longueur de presque cinq kilomètres.
Ottawa, c'est une très belle ville, très propre et agréable. Nous nous amusions à faire des promenades en face des différentes ambassades. Nous étions très impressionnés. Bien entendu, il y a le parlement puisque c'est la Capitale fédérale du Canada et je me souviens très bien de l'édifice de la Cour Suprème, très sobre et d'une très belle architecture.
Et que dire du festival des tulipes au printemps. C'est de toute beauté ! Ah je pourrais parler de cette ville pendant longtemps tellement je l'ai aimée. Au cours de mes études, j'habitais avec une amie et de notre fenêtre, nous voyions l'édifice du ministère des Affaires étrangères. C'est une ville très intéressante qui m'a laissé de bons et beaux souvenirs.
Ottawa, c'est une très belle ville, très propre et agréable. Nous nous amusions à faire des promenades en face des différentes ambassades. Nous étions très impressionnés. Bien entendu, il y a le parlement puisque c'est la Capitale fédérale du Canada et je me souviens très bien de l'édifice de la Cour Suprème, très sobre et d'une très belle architecture.
Et que dire du festival des tulipes au printemps. C'est de toute beauté ! Ah je pourrais parler de cette ville pendant longtemps tellement je l'ai aimée. Au cours de mes études, j'habitais avec une amie et de notre fenêtre, nous voyions l'édifice du ministère des Affaires étrangères. C'est une ville très intéressante qui m'a laissé de bons et beaux souvenirs.
J'ai lu ce bouquin trop tard, comme beaucoup d'autres, pour en apprécier toute la saveur !
C'est quand même un enrichissement d'avoir été dans une unif bilingue.
Je comprends ton amour pour la cause francophone, mais il faudrait absolument que les québecois continuent à apprendre l'anglais et à le pratiquer, en plus du français. Comme ça vos livres et votre culture sont en français, et en plus vous profitez de la culture anglaise et des films en anglais par exemple. C'est une grande chance.
Je ne sais pas pourquoi, le nom ottawa a quelque chose d'ennivrant :-) Tu en fais une belle description. Je pense que nos villes en Belgique sont tout à fait différentes, avec des monuments plus anciens mais moins bien organisées.
En Belgique, la plupart des gens connaissent le français, l'anglais et le néerlandais. C'est enrichissant.
Je comprends ton amour pour la cause francophone, mais il faudrait absolument que les québecois continuent à apprendre l'anglais et à le pratiquer, en plus du français. Comme ça vos livres et votre culture sont en français, et en plus vous profitez de la culture anglaise et des films en anglais par exemple. C'est une grande chance.
Je ne sais pas pourquoi, le nom ottawa a quelque chose d'ennivrant :-) Tu en fais une belle description. Je pense que nos villes en Belgique sont tout à fait différentes, avec des monuments plus anciens mais moins bien organisées.
En Belgique, la plupart des gens connaissent le français, l'anglais et le néerlandais. C'est enrichissant.
Beaucoup d’étudiants flamands viennent dans les universités wallonnes à Namur et à Louvain-La-Neuve. Et beaucoup d’étudiants wallons vont à Leuven et à Gent.
L’entende est parfaite !
Demain ils seront bilingues français flamand, et de plus ils apprennent tous l’anglais.
Un pays de rêve !
L’ennui ce sont ces politiciens séparatistes, nationalistes, indépendantistes et tout ce qu’on voudra !.
Ils arrivent à persuader les esprits faibles qu’il faut se retirer chacun sur sa petite terre, derrière des murailles, assis sur son coffre fort et avec des systèmes d’alarme et de camera partout pour détecter l’étranger qui s’approche.
Le procédé est toujours le même : on crée des problèmes pour forcer les gens à choisir leur camp. On se venge des injustices du passé – réelles ou inventées, on manipule l’Histoire…
On emploie la bonne vieille technique du bouc émissaire : si on n’est malheureux, c’est à cause des autres…
Il ne faut pas donner dans le panneau !
L’entende est parfaite !
Demain ils seront bilingues français flamand, et de plus ils apprennent tous l’anglais.
Un pays de rêve !
L’ennui ce sont ces politiciens séparatistes, nationalistes, indépendantistes et tout ce qu’on voudra !.
Ils arrivent à persuader les esprits faibles qu’il faut se retirer chacun sur sa petite terre, derrière des murailles, assis sur son coffre fort et avec des systèmes d’alarme et de camera partout pour détecter l’étranger qui s’approche.
Le procédé est toujours le même : on crée des problèmes pour forcer les gens à choisir leur camp. On se venge des injustices du passé – réelles ou inventées, on manipule l’Histoire…
On emploie la bonne vieille technique du bouc émissaire : si on n’est malheureux, c’est à cause des autres…
Il ne faut pas donner dans le panneau !
J'aimais beaucoup l'atmosphère de la ville et surtout les pubs. Il y avait une ambiance bien particulière, tout à fait anglophone je dirais. Sur chaque table, des plats remplis de cacahuètes étaient à la disposition des gens. C'est excellent les cacahuètes avec la bière ! Plus la soirée avançait et plus le plancher était recouvert d'écales de cacahuètes. Je me rappelle très bien le bruit que cela faisait sous les pas et la sensation de marcher sur du sable ou des petits cailloux.
Que de nuits blanches n'ai-je pas vécue dans cette ville. Nous sortions au petit matin dans les rues désertes après une soirée bien arrosée et c'était le bonheur de marcher souvent dans la brume du petit matin. Je peux encore ressentir le froid qui nous transperçait mais comme nous étions heureux et fiers de notre vie dissolue ! J'étais immergée dans un milieu anglophone et je trouvais cela tout à fait excitant et même envoûtant. Mais je n'étais pas au fait de la politique à l'époque car je n'aurais sûrement pas réagi de la même façon à toute cette marée anglaise qui m'entourait. Mais je continue à aimer cette ville car j'y ai trop de bons souvenirs comme les concours de callage de bière qui sont encore présents dans les milieux estudiantins et qui peuvent s'avérer très dangereux.
La boîte sur le campus que nous préférions se nommait "Le Cube". Nous y étions tout le temps et y avons vécu des soirées mémorables ! Ah doux temps de la jeunesse...
Que de nuits blanches n'ai-je pas vécue dans cette ville. Nous sortions au petit matin dans les rues désertes après une soirée bien arrosée et c'était le bonheur de marcher souvent dans la brume du petit matin. Je peux encore ressentir le froid qui nous transperçait mais comme nous étions heureux et fiers de notre vie dissolue ! J'étais immergée dans un milieu anglophone et je trouvais cela tout à fait excitant et même envoûtant. Mais je n'étais pas au fait de la politique à l'époque car je n'aurais sûrement pas réagi de la même façon à toute cette marée anglaise qui m'entourait. Mais je continue à aimer cette ville car j'y ai trop de bons souvenirs comme les concours de callage de bière qui sont encore présents dans les milieux estudiantins et qui peuvent s'avérer très dangereux.
La boîte sur le campus que nous préférions se nommait "Le Cube". Nous y étions tout le temps et y avons vécu des soirées mémorables ! Ah doux temps de la jeunesse...
Certes, les traductions françaises assez aléatoires de ses oeuvres n'ont pas forcement permis au publique francophone de prendre la pleine mesure de cet auteur.
Quoi qu'il en soit ce décès bien que fâcheux (c'est une chose dont on ne saurait se réjouir quel que soit la personne concernée) promet de nombreux écrits édités à titres posthume. En effet, selon les proches de Salinger, il aurait écrit de nombreux textes sans jamais les soumettre à quelconque éditeur.
Quoi qu'il en soit ce décès bien que fâcheux (c'est une chose dont on ne saurait se réjouir quel que soit la personne concernée) promet de nombreux écrits édités à titres posthume. En effet, selon les proches de Salinger, il aurait écrit de nombreux textes sans jamais les soumettre à quelconque éditeur.
Certes, les traductions françaises assez aléatoires de ses oeuvres n'ont pas forcement permis au publique francophone de prendre la pleine mesure de cet auteur.
Quoi qu'il en soit ce décès bien que fâcheux (c'est une chose dont on ne saurait se réjouir quel que soit la personne concernée) promet de nombreux écrits édités à titres posthume. En effet, selon les proches de Salinger, il aurait écrit de nombreux textes sans jamais les soumettre à quelconque éditeur.
Quoi qu'il en soit ce décès bien que fâcheux (c'est une chose dont on ne saurait se réjouir quel que soit la personne concernée) promet de nombreux écrits édités à titres posthume. En effet, selon les proches de Salinger, il aurait écrit de nombreux textes sans jamais les soumettre à quelconque éditeur.
Il parait qu'il écrivait pour lui-même, sans vouloir être publié. Mais dans ce cas, il risque bien d'avoir détruit ses écrits avant de mourir. Et si pas, faut-il aller outre sa volonté et publier ses écrits ? Question délicate.
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