Je ne sais plus. J'ai essayé de lire Le loup des steppes il y a quelques années et, choses rarissime, j'ai laissé tomber au beau milieu du livre tant j'ai trouvé ça ennuyeux :-( . Pourtant je me suis accrochée.
Ben de mon côté j'avais été époustouflé par ma première lecture du loup des steppes, mais je l'ai relu il y a peu et j'ai trouvé ça moins bien. :op
Comme pour la plupart des livres, la perception qu'on en a est forcément influencée par la vie que l'on a au moment de la lecture.
Enfin le parallélisme que je vois c'est que le loup des steppes s'est baptisé comme ça parce qu'il est solitaire comme cet animal, que lui non plus n'est pas vraiment compris (ou ne se croit pas vraiment compris) par les autres humains, et puis il rencontre Hermine qui l'initie justement au côté plus sensible de la vie alors qu'il est à la base plutôt enfermé dans le côté intellectuel.
Comme pour la plupart des livres, la perception qu'on en a est forcément influencée par la vie que l'on a au moment de la lecture.
Enfin le parallélisme que je vois c'est que le loup des steppes s'est baptisé comme ça parce qu'il est solitaire comme cet animal, que lui non plus n'est pas vraiment compris (ou ne se croit pas vraiment compris) par les autres humains, et puis il rencontre Hermine qui l'initie justement au côté plus sensible de la vie alors qu'il est à la base plutôt enfermé dans le côté intellectuel.
Je viens de feuilleter "Le loup des steppes" et tu verras si tu commences "Au bord de la vaste mer" que les deux romans sont très différents.
Dans le roman d'H. Hesse, le narrateur est très (trop) présent et on tombe, me semble-t-il, dans le roman à thèse. Ca a vieilli (je me suis arrêté au deux tiers du livre (!), je crois que ça ne m'est jamais arrivé :))
Dans le roman de Strindberg, il est difficile de comprendre la position de Strindberg, même si on sent bien qu'il n'est pas loin. D'ailleurs Dirlandaise et Stavroguine n'ont pas du tout la même interprétation du livre.
Comme l'a conseillé Dirlandaise, peut-être vaut-il mieux commencer les romans de Strindberg par le "Le bouc émissaire", plus facile d'accès, qui tourne aussi autour du même thème (ce que j'ai d'aileurs fait).
Dans le roman d'H. Hesse, le narrateur est très (trop) présent et on tombe, me semble-t-il, dans le roman à thèse. Ca a vieilli (je me suis arrêté au deux tiers du livre (!), je crois que ça ne m'est jamais arrivé :))
Dans le roman de Strindberg, il est difficile de comprendre la position de Strindberg, même si on sent bien qu'il n'est pas loin. D'ailleurs Dirlandaise et Stavroguine n'ont pas du tout la même interprétation du livre.
Comme l'a conseillé Dirlandaise, peut-être vaut-il mieux commencer les romans de Strindberg par le "Le bouc émissaire", plus facile d'accès, qui tourne aussi autour du même thème (ce que j'ai d'aileurs fait).
J'ai vu que tu aimais bien Kafka. Eh bien, Strindberg c'est un peu kafkaïen.
Je n'ai encore pas pris le temps de faire ma critique du livre, mais vous ayant lus avant de le commencer j'ai cherché tout au long de ma lecture mes propres réponses aux questions que vous vous posez.
Alors que pense Strindberg de son propre personnage (son double?), à vrai dire je n'en sais rien, mais j'ai quand même l'impression qu'il le plaint plutôt qu'il ne le raille.
Par contre ce qui m'est apparu comme évident c'est qu'Axel Borg n'est pas qu'un excentrique qui choisit de s'écarter des hommes.
Pour moi il est malade, un peu autiste, avec un QI démentiel et un QE (quotient émotionnel) déplorable (et ça ne veut pas dire qu'il ne ressent rien!).
Je n'ai pas arrêté de penser au syndrome d'Asperger
http://www.aspergeraide.com/content/view/23/32/ (si vous ne voulez pas vous cogner tout l'article, lire juste "les qualités" et "la socialisation").
Ce n'est quand même pas banal ni si courant de tout calculer, tout analyser, de vouloir tout maîtriser, comme ça....
Alors que pense Strindberg de son propre personnage (son double?), à vrai dire je n'en sais rien, mais j'ai quand même l'impression qu'il le plaint plutôt qu'il ne le raille.
Par contre ce qui m'est apparu comme évident c'est qu'Axel Borg n'est pas qu'un excentrique qui choisit de s'écarter des hommes.
Pour moi il est malade, un peu autiste, avec un QI démentiel et un QE (quotient émotionnel) déplorable (et ça ne veut pas dire qu'il ne ressent rien!).
Je n'ai pas arrêté de penser au syndrome d'Asperger
http://www.aspergeraide.com/content/view/23/32/ (si vous ne voulez pas vous cogner tout l'article, lire juste "les qualités" et "la socialisation").
Ce n'est quand même pas banal ni si courant de tout calculer, tout analyser, de vouloir tout maîtriser, comme ça....
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