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Quand Shelton nous dit que l'historien Michel Winock « n’est pas un donner de leçon », sachez qu’il a tort. Michel Winock m’a donné des leçons d’histoire lorsque j’étais en fin de secondaire au lycée Hoche de Versailles. Et c’était autre chose que l’habituel ronron patriotico-bien pensant auquel nous avions droit d’ordinaire ! Michel Winock a fait comme si ses élèves étaient intelligents et curieux et il les a rendus intelligents et curieux. Pas plus difficile que ça. Enfin, je ne sais pas. J’ai essayé la même méthode dans ma vie professionnelle plus tard, mais allez savoir pourquoi, ce fut avec des succès divers.
Je garde l’impression d’une année entière consacrée à étudier la Commune de Paris (il faut dire que son premier livre à pour titre « Les Communards »). Sans doute a-t-on vu le reste du programme également, mais c’est la Commune qui me reste en mémoire : de simples lycéens pouvaient assister presque en direct au travail d’un historien. Et on prenait notre pied en venant à son cours.
Voilà, c’était juste un hommage à un excellent enseignant (en plus de l’intellectuel reconnu qu’il est aujourd’hui).
On devrait plus souvent se souvenir de nos bons profs.
(sur le fond, Shelton n’a pas tort : je disais juste ça pour faire une amorce accrocheuse…)
Je garde l’impression d’une année entière consacrée à étudier la Commune de Paris (il faut dire que son premier livre à pour titre « Les Communards »). Sans doute a-t-on vu le reste du programme également, mais c’est la Commune qui me reste en mémoire : de simples lycéens pouvaient assister presque en direct au travail d’un historien. Et on prenait notre pied en venant à son cours.
Voilà, c’était juste un hommage à un excellent enseignant (en plus de l’intellectuel reconnu qu’il est aujourd’hui).
On devrait plus souvent se souvenir de nos bons profs.
(sur le fond, Shelton n’a pas tort : je disais juste ça pour faire une amorce accrocheuse…)
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