Mauvaise, mauvaise idée que j'ai eue de regarder, avant lecture, le film "No country for old men"!!
S'il-vous-plaît, réconciliez-moi!
La violence, je l'accepte, quand son traitement cinématographique et littéraire peut apporter la réflexion, un pas, une brique dans notre cheminement personnel.
Mais au bout, là, que trouve-t-on? Un exemple d'absurdité? Une victoire instable du Mal? Une distance faiblarde des gens comme tout le monde que la folie épargne?
Je ne sais pas... j'ai cherché le pourquoi de ce film. Qui m'a tentée juste parce qu'il était basé sur le roman de McCarthy.
Si certains d'entre vous ayant lu le roman ont également vu le film, je serais extrêmement curieuse d'avoir votre avis...
S'il-vous-plaît, réconciliez-moi!
La violence, je l'accepte, quand son traitement cinématographique et littéraire peut apporter la réflexion, un pas, une brique dans notre cheminement personnel.
Mais au bout, là, que trouve-t-on? Un exemple d'absurdité? Une victoire instable du Mal? Une distance faiblarde des gens comme tout le monde que la folie épargne?
Je ne sais pas... j'ai cherché le pourquoi de ce film. Qui m'a tentée juste parce qu'il était basé sur le roman de McCarthy.
Si certains d'entre vous ayant lu le roman ont également vu le film, je serais extrêmement curieuse d'avoir votre avis...
J'ai vu ce film hier soir et j'ai été surpris qu'il ait rencontré un tel succès et des oscars. Des longueurs, de la violence, et une fin assez pauvre, pas de quoi crier au chef d'œuvre. Ça ne me donne même pas envie de lire le livre.
Nous étions donc en symbiose cinématographique hier soir, Le rat. ;-)
Je suppose que comme moi tu as acquis le DVD avec le journal Télémoustique et que tu l'as regardé tellement les programmes d'hier soir étaient nuls? Alors, il y a quelques semaines ce journal était livré avec un authentique chef d'œuvre: "la vie des autres". Si tu ne l'as pas encore vu je te le conseille vivement.
J'ai acheté aussi le DVD, le problème c'est que je ne les regarde jamais ! J'ai vu "La vie des autres" au ciné, je trouve que c'est magnifique, surtout la fin.
Oui, un film bouleversant, humaniste et profond. La fin était très émouvante.
En ce qui me concerne, on me l'a prêté... Et j'en suis contente!
J'ai également été décu par la vision du film , mais c'était après la lecture du livre. Je suis pourtant un fervent admirateur des frères Coen. "Fargo" est un chef d'oeuvre d'humour noir et de technique cinématographique. Je ne sais pas si le scénario était tiré d'un livre.
Je crois que l'oeuvre écrite de McCarthy est très difficile à transposer à l'écran en raison , d'après moi, de la lente progression des effets du style de l'écrivain par rapport à la "vitesse" du médium cinéma!
C'est pour cette raison que j'ai des craintes par rapport à l'adaptation cinématographique en préparation pour "La route".
Ce qui est efficace dans le style de Mc Carthy c'est justement ce mélange d'action, de traversées de grands espaces (cet ouest qui nous semble anachronique aujourd'hui), qui suscitent de longues périodes de réflexion pour certains de ses héros et pour le lecteur.
Mais il faut cependant admettre qu'il y a de grands moments dans le film comme la scène finale et la visite du motel par le shérif et que comme illustration du mal absolu et inéluctable , c'est efficace!
Je crois que l'oeuvre écrite de McCarthy est très difficile à transposer à l'écran en raison , d'après moi, de la lente progression des effets du style de l'écrivain par rapport à la "vitesse" du médium cinéma!
C'est pour cette raison que j'ai des craintes par rapport à l'adaptation cinématographique en préparation pour "La route".
Ce qui est efficace dans le style de Mc Carthy c'est justement ce mélange d'action, de traversées de grands espaces (cet ouest qui nous semble anachronique aujourd'hui), qui suscitent de longues périodes de réflexion pour certains de ses héros et pour le lecteur.
Mais il faut cependant admettre qu'il y a de grands moments dans le film comme la scène finale et la visite du motel par le shérif et que comme illustration du mal absolu et inéluctable , c'est efficace!
Comme il semble que je me spécialise de plus en plus en tant que critique de cinéma et de moins en moins en tant que critique littéraire, laissez-moi exposer mon point de vue.
D’abord un peu de théorie… on ne m’en voudra pas de reprendre mon leitmotiv habituel, à savoir qu’il y a des films que l’on aime et des films qui sont bons ! et que l’un n’est pas forcément lié à l’autre ! Autrement dit, au niveau du septième art aussi, on peut parler d’objectivité et de subjectivité. Si vous n’êtes pas d’accord avec ce point de vue, ne lisez pas plus loin et aller rejoindre les rangs de vous-savez-qui, ce que je vais vous dire va vous passer au dessus de la tête…
Or donc, il y a des réalisateurs reconnus, chacun ayant sa patte, comme étant des réalisateurs hors normes, des gens qui ont réellement un « feeling » particulier et qui font du cinéma un « art » dans le sens premier du terme. Ce ne sont pas des personnes qui visent le Box Office et les rentrées à tout prix, ce sont des artistes de la toile dans le sens premier du terme. Bon, il se fait que ces gens deviennent évidemment de plus en plus connus et que chacun de leurs films devient un top du Box Office car les cinéphiles sont, heureusement, de plus en plus nombreux, c’est un peu gênant car le corollaire évident est qu’ils peuvent se permettre de faire un mauvais film de temps à autre… un peu comme le dernier Auster en littérature !
Qui sont-ils ? David Lynch, Quentin Tarentino, Les frères Coen, Milos Forman, Stanley Kubrick, Sergio Leone, F.F. Coppola, etc, … vous voyez un peu le genre… c’est pas du Spielberg quoi !
Et donc, la vraie question quand on voit un tel film n’est pas « ai-je aimé ou non ? » mais bien « était-ce un bon film ? ». Bien sûr, je n’en veux pas du tout aux gens qui vont au cinéma pour passer un bon moment et pour « aimer ce qu’ils voient » mais ce n’est pas du tout le propos ici, puisque je tente de me baser sur des critères objectifs de qualité.
Partant de ce point de vue, pourquoi le film des frères Coen est un « bon » film !? D’abord, parce qu’il présente des personnages hors normes, que ce soit le tueur, que ce soit le sheriff ou que ce soit le personnage central du film qui s’enfuit avec l’argent, ce sont tous des personnages qui sont plus qu’eux-mêmes, ce sont des héros (ou anti-héros, dans ce cadre, c’est pareil) qui sont extrêmement humains, avec toutes leurs imperfections, mais avec une perfectibilité dans leur constance, ils « sont » jusqu’au bout ce qu’on attend d’eux, ils en deviennent dès lors plus qu’humains (et donc non-humains et donc héroïques) de part leur totale absence de déviance par rapport à la ligne de départ qui a été tracée dans le pitch : une tuerie, un témoin qui part avec l’argent, un tueur à ses trousses et un sheriff derrière le duo… tous les trois iront jusqu’au bout de leur rôle respectif et la fin (que je ne dévoilerai pas ici) est la seule et unique fin possible dans ce genre de scenario, qu’elle nous plaise ou non importe peu ! Que ce film soit noir et sanglant et laisse peu de place à l’espoir importe peu ! Ce n’est pas un conte de fée, c’est un film extrêmement linéaire avec des personnages qui ne dévient pas d’un iota et qui montre un monde sublimé (pas dans le sens positif, mais sublimé quand même).
Voici pour le scénario, en ce qui concerne le jeu des acteurs, vous remarquerez qu’il n’y en a aucun qui sourit, à aucun moment, c’est logique, cela ne cadre pas avec leur linéarité cristalline. En ce qui concerne la façon de filmer, vous remarquerez la pureté des scènes, il n’y a pas énormément de décor, il n’y a rien qui puisse accrocher l’œil en dehors des acteurs et de leur environnement immédiat, là aussi, concentration sur le pitch simple et unique et sur les personnages qui expriment cette pureté. Quant à la façon de filmer, elle est « basique », pas de plongée, de contre-plongée, de fondu ou d’enchaîné artistique, non, c’est une caméra fixe qui suit les acteurs dans leurs pérégrinations, du début à la fin, sans fioriture. Ensuite et enfin, il y a les « touches » qui en font un très bon film : l’intro de Jones, la dernière ligne de Jones, la scène où les deux tueurs se font face, la scène de la chemise, la scène du passage de la frontière, etc, … ce sont toutes des scènes extrêmement naturelles mais en même temps d’un surréalisme incroyable… et ça, il y en a peu qui savent faire…
Bref, essayez de décortiquer un film lors de sa vision, essayez de bien mâcher avant d’avaler… après tout, vous êtes des critiqueurs, alors ne regardez pas un film comme on regarde Buffy et les Vampires… est-ce que vous lisez du Dostoïevski comme on feuillette le Télé Moustique !? Non !! Alors, analysez ce que vous voyez, entrez dans le monde créé et naviguez-y en tenant bien la barre !
Bonnes Visions,
P.
D’abord un peu de théorie… on ne m’en voudra pas de reprendre mon leitmotiv habituel, à savoir qu’il y a des films que l’on aime et des films qui sont bons ! et que l’un n’est pas forcément lié à l’autre ! Autrement dit, au niveau du septième art aussi, on peut parler d’objectivité et de subjectivité. Si vous n’êtes pas d’accord avec ce point de vue, ne lisez pas plus loin et aller rejoindre les rangs de vous-savez-qui, ce que je vais vous dire va vous passer au dessus de la tête…
Or donc, il y a des réalisateurs reconnus, chacun ayant sa patte, comme étant des réalisateurs hors normes, des gens qui ont réellement un « feeling » particulier et qui font du cinéma un « art » dans le sens premier du terme. Ce ne sont pas des personnes qui visent le Box Office et les rentrées à tout prix, ce sont des artistes de la toile dans le sens premier du terme. Bon, il se fait que ces gens deviennent évidemment de plus en plus connus et que chacun de leurs films devient un top du Box Office car les cinéphiles sont, heureusement, de plus en plus nombreux, c’est un peu gênant car le corollaire évident est qu’ils peuvent se permettre de faire un mauvais film de temps à autre… un peu comme le dernier Auster en littérature !
Qui sont-ils ? David Lynch, Quentin Tarentino, Les frères Coen, Milos Forman, Stanley Kubrick, Sergio Leone, F.F. Coppola, etc, … vous voyez un peu le genre… c’est pas du Spielberg quoi !
Et donc, la vraie question quand on voit un tel film n’est pas « ai-je aimé ou non ? » mais bien « était-ce un bon film ? ». Bien sûr, je n’en veux pas du tout aux gens qui vont au cinéma pour passer un bon moment et pour « aimer ce qu’ils voient » mais ce n’est pas du tout le propos ici, puisque je tente de me baser sur des critères objectifs de qualité.
Partant de ce point de vue, pourquoi le film des frères Coen est un « bon » film !? D’abord, parce qu’il présente des personnages hors normes, que ce soit le tueur, que ce soit le sheriff ou que ce soit le personnage central du film qui s’enfuit avec l’argent, ce sont tous des personnages qui sont plus qu’eux-mêmes, ce sont des héros (ou anti-héros, dans ce cadre, c’est pareil) qui sont extrêmement humains, avec toutes leurs imperfections, mais avec une perfectibilité dans leur constance, ils « sont » jusqu’au bout ce qu’on attend d’eux, ils en deviennent dès lors plus qu’humains (et donc non-humains et donc héroïques) de part leur totale absence de déviance par rapport à la ligne de départ qui a été tracée dans le pitch : une tuerie, un témoin qui part avec l’argent, un tueur à ses trousses et un sheriff derrière le duo… tous les trois iront jusqu’au bout de leur rôle respectif et la fin (que je ne dévoilerai pas ici) est la seule et unique fin possible dans ce genre de scenario, qu’elle nous plaise ou non importe peu ! Que ce film soit noir et sanglant et laisse peu de place à l’espoir importe peu ! Ce n’est pas un conte de fée, c’est un film extrêmement linéaire avec des personnages qui ne dévient pas d’un iota et qui montre un monde sublimé (pas dans le sens positif, mais sublimé quand même).
Voici pour le scénario, en ce qui concerne le jeu des acteurs, vous remarquerez qu’il n’y en a aucun qui sourit, à aucun moment, c’est logique, cela ne cadre pas avec leur linéarité cristalline. En ce qui concerne la façon de filmer, vous remarquerez la pureté des scènes, il n’y a pas énormément de décor, il n’y a rien qui puisse accrocher l’œil en dehors des acteurs et de leur environnement immédiat, là aussi, concentration sur le pitch simple et unique et sur les personnages qui expriment cette pureté. Quant à la façon de filmer, elle est « basique », pas de plongée, de contre-plongée, de fondu ou d’enchaîné artistique, non, c’est une caméra fixe qui suit les acteurs dans leurs pérégrinations, du début à la fin, sans fioriture. Ensuite et enfin, il y a les « touches » qui en font un très bon film : l’intro de Jones, la dernière ligne de Jones, la scène où les deux tueurs se font face, la scène de la chemise, la scène du passage de la frontière, etc, … ce sont toutes des scènes extrêmement naturelles mais en même temps d’un surréalisme incroyable… et ça, il y en a peu qui savent faire…
Bref, essayez de décortiquer un film lors de sa vision, essayez de bien mâcher avant d’avaler… après tout, vous êtes des critiqueurs, alors ne regardez pas un film comme on regarde Buffy et les Vampires… est-ce que vous lisez du Dostoïevski comme on feuillette le Télé Moustique !? Non !! Alors, analysez ce que vous voyez, entrez dans le monde créé et naviguez-y en tenant bien la barre !
Bonnes Visions,
P.
Si vous n’êtes pas d’accord avec ce point de vue, ne lisez pas plus loin et aller rejoindre les rangs de vous-savez-qui, ce que je vais vous dire va vous passer au dessus de la tête…
Étonnante démonstration ! Je l'ai lue jusqu'au bout bien que je la trouve pompeuse et un brin prétentieuse (euphémisme) à savoir que personne ne semble habilité à visionner un film et à le critiquer avant d'avoir lu ça mais enfin... Chacun s'exprime selon ce qu'il est...
Une seule chose m'intrigue... Qui est donc cette personne que tu nommes ou plutôt que tu ne nommes pas "vous-savez-qui" et qui a ce vilain défaut d'être subjective quand elle aime quelqu'un ? C'est un crime ou bien c'est humain car un être humain est à la base subjectif qu'on ne me dise pas le contraire. Seule une machine est entièrement objective pas vrai ?
J'interviens car je trouve qu'on peut très bien exprimer son avis sans toujours faire des allusions mesquines sur celui des autres. Je ne peux discuter du film car je ne l'ai pas vu.
Conclusion de toute l'affaire : cette démonstration est magnifique mais cette phrase est de trop...
Hé bien mon cher P. sache que je suis un peu piquée par ta diatribe. Amicalement, of course. ;-)
Je ne me considère pas comme une visionneuse de films destinés au box office et que j'ai l'habitude, non pas d'avaler tout rond un film mais bien d'y chercher moelle et substance. D'ailleurs, je ne regarde pas Buffy... même si c'est bien distrayant.
Il y a des films que je n'ai pas aimés et qui pourtant m'ont semblé de qualité. Et les grands noms ne font toujours pas de bons films (heureusement, ça les rend "humains" ;-)).
Jodorowsky, Russell, Maddin, Lynch, pour ne citer qu'eux, voilà ce qui m'apporte consistance et plaisir. Et les Coen, why not? Mais là...
Ce film-ci des frères Coen ressemble pour moi à un deuxième Fargo, mais en moins bon... Oui, il y a de la promesse de qualité mais... où en arrive-t-on vraiment? Les personnages sont "humains", dis-tu (comme la princesse Mathilde?? ;-)), moui... faibles et forts à la fois, violents tous à leur manière (que ce soit dans leur inertie ou leur absence de limites) mais... un peu clichés aussi.
Et petit détail erroné : le tueur sourit à plusieurs reprises (cfr la scène avec la copine de Llewelyn)
Je ne me considère pas comme une visionneuse de films destinés au box office et que j'ai l'habitude, non pas d'avaler tout rond un film mais bien d'y chercher moelle et substance. D'ailleurs, je ne regarde pas Buffy... même si c'est bien distrayant.
Il y a des films que je n'ai pas aimés et qui pourtant m'ont semblé de qualité. Et les grands noms ne font toujours pas de bons films (heureusement, ça les rend "humains" ;-)).
Jodorowsky, Russell, Maddin, Lynch, pour ne citer qu'eux, voilà ce qui m'apporte consistance et plaisir. Et les Coen, why not? Mais là...
Ce film-ci des frères Coen ressemble pour moi à un deuxième Fargo, mais en moins bon... Oui, il y a de la promesse de qualité mais... où en arrive-t-on vraiment? Les personnages sont "humains", dis-tu (comme la princesse Mathilde?? ;-)), moui... faibles et forts à la fois, violents tous à leur manière (que ce soit dans leur inertie ou leur absence de limites) mais... un peu clichés aussi.
Et petit détail erroné : le tueur sourit à plusieurs reprises (cfr la scène avec la copine de Llewelyn)
Je suis plutôt d'accord avec les précisions apportées. Il devient, en tout cas pour moi, de plus en plus évidents que les oeuvres d'art, livres ou films, doivent être lus/vus et relus-revus plusieurs fois pour en retirer tout le suc et le plaisir!
Bien entendu, la subjectivité joue son rôle et tant mieux, mais l'avis devrait être basé sur des argumentations sérieuses et/ou passionnées.
Il reste que le cinéma est également un langage et qu'il faudrait donc, si l'on bénéficier de ses richesses, en apprendre l'histoire , les outils et les techniques.
Nous sommes bien loin du ciné du samedi soir, mais pour les films qui nous hantent, l'effort vaut la peine.
Mais le plus grand plaisir, finalement, est de lire ou d'entendre le commentaire original et argumenté d'un autre passionné
Vive les frères Coen!
Bien entendu, la subjectivité joue son rôle et tant mieux, mais l'avis devrait être basé sur des argumentations sérieuses et/ou passionnées.
Il reste que le cinéma est également un langage et qu'il faudrait donc, si l'on bénéficier de ses richesses, en apprendre l'histoire , les outils et les techniques.
Nous sommes bien loin du ciné du samedi soir, mais pour les films qui nous hantent, l'effort vaut la peine.
Mais le plus grand plaisir, finalement, est de lire ou d'entendre le commentaire original et argumenté d'un autre passionné
Vive les frères Coen!
Nondidjâp, vous piquez ma curiosité à force... j'ai juste un problème: le livre ou le film?
Nondidjâp, vous piquez ma curiosité à force... j'ai juste un problème: le livre ou le film?
Pourquoi pas les deux ?
Dirlandaise :
1) le « vous-savez-qui » n’est pas nommé car c’est mon choix, ceux qui le connaissent comprendront et les autres n’ont pas l’historique et je n’ai pas envie de le faire.
2) Tu trouves ma démonstration prétentieuse, c’est que tu n’as rien compris…
3) Je n’ai jamais dit qu’on ne pouvait pas comprendre ce film avant de m’avoir lu ! Tu rêves tout haut ou ton désir de polémique te fait lire n’importe quoi ! Cf. point 2
4) La « personne que je cite » n’a pas le vilain défaut d’être subjective quand elle aime quelqu’un (là aussi, où diable ai-je écrit ça ?), elle a le défaut de ne pas savoir faire la différence entre l’objectif et le subjectif. Cf. points 1 et 2 !!
5) Je n’ai fait aucune allusion mesquine sur quiconque, j’ai bien précisé que je me fiche comme d’une guigne que l’on aime ou que l’on n’aime pas un film, mais je demande un avis argumenté ! Ce que « vous-savez-qui » n’a jamais pu faire, puisque le pauvre ne sait différencier le subjectif de l’objectif. Cf. points 1 et 2 !!
Conclusion, Dirlandaise, apprend à lire !!! Et je précise : apprend à LIRE et non pas prendre des mots dans une phrase pour en reformer une interprétation étrange dans ta tête… ce n’est malheureusement pas la première fois que cela arrive !!!
Blue :
… que tu n’aies pas aimé le film ne me dérange nullement mais quand tu dis que ce film est « Un exemple d'absurdité? Une victoire instable du Mal? Une distance faiblarde des gens comme tout le monde que la folie épargne? » me prouve que tu l’as bien compris et dès lors, tu devrais en reconnaître la qualité… or, tu commences par dire que tu as eu une « mauvaise idée » → un peu contradictoire et cela a heurté mon sens de la logique, d’où mon rappel aux gens sensés que nous sommes (enfin, certains) sur la façon dont un film se doit d’être abordé (de même qu’un livre, un tableau, voire même un plat cuisiné ou autre). Il n’y avait pas malice… mais s’il-te-plait ne tombe pas dans le travers qu’ont certains de systématiquement interpréter les propos avec telle ou telle tendance, tu es trop intelligente pour ça ! Ah oui, pour le sourire du tueur… as-tu déjà vu sourire plus froid ?
Donatien :
Nous sommes entièrement d’accord et c’est, semble-t-il, un problème récurent : on apprend à lire mais pas à Lire, on apprend à voir mais pas à regarder, on apprend à entendre mais pas à écouter, etc, etc, … Et donc, sans code, sans recul, sans maturité, sans connaissance (appelez ça comme vous voulez), les œuvres (dans le sens large) sont forcément incomprises par la majorité des gens qui pourtant se targuent d’un avis, mais bon sang, qu’est-ce qu’on se fout d’un avis d’un gars qui n’y connaît rien !!! Que peut-il nous dire d’autre que j’ai aimé ou je n’ai pas aimé !? Et ça, je le répète à l’envi, on s’en fiche !!!! Donnez-nous de l’objectif avec argumentation et là, le débat s’enrichira…
P.
1) le « vous-savez-qui » n’est pas nommé car c’est mon choix, ceux qui le connaissent comprendront et les autres n’ont pas l’historique et je n’ai pas envie de le faire.
2) Tu trouves ma démonstration prétentieuse, c’est que tu n’as rien compris…
3) Je n’ai jamais dit qu’on ne pouvait pas comprendre ce film avant de m’avoir lu ! Tu rêves tout haut ou ton désir de polémique te fait lire n’importe quoi ! Cf. point 2
4) La « personne que je cite » n’a pas le vilain défaut d’être subjective quand elle aime quelqu’un (là aussi, où diable ai-je écrit ça ?), elle a le défaut de ne pas savoir faire la différence entre l’objectif et le subjectif. Cf. points 1 et 2 !!
5) Je n’ai fait aucune allusion mesquine sur quiconque, j’ai bien précisé que je me fiche comme d’une guigne que l’on aime ou que l’on n’aime pas un film, mais je demande un avis argumenté ! Ce que « vous-savez-qui » n’a jamais pu faire, puisque le pauvre ne sait différencier le subjectif de l’objectif. Cf. points 1 et 2 !!
Conclusion, Dirlandaise, apprend à lire !!! Et je précise : apprend à LIRE et non pas prendre des mots dans une phrase pour en reformer une interprétation étrange dans ta tête… ce n’est malheureusement pas la première fois que cela arrive !!!
Blue :
… que tu n’aies pas aimé le film ne me dérange nullement mais quand tu dis que ce film est « Un exemple d'absurdité? Une victoire instable du Mal? Une distance faiblarde des gens comme tout le monde que la folie épargne? » me prouve que tu l’as bien compris et dès lors, tu devrais en reconnaître la qualité… or, tu commences par dire que tu as eu une « mauvaise idée » → un peu contradictoire et cela a heurté mon sens de la logique, d’où mon rappel aux gens sensés que nous sommes (enfin, certains) sur la façon dont un film se doit d’être abordé (de même qu’un livre, un tableau, voire même un plat cuisiné ou autre). Il n’y avait pas malice… mais s’il-te-plait ne tombe pas dans le travers qu’ont certains de systématiquement interpréter les propos avec telle ou telle tendance, tu es trop intelligente pour ça ! Ah oui, pour le sourire du tueur… as-tu déjà vu sourire plus froid ?
Donatien :
Nous sommes entièrement d’accord et c’est, semble-t-il, un problème récurent : on apprend à lire mais pas à Lire, on apprend à voir mais pas à regarder, on apprend à entendre mais pas à écouter, etc, etc, … Et donc, sans code, sans recul, sans maturité, sans connaissance (appelez ça comme vous voulez), les œuvres (dans le sens large) sont forcément incomprises par la majorité des gens qui pourtant se targuent d’un avis, mais bon sang, qu’est-ce qu’on se fout d’un avis d’un gars qui n’y connaît rien !!! Que peut-il nous dire d’autre que j’ai aimé ou je n’ai pas aimé !? Et ça, je le répète à l’envi, on s’en fiche !!!! Donnez-nous de l’objectif avec argumentation et là, le débat s’enrichira…
P.
Blue :
… que tu n’aies pas aimé le film ne me dérange nullement mais quand tu dis que ce film est « Un exemple d'absurdité? Une victoire instable du Mal? Une distance faiblarde des gens comme tout le monde que la folie épargne? » me prouve que tu l’as bien compris et dès lors, tu devrais en reconnaître la qualité… or, tu commences par dire que tu as eu une « mauvaise idée » → un peu contradictoire et cela a heurté mon sens de la logique,
Ma mauvaise idée concernait le fait de l'avoir vu avant de lire le bouquin, ce qui en soit mine un peu le terrain car les critiques lues me tentent évidemment.
Je pense que cinématographiquement, les frères Coen ne me "bouleversent" (pas dans le sens émotionnel du terme) pas suffisamment. L'approche humour noir a ses limites, et ici, à dire vrai, il n'en est même pas question... On est dans un rapport étrange avec la crédibilité, des personnages qui balancent entre le stéréotype humain et l'extrême "anormalité" sociale. Je ne dis pas qu'il n'y a pas de qualités à ce film, mais où veut-il en venir? Là est ma question...
d’où mon rappel aux gens sensés que nous sommes (enfin, certains) sur la façon dont un film se doit d’être abordé (de même qu’un livre, un tableau, voire même un plat cuisiné ou autre). Il n’y avait pas malice… mais s’il-te-plait ne tombe pas dans le travers qu’ont certains de systématiquement interpréter les propos avec telle ou telle tendance, tu es trop intelligente pour ça !
Je ne tombe dans aucun travers, mais sans doute est-ce parce que je n'aime pas faire partie d'une généralité. ;-)
J'apprécie tes arguments, et les entend, mais je ne suis pas d'accord avec tous.
Ah oui, pour le sourire du tueur… as-tu déjà vu sourire plus froid ?
P.
Rrraaah oui... mais je dois reconnaître trouver Javier Bardem troublant, même en tueur fou (et malgré son horrible coupe de cheveux)...
Bon, j'arrête, c'était ma minute midinette pour détendre l'atmosphère. ;-))
Dirlandaise :
1) le « vous-savez-qui » n’est pas nommé car c’est mon choix, ceux qui le connaissent comprendront et les autres n’ont pas l’historique et je n’ai pas envie de le faire.
2) Tu trouves ma démonstration prétentieuse, c’est que tu n’as rien compris…
3) Je n’ai jamais dit qu’on ne pouvait pas comprendre ce film avant de m’avoir lu ! Tu rêves tout haut ou ton désir de polémique te fait lire n’importe quoi ! Cf. point 2
4) La « personne que je cite » n’a pas le vilain défaut d’être subjective quand elle aime quelqu’un (là aussi, où diable ai-je écrit ça ?), elle a le défaut de ne pas savoir faire la différence entre l’objectif et le subjectif. Cf. points 1 et 2 !!
5) Je n’ai fait aucune allusion mesquine sur quiconque, j’ai bien précisé que je me fiche comme d’une guigne que l’on aime ou que l’on n’aime pas un film, mais je demande un avis argumenté ! Ce que « vous-savez-qui » n’a jamais pu faire, puisque le pauvre ne sait différencier le subjectif de l’objectif. Cf. points 1 et 2 !!
Conclusion, Dirlandaise, apprend à lire !!! Et je précise : apprend à LIRE et non pas prendre des mots dans une phrase pour en reformer une interprétation étrange dans ta tête… ce n’est malheureusement pas la première fois que cela arrive !!!
Ce n'est pas la première fois que je dois essuyer des commentaires désobligeants de ta part au sujet de mon intelligence et de ma capacité de compréhension. Pour apprendre à lire, je crois que c'est déjà fait merci.
C'est bizarre, j'ai l'impression de parler à un mur ou à autre chose... Je te dirais bien ce que je pense de toi et de tes avis mais Saule me coupera vite fait bien fait alors je te laisse te vautrer dans ta propre suffisance... Oups, coupe pas Saule, coupe pas...
Puisque tu sais lire, relis-toi ! et tant qu'à faire, relis-moi ! et explique moi où je mets en doute ton "intelligence" ou ta "compréhension" !!!??? si je te dis que tu n'as pas compris, c'est parce que TU traites mon propos de prétentieux, ce qu'il n'est pas, c'est donc bien une INTERPRETATION de ta part, et s'il y a INTERPRETATION, c'est qu'il n'y a pas de réelle lecture de mon propos... ou qu'il y a à tout le moins une mauvaise compréhension du message de départ !!! c'est ce que je veux dire quand je parle d'apprendre à lire, apprendre à lire, apprendre à lire !!!!!! Je ne parlais évidemment pas de la méthode apprise sur les bancs de l'école au cas où ton franc ne serait pas encore tombé !!!
Et maintenant que tu as bien tout relu, tu constateras qu'après m'avoir traité de prétentieux au travers de mon propos, tu me traites de suffisant... là, où je n'ai décelé aucune, AUCUNE insulte de ma part... alors on se demande qui insulte qui !!??
Mais c'est bien, continue dans cette voie-là, je t'assure que je n'ai pas à faire la moindre remarque négative sur toi, tu t'en charges bien toute seule...
Et Saule, efface tout ce que tu veux, il y a des choses que mon manque de patience supporte de moins en moins !!!
P.
Et maintenant que tu as bien tout relu, tu constateras qu'après m'avoir traité de prétentieux au travers de mon propos, tu me traites de suffisant... là, où je n'ai décelé aucune, AUCUNE insulte de ma part... alors on se demande qui insulte qui !!??
Mais c'est bien, continue dans cette voie-là, je t'assure que je n'ai pas à faire la moindre remarque négative sur toi, tu t'en charges bien toute seule...
Et Saule, efface tout ce que tu veux, il y a des choses que mon manque de patience supporte de moins en moins !!!
P.
D'accord, il semble y avoir entre nous un gros problème de compréhension... Je te relis donc attentivement...je finirai bien par te comprendre et apprécier ton point de vue.
Tu vois, je fais un effort... C'est bien parce que c'est toi...
Tu vois, je fais un effort... C'est bien parce que c'est toi...
Et puis, j'écoute Gloria alors je suis d'une humeur conciliante... pour le moment du moins !
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