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Je ne pense pas que l'anéantissement d' une part de l'histoire entrainera avec lui l'antisémitisme et les pensées nazis, encore présentes à notre époque je tiens à le préciser !!
Lire ce livre doit être pris comme une autopsie, et avec beaucoup de recul et d'esprit critique.
Je lirai ce livre, mais pas maintenant je pense.
Lire ce livre doit être pris comme une autopsie, et avec beaucoup de recul et d'esprit critique.
Je lirai ce livre, mais pas maintenant je pense.
Tu me parais jeune et néanmoins avide de connaissances. Prend soin de ne pas lire ce livre sans recul. Les débordements liés à la lecture de ce livre me paraissent excessifs. Il fut rédigé à une autre époque, dans un autre contexte social, international. Ta remarque me paraît très juste, une autopsie. Lis le en tant que médecin légiste et analyse froidement les choses. Bon courage dans tes recherches.
tu devrais lire le dernier roman de Norman Mailer Un chateau en foret ou j ai vraiement compris la logique des nazi
tu devrais lire le dernier roman de Norman Mailer Un chateau en foret ou j ai vraiement compris la logique des nazi
Parce qu'il y en avait une ? Autre que celle de tuer tout ce qui énervait ces messieurs frustrés ?
Tiens, comme par hasard, je suis à lire un livre intitulé "Déportation & Génocide, l'impossible oubli" de l'historien Thomas Fontaine. En fait, ce livre est destiné aux lycéens mais tout le monde peut le lire. C'est une bonne synthèse sur la façon dont fonctionnait l'univers concentrationnaire. Les allemands utilisaient les détenus comme esclaves pour l'effort de guerre et les louaient aussi à des sociétés privées comme IG-Farben ou Daimler. Ils ratissaient large parce qu'ils avaient un manque de main-d'oeuvre. Les conditions dans les camps étaient tellement abominables que la mortalité y était énorme donc perte d'effectifs. Ils étaient vraiment cons de ce côté car ils ne nourrissaient pas leurs prisonniers, les laissaient mourir de faim et d'épuisement et ensuite, ils devaient se grouiller pour en trouver d'autres. Belle logique ! Les SS privilégiaient leurs intérêts financiers avant tout mais il me semble que nourrir suffisamment leur main-d'oeuvre aurait été plus intelligent de leur part.
Ce qui est triste, c'est que lors de la Libération, beaucoup de détenus sont morts d'avoir trop mangé...
Les conditions dans les camps étaient tellement abominables que la mortalité y était énorme donc perte d'effectifs. Ils étaient vraiment cons de ce côté car ils ne nourrissaient pas leurs prisonniers, les laissaient mourir de faim et d'épuisement et ensuite, ils devaient se grouiller pour en trouver d'autres.
Ben, z'étaient pas cons, c'était leur but.
C'est affreux de vouloir chercher une logique là-dedans. Je crois simplement que tout était valable pour atteindre leur but: une société blanche sans opposant. Mais si cela avait continué, ils se seraient entretués, car il y en aurait toujours eu avec une oreille trop grande, des cheveux pas assez blonds, ou une conscience...
En fait, je lis ce livre et j'ai l'impression de lire le scénario d'un film de science-fiction tellement l'horreur est inimaginable...
Oui, moi j'ai pas assez de courage pour lire cela. Ce qui m'effare toujours c'est la quantité de personnes qui se sont rendues coupables de cela. Tant de personnes démoniaques finalement, comment cela peut exister ? Comment pouvaient-elles ne rien faire contre cela ? Ça fait froid dans le dos...
C'est particulièrement horrifiant quand on lit les déportations d'enfants juifs sous Vichy...
Ils étaient séparés de leurs parents et complètement traumatisés.
Un texte très prenant d'une assistante sociale qui travaillait à l'infirmerie du camp de Pithiviers décrit ces enfants. Je reproduis un petit bout :
"C'était un désordre inimaginable, un tableau pitoyable qui vous serrait le coeur : tant de bébés sur la paille, tant de bébés désemparés ! (...) Il y avait des très petits, deux ans et demi, trois ans, qui butaient contre les grosses pierres calcaires du champ autour et tombaient le visage crispé, trop sérieux, tragiques, personne pour les consoler, ils reprenaient leur chemin."
Ils étaient séparés de leurs parents et complètement traumatisés.
Un texte très prenant d'une assistante sociale qui travaillait à l'infirmerie du camp de Pithiviers décrit ces enfants. Je reproduis un petit bout :
"C'était un désordre inimaginable, un tableau pitoyable qui vous serrait le coeur : tant de bébés sur la paille, tant de bébés désemparés ! (...) Il y avait des très petits, deux ans et demi, trois ans, qui butaient contre les grosses pierres calcaires du champ autour et tombaient le visage crispé, trop sérieux, tragiques, personne pour les consoler, ils reprenaient leur chemin."
Il y a aussi une page tirée de Mein Kampf. Petit extrait :
"Si notre peuple et notre État deviennent victimes de ces juifs tyrans des peuples, avides de sang et d'argent, la terre entière s'écroule dans les tentacules de cette pieuvre ; si l'Allemagne se délivre de cette étreinte, on peut considérer que ce principal danger menaçant les peuples sera écrasé pour le monde entier."
Et plus loin :
"Il ne s'agit pas de supprimer l'inégalité parmi les hommes, mais au contraire, de l'approfondir et, comme dans toutes les grandes cultures, d'en faire une loi, par des barrières infranchissables. Le même droit ne vaut pas pour tous. (...) C'est pourquoi je ne consentirai jamais à d'autres peuples les mêmes droits qu'au peuple allemand. Il est de notre devoir de soumettre les autres peuples. Le peuple allemand est élu pour devenir la nouvelle classe des seigneurs dans le monde."
Misère... la nouvelle classe des seigneur dans le monde... rien de moins !
"Si notre peuple et notre État deviennent victimes de ces juifs tyrans des peuples, avides de sang et d'argent, la terre entière s'écroule dans les tentacules de cette pieuvre ; si l'Allemagne se délivre de cette étreinte, on peut considérer que ce principal danger menaçant les peuples sera écrasé pour le monde entier."
Et plus loin :
"Il ne s'agit pas de supprimer l'inégalité parmi les hommes, mais au contraire, de l'approfondir et, comme dans toutes les grandes cultures, d'en faire une loi, par des barrières infranchissables. Le même droit ne vaut pas pour tous. (...) C'est pourquoi je ne consentirai jamais à d'autres peuples les mêmes droits qu'au peuple allemand. Il est de notre devoir de soumettre les autres peuples. Le peuple allemand est élu pour devenir la nouvelle classe des seigneurs dans le monde."
Misère... la nouvelle classe des seigneur dans le monde... rien de moins !
Correction : seigneurs...
Les conditions dans les camps étaient tellement abominables que la mortalité y était énorme donc perte d'effectifs. Ils étaient vraiment cons de ce côté car ils ne nourrissaient pas leurs prisonniers, les laissaient mourir de faim et d'épuisement et ensuite, ils devaient se grouiller pour en trouver d'autres.
Ben, z'étaient pas cons, c'était leur but.
C'est affreux de vouloir chercher une logique là-dedans. Je crois simplement que tout était valable pour atteindre leur but: une société blanche sans opposant. Mais si cela avait continué, ils se seraient entretués, car il y en aurait toujours eu avec une oreille trop grande, des cheveux pas assez blonds, ou une conscience...
Bonsoir très cher(e)s Antinéa et Dirlandaise,
Une précision cependant permet d'expliquer partiellement cet apparent paradoxe entre "le besoin en effectif" et "les pertes massives". Les officiers nazis opérationnels (j'entends actifs sur le terrain) avaient à concilier deux ordres visiblement contradictoires émanant du haut commandement : la mise en place de la solution finale (20-01-1942 Wansee) et le nécessaire effort de guerre (organisation Todt). Ce que vous décrivez est le résultat d'un modus operandi tenant compte de ses deux aspects pratiquement impossibles à concilier.
Bien à vous.
T.T.
tu devrais lire le dernier roman de Norman Mailer Un chateau en foret ou j ai vraiement compris la logique des nazi
Parce qu'il y en avait une ? Autre que celle de tuer tout ce qui énervait ces messieurs frustrés ?
je voulais dire leur logique que je n appprouve ps bien
Je suis handicapé
andro
Merci pour vos conseils, mais néanmoins je ne comptes pas le lire toute de suite: je ne me sens pas encore prête.
Pour ceux qui cherche à "comprendre " je conseille à mon tour "La mort est mon métier" de Robert Merle, tout simplement époustouflant.
Pour ceux qui cherche à "comprendre " je conseille à mon tour "La mort est mon métier" de Robert Merle, tout simplement époustouflant.
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