Chanson émouvante de Charles Aznavour sur la vie d'un 'homo, comme ils disent'.
http://artists.letssingit.com/charles-aznavour-lyr…
Cela dit, c'est parfois un peu caricatural, surtout au niveau des métiers. Mais ça date...
Carcatural peut-être, mais il faut se souvenir que cette chanson date déjà d'un certain temps, si c'est bien celle à laquelle je pense, et qu'à cette époque l'homosexualité n'était pas considérée comme aujourd'hui.
Ajoutez ce fuseau à vos favoris. Ressortez-le si possible au mois de juillet. En été c’est calme, on s’ennuie ferme.
Slim tu devrais relire la discussion depuis le début. Bcp de facteurs interviennent dans l'homophobie, l'éducation, les valeurs, les préjugés...Je ne pense pas que celui qui a une haine de l'autre(pour ses tendances, sa couleur, sa religion, sa nationalité...) l'a pour se sentir valorisé...Je pense d'ailleurs que ces gens cherchent une sorte de protection, le fait d'appartenir à un groupe fixe, qui prône des idées de manières explicites et qui ordonne des lignes de conduite doit probablement avoir son importance. Ce n'est pas le sentiment haineux envers l'autre qui valorise l'individu, c'est son appartenance au groupe quel qu'il soit.
Nuance Smokey,"personne peut haïr l'autre",car chacun ne cherche que son propre avantage et son propre avantage ne peut être recherché qu'en soi même.
La haine de l'autre n'existe simplement pas,c'est de la pure invention de la religion judeo chrétienne.
Réfléchi un peu,dans nos propos ou nos actes nous ne cherchons,avant tout, que notre avantage et nous ne pouvons faire deux choses à la fois,retiens ça c'est très important pour la suite..
Si j'ai ressent le besoin de me valoriser et je décide d'utiliser une classe sociale sensée être moindre,par ex. les homos ou les juifs, j'utilise la méthode qui m'est propre, ex. j'insulte les homos ou les juifs pour me sentir supérieur et me valoriser,ceci est mon seul but,car je ne cherche que à accroître ma propre valeur,le reste,leur souffrance ne m'interesse pas,tout occupé que suis à la recherche de ma valeur, car mon but n'est pas de brimer les homos ou les juifs,mon but c'est d'accroître ma valeur,je me fous des conséquences,je ne les imagine même pas.
Tu as suivi le processus?
Maintenant,si les homos ressentent à leur égard de la haine,c'est leur interprétation pure et simple,car l'autre ne cherche pas à haïr,mais à se valoriser,et comme on ne peut faire deux choses à la fois,cherchez l'erreur.
On ne peut aimer que soi même et on ne peut haïr que soi même.
Si je ressent de la haine des autres ce n'est que mon interprétation des propos des autres,car, "ce ne sont pas les autres qui nous troublent mais nos propres opinions".
slim
Quand on se fait taper par quelqu'un ou qu'on souffre de diverses formes de discriminations, ça n'aide pas spécialement de se dire que l'autre ne le fait pas par haine mais par un désir pervers de se valoriser !
"ce ne sont pas les autres qui nous troublent mais nos propres opinions".
slim
Slim,Je ne dirais pas opinions mais passions (cf Sartre), je ne suis pas d'accord avec ce que tu avances, mais je t'expliquerais pourquoi tout à l'heure (et oui, le travail m'appelle:-))
Slim, je ne comprends pas ta théorie.
Bien sûr que la haine de l'autre existe. Souvent parce qu'il est différent et que sa différence dérange, fait se poser des questions.
D'accord pour dire que nombreux sont ceux qui ont besoin de se trouver des boucs émissaires. Ca les valorise, curieusement.
Bien sûr que la haine de l'autre existe. Souvent parce qu'il est différent et que sa différence dérange, fait se poser des questions.
D'accord pour dire que nombreux sont ceux qui ont besoin de se trouver des boucs émissaires. Ca les valorise, curieusement.
Personnellement, je peux comprendre une partie de la théorie de slim, là où ça bloque, c'est le postulat récurent selon lequel on ne fait pas deux choses en même temps - qui n'est qu'un postulat, à mon avis parfaitement réfutable (les membres de la gente féminine ne diront pas le contraire...).
Là où je suis d'accord, c'est qu'à la base, en effet, l'homme ne cherche jamais à faire le Mal (au sens quasi-religieux du therme, le mal absolu, pas relatif). Prenons Hitler, qui est sûrement la personne qui incarne le mieux ce Mal absolu, je pense qu'à la base, sa préoccupation principale n'était pas d'être un monstre mais de sortir l'Allemagne du guépier dans lequel elle était dans les années 30 (et c'est d'ailleurs ce qui explique son ascension : l'Allemagne n'a pas subitement été touchée par le diable en 1933).
Par contre, ce qui est tout aussi certain à mes yeux, c'est que, même s'il pensait au bien de son pays, l'idéologie nazie reposait sur une haine du Juif. Ainsi, selon Hitler, le bien de l'Allemagne (qu'il cherchait) passait par la conquête de l'Europe et l'anéantissement des Juifs, des Roms, des Noirs, des handicapés, des homosexuels... Or, ce faisant, Hitler savait très bien qu'il faisait le mal, qu'il détruisait un peuple. Et il a mis toute la force d'un Etat au service de la destruction de ce peuple. Ainsi, le régime nazi était bel et bien motivé, alimenté par la haine, même si, en effet, la haine n'était, selon Hitler, que le moyen pour atteindre le but final de bien-être du Reich.
Enfin, c'est la façon dont je vois les choses.
Pour en revenir à l'homophobie, donc, et à la thèse de slim en général, il est tout à fait possible, en effet, que les racines de l'homophobie se trouvent dans le besoin de la majorité de s'affirmer comme supérieure à ce qui lui est différent, mais l'expression de ce que tu appelles cette "gloriole" peut très bien passer par la haine. Ca ne me semble pas du tout antinomique. Même si la fin n'est pas la haine, elle en est le moyen et elle n'en existe pas moins. Et je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas à la fois chercher sa propre glorification et véritablement haïr le groupe par la persécution duquel elle passe.
Ainsi, le peuple persécuté de facto l'est tout autant à ses propres yeux qu'aux yeux du persécuteurs (du moins quand la persécution est dénoncée par la société, quand elle est acceptée par elle et perçue comme la norme, c'est moins sûr). Ainsi, un groupe de skins qui tabassent un Noir, ou un Juif, ou un homo, sont clairement motivés dans leur comportement par la haine qu'ils portent à cet individu, même si cette haine est elle-même le fruit d'un besoin de sentir supérieur.
Pour conclure, que l'homme ne cherche pas haïr mais à tirer un bénéfice personnel ou collectif d'une situation : d'accord. Que cette recherche du bien-être soit exclusive et incompatible avec la haine : non. Les deux peuvent parfaitement se faire ensemble et l'un a souvent été et est encore parfois le moyen d'atteindre l'autre.
Là où je suis d'accord, c'est qu'à la base, en effet, l'homme ne cherche jamais à faire le Mal (au sens quasi-religieux du therme, le mal absolu, pas relatif). Prenons Hitler, qui est sûrement la personne qui incarne le mieux ce Mal absolu, je pense qu'à la base, sa préoccupation principale n'était pas d'être un monstre mais de sortir l'Allemagne du guépier dans lequel elle était dans les années 30 (et c'est d'ailleurs ce qui explique son ascension : l'Allemagne n'a pas subitement été touchée par le diable en 1933).
Par contre, ce qui est tout aussi certain à mes yeux, c'est que, même s'il pensait au bien de son pays, l'idéologie nazie reposait sur une haine du Juif. Ainsi, selon Hitler, le bien de l'Allemagne (qu'il cherchait) passait par la conquête de l'Europe et l'anéantissement des Juifs, des Roms, des Noirs, des handicapés, des homosexuels... Or, ce faisant, Hitler savait très bien qu'il faisait le mal, qu'il détruisait un peuple. Et il a mis toute la force d'un Etat au service de la destruction de ce peuple. Ainsi, le régime nazi était bel et bien motivé, alimenté par la haine, même si, en effet, la haine n'était, selon Hitler, que le moyen pour atteindre le but final de bien-être du Reich.
Enfin, c'est la façon dont je vois les choses.
Pour en revenir à l'homophobie, donc, et à la thèse de slim en général, il est tout à fait possible, en effet, que les racines de l'homophobie se trouvent dans le besoin de la majorité de s'affirmer comme supérieure à ce qui lui est différent, mais l'expression de ce que tu appelles cette "gloriole" peut très bien passer par la haine. Ca ne me semble pas du tout antinomique. Même si la fin n'est pas la haine, elle en est le moyen et elle n'en existe pas moins. Et je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas à la fois chercher sa propre glorification et véritablement haïr le groupe par la persécution duquel elle passe.
Ainsi, le peuple persécuté de facto l'est tout autant à ses propres yeux qu'aux yeux du persécuteurs (du moins quand la persécution est dénoncée par la société, quand elle est acceptée par elle et perçue comme la norme, c'est moins sûr). Ainsi, un groupe de skins qui tabassent un Noir, ou un Juif, ou un homo, sont clairement motivés dans leur comportement par la haine qu'ils portent à cet individu, même si cette haine est elle-même le fruit d'un besoin de sentir supérieur.
Pour conclure, que l'homme ne cherche pas haïr mais à tirer un bénéfice personnel ou collectif d'une situation : d'accord. Que cette recherche du bien-être soit exclusive et incompatible avec la haine : non. Les deux peuvent parfaitement se faire ensemble et l'un a souvent été et est encore parfois le moyen d'atteindre l'autre.
La théorie de Slim est qu'on se valorise en diminuant les autres. Ce n'est pas de la haine.
Et il affirme que la haine n'existe pas.
Mais il faut en revenir à des choses simples : comme dit Stravo, quand on tabasse un Noir, c'est de la haine... Et son exemple d'Hitler est très bon : Hitler avait raison de vouloir relever son pays, mais pas en écrasant les autres. Ça, c'est la loi du plus fort, et c'est une forme de haine.
(L'extermination des Juifs, c'était autre chose mais c'était de la haine pure et simple aussi)
Je crois qu'en fait Slim essaye d'affirmer une "vérité" qu'on essaye de faire passer aujourd'hui : le Mal n'existe pas ! C'est, comme il le dit lui-même, invention Judéo–Chrétienne.
Et si c'était vrai, si le mal n'existait pas, ça serait la fin de toutes les religions et le triomphe du Matérialisme. Le Matérialisme étant la nouvelle "religion" de l'Occident.
Mais on peut inventer toutes les théories qu'on voudra, l'homme a une conscience du bien et du mal.
Si on ne plonge pas pour sauver quelqu'un qui se noie, on a conscience d'avoir fait le mal (La Chute de Camus).
Et si on enfonce celui qui vient à votre secours, pour se sauver soi-même de la noyade, on dira qu'on s'est "valorisé" au dépent de l'autre, mais on aura conscience d'avoir fait le mal.
(Si au moins ce petit couplet "religieux" faisait sortir Bolcho du bois, je n'aurais pas posté pour rien... )
;-))
Et il affirme que la haine n'existe pas.
Mais il faut en revenir à des choses simples : comme dit Stravo, quand on tabasse un Noir, c'est de la haine... Et son exemple d'Hitler est très bon : Hitler avait raison de vouloir relever son pays, mais pas en écrasant les autres. Ça, c'est la loi du plus fort, et c'est une forme de haine.
(L'extermination des Juifs, c'était autre chose mais c'était de la haine pure et simple aussi)
Je crois qu'en fait Slim essaye d'affirmer une "vérité" qu'on essaye de faire passer aujourd'hui : le Mal n'existe pas ! C'est, comme il le dit lui-même, invention Judéo–Chrétienne.
Et si c'était vrai, si le mal n'existait pas, ça serait la fin de toutes les religions et le triomphe du Matérialisme. Le Matérialisme étant la nouvelle "religion" de l'Occident.
Mais on peut inventer toutes les théories qu'on voudra, l'homme a une conscience du bien et du mal.
Si on ne plonge pas pour sauver quelqu'un qui se noie, on a conscience d'avoir fait le mal (La Chute de Camus).
Et si on enfonce celui qui vient à votre secours, pour se sauver soi-même de la noyade, on dira qu'on s'est "valorisé" au dépent de l'autre, mais on aura conscience d'avoir fait le mal.
(Si au moins ce petit couplet "religieux" faisait sortir Bolcho du bois, je n'aurais pas posté pour rien... )
;-))
Nuance Smokey,"personne peut haïr l'autre",car chacun ne cherche que son propre avantage et son propre avantage ne peut être recherché qu'en soi même.
La haine de l'autre n'existe simplement pas,c'est de la pure invention de la religion judeo chrétienne.
Réfléchi un peu,dans nos propos ou nos actes nous ne cherchons,avant tout, que notre avantage et nous ne pouvons faire deux choses à la fois,retiens ça c'est très important pour la suite..
Si j'ai ressent le besoin de me valoriser et je décide d'utiliser une classe sociale sensée être moindre,par ex. les homos ou les juifs, j'utilise la méthode qui m'est propre, ex. j'insulte les homos ou les juifs pour me sentir supérieur et me valoriser,ceci est mon seul but,car je ne cherche que à accroître ma propre valeur,le reste,leur souffrance ne m'interesse pas,tout occupé que suis à la recherche de ma valeur, car mon but n'est pas de brimer les homos ou les juifs,mon but c'est d'accroître ma valeur,je me fous des conséquences,je ne les imagine même pas.
Tu as suivi le processus?
Maintenant,si les homos ressentent à leur égard de la haine,c'est leur interprétation pure et simple,car l'autre ne cherche pas à haïr,mais à se valoriser,et comme on ne peut faire deux choses à la fois,cherchez l'erreur.
On ne peut aimer que soi même et on ne peut haïr que soi même.
Si je ressent de la haine des autres ce n'est que mon interprétation des propos des autres,car, "ce ne sont pas les autres qui nous troublent mais nos propres opinions".
slim
Bon, je vais tenter de t'expliquer ce que j'en pense (c'est pas gagné: j'ai passé une vieille journée-osef, je sais mais bon)...
Je vais parler ici d'antisémitisme mais tu peux remplacer le mot "juif" par "homos", "noir", "arabe", "blanc"...(enfin, c'est un mot joker quoi).
Tu me dis que la haine n'existe pas, que c'est une invention de la culture judéo-chrétienne, je ne suis pas d'accord, la haine est une passion, et les passions sont étudiées depuis les philosophes grecs et bien avant. La haine n'est donc pas un problème de religion, c'est un problème humain.
Ensuite, qu'est-ce que l'antisémitisme? (ou l'homophobie ou....)c'est une affection de haine ou de colère envers quelqu'un d'autre mais c'est avant toute chose un choix, une conception du monde. C'est d'ailleurs Sartre qui a écrit: "l'antisémite choisit la haine parce que sa haine est sa foi; il a choisi de dévaloriser les mots et les raisons"
Le truc qui me dérange c'est aussi que tu avances cette idée de gagner de la valeur en humiliant l'autre, là je vais citer carrément "Réflexions sur la question juive"qui me paraît assez claire pour démonter ton discours:
"L'antisémite ne se fait pas d'illusions sur ce qu'il est. Il se considère comme un homme de la moyenne, de la petite moyenne, au fond comme un homme médiocre; il n'est pas d'exemple qu'un antisémite revendique sur les juifs une supériorité individuelle. Mais il ne faut pas croire que sa médiocrité lui fasse honte: il s'y complait au contraire, je dirai qu'il l'a choisie. Cet homme redoute toute espèce de solitude, celle du génie comme celle des assassins: c'est l'homme des foules, si petite que soit sa taille, il prend encore la précaution dese baisser, de peur d'émerger du troupeau et de se retrouver en face de lui-même."
Il dit également, et ça c'est intéressant pour ton propos que "l'antisémite n'a pas tellement envie d'avoir de la valeur. La valeur se cherche tout comme la vérité, elle se découvre difficilement, il faut la mériter et, une fois qu'on l'a acquise, elle est perpétuellement remise en question; un faux pas, une erreur, elle s'envole. L'antisémite fuit la responsabilité comme il fuit sa propre conscience".
Nuance Smokey,"personne peut haïr l'autre",car chacun ne cherche que son propre avantage et son propre avantage ne peut être recherché qu'en soi même.
La haine de l'autre n'existe simplement pas,c'est de la pure invention de la religion judeo chrétienne.
Réfléchi un peu,dans nos propos ou nos actes nous ne cherchons,avant tout, que notre avantage et nous ne pouvons faire deux choses à la fois,retiens ça c'est très important pour la suite..
Si j'ai ressent le besoin de me valoriser et je décide d'utiliser une classe sociale sensée être moindre,par ex. les homos ou les juifs, j'utilise la méthode qui m'est propre, ex. j'insulte les homos ou les juifs pour me sentir supérieur et me valoriser,ceci est mon seul but,car je ne cherche que à accroître ma propre valeur,le reste,leur souffrance ne m'interesse pas,tout occupé que suis à la recherche de ma valeur, car mon but n'est pas de brimer les homos ou les juifs,mon but c'est d'accroître ma valeur,je me fous des conséquences,je ne les imagine même pas.
Tu as suivi le processus?
Maintenant,si les homos ressentent à leur égard de la haine,c'est leur interprétation pure et simple,car l'autre ne cherche pas à haïr,mais à se valoriser,et comme on ne peut faire deux choses à la fois,cherchez l'erreur.
On ne peut aimer que soi même et on ne peut haïr que soi même.
Si je ressent de la haine des autres ce n'est que mon interprétation des propos des autres,car, "ce ne sont pas les autres qui nous troublent mais nos propres opinions".
slim
Bon, je vais tenter de t'expliquer ce que j'en pense (c'est pas gagné: j'ai passé une vieille journée-osef, je sais mais bon)...
Je vais parler ici d'antisémitisme mais tu peux remplacer le mot "juif" par "homos", "noir", "arabe", "blanc"...(enfin, c'est un mot joker quoi).
Tu me dis que la haine n'existe pas, que c'est une invention de la culture judéo-chrétienne, je ne suis pas d'accord, la haine est une passion, et les passions sont étudiées depuis les philosophes grecs et bien avant. La haine n'est donc pas un problème de religion, c'est un problème humain.
Ensuite, qu'est-ce que l'antisémitisme? (ou l'homophobie ou....)c'est une affection de haine ou de colère envers quelqu'un d'autre mais c'est avant toute chose un choix, une conception du monde. C'est d'ailleurs Sartre qui a écrit: "l'antisémite choisit la haine parce que sa haine est sa foi; il a choisi de dévaloriser les mots et les raisons"
Le truc qui me dérange c'est aussi que tu avances cette idée de gagner de la valeur en humiliant l'autre, là je vais citer carrément "Réflexions sur la question juive"qui me paraît assez claire pour démonter ton discours:
"L'antisémite ne se fait pas d'illusions sur ce qu'il est. Il se considère comme un homme de la moyenne, de la petite moyenne, au fond comme un homme médiocre; il n'est pas d'exemple qu'un antisémite revendique sur les juifs une supériorité individuelle. Mais il ne faut pas croire que sa médiocrité lui fasse honte: il s'y complait au contraire, je dirai qu'il l'a choisie. Cet homme redoute toute espèce de solitude, celle du génie comme celle des assassins: c'est l'homme des foules, si petite que soit sa taille, il prend encore la précaution dese baisser, de peur d'émerger du troupeau et de se retrouver en face de lui-même."
Il dit également, et ça c'est intéressant pour ton propos que "l'antisémite n'a pas tellement envie d'avoir de la valeur. La valeur se cherche tout comme la vérité, elle se découvre difficilement, il faut la mériter et, une fois qu'on l'a acquise, elle est perpétuellement remise en question; un faux pas, une erreur, elle s'envole. L'antisémite fuit la responsabilité comme il fuit sa propre conscience".
Tout ça c'est de la prose,pas un comportement humain.
Le persécuteur de juifs ou de homos,ou de noirs ou d'arabes,c'est toujours le même type d'humain,un humain qui recherche sa valeur et qui se fiche de qui il a en face de lui,ce qui compte c'est son avantage,pas la souffrance de l'autre..
Ce sont des mots accolés les uns aux autres mais qui n'ont pas de base comportementale humaine.
à mon avis sans être tendancieux c'est un juif qui l'a écrit,de fait,comment pourrais tu chercher une objectivité?
Dans un forum il y en avait un qui accusait les juifs de tuer les enfants palestiniens, et un autre qui répond, non mais en Afrique ils en ont tués des millions d'enfants et personne a réagit.
Devine qui était juif et qui était arabe.
Tu ne peux chercher une vérité générale et ta vérité à toi.
T'es juif sans être indiscret?
slim
Je pense qu'on ne peut pas trop discuter avec toi...mais bon, première réponse non sartre n'était pas juif, il était communiste...
Moi je ne vois pas trop le rapport de savoir si je suis juive ou non, ça ne m'enferme pas pour autant dans la réduction.
Et puis le problème israélien, c'est encore autre chose, c'est plus complexe, bientôt on va me sortir que comme je suis juive je soutiens le fait que les enfants palestiniens doivent mourir et que comme je suis militaire, par-dessus tout je dois peut-être même apprécier cela. Evites d'enfermer les gens dans des cases et là tu porras parler de valeur individuelle.
Moi je ne vois pas trop le rapport de savoir si je suis juive ou non, ça ne m'enferme pas pour autant dans la réduction.
Et puis le problème israélien, c'est encore autre chose, c'est plus complexe, bientôt on va me sortir que comme je suis juive je soutiens le fait que les enfants palestiniens doivent mourir et que comme je suis militaire, par-dessus tout je dois peut-être même apprécier cela. Evites d'enfermer les gens dans des cases et là tu porras parler de valeur individuelle.
Je te trouve un brin méprisant slim, d'autant qu'à part développer toujours la même idée, tu réponds en rien à ce que Smokey, SJB ou moi-même avons dit. Tu te contentes juste de nous dire qu'on (ou au moins Smokey) "prose" mais qu'on est très loin du comportement humain. En gros, on ergote comme de pauvres cons mais la vérité de toute façon, c'est ce que tu dis et pas autre chose, et nul besoin d'argumenter parce que de toute façon, c'est comme ça !
Moi, à la base, je trouve qu'une partie de ce que t'avances se tient, même si je suis en désaccord complet avec une autre. Mais bon, si tu veux nous faire entendre (ta) raison, encore faut-il l'argumenter.
Et la Question juive, c'est Marx qui l'a écrite. Certes, d'origine juive, mais déjà fermement athée lorsqu'il l'a écrite si je ne me trompe.
Moi, à la base, je trouve qu'une partie de ce que t'avances se tient, même si je suis en désaccord complet avec une autre. Mais bon, si tu veux nous faire entendre (ta) raison, encore faut-il l'argumenter.
Et la Question juive, c'est Marx qui l'a écrite. Certes, d'origine juive, mais déjà fermement athée lorsqu'il l'a écrite si je ne me trompe.
En fait, je crois que je comprends ce qui fonctionne pas dans notre dialogue. As-tu déjà été victime de ce genre d'attaques? parce que si ce n'est pas le cas, je pense que c'est plus compliqué de comprendre la relation qu'il existe entre l'agresseur et la victime.
Tu te fais une image de ces deux individus qui ne correspond pas forcément à ce qu'elles sont vraiment.
Tu te fais une image de ces deux individus qui ne correspond pas forcément à ce qu'elles sont vraiment.
Et la Question juive, c'est Marx qui l'a écrite. Certes, d'origine juive, mais déjà fermement athée lorsqu'il l'a écrite si je ne me trompe.
Slt Stravo, assez d'accord. Je parlais de "réflexion sur la question juive" de JP Sartre (qui lui n'était pas croyant du tout du tout:-)).
Je pense qu'on ne peut pas trop discuter avec toi...mais bon, première réponse non sartre n'était pas juif, il était communiste...
Ah, merde, t'étais sur les Réflexions sur la question juive toi, autant pour moi.
Et la Question juive, c'est Marx qui l'a écrite. Certes, d'origine juive, mais déjà fermement athée lorsqu'il l'a écrite si je ne me trompe.
Slt Stravo, assez d'accord. Je parlais de "réflexion sur la question juive" de JP Sartre (qui lui n'était pas croyant du tout du tout:-)).
Mais ceci dit, Smokey, je suis pas entièrement avec ce que dit Sartre sur le coup. Je pense, en effet, que l'antisémite (l'antiquoiquecesoit) est conscient de sa propre médiocrité. Mais c'est justement parce qu'il est conscient de sa médiocrité qu'il est antisémite. Parce que personne n'accepte sa médiocrité, même si au fond il la reconnaît. Ainsi, le médiocre va avoir besoin de se sentir supérieur à quelqu'un, ou plutôt, de se convaincre que, bien qu'il soit lui-même pas bien haut, il y a toujours quelqu'un en-dessous de lui. Sur cette personne, il reproduira le bon vieux rapport maître/esclave et la persécutera. Et comme, comme le dit Sartre, le médiocre a pour unique but de se fondre groupe (contrairement au grand, qui lui accepte sa solitude), la victime toute désignée de cette persécution sera celui qui pour une raison ou pour une autre (religion, couleur de peau, préférence sexuelle...) ne rentre pas dans le groupe au sein duquel le médiocre veut se fondre. D'ailleurs, en persécutant cet étranger au groupe, le médiocre aura l'impression d'affirmer encore plus son appartenance au dit groupe. Donc, selon moi, certes le persécuteur sait très bien qu'il est médiocre, mais c'est justement parce qu'il sait qu'il est médiocre (Hitler, encore lui, savait qu'il était un artiste raté) qu'il va vouloir opprimer un autre groupe, cherchant dans cet acte, à défaut d'une glorification, du moins le réconfort de se dire qu'au moins il n'est pas le dernier.
Et d'ailleurs - désolé pour le triple pose - tout ça me fait penser à Raskolnikov. C'est exactement ce qu'il fait quand il tue la vieille usurière. Il le fait pour rentrer dans le groupe des grands, pour reproduire ce que Napoléon a fait en tuant des milliers de gens. Et pour se faire, il va donc persécuter un être qu'il considère comme son inférieur. Mais Raskolnikov n'est pas un grand, il n'est pas Napoléon et il n'assume pas la solitude - de l'assassin, du génie, qui au fond est la même - qui découle de son acte, car en bon médiocre, Raskolnikov, finalement, veut se fondre dans le groupe - ce qui lui arrivera dans l'épilogue ou il rejoindra sa Sonia pour vivre sûrement une bonne vie de père de famille. Donc, là encore, Raskolnikov persécute pour se grandir, mais pour se grandir un niveau au-dessus de notre antisémite qui lui persécute pour faire partie du groupe quand Raskolnikov persécute pour en sortir.
Ca me paraît intéressant, je suis assez d'accord avec ton rapport maître/exclave et la volonté de surmonter cela. Donc , on fais un mix et ça fonctionnerait bien:-)
D'ailleurs, en parlant d'Hitler, c'est vrai qu'il était conscient de sa médiocrité, et que ça le rendait dingue (dans tous les sens du terme...), quand on parlait de "haine" il y a une anecdote (mais je sais plus chez quel auteur je l'ai lu) sur lui qui disait que lorsqu'un de ses canaris venait à mourir, il pleurait à chaude larmes et était inconsolable pour le reste de la journée...je pense que le concept de haine et donc bel et bien fondé...
D'ailleurs, en parlant d'Hitler, c'est vrai qu'il était conscient de sa médiocrité, et que ça le rendait dingue (dans tous les sens du terme...), quand on parlait de "haine" il y a une anecdote (mais je sais plus chez quel auteur je l'ai lu) sur lui qui disait que lorsqu'un de ses canaris venait à mourir, il pleurait à chaude larmes et était inconsolable pour le reste de la journée...je pense que le concept de haine et donc bel et bien fondé...
Chanson émouvante de Charles Aznavour sur la vie d'un 'homo, comme ils disent'.
http://artists.letssingit.com/charles-aznavour-lyr…
Cela dit, c'est parfois un peu caricatural, surtout au niveau des métiers. Mais ça date...
Carcatural peut-être, mais il faut se souvenir que cette chanson date déjà d'un certain temps, si c'est bien celle à laquelle je pense, et qu'à cette époque l'homosexualité n'était pas considérée comme aujourd'hui.
Et surtout,ça ne reste, que le point de vue personnel d'Aznavour sur les homos,qui ne vaut que, son point de vue,en faire une règle générale, nous risquerions de nous égarer.
slim
Je te trouve un brin méprisant slim, d'autant qu'à part développer toujours la même idée, tu réponds en rien à ce que Smokey, SJB ou moi-même avons dit. Tu te contentes juste de nous dire qu'on (ou au moins Smokey) "prose" mais qu'on est très loin du comportement humain. En gros, on ergote comme de pauvres cons mais la vérité de toute façon, c'est ce que tu dis et pas autre chose, et nul besoin d'argumenter parce que de toute façon, c'est comme ça !
Moi, à la base, je trouve qu'une partie de ce que t'avances se tient, même si je suis en désaccord complet avec une autre. Mais bon, si tu veux nous faire entendre (ta) raison, encore faut-il l'argumenter.
Et la Question juive, c'est Marx qui l'a écrite. Certes, d'origine juive, mais déjà fermement athée lorsqu'il l'a écrite si je ne me trompe.
Meprisant toi même,pourquoi tu émet un jugement de valeur au lieu d'argumenter toi même,nonmais?
Tu cherche une confrontation avec moi pour te placer avec Smokey?
Lorsque on manque d'arguments sur le fond,la forme sauve toujours les meubles.
Bof....je n'ai pas envie de jouer ce petit jeu.
Smokey,si je me répète c'est que je n'ai pas l'impression que tu as répondu à mes propos,ou tu ne les a pas compris ou tu poursuis un autre objectif,disons plus personnel,et dans ce cas,je préfère passer à autre chose.
slim
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