Bruno ed 30/11/2008 @ 11:02:23
Oui Fleur merci de l'info, c'est un bouquin formidable. On semble partir sur une fausse piste et on se retrouve tout d'un coup dans une Afrique dont la folie est un juste reflet de notre monde guerrier.
Le passage avec les mouettes que tu signales est un petit morceau d'anthologie, mais c'est toute l'écriture qui est pleine d'une poésie poignante. Avec le chien Flappi c'est pas mal non plus ! C'est un texte plein d'humanisme, avec cette question sans réponse : comment juger, qui juger et quoi juger dans un génocide ?
Avoir traité cette question grave avec autant de poésie et d'humour c'est une grande réussite. Comment les médias peuvent laisser passer de telles originalités et un pareil talent d'écrire ? C'est tout le mystère...
Je vais me procurer le premier roman de l'auteur. On apprend qu'il avait été salué par la presse. Alors pourquoi ce silence aujourd'hui pour un roman qui mérite d'être remarqué ?
Bruno

Palorel

avatar 30/11/2008 @ 13:10:51
Oui Fleur merci de l'info, c'est un bouquin formidable. On semble partir sur une fausse piste et on se retrouve tout d'un coup dans une Afrique dont la folie est un juste reflet de notre monde guerrier.
Le passage avec les mouettes que tu signales est un petit morceau d'anthologie, mais c'est toute l'écriture qui est pleine d'une poésie poignante.


On peut donc supposer que le reste est du même acabit? Franchement, Bruno, je ne vois pas où est la "quête de l'émotion vraie" dans ce passage. Au contraire, j'y vois énormément d'afféterie. Balancer ainsi des termes familiers avec une fausse désinvolture au milieu d'expressions grandiloquentes, ça peut passer, et même très bien, quand c'est fait avec talent, mais là, personnellement, je trouve ça assez grotesque. Mon avis est à relativiser puisqu'il ne porte que sur ce morceau d'anthologie.

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