Vu ce soir "The lost king" de S.Frears. Comme je ne lis jamais les commentaires / synopsis, je m'attendais à une fiction basée sur une valeur historique bien établie et sûre.
Je n'en dis pas plus, mais Richard III Plantagenet est... allez vérifier ;-)
Je n'en dis pas plus, mais Richard III Plantagenet est... allez vérifier ;-)
Je viens de revoir Les Liaisons dangereuses de Stefen Frears. C’est délectable de perversion raffinée.
Cette après-midi, j’ai revu Elephant Man, de David Lynch. C’est aussi tragique qu’humaniste.
Cette après-midi, j’ai revu Elephant Man, de David Lynch. C’est aussi tragique qu’humaniste.
Ah ! Elephant Man, l'un de mes films préférés, avec pour moi des larmes - John Merrick : "I am not an elephant ! I am not an animal ! I am a human being ! I am a man !"
Cette après-midi, j’ai revu Elephant Man, de David Lynch. C’est aussi tragique qu’humaniste.
Ah ! Elephant Man, l'un de mes films préférés, avec pour moi des larmes - John Merrick : "I am not an elephant ! I am not an animal ! I am a human being ! I am a man !"
Voilà un grand film, en effet !
Hier soir, j'ai revu Les Nuits de la pleine lune, d'Eric Rohmer, avec Pascale Ogier, Fabrice Luchini et Tchéky Karyo. Ce badinage entre Paris en banlieue est bien mené et intéressant.
Je viens de revoir Indochine, de Régis Wargniez. Il grossit certainement certaines choses, mais il est intéressant.
Hier soir, j’ai revu L’Amour l’après-midi, d’Eric Rohmer. Ce film, qui emploie un ton badin, comme à l’habitude du cinéaste, fait réfléchir à des sujets sérieux, presque philosophiques.
Je viens de revoir Cinéma Paradiso. Ce film nostalgique me paraît très beau, et empreint d’une belle philosophie.
Non, ce n’est pas un film parfait, mais un film loufoque, drôle, émouvant, inattendu, poétique, fait pour les rêveurs, pour ceux qui espèrent une vie plus belle, qui recherchent l’enchantement, la liberté, la solidarité, la tendresse. Je veux dire La fiancée du poète, le bon film de Yolande Moreau, où elle joue le rôle principal.
Mireille, la soixantaine bien avancée, rentre dans son village, qu’elle a quitté quarante ans auparavant à la suite d’une sombre affaire de deal qui lui a valu trois ans de prison et la disparition de son fiancé, un poète qui fut son grand amour de jeunesse et qu’elle n’a pas revu depuis. Elle avait rompu avec sa famille, mais elle revient pour s’installer dans la grande maison familiale à l’abandon. Elle a trouvé du travail à la cafétéria de l’école des Beaux-Arts de Charleville. Et, pour arrondir les fins de mois, elle y ajoute quelques petits trafics de cigarettes. Elle retrouve le curé du village qui lui dit de s’ouvrir aux autres : elle prend des locataires, tous nécessiteux, en échange d’un loyer modeste, espérant avec cet appoint entretenir la maison familiale. Cyril, un étudiant des Beaux-Arts qui va portraiturer Mireille, Bernard, un curieux jardinier municipal, et Elvis, un musicien un peu perché qui se fait passer pour américain, s’installent donc dans la grande maison.
Je n’en raconterai pas plus pour vous laisser découvrir l’univers étonnant de Yolande Moreau. Avis à ceux qui attendent du réalisme, on est ici dans l’utopie loufoque et lunaire de la marginalité, aux antipodes de la "normalité". Mais ces personnages forment une ronde amusante, joyeuse, avec ce petit grain de folie qui nous les rend attachants. Ils peuvent panser leurs blessures plus ou moins profondes dans une entraide mutuelle. Ils forment une sorte de famille à laquelle vient s’adjoindre le fameux poète, que Mireille n’attendait plus, une tribu chaleureuse et tendre de gens solidaires qui se sont choisis.
Yolande Moreau a réuni autour d’elle des comédiens formidables : Grégory Gadebois, étonnant jardinier, Thomas Guy, le jeune étudiant des Beaux-arts surnommé Picasso, Estéban le musicien atypique, Sergi Lopez, le fameux poète, William Sheller, le curé extravagant mais tellement humain… Les seconds rôles participent au régal du spectateur. Jusqu’à une tête de cerf en béton qui nous salue au passage. Tous nous touchent au cœur, on est émus, bouleversés, en même temps qu’on rie des petites touches de subversion, on aimerait vivre avec de telles personnes, si généreuses, si tendres. Le film m’a fait du bien, on ne peut pas en dire autant de tous les films récents.
Mireille, la soixantaine bien avancée, rentre dans son village, qu’elle a quitté quarante ans auparavant à la suite d’une sombre affaire de deal qui lui a valu trois ans de prison et la disparition de son fiancé, un poète qui fut son grand amour de jeunesse et qu’elle n’a pas revu depuis. Elle avait rompu avec sa famille, mais elle revient pour s’installer dans la grande maison familiale à l’abandon. Elle a trouvé du travail à la cafétéria de l’école des Beaux-Arts de Charleville. Et, pour arrondir les fins de mois, elle y ajoute quelques petits trafics de cigarettes. Elle retrouve le curé du village qui lui dit de s’ouvrir aux autres : elle prend des locataires, tous nécessiteux, en échange d’un loyer modeste, espérant avec cet appoint entretenir la maison familiale. Cyril, un étudiant des Beaux-Arts qui va portraiturer Mireille, Bernard, un curieux jardinier municipal, et Elvis, un musicien un peu perché qui se fait passer pour américain, s’installent donc dans la grande maison.
Je n’en raconterai pas plus pour vous laisser découvrir l’univers étonnant de Yolande Moreau. Avis à ceux qui attendent du réalisme, on est ici dans l’utopie loufoque et lunaire de la marginalité, aux antipodes de la "normalité". Mais ces personnages forment une ronde amusante, joyeuse, avec ce petit grain de folie qui nous les rend attachants. Ils peuvent panser leurs blessures plus ou moins profondes dans une entraide mutuelle. Ils forment une sorte de famille à laquelle vient s’adjoindre le fameux poète, que Mireille n’attendait plus, une tribu chaleureuse et tendre de gens solidaires qui se sont choisis.
Yolande Moreau a réuni autour d’elle des comédiens formidables : Grégory Gadebois, étonnant jardinier, Thomas Guy, le jeune étudiant des Beaux-arts surnommé Picasso, Estéban le musicien atypique, Sergi Lopez, le fameux poète, William Sheller, le curé extravagant mais tellement humain… Les seconds rôles participent au régal du spectateur. Jusqu’à une tête de cerf en béton qui nous salue au passage. Tous nous touchent au cœur, on est émus, bouleversés, en même temps qu’on rie des petites touches de subversion, on aimerait vivre avec de telles personnes, si généreuses, si tendres. Le film m’a fait du bien, on ne peut pas en dire autant de tous les films récents.
Il s'agit, bien sûr de "La Fiancée du poète !
Il s'agit, bien sûr de "La Fiancée du poète !
Merci :-)
J’ai vu Le procès Goldman et Le Ravissement, les deux encensés par la critique et plutôt populaires. Quant à moi, je les ai trouvés très moyens.
Pas "Le ravissement", mais "Le procés Goldman" m'a paru aussi moyen !
Cette après-midi, j’ai revu Le Colonel Chabert, d’Yves Angelo. C’est une adaptation fidèle de l’œuvre de Balzac, ce qui en fait un film fort, froid et cruel.
Je viens de découvrir Ma Vie avec Liberace. J’ai pris connaissance d’un monde truculent et assez dur, sous ses airs joviaux.
Je me suis résolu à découvrir cette après-midi Cleo de 5 à 7. Il est sombre mais bien fait et fait réfléchir.
Le scénario, agrémenté de deux préfaces, de photogrammes du film, et de notes de travail, est reparu récemment (début 2023) chez Gallimard, collection L'imaginaire ; à défaut de revoir le film, je viens de le lire, et ça tient la route !
Je viens de revoir Le Héros de la famille. Cette comédie chorale est plus sensible qu’elle n’en a l’air.
Je viens de revoir Good Morning Vietnam. Ce film me paraît fort beau d’humanité:
Je viens de découvrir 30 jours max, de Tarek Boudali. Cette comédie est d’un humour potache. Ça a le mérite de détendre, ce dont j’ai besoin, et c’est assez drôle.
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