Il n'est pas tendre. Je trouve son article dur, mais très juste, et drôle. Moi j'ai beaucoup ri.
Cette histoire de plagiat ça peut casser une carrière. Si Yasmina Khadra ne réagit pas, c'est qu'il a vraiment plagié.
Cette histoire de plagiat ça peut casser une carrière. Si Yasmina Khadra ne réagit pas, c'est qu'il a vraiment plagié.
Il n'est pas tendre. Je trouve son article dur, mais très juste, et drôle. Moi j'ai beaucoup ri.
Cette histoire de plagiat ça peut casser une carrière. Si Yasmina Khadra ne réagit pas, c'est qu'il a vraiment plagié.
Des histoires de plagiat, il y en a toujours eu et je parirais bien que Khadra vendra encore plus de livres avec la pub induite ! Son éditeur fera le nécessaire pour pourrir la querelle.
J'ai lu "Les hirondelles de Kaboul" et "Les sirènes de Bagdad" que j'ai trouvé très moyens, surtout le second. J'ai même eu l'impression qu'il craignait une fatwa tant il a peur de se mouiller. Il devrait prendre exemple sur Sansal qui lui balance dur.
Khadra est tombé complètement dans le système commercial, il produit des livres, ce n'est plus vraiment un écrivain de conviction.
Les plagiaires ont finalement assez le mépris pour le lecteur... Ils s'imaginent que personne n'est jamais assez
J'ai dû pousser sur le mauvais bouton... Je disais : les plagiaires ont assez le mépris pour les lecteurs. Ils s'imaginent que personne ne va se dire "Tiens, ça me rappelle quelque chose..." C'est comme l'autre mère Tapedur qui pille Margaret Mitchell et qui vient te dire avec un sourire pepsodent : "Heu ! C'est une vague réminiscence..."
Je vous le dis, Madame, nous prennent pour des billes...
Je vous le dis, Madame, nous prennent pour des billes...
Au fait pour cette auguste assemblée littéraire : Khadra est défini comme un auteur de ? Polar,Thriller, Roman ?
Bon je sais, il figure en bonne place au rayon polar des Fnacs, mais sachant que de nos jours, on y range n'importe quoi dans ce rayon. ma question porte sur le fond ?
Bon je sais, il figure en bonne place au rayon polar des Fnacs, mais sachant que de nos jours, on y range n'importe quoi dans ce rayon. ma question porte sur le fond ?
Salut Novi,
En regardant sur Wiki, je vois qu'il a écrit une série avec le commissaire Brahim Llob, ce qui pourrait le classer comme auteur de polars mais il a aussi écrit d'autres livres. Je n'ai rien lu de lui encore alors je ne peux en dire plus.
"Il acquiert sa renommée internationale avec les romans noirs du commissaire Brahim Llob : Morituri, Double Blanc et L'Automne des chimères. (Morituri est adapté au cinéma en 2007 par Okacha Touita). Llob est un incorruptible, dans un Alger dévoré par le fanatisme et les luttes de pouvoir. Son Algérie saigne à plaies ouvertes et cela révolte le commissaire. Llob n'hésite donc pas à prendre le risque de fouiner dans les hautes sphères de la société, ce qui lui vaut bien vite la sympathie du lecteur malgré sa vulgarité ou ses côtés parfois misogyne, voire homophobe. Cette série s'enrichira en 2004 d'un autre roman La Part du mort.
Khadra illustre également « le dialogue de sourds qui oppose l'Orient et l'Occident » avec les trois romans : Les Hirondelles de Kaboul, qui raconte l'histoire de deux couples Afghans sous le régime des Talibans ; L'Attentat, roman dans lequel un médecin arabe, Amine, intégré en Israël, recherche la vérité sur sa femme kamikaze ; Les Sirènes de Bagdad, relate le désarroi d'un jeune bédouin irakien poussé à bout par l'accumulation de bavures commises par les troupes américaines."
En tout cas, il me semble fort sympathique cet homme et je crois que je vais le lire bientôt... ah les promesses... les promesses... parfois tenues et parfois non mais dans ce cas-ci, ce sera probablement réalisé.
Et toi, tu l'as lu Novi ce Khadra ?
En regardant sur Wiki, je vois qu'il a écrit une série avec le commissaire Brahim Llob, ce qui pourrait le classer comme auteur de polars mais il a aussi écrit d'autres livres. Je n'ai rien lu de lui encore alors je ne peux en dire plus.
"Il acquiert sa renommée internationale avec les romans noirs du commissaire Brahim Llob : Morituri, Double Blanc et L'Automne des chimères. (Morituri est adapté au cinéma en 2007 par Okacha Touita). Llob est un incorruptible, dans un Alger dévoré par le fanatisme et les luttes de pouvoir. Son Algérie saigne à plaies ouvertes et cela révolte le commissaire. Llob n'hésite donc pas à prendre le risque de fouiner dans les hautes sphères de la société, ce qui lui vaut bien vite la sympathie du lecteur malgré sa vulgarité ou ses côtés parfois misogyne, voire homophobe. Cette série s'enrichira en 2004 d'un autre roman La Part du mort.
Khadra illustre également « le dialogue de sourds qui oppose l'Orient et l'Occident » avec les trois romans : Les Hirondelles de Kaboul, qui raconte l'histoire de deux couples Afghans sous le régime des Talibans ; L'Attentat, roman dans lequel un médecin arabe, Amine, intégré en Israël, recherche la vérité sur sa femme kamikaze ; Les Sirènes de Bagdad, relate le désarroi d'un jeune bédouin irakien poussé à bout par l'accumulation de bavures commises par les troupes américaines."
En tout cas, il me semble fort sympathique cet homme et je crois que je vais le lire bientôt... ah les promesses... les promesses... parfois tenues et parfois non mais dans ce cas-ci, ce sera probablement réalisé.
Et toi, tu l'as lu Novi ce Khadra ?
Une bonne entrevue à lire avec Khadra :
http://geocities.com/Polarnoir/khadra_interv.html/
Il avoue avoir brulé une vingtaine de manuscrits de romans car c'était un rituel chez lui lorsque le roman était refusé par au moins trois éditeurs ! Étrange pratique...
http://geocities.com/Polarnoir/khadra_interv.html/
Il avoue avoir brulé une vingtaine de manuscrits de romans car c'était un rituel chez lui lorsque le roman était refusé par au moins trois éditeurs ! Étrange pratique...
""""Et toi, tu l'as lu Novi ce Khadra ?
Morituri....je ne sais s'il s'agit du premier, mais comme je l'ai découvert sur un rayon polar. Le buzz crée autour du pseudo feminin, puis l'aspect ex-militaire algérien était à l'époque : interpellant et étonnant.
Puis je dois avouer avoir un peu décroché, ne faisant que parcourir ses livres suivants. Le syndrome Vargas sans doute.
En fait, je n'ai rien contre, peut-étre que ce n'est malgré tout pas ma tasse de thé.
C'est juste drôle eu égard à ma question, un auteur qui s'est servi du polar pour émarger plus largement.
Cela n'a guére à voir, mais connaissez vous Abdel Hafed Benotman - un polardeux qui émarge aussi plus large que l'étiquette tellement sa plume est superbe !
Morituri....je ne sais s'il s'agit du premier, mais comme je l'ai découvert sur un rayon polar. Le buzz crée autour du pseudo feminin, puis l'aspect ex-militaire algérien était à l'époque : interpellant et étonnant.
Puis je dois avouer avoir un peu décroché, ne faisant que parcourir ses livres suivants. Le syndrome Vargas sans doute.
En fait, je n'ai rien contre, peut-étre que ce n'est malgré tout pas ma tasse de thé.
C'est juste drôle eu égard à ma question, un auteur qui s'est servi du polar pour émarger plus largement.
Cela n'a guére à voir, mais connaissez vous Abdel Hafed Benotman - un polardeux qui émarge aussi plus large que l'étiquette tellement sa plume est superbe !
Je viens de réserver "Éboueur sur échafaud" de Benotman. Il me plaît bien cet écrivain. J'aime bien ce genre de personnage révolté et d'intellectuel délinquant.
Pas de critiques de lui encore sur le site. Il y en aura une bientôt.
http://rue89.com/cabinet-de-lecture/…
http://bibliobs.nouvelobs.com/20080228/3571/…
Je quitte. A+
Pas de critiques de lui encore sur le site. Il y en aura une bientôt.
http://rue89.com/cabinet-de-lecture/…
http://bibliobs.nouvelobs.com/20080228/3571/…
Je quitte. A+
POUR MOI, C'EST TRES CLAIR !
Pour les mordues de lectures et ceux qui veulent voir avoir un aperçu du plagiat (sans lire le livre de Youcef Dris ni l‘article de Karim Sarroub), voici un résumé du livre de Yasmina Khadra (2008), et un résumé du livre qu’il a plagié, Les amants de Padovani (2004) :
L’histoire se passe en Algérie coloniale (1936-1962) avec un saut d’après-guerre (2008) :
Présentation de l’éditeur de Ce que le jour doit à la nuit :
Oran retenait son souffle en ce printemps 1962. La guerre engageait ses dernières folies. Je cherchais Emilie. J avais peur pour elle. J avais besoin d elle. Je l aimais et je revenais le lui prouver. Je me sentais en mesure de braver les ouragans, les tonnerres, l ensemble des anathèmes et les misères du monde entier. » Yasmina Khadra nous offre ici un grand roman de l Algérie coloniale (entre 1936 et 1962) une Algérie torrentielle, passionnée et douloureuse et éclaire d un nouveau jour, dans une langue splendide et avec la générosité qu’on lui connaît, la dislocation atroce de deux communautés amoureuses d un même pays.
Le résumé du livre de Youcef Dris :
Présentation de l'éditeur:
Si les deux amants ne s'étaient pas trompés d'époque, leur idylle aurait été toute de lumière. Mais dans l'Algérie des années 30, lorsqu'on s'appelle Amélie et Dahmane, les histoires d'amour n'ont pas droit de cité. Et ce sont les pages d'une vraie tragédie qui composent ce roman qui n'en est pas un. La fille de Démontès mourra d'avoir « pêché » avec un indigène; le petit-fils de Fatma paiera d'une vie de malheur une passion qu'il n'a pas su esquiver. Il y a dans « Les amants de Padovani », outre le souffle d'un grand drame sentimental, l'évocation douloureuse d'une Algérie accablée par l'apartheid colonial.
A noter :
Dans le livre de Yasmina Khadra, les amoureux s’appellent Emilie et Jonas.
Dans le livre de Youcef Dris : Amélie et Dahmane
Les deux livres se passent dans les années 30.
Les deux arabes dans les deux livres tombent amoureux tous deux d’une européenne, Emilie pour Khadra, et Amélie pour Dris.
Le héros de Khadra débarque à Oran, celui de Dris à Alger.
De modeste condition, ils sont tous deux scolarisés ;
Dans les deux livres, l’arabe est empêché de vivre son amour avec la jeune Amélie/Emilie.
Dans les deux livres, ils assistent au départ des Français d’Algérie.
Dans les deux livres, la fin se passe dans le sud de la France, à Aix dans le livre de Khadra (ou l'auteur a vécu), à Saint Raphael dans le livre de Youcef Dris (qui a respecté la vraie histoire, car le psy parle d'une histoire véridique dans le roman de Youcef Dris)
Dans les deux livres, Amélie et Emilie accouchent.
Dans les deux livres, Amélie et Emilie meurent, mais pas le bébé.
Dans les deux livres, Amélie et Emilie écrivent une lettre à Dahmane et à Jonas.
Voici le commentaire d’un lecteur que cite le psy, un commentaire bien antérieur à l’article du psy (le psy donne le lien vers le site web) :
Voici ce qu’en dit un lecteur troublé, Abdallah, au mois de sep. 2008 :
« Ce roman de Yasmina Khadra (2008) me fait penser étrangement a du déjà vu ou lu. En effet, l’histoire ressemble étrangement à celle d’un autre roman LES AMANTS DE PADOVANI de l’auteur algérien Youcef Dris paru en mars 2004 et présenté au Salon du livre à Paris où je l’ai acheté. Le héros de Khadra débarque à Oran, celui de Dris à Alger. De modeste condition, ils sont tous deux scolarisés ; chose pas aisée en cette période coloniale pour des indigènes. Ils tombent amoureux tous deux d’une européenne, Emilie pour Khadra et Amélie pour Dris. Ils assistent tous deux au départ massif des français d’Algérie et tous deux vont se recueillir sur la tombe de leur dulcinée à Aix en Provence pour Khadra et à Saint-Raphaël pour Dris. Et les coïncidences sont légion dans les deux textes. Qui s’est "inspiré" de l’autre ? »
Et voici les clés que donne le psy, avant de descendre le livre de Khadra en parlant de « sous littérature », d’un mauvais plagiat :
Dans le livre de Youcef Dris, le petit arabe (Dahmane) reste toujours arabe, jusqu’à la fin. Quoi de plus normal, l'histoire est vraie. Dans Ce que le jour doit à la nuit, le petit Younes fait comme l’auteur du livre : dès la page 70 il change d’identité et devient Jonas, un français qui vivra en Algérie parmi les Français, isolé des « siens », très poli, non violent, en plus un vrai beau gosse avec des yeux bleus. Un garçon à croquer. Tout un fantasme qu'on va s'abstenir de rappeler tellement il est gros. Quant à Emilie, c'est la même : dans le récit de Youcef Dris (2004), elle s’appelle Amélie et, comme l'autre, accouchera, puis mourra en France après avoir écrit une lettre à Jonas.
Yasmina Khadra a été confié à l’armée algérienne par son père à l’âge de neuf ou dix ans, comme le jeune Younes. Comme le jeune Jonas, c’est une nouvelle famille que Yasmina Khadra avait retrouvée au sein de l’armée, une « famille » avec laquelle il vivra plusieurs décennies. Ce n’est pas le plus gênant mais on aurait aimé ne pas y penser, car il est impossible de ne pas faire le parallèle, durant la lecture, entre le personnage du roman principal confié à une famille de pied noir à l’âge de dix ans, avec la vraie vie de l’auteur.
Depuis septembre dernier, j’avais dans ma bibliothèque deux romans qui contiennent la même histoire et je ne le savais pas. Yasmina Khadra est doté d’un culot phénoménal. A ma connaissance, il est le seul romancier, dans l’histoire de la littérature française, à avoir réclamé aussi stupidement un prix littéraire pour un livre qui n’est rien d’autre qu’un plagiat caractérisé.
Pire que le plagiat, le pillage. Son dernier roman est une pâle copie d’un récit paru en 2004, une histoire véridique d’un amour impossible entre une pied-noir et un algérien, une histoire qui a déjà été racontée, photos à l’appui, quatre ans auparavant (en 2004), par l’écrivain algérien Youcef Dris dans un livre de 142 pages : Les amants de Padovani, un excellent récit, bouleversant, sans dialogues superficiels ni niaiseries, un récit publié aux éditions Dalimen, et uniquement en Algérie.
Sur plus de 400 pages, Yasmina Khadra a, dès la fin de la première centaine, repris à son compte tout le récit de Youcef Dris pour en faire un médiocre roman de gare, une histoire à l’eau de rose, digne des pires romans d’amour, une histoire sans queue ni tête qui a dû faire pouffer de rire l’auteur des « amants de Padovani. »
L'article du psy :
http://karimsarroub.blogs.nouvelobs.com/archive/…
La video de leur débat (il y a un an, le psy n'a apparemment pas encore lu ni le livre de Khadra ni celui de Dris)
Ecoutez la langue de bois de Khadra et son hallucinante mégalomanie (50000 personnes ont vu la vidéo) :
http://dailymotion.com/video/…
Pour les mordues de lectures et ceux qui veulent voir avoir un aperçu du plagiat (sans lire le livre de Youcef Dris ni l‘article de Karim Sarroub), voici un résumé du livre de Yasmina Khadra (2008), et un résumé du livre qu’il a plagié, Les amants de Padovani (2004) :
L’histoire se passe en Algérie coloniale (1936-1962) avec un saut d’après-guerre (2008) :
Présentation de l’éditeur de Ce que le jour doit à la nuit :
Oran retenait son souffle en ce printemps 1962. La guerre engageait ses dernières folies. Je cherchais Emilie. J avais peur pour elle. J avais besoin d elle. Je l aimais et je revenais le lui prouver. Je me sentais en mesure de braver les ouragans, les tonnerres, l ensemble des anathèmes et les misères du monde entier. » Yasmina Khadra nous offre ici un grand roman de l Algérie coloniale (entre 1936 et 1962) une Algérie torrentielle, passionnée et douloureuse et éclaire d un nouveau jour, dans une langue splendide et avec la générosité qu’on lui connaît, la dislocation atroce de deux communautés amoureuses d un même pays.
Le résumé du livre de Youcef Dris :
Présentation de l'éditeur:
Si les deux amants ne s'étaient pas trompés d'époque, leur idylle aurait été toute de lumière. Mais dans l'Algérie des années 30, lorsqu'on s'appelle Amélie et Dahmane, les histoires d'amour n'ont pas droit de cité. Et ce sont les pages d'une vraie tragédie qui composent ce roman qui n'en est pas un. La fille de Démontès mourra d'avoir « pêché » avec un indigène; le petit-fils de Fatma paiera d'une vie de malheur une passion qu'il n'a pas su esquiver. Il y a dans « Les amants de Padovani », outre le souffle d'un grand drame sentimental, l'évocation douloureuse d'une Algérie accablée par l'apartheid colonial.
A noter :
Dans le livre de Yasmina Khadra, les amoureux s’appellent Emilie et Jonas.
Dans le livre de Youcef Dris : Amélie et Dahmane
Les deux livres se passent dans les années 30.
Les deux arabes dans les deux livres tombent amoureux tous deux d’une européenne, Emilie pour Khadra, et Amélie pour Dris.
Le héros de Khadra débarque à Oran, celui de Dris à Alger.
De modeste condition, ils sont tous deux scolarisés ;
Dans les deux livres, l’arabe est empêché de vivre son amour avec la jeune Amélie/Emilie.
Dans les deux livres, ils assistent au départ des Français d’Algérie.
Dans les deux livres, la fin se passe dans le sud de la France, à Aix dans le livre de Khadra (ou l'auteur a vécu), à Saint Raphael dans le livre de Youcef Dris (qui a respecté la vraie histoire, car le psy parle d'une histoire véridique dans le roman de Youcef Dris)
Dans les deux livres, Amélie et Emilie accouchent.
Dans les deux livres, Amélie et Emilie meurent, mais pas le bébé.
Dans les deux livres, Amélie et Emilie écrivent une lettre à Dahmane et à Jonas.
Voici le commentaire d’un lecteur que cite le psy, un commentaire bien antérieur à l’article du psy (le psy donne le lien vers le site web) :
Voici ce qu’en dit un lecteur troublé, Abdallah, au mois de sep. 2008 :
« Ce roman de Yasmina Khadra (2008) me fait penser étrangement a du déjà vu ou lu. En effet, l’histoire ressemble étrangement à celle d’un autre roman LES AMANTS DE PADOVANI de l’auteur algérien Youcef Dris paru en mars 2004 et présenté au Salon du livre à Paris où je l’ai acheté. Le héros de Khadra débarque à Oran, celui de Dris à Alger. De modeste condition, ils sont tous deux scolarisés ; chose pas aisée en cette période coloniale pour des indigènes. Ils tombent amoureux tous deux d’une européenne, Emilie pour Khadra et Amélie pour Dris. Ils assistent tous deux au départ massif des français d’Algérie et tous deux vont se recueillir sur la tombe de leur dulcinée à Aix en Provence pour Khadra et à Saint-Raphaël pour Dris. Et les coïncidences sont légion dans les deux textes. Qui s’est "inspiré" de l’autre ? »
Et voici les clés que donne le psy, avant de descendre le livre de Khadra en parlant de « sous littérature », d’un mauvais plagiat :
Dans le livre de Youcef Dris, le petit arabe (Dahmane) reste toujours arabe, jusqu’à la fin. Quoi de plus normal, l'histoire est vraie. Dans Ce que le jour doit à la nuit, le petit Younes fait comme l’auteur du livre : dès la page 70 il change d’identité et devient Jonas, un français qui vivra en Algérie parmi les Français, isolé des « siens », très poli, non violent, en plus un vrai beau gosse avec des yeux bleus. Un garçon à croquer. Tout un fantasme qu'on va s'abstenir de rappeler tellement il est gros. Quant à Emilie, c'est la même : dans le récit de Youcef Dris (2004), elle s’appelle Amélie et, comme l'autre, accouchera, puis mourra en France après avoir écrit une lettre à Jonas.
Yasmina Khadra a été confié à l’armée algérienne par son père à l’âge de neuf ou dix ans, comme le jeune Younes. Comme le jeune Jonas, c’est une nouvelle famille que Yasmina Khadra avait retrouvée au sein de l’armée, une « famille » avec laquelle il vivra plusieurs décennies. Ce n’est pas le plus gênant mais on aurait aimé ne pas y penser, car il est impossible de ne pas faire le parallèle, durant la lecture, entre le personnage du roman principal confié à une famille de pied noir à l’âge de dix ans, avec la vraie vie de l’auteur.
Depuis septembre dernier, j’avais dans ma bibliothèque deux romans qui contiennent la même histoire et je ne le savais pas. Yasmina Khadra est doté d’un culot phénoménal. A ma connaissance, il est le seul romancier, dans l’histoire de la littérature française, à avoir réclamé aussi stupidement un prix littéraire pour un livre qui n’est rien d’autre qu’un plagiat caractérisé.
Pire que le plagiat, le pillage. Son dernier roman est une pâle copie d’un récit paru en 2004, une histoire véridique d’un amour impossible entre une pied-noir et un algérien, une histoire qui a déjà été racontée, photos à l’appui, quatre ans auparavant (en 2004), par l’écrivain algérien Youcef Dris dans un livre de 142 pages : Les amants de Padovani, un excellent récit, bouleversant, sans dialogues superficiels ni niaiseries, un récit publié aux éditions Dalimen, et uniquement en Algérie.
Sur plus de 400 pages, Yasmina Khadra a, dès la fin de la première centaine, repris à son compte tout le récit de Youcef Dris pour en faire un médiocre roman de gare, une histoire à l’eau de rose, digne des pires romans d’amour, une histoire sans queue ni tête qui a dû faire pouffer de rire l’auteur des « amants de Padovani. »
L'article du psy :
http://karimsarroub.blogs.nouvelobs.com/archive/…
La video de leur débat (il y a un an, le psy n'a apparemment pas encore lu ni le livre de Khadra ni celui de Dris)
Ecoutez la langue de bois de Khadra et son hallucinante mégalomanie (50000 personnes ont vu la vidéo) :
http://dailymotion.com/video/…
Mouai...il est de plus de en plus mal, Khadra sur ce coup là !
Peut etre que le critique n'a pas été tendre avec Khadra mais je peux certifier pour avoir lu les deux livres, qu'il y a là un parfum de plagia. Qui s'est"inspiré" de l'autre? Je suis persuadé que l'auteur à succès a du lire Youcef Dris avant d'écrire son livre, car je vois mal Dris hypnotiser Khadra et lui soutirer du cerveau une histoire à laquelle ce dernier "aurait pensé depuis 20 ans" comme il l'a dit lors d'un entretien dans le journal Quotidien d'Oran, dès lors que la polémique sur cette histoire de plagia faisait le tour d'Alger. Ou bien Youcef Dris est le véritable auteur de l'histoire, ou bien c'est un gourou, ou un médium capable de lire dans les pensées des gens. Je suis persuadé quant à moi que si Youcef Dris avait publié son livre en France, Khadra ne se serait pas aventuré à le plagier.
C'est quand même terrifiant une pareille histoire, même si 'il y a de nombreux précédents dans l'histoire littéraire récente.
Attristant plutôt d'ailleurs. Je n'étais point fan de Khadra, mais là c'est terriblement triste.
Attristant plutôt d'ailleurs. Je n'étais point fan de Khadra, mais là c'est terriblement triste.
J'ai entendu une fois le psychanalyste à la radio je ne sais plus qu'elle émission, c'est un type extrêmement intelligent et avec un humour qui se ressent comme dans ce qu'il a écrit; je me souviens comment il a défendu les écrivains algériens et la jeunesse algérienne, j'étais scotchée parce qu'il était convaincant; je me souviens surtout de la journaliste qui a présenté son livre; elle était très intimidé; elle avait le souffle coupé et tout le monde a ri pôur la mettre à l'aise; je crois que karim sarroub n'a qu'une chose en tete, la liberté d'expression dans son pays; je n'ai jamais entendu quelqu'un défendre aussi bien l'algérie et les algériens comme il a fait ce jour la; j'étais moi meme émue; sa bagarre avec khadra restera dans les anales concernant khadra, car si c'était pas filmé jamais j'aurais cru que c'était khadra vu les betises qu'il a dites en parlant de sa fortune et de sa célebrité, genre et moi j'emmerde tout le monde, aujourd'ui je fais ce que je veux, je suis plus connu que l'algérie, etc.
l'occasion pour moi de vous ressortir un magnifique roman qui aborde le sujet du plagiat littéraire. Mais pas que
http://critiqueslibres.com/i.php/vcrit/3672
http://critiqueslibres.com/i.php/vcrit/3672
Jusque là j'avais des doutes concernant cette histoire de plagiat, mais sitôt que j'ai vu d'autres photos qui semblent avoir inspiré l'hitoire LES AMANTS DE PADOVANI, publié sans doute par l'auteur lui même, je reste convaincu que Khadra s'est bien "inspiré" de Dris. Ces photos sont visibles à cette adresse: http://aufeminin.com/album/…
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