La tour s’est envolée
au matin du monde,
depuis : on cherche.
au matin du monde,
depuis : on cherche.
Elle n'existe plus, c'est vrai, mais le site est connu, j'y suis allée. Les vestiges de la ville sont visibles (étaient...) et très beaux.
De magnifiques et discrets bas-reliefs qui se fondent dans les briques des murs en camaïeux de couleur sable, superbes.
De magnifiques et discrets bas-reliefs qui se fondent dans les briques des murs en camaïeux de couleur sable, superbes.
Jamais, je n’ai pu m’y rendre, pourtant, je suis passé tout prés maintes fois… Et, je sens que c’est pas demain la veille que j’y foutrai les pieds, Bordel de m…
Mais, j’ai vu l’Abyssinie, marché sur ses plateaux, foulé son sable sang…
Bref, haïkusons :
De la folie des hommes,
Babilim tombait,
tombe, tombera
« Bordel » me dis-je, avant de poster. « Si ça se trouve, Mo ne voit pas de rapport entre Babylone et l’Abyssinie ?! Trop tard : je poste ».
Mais, j’ai vu l’Abyssinie, marché sur ses plateaux, foulé son sable sang…
Bref, haïkusons :
De la folie des hommes,
Babilim tombait,
tombe, tombera
« Bordel » me dis-je, avant de poster. « Si ça se trouve, Mo ne voit pas de rapport entre Babylone et l’Abyssinie ?! Trop tard : je poste ».
Mesopotamie et Abyssinie,
l'Arabie
les sépare...
Non, je ne vois pas le(s) point(s) commun(s)...
l'Arabie
les sépare...
Non, je ne vois pas le(s) point(s) commun(s)...
Ne sais pas où fourrer mon enthousiasme pour "Mémoires sauvés du vent". ferai une critique éclair, mais j'aurai du mal.
Mémoires sauvés du vent,
poussières d'Amérique,
bonheur
ça c'est pour justifier mon message sur ce forum.
Mémoires sauvés du vent,
poussières d'Amérique,
bonheur
ça c'est pour justifier mon message sur ce forum.
Babylone,
dans les bras de ses amants
fraises incarnates
dans les bras de ses amants
fraises incarnates
L’Abyssinie, berceau des peuples
avait un rêve :
Babilim
avait un rêve :
Babilim
Cent nuits sans nuit
s'ennuie, sang nuit,
nuit sans sens, interdite,
me nuit
s'ennuie, sang nuit,
nuit sans sens, interdite,
me nuit
Sans nuire, s'enfuir, rire,
Sang mêlé, pleurer,
Se trouver.
Sang mêlé, pleurer,
Se trouver.
encore un qui s'ennuie. (plaisanterie)
Sido, j'attends impatiemment ta critique sur Mémoires sauvés du vent.
La rue se gorge de bleu
de soleil, de rires ;
matin de juin.
de soleil, de rires ;
matin de juin.
Texte extrait de la critique de Kinbot à propos de « Haïkus » de Sôseki :
http://www.critiquelibre.com/i.php/vcrit/?l=2720
À la question « Qu’est-ce qu’un haiku ? », Sôseki apportait la réponse suivante : « En premier lieu, le haïku est un concentré de rhétorique, en second lieu, il est un univers irradiant à partir d’un point focal, comme le rivet d'un éventail qui permet de maintenir ensemble toutes ses branches ». Et de donner en exemple de haïku de qualité :
O vent d’automne
De l'arc de bois immaculé
La corde qui se tend
Sôseki donnait ce conseil pour lutter contre la colère : « Ecrivez à propos de cette colère, et aussitôt il vous semble que vous décrivez la colère d’autrui. Personne ne peut être en colère et écrire en même temps un haïku. »
Je vous en ai épinglé quelques-uns :
Une maison
Perce dans le silence
Le secret de la neige
Morte sur la terre
C’est elle dans le ciel
La grue resplendissante
Aux feuilles mortes
Que je voulais brûler
Déjà la grêle se mêle
Le feu des prunelles
Dévore sa silhouette squelettique
Chat amoureux
Comme il résonne
Le martèlement du pieu
Dans la rivière d’automne
Traversant le ciel nocturne
Une oie sauvage
S'est posée sur la lune
Lumière éteinte
Du ciel limpide une étoile se détache
Et entre par la fenêtre
Dans la vapeur du bain
Se dressent
Deux crânes rasés
J'ai jeté cette toute petite chose
Que l’on appelle « Moi »
Et je suis devenu le monde immense.
Sôseki explique que s’il a trouvé du plaisir à écrire ces haïkus; il n'a jamais pensé qu'ils puissent trouver grâce aux yeux d'un spécialiste. L'humilité est bien une des condition de ce type d’écriture. A propos de sa production poétique il disait aussi :
L’art commence par l'expression de soi, finit par l' expression de soi. »
http://www.critiquelibre.com/i.php/vcrit/?l=2720
À la question « Qu’est-ce qu’un haiku ? », Sôseki apportait la réponse suivante : « En premier lieu, le haïku est un concentré de rhétorique, en second lieu, il est un univers irradiant à partir d’un point focal, comme le rivet d'un éventail qui permet de maintenir ensemble toutes ses branches ». Et de donner en exemple de haïku de qualité :
O vent d’automne
De l'arc de bois immaculé
La corde qui se tend
Sôseki donnait ce conseil pour lutter contre la colère : « Ecrivez à propos de cette colère, et aussitôt il vous semble que vous décrivez la colère d’autrui. Personne ne peut être en colère et écrire en même temps un haïku. »
Je vous en ai épinglé quelques-uns :
Une maison
Perce dans le silence
Le secret de la neige
Morte sur la terre
C’est elle dans le ciel
La grue resplendissante
Aux feuilles mortes
Que je voulais brûler
Déjà la grêle se mêle
Le feu des prunelles
Dévore sa silhouette squelettique
Chat amoureux
Comme il résonne
Le martèlement du pieu
Dans la rivière d’automne
Traversant le ciel nocturne
Une oie sauvage
S'est posée sur la lune
Lumière éteinte
Du ciel limpide une étoile se détache
Et entre par la fenêtre
Dans la vapeur du bain
Se dressent
Deux crânes rasés
J'ai jeté cette toute petite chose
Que l’on appelle « Moi »
Et je suis devenu le monde immense.
Sôseki explique que s’il a trouvé du plaisir à écrire ces haïkus; il n'a jamais pensé qu'ils puissent trouver grâce aux yeux d'un spécialiste. L'humilité est bien une des condition de ce type d’écriture. A propos de sa production poétique il disait aussi :
L’art commence par l'expression de soi, finit par l' expression de soi. »
Je rame, je rame, les haïkus, c'est pas mon truc. Rien ne vient, imagination scotchée.
Je rame, je rame, les haïkus, c'est pas mon truc. Rien ne vient, imagination scotchée.
Une syllabe de trop Sido, sinon c'est ça: en plein dedans !
Pour le haïku, l'inspiration
vaut bien mieux
que l'imagination...
vaut bien mieux
que l'imagination...
Ce que j'aime à penser
J'aime à l'écrire
L'inverse, point.
J'aime à l'écrire
L'inverse, point.
les nuages sont bleus, le ciel est blanc,
la mer d'eau douce,
j'aime...
la mer d'eau douce,
j'aime...
Un jour sans Sido, c'est long
Deux jours, moi je dis que c'est beaucoup,
trop.
Deux jours, moi je dis que c'est beaucoup,
trop.
Un jour sans Sido, c'est long
Deux jours, moi je dis que c'est beaucoup,
trop.
J'applaudis des 2 mains (comment faire autrement ?), je souscris, j'approuve : Sido, reviens !!
Yali, je ne sais pas si tu as remarqué, mais dans le forum 'vos écrits", depuis le 1 er juin jusqu'à aujourd'hui, il n'y a que Yali-monique-Yali-monique, etc, etc.... avec une unique et courageuse intervention de Sido, justement...
Où sont les autres ? Tous occupés à faire des critiques ?
Alors qu'ils viennent un peu plus dans "vos écrits" critiquer, non ??
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