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Je constate avec plaisir que j'arrive en retard,car Dirlandaise a déjà fait le nécessaire.
Donc je ne vais pas répéter ce qu'elle dit si bien,cependant,je me permet d'ajouter,qu'en plus des qualité ci citées,j'en ajoute une autre concernant les bases sur lesquelles ce livre s'est fait.
Lucien Auger n'a rien inventé ,Albert Ellis ,son précurseur, non plus.
En vérité, il y aurait il autre chose à découvrir sur les facultés mentales de l'humain,à part son utilisation?
Ce qu'ils ont fait,en toute simplicité, ils ont utilisé les valeurs philosophiques anciens en vulgarisant les termes,idées et concepts, pour les rendre plus accessibles et utilisables aux usagers profanes que nous sommes.
De fait ce livre peut aussi avoir une utilité pour s'initier à la philosophie ancienne par d'autres termes plus usuels.
Une maximes d'Auger:
"ma vie ne fut pas tous les jours facile,mais que ce que je me suis amusé".
slim
Donc je ne vais pas répéter ce qu'elle dit si bien,cependant,je me permet d'ajouter,qu'en plus des qualité ci citées,j'en ajoute une autre concernant les bases sur lesquelles ce livre s'est fait.
Lucien Auger n'a rien inventé ,Albert Ellis ,son précurseur, non plus.
En vérité, il y aurait il autre chose à découvrir sur les facultés mentales de l'humain,à part son utilisation?
Ce qu'ils ont fait,en toute simplicité, ils ont utilisé les valeurs philosophiques anciens en vulgarisant les termes,idées et concepts, pour les rendre plus accessibles et utilisables aux usagers profanes que nous sommes.
De fait ce livre peut aussi avoir une utilité pour s'initier à la philosophie ancienne par d'autres termes plus usuels.
Une maximes d'Auger:
"ma vie ne fut pas tous les jours facile,mais que ce que je me suis amusé".
slim
Oui Slim, je suis d'accord avec toi ce coup-ci, il est excellent Auger.
Il faudrait que je le relise tiens... ;-)
Il faudrait que je le relise tiens... ;-)
J'en garde un moins bon souvenir... j'ai décidé d'en faire une critique aussi:
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/6629
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/6629
Mon Dieu Nance ! Tu me bouleverses ! Nous avons bien des choses en commun il me semble. Je ne veux pas commencer à raconter ma vie mais je suis moi aussi une survivante et chaque jour je le regrette amèrement, enfin presque chaque jour... Bon, les livres dans mon cas m'ont aidée mais pas toi... Moi aussi j'ai eu une psychiatre qui m'a suivie pendant un certain temps mais ensuite j'ai pris le relais et les livres m'ont beaucoup soutenue quand je n'avais personne à qui demander un peu de réconfort.
Là tu me touches vraiment tu sais...
Là tu me touches vraiment tu sais...
Remarquables critiques ! Vraiment ! Ce sont des critiques très engagées qui montrent bien que ce qu'un livre peut avoir pour effet suivant le lecteur.
Ce sont là de très beaux témoignages, je trouve.
Ce sont là de très beaux témoignages, je trouve.
Nance, si Coleridge te fait plus de bien que Auger, c'est à ton honneur.
Quant à moi je trouve que l'avantage avec ce genre de livres, c'est qu'il suffit de lire le dos du bouquin, ou la critique sur CL, pour avoir compris l'idée : ça fait gagner du temps !
Quant à moi je trouve que l'avantage avec ce genre de livres, c'est qu'il suffit de lire le dos du bouquin, ou la critique sur CL, pour avoir compris l'idée : ça fait gagner du temps !
Moi aussi j'ai eu une psychiatre qui m'a suivie pendant un certain temps mais ensuite j'ai pris le relais et les livres m'ont beaucoup soutenue quand je n'avais personne à qui demander un peu de réconfort.
Ma meilleure amie venait de changer de chum, elle était dans sa bulle et avait peu de temps à me consacrer. Je préfèrais ne pas trop parler à mère qui se culpabilisait et je ne voulais pas lui faire plus de peine, surtout quand elle me voyait, elle voyait que les choses ne s'amélioraient pas... un moment donné, j'ai commencé à faire semblant d'aller mieux, parce que j'étais tanné d'être bourrée de médicaments et de voir la psychiatre. Faire semblant ce n'est pas évident quand ça va encore vraiment mal, mais avec le temps, c'est devenu moins pire. Encore ces jours-ci, ce n'est pas évident (ça ne paraît peut-être pas! :P), mais ça n'est jamais revenu aussi pire que cette période-là. Sur ML, je me fais appeler "the chronic depressive", en humour, mais il y aussi un peu de vrai derrière ça.
Ce genre de livre m'a toujours rebuté, le contexte y est sûrement pour quelque chose.
Nance, si Coleridge te fait plus de bien que Auger, c'est à ton honneur.
La poésie, ça me va mieux, en effet, mais pas les poèmes gnagna genre une divine beauté auréolée d'une cascade de cheveux d'or et qui marche sur la rosée du matin...
Nance, si Coleridge te fait plus de bien que Auger, c'est à ton honneur.
La poésie, ça me va mieux, en effet, mais pas les poèmes gnagna genre une divine beauté auréolée d'une cascade de cheveux d'or et qui marche sur la rosée du matin...
À moins que ça soit écrit par Coleridge...
Là tu m'atteins en plein coeur Nance !
Moi, mon conjoint de l'époque était issu d'une famille très en vue à Longueuil et le suicide, c'était inadmissible pour eux. Du coup, je suis devenue celle qu'il fallait cacher et surtout, il ne fallait pas que cela se sache ! Les apparences avant tout d'autant plus qu'il exerçait une profession avec des relations à conserver tu vois ce que je veux dire. Alors il fallait sauver les apparences... Dur...
Je peux comprendre ta souffrance...
Moi, mon conjoint de l'époque était issu d'une famille très en vue à Longueuil et le suicide, c'était inadmissible pour eux. Du coup, je suis devenue celle qu'il fallait cacher et surtout, il ne fallait pas que cela se sache ! Les apparences avant tout d'autant plus qu'il exerçait une profession avec des relations à conserver tu vois ce que je veux dire. Alors il fallait sauver les apparences... Dur...
Je peux comprendre ta souffrance...
Et voilà ! Moi qui ne voulais plus trop m'exposer sur le forum, je fais encore du déballage... surtout qu'on m'a demandé si gentiment de me taire...
Tant pis, je ferai mieux la prochaine fois.
Tant pis, je ferai mieux la prochaine fois.
Je crois que ça va aller. C'est rassurant de ne pas se sentir seule, je n'ai jamais pensé que j'étais l'unique fille ayant fait une dépression, mais c'est rassurant de connaître quelqu'un dans le même cas, ça fait moins extra-terrestre (pas que je suis heureuse que tu ais été dépressive, tu me comprends j'espère ;-)).
Je crois que ça va aller. C'est rassurant de ne pas se sentir seule, je n'ai jamais pensé que j'étais l'unique fille ayant fait une dépression, mais c'est rassurant de connaître quelqu'un dans le même cas, ça fait moins extra-terrestre (pas que je suis heureuse que tu ais été dépressive, tu me comprends j'espère ;-)).
Je compatis à ta peine Nance,j'imaginais pas en te croisant sur CL,mais si ça se trouve,une fois,ici ,ou là,entre deux portes ou trois critiques,ou un sourire,ou un bonjour,tu peut compter sur moi, pour un coup de pouce.
Cependant,à l'occasion, lorsque tu en as envie,j'aimerais que nous échangions plus longuement nos impressions sur ce livre que je trouve remarquable pour justement aider les personnes en détresse,mais peut être, pas tous,la preuve.
hasta la....
slim
Je compatis à ta peine Nance,j'imaginais pas en te croisant sur CL,mais si ça se trouve,une fois,ici ,ou là,entre deux portes ou trois critiques,ou un sourire,ou un bonjour,tu peut compter sur moi, pour un coup de pouce.
Cependant,à l'occasion, lorsque tu en as envie,j'aimerais que nous échangions plus longuement nos impressions sur ce livre que je trouve remarquable pour justement aider les personnes en détresse,mais peut être, pas tous,la preuve.
hasta la....
slim
Merci, mais je ne me rappelle plus de ce livre que j'ai préféré oublier, alors je doute que je pourrais en discuter longuement. Je ne suis pas très débat philosophique pure (j'ai détesté mes cours de philosophie au collège, mes professeurs avaient des idées très arrêtées, fermées et j'en garde de la rancoeur potacho-estudiantine), je suis plus du genre "down to earth", calme et j'y vais avec ce qui me semble vaguement le plus logique à mes yeux et le bon sens (à prendre dans le sens large du terme, please).
Nance, Dirlandaise, je vous aime!
Nance, Dirlandaise, je vous aime!
Ça ressemble à un cri du coeur ! En tout cas, ça me touche beaucoup ! Merci. ;-)
Je crois que ça va aller. C'est rassurant de ne pas se sentir seule, je n'ai jamais pensé que j'étais l'unique fille ayant fait une dépression, mais c'est rassurant de connaître quelqu'un dans le même cas, ça fait moins extra-terrestre (pas que je suis heureuse que tu ais été dépressive, tu me comprends j'espère ;-)).
Bien sûr que je te comprends Nance. ;-)
Je suis de tout coeur avec vous, car je suis passée par là aussi.
J'ai commencé à bien comprendre cette horrible maladie avec ma mère, qui s'accrochait à moi et que j'ai aidée autant que mes forces me l'ont permis. Ca a été positif.
Ensuite une de mes soeurs a sombré dans l'horreur, elle aussi. J'ai tenu pour elle, mais je me sentais m'enfoncer aussi tant nous étions proches. Elle a remonté la pente très lentement. Maintenant, ça va mieux, pas tous les jours, mais elle a trouvé sa voie : le dessin et la fabrication de bijoux.
Et un jour, ça a été mon tour. Personne ne comprenait, sauf ma soeur, mais il était hors de question de la déséquililbrer, aussi avec elle je faisais semblant d'aller mieux. C'est cette incompréhension de tout le monde qui est culpabilisante et qui fait que parfois on se dit qu'on est un poids pour ceux qu'on aime.
J'ai fait une longue thérapie, avec un excellent psychiatre. Mais mon meilleur thérapeute a été mon fils. Il me disait qu'il n'avait pas besoin de comprendre. Ce qui était merveilleux, c'était de parler avec lui de tout et de rien. Jamais je ne lui parlais de souffrance, mais lui me parlait de vie, d'avenir...il me faisait rire.
Je crois que finalement il ne faut pas parler de sa souffrance à ses proches car ils se sentent impuissants et découragés.
Et je suis comme Nance. Jamais le livre dont vous parlez n'aurait pu m'aider. C'est en effet un livre pour quand on va déjà mieux.
Vous voyez, Nance et Dirlandaise, je connais ce par quoi vous êtes passées et ce par quoi vous passez encore.
T'inquiète, Nance ! La médecine m'a mis sur le front la mention "dépression chronique". Tu vois, tu n'es pas seule.
J'ai commencé à bien comprendre cette horrible maladie avec ma mère, qui s'accrochait à moi et que j'ai aidée autant que mes forces me l'ont permis. Ca a été positif.
Ensuite une de mes soeurs a sombré dans l'horreur, elle aussi. J'ai tenu pour elle, mais je me sentais m'enfoncer aussi tant nous étions proches. Elle a remonté la pente très lentement. Maintenant, ça va mieux, pas tous les jours, mais elle a trouvé sa voie : le dessin et la fabrication de bijoux.
Et un jour, ça a été mon tour. Personne ne comprenait, sauf ma soeur, mais il était hors de question de la déséquililbrer, aussi avec elle je faisais semblant d'aller mieux. C'est cette incompréhension de tout le monde qui est culpabilisante et qui fait que parfois on se dit qu'on est un poids pour ceux qu'on aime.
J'ai fait une longue thérapie, avec un excellent psychiatre. Mais mon meilleur thérapeute a été mon fils. Il me disait qu'il n'avait pas besoin de comprendre. Ce qui était merveilleux, c'était de parler avec lui de tout et de rien. Jamais je ne lui parlais de souffrance, mais lui me parlait de vie, d'avenir...il me faisait rire.
Je crois que finalement il ne faut pas parler de sa souffrance à ses proches car ils se sentent impuissants et découragés.
Et je suis comme Nance. Jamais le livre dont vous parlez n'aurait pu m'aider. C'est en effet un livre pour quand on va déjà mieux.
Vous voyez, Nance et Dirlandaise, je connais ce par quoi vous êtes passées et ce par quoi vous passez encore.
T'inquiète, Nance ! La médecine m'a mis sur le front la mention "dépression chronique". Tu vois, tu n'es pas seule.
Aria, je t'aime
;)
;)
Nous nous aimons! *câlin de groupe* :P
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