J'ai bien aimé Les Herbes folles, de Resnais, et le Concert, tout deux basés sur une histoire abracabrante, sauvés par des pirouettes scénaristiques et des acteurs hors pair. Vincere, de Bellocchio, est aussi fort qu'austère et violent ; c'est sur l'histoire de la femme et l'enfant cachés de Mussolini.
Vincere est absolument génial ! Histoire forte, interprétation au poil, le réalisation mêlant images d'archives et parties tournées et puis l'histoire est fascinante, la psychologie de cette femme qui ne vit que pour la reconnaissance de son amour plus encore que de son statut. Clairement le film de cette fin d'année.
Dans un tout autre genre, Benjamin Button vaut vraiment le détour.
Dans un tout autre genre, Benjamin Button vaut vraiment le détour.
Tetro, le dernier Coppola.
Un chef-d'oeuvre. La photographie est magnifique, les acteurs littéralement habités (Vincent Gallot est absolument génial), et des thèmes forts, une narration parfaitement maîtrisée. Une claque dont je ne me remets pas.
Courez-y, en cette période, ce film est tout ce qu'Avatar n'est pas : du grand cinéma !
Un chef-d'oeuvre. La photographie est magnifique, les acteurs littéralement habités (Vincent Gallot est absolument génial), et des thèmes forts, une narration parfaitement maîtrisée. Une claque dont je ne me remets pas.
Courez-y, en cette période, ce film est tout ce qu'Avatar n'est pas : du grand cinéma !
Tiens, à propos d'Avatar (que je n'ai pas vu),je me suis laissé dire que c'était un chef-d'oeuvre au niveau de la réalisation, des images, des effets spéciaux, etc, etc, mais que c'était une grosse daube au niveau du scénario, que c'était Pocahontas chez les Aliens en gros (si vous connaissez l'histoire de John Smith et de son indienne, vous connaissez 99 % de l'histoire d'Avatar) et que donc, même en admettant que l'histoire de Pocahontas soit intéressante, Avatar n'est jamais qu'un remake, voire même un plagiat et que les violons de l'amour sur une lointaine planète, même sous le couvert d'une fresque écologique, franchement, ça lasse ! Mais bon, comme je n'ai pas vu, je ne me prononce pas... quoi que je sens déjà que j'abonderai dans ce sens !
Par contre ! Par contre, ce qui m'inquiète, c'est que ma bible du cinéma, imdb.com, le place en n°28 dans le top 250 de tous les temps, or, d'habitude les voix d'imdb ne sont pas trop à côté de la plaque et le top 250 recèle quand même un maximum de "bons" films !
Donc, soit, ma faculté de détection s'émousse, soit imdb commence à se faire gangréner par les amateurs de block busters... dans le premier cas, osef, puisque ça ne concerne que moi, mais si nous sommes dans le deuxième cas, c'est la fin d'un monde, si pas la fin DU monde !
--> Donatien, Stavro, ... un avis pour me tirer de ce marasme !?
Par contre ! Par contre, ce qui m'inquiète, c'est que ma bible du cinéma, imdb.com, le place en n°28 dans le top 250 de tous les temps, or, d'habitude les voix d'imdb ne sont pas trop à côté de la plaque et le top 250 recèle quand même un maximum de "bons" films !
Donc, soit, ma faculté de détection s'émousse, soit imdb commence à se faire gangréner par les amateurs de block busters... dans le premier cas, osef, puisque ça ne concerne que moi, mais si nous sommes dans le deuxième cas, c'est la fin d'un monde, si pas la fin DU monde !
--> Donatien, Stavro, ... un avis pour me tirer de ce marasme !?
Oui, IMDB n'est plus ce qu'il était côté étoiles, mais ça reste mon numéro un pour les informations encore.
Ah merde, Pendragon, je viens de voir ton message, désolé de ne pas avoir répondu plus tôt, j'espère que tu n'as pas perdu près de 3H de ta vie à voir Avatar à cause de moi.
J'ai été le voir parce qu'il paraît qu'il fallait voir et donc, je pourrai dire que j'y étais, comme certains peuvent dire qu'ils étaient à Paris en 40, par exemple.
Tout d'abord, ton information est partiellement fausse. Avatar, c'est Pocahontas, mais pas que. En fait, c'est plutôt un grand cours de rattrapage des blockbusters de ces 10 dernières années, voire plus. Ainsi, derrière cette histoire d'amour à deux balles (ce qui représente, note-le bien, beaucoup moins que le prix d'un ticket de ciné), tu auras des créatures animales tout droit sortie de Jurassic Park (à partir du 2 car le 1er avait quelque intérêt), un méchant militaire très vilain (mais vraiment très, très méchant, quoi) aux airs de Terminator, des trucs sur lesquelles on se branche pour vivre une vie parallèle, un peu comme les mauvais moments de Matrix (et en premier lieu la scène de transe à laquelle tu pourras assister (ou pas, ce que je recommanderais) en version Na'vi (le nom des gentils, mais alors très gentils autochtones bleus), des espèces de plugs naturels que n'aurait pas renié Existenz (mais alors que sur le plan technique, dans Avatar on oublie toute réflexion), une vision de l'armée et une technologie militaire proches de Starship Troopers et des scènes de batailles plagiées sur les batailles d'Endor et de Naboo dans Star Wars Ep. 6 et Ep. 1 (avec une partie aérienne qui fait penser aux espèces de dragons montés par les Nazguls du Seigneur des Anneaux, voire, peut-être, à un de ces films avec des dragons que je n'ai pas vus).
En plus de tout ça, il y a quelques petits bonus sympa. Par exemple, ce générique de fin qui nous offre un revival de la chanson de Céline Dion dans Titanic (c'est la marque des grands de s'auto-citer) et puis surtout, ce sol qui s'allume sous les pas des Na'vi un peu comme les dalles du trottoir sous ceux de Michael Jackson dans le clip de Billie Jean.
Est-ce que tout ceci suffit à faire un film ? Pas sûr. En fait, le gros problème d'Avatar (comme de tous les films de Cameron ou presque) c'est de ne pas mettre la technique au service de cinéma, mais le cinéma au service de la technique. Donc, oui, tu vois des images de synthèses géniales, plus belles que dans un Pixar (mais qui procurent infiniment moins de plaisir) et Cameron a quand même eu le génie de choisir des acteurs suffisamment mauvais pour que des espèces de schtroumpfs géants soient plus crédibles.
Donc écoute, si tu es féru de nouvelles technologies, cours-y, mais si tu veux voir un film, au risque de me répéter, va voir Tetro.
J'ai été le voir parce qu'il paraît qu'il fallait voir et donc, je pourrai dire que j'y étais, comme certains peuvent dire qu'ils étaient à Paris en 40, par exemple.
Tout d'abord, ton information est partiellement fausse. Avatar, c'est Pocahontas, mais pas que. En fait, c'est plutôt un grand cours de rattrapage des blockbusters de ces 10 dernières années, voire plus. Ainsi, derrière cette histoire d'amour à deux balles (ce qui représente, note-le bien, beaucoup moins que le prix d'un ticket de ciné), tu auras des créatures animales tout droit sortie de Jurassic Park (à partir du 2 car le 1er avait quelque intérêt), un méchant militaire très vilain (mais vraiment très, très méchant, quoi) aux airs de Terminator, des trucs sur lesquelles on se branche pour vivre une vie parallèle, un peu comme les mauvais moments de Matrix (et en premier lieu la scène de transe à laquelle tu pourras assister (ou pas, ce que je recommanderais) en version Na'vi (le nom des gentils, mais alors très gentils autochtones bleus), des espèces de plugs naturels que n'aurait pas renié Existenz (mais alors que sur le plan technique, dans Avatar on oublie toute réflexion), une vision de l'armée et une technologie militaire proches de Starship Troopers et des scènes de batailles plagiées sur les batailles d'Endor et de Naboo dans Star Wars Ep. 6 et Ep. 1 (avec une partie aérienne qui fait penser aux espèces de dragons montés par les Nazguls du Seigneur des Anneaux, voire, peut-être, à un de ces films avec des dragons que je n'ai pas vus).
En plus de tout ça, il y a quelques petits bonus sympa. Par exemple, ce générique de fin qui nous offre un revival de la chanson de Céline Dion dans Titanic (c'est la marque des grands de s'auto-citer) et puis surtout, ce sol qui s'allume sous les pas des Na'vi un peu comme les dalles du trottoir sous ceux de Michael Jackson dans le clip de Billie Jean.
Est-ce que tout ceci suffit à faire un film ? Pas sûr. En fait, le gros problème d'Avatar (comme de tous les films de Cameron ou presque) c'est de ne pas mettre la technique au service de cinéma, mais le cinéma au service de la technique. Donc, oui, tu vois des images de synthèses géniales, plus belles que dans un Pixar (mais qui procurent infiniment moins de plaisir) et Cameron a quand même eu le génie de choisir des acteurs suffisamment mauvais pour que des espèces de schtroumpfs géants soient plus crédibles.
Donc écoute, si tu es féru de nouvelles technologies, cours-y, mais si tu veux voir un film, au risque de me répéter, va voir Tetro.
Magnifique démonstration ! Donc, en gros, on prend un peu de tous les block busters, on mélange bien, on secoue fermement, on habille le tout à coup de millions de $ et on est certain de sortir... un bon gros block buster ! Jusque là, pas de souci, mais pourquoi diable n'est-il pas vu "que" comme un block buster et qu'il finit 34 (il a perdu qq places) au top 250 d'imdb !!?? Après tout, les Starship et autres Jurassic Park ne s'y retrouvent pas eux ! Et pourtant, diantre, on le sait quand même que Cameron est une machine à fric, pas une machine à films !!! Ah là là, comment est-ce possible que la daube ait toujours autant de succès que ce soit au cinéma, en musique ou en littérature !!!???
:-((((
P.
:-((((
P.
Bof, il y a d'autres daubes dans les premiers classé sur IMDB et surtout...« Fight Club » (17e). Je m'étais déjà déchaîné dessus il y a longtemps : http://critiqueslibres.com/i.php/forum/…
il y a aussi :
http://critiqueslibres.com/i.php/forum/…
alors je ne recommence pas, sinon Pendragon va devoir se fendre d'un avis vengeur...
Mais soyez rassurés, il le fera de toute façon, ou alors je mange mon chapeau (je n'en ai pas).
Pour répondre à la question finale de Pendragon, je dirais que la daube (cuisson longue d'une viande en sauce avec des légumes) c'est plutôt bon mais pas très raffiné, ce qui fait que tout le monde aime ça mais que ça ne laisse pas des souvenirs impérissables (sauf sur l'estomac le lendemain...).
Pour finir : je n'ai pas vu « Avatar » parce que la daube, je viens d'en prendre durant les fêtes.
il y a aussi :
http://critiqueslibres.com/i.php/forum/…
alors je ne recommence pas, sinon Pendragon va devoir se fendre d'un avis vengeur...
Mais soyez rassurés, il le fera de toute façon, ou alors je mange mon chapeau (je n'en ai pas).
Pour répondre à la question finale de Pendragon, je dirais que la daube (cuisson longue d'une viande en sauce avec des légumes) c'est plutôt bon mais pas très raffiné, ce qui fait que tout le monde aime ça mais que ça ne laisse pas des souvenirs impérissables (sauf sur l'estomac le lendemain...).
Pour finir : je n'ai pas vu « Avatar » parce que la daube, je viens d'en prendre durant les fêtes.
Vengeur, je ne suis jamais Bolcho et encore moins vis-à-vis de toi, tu devrais le savoir depuis le temps qu'on se côtoie... par contre, je n'avais pas lu tes critiques de Fight Club (cela devait être l'époque où j'étais loin des forums) et je ne manquerai pas de te démontrer ou de tenter de te démontrer pourquoi ce n'est pas de la daube, mais pas maintenant.
Quant à la daube en général, oui, ce n'est pas raffiné et cela se laisse manger, un peu comme un bon gros Big Mac, hmmm, gustativement on s'en régale... mais on sait que c'est de la m... quand même hein, on le sait !!!!! Et comme on le sait, on n'en fait pas l'apologie...
D'où ma question de départ en fait : les gens qui en font l'apologie, soit savent ce qu'ils font et dans ce cas je me demande pourquoi ils le font, soit ils ne savent pas ce qu'ils font et dans ce cas, je m'inquiète de plus en plus de la recrudescence de ce type de "goût" !
Quant à la daube en général, oui, ce n'est pas raffiné et cela se laisse manger, un peu comme un bon gros Big Mac, hmmm, gustativement on s'en régale... mais on sait que c'est de la m... quand même hein, on le sait !!!!! Et comme on le sait, on n'en fait pas l'apologie...
D'où ma question de départ en fait : les gens qui en font l'apologie, soit savent ce qu'ils font et dans ce cas je me demande pourquoi ils le font, soit ils ne savent pas ce qu'ils font et dans ce cas, je m'inquiète de plus en plus de la recrudescence de ce type de "goût" !
On ne dira sûrement pas que c'est mon "film du moment" mais comme je l'ai regardé avant-hier et qu'il mérite (ou pas??) discussion, je me demandais si certains d'entre vous l'avaient vu: "Antichrist" de Von Trier.
Malgré une critique plus qu'égarée, partagée et aussi particulièrement acerbe, j'avais envie de m'en faire une opinion personnelle... Après tout, j'ai, jusque là, toujours été marquée (positivement même si déstabilisée aussi) par la filmographie de Von Trier (Breaking the waves, Dancer in the Dark, Dogville et le moins connu Direktor - même si plus ennuyeux - montre un scénario bien fichu).
Et on le sait, lorsqu'un cinéaste réputé se la joue sulfureux ou audacieux ou hermétique ou ou ou... surtout qu'il laisse entrevoir une faille, il y aura toujours une meute pour le snober ou en faire de la nourriture en poudre pour animaux de batterie.
Alors quoi? Dire que j'ai aimé follement le film? Non... il reste un des plus glauques, violents et choquants que j'aie vus. Et je ne fais pas un classement en la matière, ce n'est pas un argument qui me tienne à coeur!
On sent l'esthétisme poussé à l'excès dans un prologue lisse en noir et blanc, "sublimé" par du Haendel, où le couple Gainsbourg-Dafoe atteint l'extase pendant que leur gosse se défenestre (par une nuit de blanche poudreuse, très à propos vue notre météo! ;-)).
Souffrant d'une grave dépression, la femme est finalement extirpée de l'hôpital par son mari, thérapeute comportementaliste, pour être emmenée dans leur maison en forêt, centre de ses angoisses.
Ultra réaliste (on voit le coït, performance de doublures je suppose!) d'une part, fantasmagorique d'autre part, on se demande pourquoi Von Trier a voulu aller si loin dans la folie et l'horreur intime. Sans rien dévoiler des fondements du crescendo de violence du film, on dira que les organes génitaux de chacun des deux protagonistes ne rigoleront pas toujours...
Tension, angoisse? Il y a... Manichéisme porté aux nues dans une atmosphère de forêt sombre et mystérieuse? Il y a... Sexe brutal et permanent? Il y a...
Très cliché, vu comme ça... et pourtant, il y a ce truc, curieux, qui vous suit. Un symbolisme, une imagerie, un univers. Est-ce pour avoir été prise sous la déferlante d'horreur et d'angoisse qu'assène le film? Est-ce pour en avoir trop vu?
Je ne sais pas... et je crois que Von Trier non plus, ne sait pas forcément comment il en est arrivé là. Et dans ma note, je ne lui mettrai qu'un 2/5. Pas si bon, pas si cruel non plus.
J'espère que les acteurs s'en sont bien tirés psychologiquement après leurs mois de tournages parce que là...
Malgré une critique plus qu'égarée, partagée et aussi particulièrement acerbe, j'avais envie de m'en faire une opinion personnelle... Après tout, j'ai, jusque là, toujours été marquée (positivement même si déstabilisée aussi) par la filmographie de Von Trier (Breaking the waves, Dancer in the Dark, Dogville et le moins connu Direktor - même si plus ennuyeux - montre un scénario bien fichu).
Et on le sait, lorsqu'un cinéaste réputé se la joue sulfureux ou audacieux ou hermétique ou ou ou... surtout qu'il laisse entrevoir une faille, il y aura toujours une meute pour le snober ou en faire de la nourriture en poudre pour animaux de batterie.
Alors quoi? Dire que j'ai aimé follement le film? Non... il reste un des plus glauques, violents et choquants que j'aie vus. Et je ne fais pas un classement en la matière, ce n'est pas un argument qui me tienne à coeur!
On sent l'esthétisme poussé à l'excès dans un prologue lisse en noir et blanc, "sublimé" par du Haendel, où le couple Gainsbourg-Dafoe atteint l'extase pendant que leur gosse se défenestre (par une nuit de blanche poudreuse, très à propos vue notre météo! ;-)).
Souffrant d'une grave dépression, la femme est finalement extirpée de l'hôpital par son mari, thérapeute comportementaliste, pour être emmenée dans leur maison en forêt, centre de ses angoisses.
Ultra réaliste (on voit le coït, performance de doublures je suppose!) d'une part, fantasmagorique d'autre part, on se demande pourquoi Von Trier a voulu aller si loin dans la folie et l'horreur intime. Sans rien dévoiler des fondements du crescendo de violence du film, on dira que les organes génitaux de chacun des deux protagonistes ne rigoleront pas toujours...
Tension, angoisse? Il y a... Manichéisme porté aux nues dans une atmosphère de forêt sombre et mystérieuse? Il y a... Sexe brutal et permanent? Il y a...
Très cliché, vu comme ça... et pourtant, il y a ce truc, curieux, qui vous suit. Un symbolisme, une imagerie, un univers. Est-ce pour avoir été prise sous la déferlante d'horreur et d'angoisse qu'assène le film? Est-ce pour en avoir trop vu?
Je ne sais pas... et je crois que Von Trier non plus, ne sait pas forcément comment il en est arrivé là. Et dans ma note, je ne lui mettrai qu'un 2/5. Pas si bon, pas si cruel non plus.
J'espère que les acteurs s'en sont bien tirés psychologiquement après leurs mois de tournages parce que là...
Sinon, mes toutes dernières visions à conseiller:
- Le dernier Woody "Wathever works" était très bon (meilleur selon moi que "Vicky Cristina Barcelona", plus lisse et esthétisant, même si très agréable) mais j'ai enfin découvert "Love and death" et "Manhattan Murder Mystery" : caustiques, drôles et brillants.
- "Brand upon the brain" de Guy Maddin (un canadien allumé qui s'inspire des muets expressionnistes allemands) - un film saisissant, complètement hors canevas habituel, sans dialogue, juste une bande-son complètement hallucinée et limite subliminale, symbolique. Avec en voix off de narration, Isabella Rossellini (même réalisateur, même actrice, film génial: "The saddest music in the world").
Et pour ce qui concerne les bonnes daubes gnangnan et sans une once novatrice, j'ai même vu le premier Twilight (quel effort!!).
Ah, pour les fans peu regardants des Beatles, la bien intentionnée mais néanmoins très inégale comédie musicale "Accross the universe" est passée apr mon écran mais, à part quelques scènes visuallement bien foutues, chorégraphiées, psychédéliques et accrocheuses, j'ai globalement été déçue (sauf par l'accent bien british du héros, allez... ;-)
- Le dernier Woody "Wathever works" était très bon (meilleur selon moi que "Vicky Cristina Barcelona", plus lisse et esthétisant, même si très agréable) mais j'ai enfin découvert "Love and death" et "Manhattan Murder Mystery" : caustiques, drôles et brillants.
- "Brand upon the brain" de Guy Maddin (un canadien allumé qui s'inspire des muets expressionnistes allemands) - un film saisissant, complètement hors canevas habituel, sans dialogue, juste une bande-son complètement hallucinée et limite subliminale, symbolique. Avec en voix off de narration, Isabella Rossellini (même réalisateur, même actrice, film génial: "The saddest music in the world").
Et pour ce qui concerne les bonnes daubes gnangnan et sans une once novatrice, j'ai même vu le premier Twilight (quel effort!!).
Ah, pour les fans peu regardants des Beatles, la bien intentionnée mais néanmoins très inégale comédie musicale "Accross the universe" est passée apr mon écran mais, à part quelques scènes visuallement bien foutues, chorégraphiées, psychédéliques et accrocheuses, j'ai globalement été déçue (sauf par l'accent bien british du héros, allez... ;-)
Je ne sais pas si c'est juste une rumeur, mais Dennis Hopper serait proche de rendre l'âme, il serait en phase terminale du cancer de la prostate. L'acteur a plus de 100 rôles à son actif, dont mes performances préférées dans True Romance, Speed, Apocalypse Now et Blue Velvet.
Eric Rohmer serait mort aussi. Un réalisateur génial, dont je n'ai vu que L'anglaise et le duc (2001) et Le rayon vert (1986)...
Eric Rohmer serait mort aussi. Un réalisateur génial, dont je n'ai vu que L'anglaise et le duc (2001) et Le rayon vert (1986)...
Ça va faire un mois que je n'ai pas vu de films en entiers, que des Dora l'exploratrice "C'est gagné! Yes, we did it!" à longueur des journées. Je ne sais pas comment mon amie fait pour endurer çà. Ma mère dit que j'étais pareil avec Passe-Partout. Au moins, des fois, je suis capable de faire écouter à mes filleules le canal Galaxie Radio Jukebox Oldies et danser le swing et le twist avec elles. Ça me permet de survivre...
Je rêve d'écouter le dernier Star Trek ou "autre chose que Dora"... n'importe quoi.
Je rêve d'écouter le dernier Star Trek ou "autre chose que Dora"... n'importe quoi.
Moi je viens de revoir Le Grand blond avec une chaussure noire, puis la suite avec Le Retour du grand blond. Le premier film est une excellente comédie. La suite est beaucoup moins bonne, mais reste bien faite.
Vengeur, je ne suis jamais Bolcho et encore moins vis-à-vis de toi, tu devrais le savoir depuis le temps qu'on se côtoie... par contre, je n'avais pas lu tes critiques de Fight Club (cela devait être l'époque où j'étais loin des forums) et je ne manquerai pas de te démontrer ou de tenter de te démontrer pourquoi ce n'est pas de la daube, mais pas maintenant.
Quant à la daube en général, oui, ce n'est pas raffiné et cela se laisse manger, un peu comme un bon gros Big Mac, hmmm, gustativement on s'en régale... mais on sait que c'est de la m... quand même hein, on le sait !!!!! Et comme on le sait, on n'en fait pas l'apologie...
D'où ma question de départ en fait : les gens qui en font l'apologie, soit savent ce qu'ils font et dans ce cas je me demande pourquoi ils le font, soit ils ne savent pas ce qu'ils font et dans ce cas, je m'inquiète de plus en plus de la recrudescence de ce type de "goût" !
Quelqu'un a déclaré il y a quelques années que le cinéma commercial américain était réalisé pour des spectateurs âgés de 13 ans en moyenne.
Je n'ai pas vu "Avatar" mais mon neveu de 12 ans a apprécié et me le fera certainement visionner dès qu'il passera en dvd.
Beaucoup de ces films s'adressent aux cinéphiles débutants qui n'ont pas encore de culture cinéma.
Les vieux spectateurs (comme moi) qui avons presque tout vu, avons souvent des jugements sévères parce qu'il devient très difficile de nous surprendre.
Je serais plus prudent et ne jugerais qu'après vision du film et avoir contextualisé (époque, type de film, public-cible!!, etc).
Mais il est vrai que la surenchère détourne déjà la majorité des spectateurs des films moins "faciles"et qui n'ont pas des budgets publicitaires suffisants.
Je ne sais pas si c'est juste une rumeur, mais Dennis Hopper serait proche de rendre l'âme, il serait en phase terminale du cancer de la prostate. L'acteur a plus de 100 rôles à son actif, dont mes performances préférées dans True Romance, Speed, Apocalypse Now et Blue Velvet.
Eric Rohmer serait mort aussi. Un réalisateur génial, dont je n'ai vu que L'anglaise et le duc (2001) et Le rayon vert (1986)...
True romance est un de mes films préférés. Voilà un petit polar magnifiquement mis en scène, dynamique, avec des acteurs formidables dont Dennis Hopper, avec de l'humour (noir), de l'amour(fou) et une fin (presque ) heureuse.
Je crois qu'il s'est fait connaître par "Easy rider". Dennis Hopper est un de ces formidables "seconds rôles" du cinéma américain.
Juste un petit mot à Blue sur Antichrist : je ne l'ai pas encore vu mais je compte bien le voir, ne fut-ce que pour les deux acteurs que j'aime beaucoup et je confirme : oui, il y avait des doublures et oui, ils s'en sont bien sortis psychologiquement (j'ai entendu une interview).
Pour Donatien, tu as sans doute raison : il faut voir et voir et voir et voir et voir encore et encore un paquet de films avant de pouvoir être à même de juger...
Pour Dennis, c'est malheureusement vrai : "Acting legend Dennis Hopper is losing his battle with prostate cancer after the deadly disease spread to his bones, according to a British report. The "Easy Rider" veteran revealed his struggle with the illness in October 2009, after he was admitted to hospital suffering from "severe flu-like symptoms." He immediately underwent treatment at the University of Southern California, but doctors admit hopes for the 73 year old are fading after the cancer spread, according to Britain's News of the World newspaper. According to the publication, medics have informed Hopper - who has battled the disease since 2002 - that his cancer is incurable and that he may be facing his final days."
Je l'aimais bien aussi...
P.
PS : tiens, je viens de voir l'adaptation cinématographique du Parfum (si, si) et le film n'est pas mal du tout, c'était un pari difficile, mais il est gagné à mon sens (olfactif évidemment ^^).
Pour Donatien, tu as sans doute raison : il faut voir et voir et voir et voir et voir encore et encore un paquet de films avant de pouvoir être à même de juger...
Pour Dennis, c'est malheureusement vrai : "Acting legend Dennis Hopper is losing his battle with prostate cancer after the deadly disease spread to his bones, according to a British report. The "Easy Rider" veteran revealed his struggle with the illness in October 2009, after he was admitted to hospital suffering from "severe flu-like symptoms." He immediately underwent treatment at the University of Southern California, but doctors admit hopes for the 73 year old are fading after the cancer spread, according to Britain's News of the World newspaper. According to the publication, medics have informed Hopper - who has battled the disease since 2002 - that his cancer is incurable and that he may be facing his final days."
Je l'aimais bien aussi...
P.
PS : tiens, je viens de voir l'adaptation cinématographique du Parfum (si, si) et le film n'est pas mal du tout, c'était un pari difficile, mais il est gagné à mon sens (olfactif évidemment ^^).
On ne dira sûrement pas que c'est mon "film du moment" mais comme je l'ai regardé avant-hier et qu'il mérite (ou pas??) discussion, je me demandais si certains d'entre vous l'avaient vu: "Antichrist" de Von Trier.
Malgré une critique plus qu'égarée, partagée et aussi particulièrement acerbe, j'avais envie de m'en faire une opinion personnelle... Après tout, j'ai, jusque là, toujours été marquée (positivement même si déstabilisée aussi) par la filmographie de Von Trier (Breaking the waves, Dancer in the Dark, Dogville et le moins connu Direktor - même si plus ennuyeux - montre un scénario bien fichu).
Et on le sait, lorsqu'un cinéaste réputé se la joue sulfureux ou audacieux ou hermétique ou ou ou... surtout qu'il laisse entrevoir une faille, il y aura toujours une meute pour le snober ou en faire de la nourriture en poudre pour animaux de batterie.
Alors quoi? Dire que j'ai aimé follement le film? Non... il reste un des plus glauques, violents et choquants que j'aie vus. Et je ne fais pas un classement en la matière, ce n'est pas un argument qui me tienne à coeur!
On sent l'esthétisme poussé à l'excès dans un prologue lisse en noir et blanc, "sublimé" par du Haendel, où le couple Gainsbourg-Dafoe atteint l'extase pendant que leur gosse se défenestre (par une nuit de blanche poudreuse, très à propos vue notre météo! ;-)).
Souffrant d'une grave dépression, la femme est finalement extirpée de l'hôpital par son mari, thérapeute comportementaliste, pour être emmenée dans leur maison en forêt, centre de ses angoisses.
Ultra réaliste (on voit le coït, performance de doublures je suppose!) d'une part, fantasmagorique d'autre part, on se demande pourquoi Von Trier a voulu aller si loin dans la folie et l'horreur intime. Sans rien dévoiler des fondements du crescendo de violence du film, on dira que les organes génitaux de chacun des deux protagonistes ne rigoleront pas toujours...
Tension, angoisse? Il y a... Manichéisme porté aux nues dans une atmosphère de forêt sombre et mystérieuse? Il y a... Sexe brutal et permanent? Il y a...
Très cliché, vu comme ça... et pourtant, il y a ce truc, curieux, qui vous suit. Un symbolisme, une imagerie, un univers. Est-ce pour avoir été prise sous la déferlante d'horreur et d'angoisse qu'assène le film? Est-ce pour en avoir trop vu?
Je ne sais pas... et je crois que Von Trier non plus, ne sait pas forcément comment il en est arrivé là. Et dans ma note, je ne lui mettrai qu'un 2/5. Pas si bon, pas si cruel non plus.
J'espère que les acteurs s'en sont bien tirés psychologiquement après leurs mois de tournages parce que là...
Blue, tu en parles vraiment très bien et j'aurais beaucoup de mal à ajouter quoi que ce soit d'intéressant. Moi aussi, j'en suis sorti (un peu sonné) avec des questions sur l'utilité de la chose. N'empêche que, pour une fois, c'est un film qui laisse des souvenirs et qui nous asticote les neurones. Toujours ça de pris.
Ah ! oui : je n'ai jamais vu un film à contenu sexuel explicite donner aussi peu envie d'imiter les protagonistes... Ne pas se le passer en préalable à une nuit de noce donc.
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