Page 1 de 1
Je dois bien avouer que je n'aime pas du tout la critique de base faite sur ce livre. Elle me semble baclée, écrite par quelqu'un qui voulait la faire, mais sans lui donner le temps que le livre mérite.
Tout comme Gryphon il me semble très réducteur de faire un parrallèle entre ce livre et les camps de la guerre 40/45. Ce n'est pas parce que l'espace est clos qu'il faut en tirer une telle conclusion.
La peste est aveugle, elle n'a pas de volonté, elle ne fait pas de choix, elle est, c'est tout ! Et dans les circonstances évoquées l'homme n'a quasiment aucun moyen de lutter contre elle.
Dans "L'étranger" la révolte est solitaire. Dans "La peste" elle concerne de nombreuses personnes et les réactions sont loin d'être les mêmes, les motifs aussi. Nous y trouvons des personnages tellement différents: Rieux, Grand, le juge, Tarrou et Rambert qui ne pense qu'à fuir, puis changera d'avis etc.
L'absurde réside dans le fait que le monde n'est plus régit par une logique. L'un meurt et l'autre pas. Pourquoi ? L'un est touché et l'autre pas. Pourquoi ?...
Rieux sait qu'il ne peut pas faire grand chose mais sa révolte à lui va être de refuser cette constatation ! "Bien faire son métier" dit-il, même s'il en connait le peu d'efficacité. Tarrou, lui, a un côté plus désespéré mais il se battra quand même. Désespéré car il a compris que ses idéaux l'ont aussi amené à faire des choses qu'il n'aurait pas voulu.
Je n'ai pas senti le fait que Camus aurait transcendé la solidarité. Je crois que, tout simplement, il se dit qu'une révolte collective d'une société ou d'un fait est le seul moyen efficace de lutter. Dans son esprit cela était tout aussi valable pour le régime nazi que contre le système soviétique de Staline, ce qu'il dira d'ailleurs dans "L'homme révolté". Les esclaves de l'époque romaine étaient arrivés à cette révolte mais le combat était inégal. Il n'empêche, ils ne pouvaient plus accepter la situation qu'ils subissaient. Elle n'était pas digne d'un homme. Et comme l'acte subi par un homme concerne tous les hommes...
Personnellement j'ai beaucoup aimé "La peste". J'ai aussi adoré "L'étranger" mais je considère "La peste" comme un rien plus riche en réflection.
"L'étranger" est enfermé dans sa solitude. Le hasard et le soleil ont fait que...Et l'engrenage est parti ! Dans "La peste", les hommes (dans le sens de "les humains") se battent et espèrent, ils pensent à ce qu'ils feront une fois cette vaste absurdité terminée. C'est l'espoir... Et il est aussi commun...
Tout comme Gryphon il me semble très réducteur de faire un parrallèle entre ce livre et les camps de la guerre 40/45. Ce n'est pas parce que l'espace est clos qu'il faut en tirer une telle conclusion.
La peste est aveugle, elle n'a pas de volonté, elle ne fait pas de choix, elle est, c'est tout ! Et dans les circonstances évoquées l'homme n'a quasiment aucun moyen de lutter contre elle.
Dans "L'étranger" la révolte est solitaire. Dans "La peste" elle concerne de nombreuses personnes et les réactions sont loin d'être les mêmes, les motifs aussi. Nous y trouvons des personnages tellement différents: Rieux, Grand, le juge, Tarrou et Rambert qui ne pense qu'à fuir, puis changera d'avis etc.
L'absurde réside dans le fait que le monde n'est plus régit par une logique. L'un meurt et l'autre pas. Pourquoi ? L'un est touché et l'autre pas. Pourquoi ?...
Rieux sait qu'il ne peut pas faire grand chose mais sa révolte à lui va être de refuser cette constatation ! "Bien faire son métier" dit-il, même s'il en connait le peu d'efficacité. Tarrou, lui, a un côté plus désespéré mais il se battra quand même. Désespéré car il a compris que ses idéaux l'ont aussi amené à faire des choses qu'il n'aurait pas voulu.
Je n'ai pas senti le fait que Camus aurait transcendé la solidarité. Je crois que, tout simplement, il se dit qu'une révolte collective d'une société ou d'un fait est le seul moyen efficace de lutter. Dans son esprit cela était tout aussi valable pour le régime nazi que contre le système soviétique de Staline, ce qu'il dira d'ailleurs dans "L'homme révolté". Les esclaves de l'époque romaine étaient arrivés à cette révolte mais le combat était inégal. Il n'empêche, ils ne pouvaient plus accepter la situation qu'ils subissaient. Elle n'était pas digne d'un homme. Et comme l'acte subi par un homme concerne tous les hommes...
Personnellement j'ai beaucoup aimé "La peste". J'ai aussi adoré "L'étranger" mais je considère "La peste" comme un rien plus riche en réflection.
"L'étranger" est enfermé dans sa solitude. Le hasard et le soleil ont fait que...Et l'engrenage est parti ! Dans "La peste", les hommes (dans le sens de "les humains") se battent et espèrent, ils pensent à ce qu'ils feront une fois cette vaste absurdité terminée. C'est l'espoir... Et il est aussi commun...
De la grande et belle visite toujours trop rare mais oh combien toujours agréable à lire ! ;-)
J'ai lu la Peste assez tardivement, après L'Etranger, La Chute, Noces... et personnellement, j'ai été assez déçu. Je ne suis pas en désaccord avec ce que dit Jules à propos du contenu, mais tout de même, en tant qu'oeuvre littéraire... je suis d'accord avec Gryphon. J'aime bien mieux L'étranger (sauf la fin), ou Noces. La Chute m'avait enthousiasmé, mais je n'avais que seize ans ; il faudrait que je le relise.
J'ai beaucoup aimé la Chute. On avait une spécialiste de la Chute sur CL, Clamence, mais elle semble avoir disparue.
J'ai aimé l'Etranger, mais n'ai rien lu d'autre de Camus, qui me semble un peu daté.
J'ai aimé l'Etranger, mais n'ai rien lu d'autre de Camus, qui me semble un peu daté.
J'ai beaucoup aimé la Chute. On avait une spécialiste de la Chute sur CL, Clamence, mais elle semble avoir disparue.
J'ai aimé l'Etranger, mais n'ai rien lu d'autre de Camus, qui me semble un peu daté.
J'ai très envie de relire La Chute un jour, mais j'ai peur. C'est un beau souvenir de lecture, je ne voudrais pas le gâter.
J'ai lu aussi autrefois sa pièce Les Justes ; mais là, pour le coup, ça m'avait paru vraiment daté.
Je n'ai lu que "L'étranger" et encore qu'en 2006 seulement. J'ai été très impressionné par ce livre mais je ne peux pas vraiment dire que l'ai aimé. C'est ce personnage tellement étranger à lui-même qui donne au roman un côté à la fois étrange, irréel et fort. Et, le style très dépouillé, froid et austère contribue à renforcer ces aspects. Mais que de questions dans ce texte !
Je partage l'opinion de Jules.
j'ai beaucoup aimé l'etranger, mais la peste a quelque chose qui m'a bouleversé, je ne saurais dire quoi.
peut etre ce huis-clos d'une ville entiere et non d'une personne seule, me fait penser à la misere de toute la famille humaine.
au-delà de cas individuels , j'y ai ressenti le destin d'une humanité perdue devant l'absurde souffrance.
La peste reste une de mes tres belle lecture.
(je lis Crime et Chatiment, en ce moment, J'adoooooooore, mais hier soir, j'etais à 2 doigts de telephoner à des amis à 3h du mat, car lire dostoievski en écoutant les Kindertotenlieder... y a de quoi "allumer un réchaud" comme dit Musset).
j'ai beaucoup aimé l'etranger, mais la peste a quelque chose qui m'a bouleversé, je ne saurais dire quoi.
peut etre ce huis-clos d'une ville entiere et non d'une personne seule, me fait penser à la misere de toute la famille humaine.
au-delà de cas individuels , j'y ai ressenti le destin d'une humanité perdue devant l'absurde souffrance.
La peste reste une de mes tres belle lecture.
(je lis Crime et Chatiment, en ce moment, J'adoooooooore, mais hier soir, j'etais à 2 doigts de telephoner à des amis à 3h du mat, car lire dostoievski en écoutant les Kindertotenlieder... y a de quoi "allumer un réchaud" comme dit Musset).
Je sursaute !... Saule écrit que Camus semble daté... Que l'on me dise cela de Sartre, je comprendrais, mais de Camus !... Personnellement je considère toujours Camus comme un très grand écrivain du siècle passé et j'estime que pour son objectivité, sa clairvoyance, son amour de la vie, son attachement aux hommes et à la vérité, il reste un écrivain terriblement actuel. Comme tous les grands d'ailleurs, à commencer par Dostoievski bien sûr.
J'ai lu et relu "La Chute" et je l'apprécie à chaque fois. Pour "Les justes" que dire d'autre que le fait que ce problème n' a pris que de l'importance depuis la généralisation du terrorisme. Cela reste parmi les réflexions les plus importantes et Sartre avait une tout autre perception des choses en considérant que la fin justifiait les moyens.
Par contre, "Le malentendu" a fortement vieilli.
Saule, je pense bien te connaître, mais là, je dois avouer que tu m'as étonné. Mais après tout, à chacun son avis.
J'ai lu et relu "La Chute" et je l'apprécie à chaque fois. Pour "Les justes" que dire d'autre que le fait que ce problème n' a pris que de l'importance depuis la généralisation du terrorisme. Cela reste parmi les réflexions les plus importantes et Sartre avait une tout autre perception des choses en considérant que la fin justifiait les moyens.
Par contre, "Le malentendu" a fortement vieilli.
Saule, je pense bien te connaître, mais là, je dois avouer que tu m'as étonné. Mais après tout, à chacun son avis.
Je sursaute !... Saule écrit que Camus semble daté... Que l'on me dise cela de Sartre, je comprendrais, mais de Camus !... Personnellement je considère toujours Camus comme un très grand écrivain du siècle passé et j'estime que pour son objectivité, sa clairvoyance, son amour de la vie, son attachement aux hommes et à la vérité, il reste un écrivain terriblement actuel. Comme tous les grands d'ailleurs, à commencer par Dostoievski bien sûr.
J'ai lu et relu "La Chute" et je l'apprécie à chaque fois. Pour "Les justes" que dire d'autre que le fait que ce problème n' a pris que de l'importance depuis la généralisation du terrorisme. Cela reste parmi les réflexions les plus importantes et Sartre avait une tout autre perception des choses en considérant que la fin justifiait les moyens.
Par contre, "Le malentendu" a fortement vieilli.
Saule, je pense bien te connaître, mais là, je dois avouer que tu m'as étonné. Mais après tout, à chacun son avis.
Ce n'est pas vraiment ainsi que je prendrais la défense de Camus. Car après tout, toutes ces qualités énoncées (que je lui reconnais volontiers) pourraient très bien appartenir aussi à un écrivain médiocre (qu'il n'est évidemment pas du tout).
Ce qui fait, à mes yeux, la supériorité de Camus sur Sartre en tant qu'écrivain (je ne me place pas sur le plan humain), c'est que Camus est un artiste ; et Sartre l'est... moins. Et c'est sur le plan artistique que je trouve la Peste inférieure au reste de ce que j'ai lu de lui (à l'exception des Justes qui me paraît daté non par son sujet mais par sa forme). En tout cas, je ne dirais pas que L'étranger est un livre daté ; je dirais plutôt que c'est un livre qui fait date, dans notre littérature (malgré mes réserves sur la fin, qui "dit" trop les choses à mon goût, et avec de trop grands mots).
Jule, je t'avoue que je te provoquais un peu ! En fait je connais mal Camus, et je n'ai pas lu La peste, je vais le lire. Je pense que dans l'enseignement belge, Camus est moins souvent au programme qu'en France.
(difficile de redevenir sérieux après la poilade Marmet, mais tâchons, tâchons...)
Tout à fait d'accord. Et il faut sans doute préciser que la maladie n'est pas l'absurde qui fait irruption dans un monde sensé, mais qu'elle fait partie de l'absurde, qui plus est: qu'elle révèle l'absurdité du monde.
Oui, cette idée d'un rassemblement d'individus me semble essentielle. Camus s'écarte de l'idée d'une révolte ou d'un mouvement de masse (nazisme, communisme). Ça reste très actuel.
Je ne dirais pas "logique", puisque logique il y a, celle de l'absurde, et les lois de la physique ne sont pas mis en cause non plus. C'est le sens qui fait défaut; et pire: on se rend compte que le monde n'a jamais été régi par aucun sens. C'est très grave, docteur. - Et en même temps, c'est cette constatation qui est un peu datée. Camus fait partie de cette génération qui fait son deuil de toute transcendance. Pour nous lecteurs actuels, la question est grandement réglée. Le monde est absurde, c'est-à-dire dénué de sens? Okay. Et alors? Ça nous laisse toute la liberté du monde pour en créer ici et maintenant (je concéderai volontiers qu'il y a du pain sur la planche...)
C'est bien ce qui me turlupine. Il transcende ou il ne transcende pas? Dans le second cas, d'où lui viendrait l'idée de la dignité de l'homme? Ce serait une sorte d'idéal, une idée préconçue, disponible quelque part dans les méandres; suffit juste de mettre le doigt dessus pour l'appliquer. Or, Camus n'est ni idéaliste, ni croyant (et moi non plus).
D'accord, mais disons que ce sont deux richessses différentes.
L'étranger (Meursault) est surtout un nihiliste exemplaire, et consciemment ou non, il commet l'erreur de tous les nihilistes: comme il n'y a plus de transcendance (Dieu/l'Histoire/les-lendemains-qui-chantent/whatever), il croit qu'il n'y a rien (nihil) et qu'il est donc libre de faire ce qu'il veut, à condition de s'en tenir à la "vérité" (ici dans un sens très ambigu, mais qui a toutefois le mérite de l'éloigner du cynisme pur et simple). Les personnages de "La Peste" sont au delà de cette phase. Ils essayent d'agir malgré tout. Sauf que je ne suis pas du tout convaincu que l'espoir est le moteur de l'action...
Encore une petite remarque: comme le roman est vieux de plus de soixante ans, il y a forcément des aspects qui sont datés; rien de plus normal. Le fait de le signaler n'enlève rien à la valeur de l'oeuvre en sa totalité. Et je suis aussi d'avis que la pensée de Camus reste très fertile.
La peste est aveugle, elle n'a pas de volonté, elle ne fait pas de choix, elle est, c'est tout ! Et dans les circonstances évoquées l'homme n'a quasiment aucun moyen de lutter contre elle.
Tout à fait d'accord. Et il faut sans doute préciser que la maladie n'est pas l'absurde qui fait irruption dans un monde sensé, mais qu'elle fait partie de l'absurde, qui plus est: qu'elle révèle l'absurdité du monde.
Dans "L'étranger" la révolte est solitaire. Dans "La peste" elle concerne de nombreuses personnes et les réactions sont loin d'être les mêmes, les motifs aussi. Nous y trouvons des personnages tellement différents: Rieux, Grand, le juge, Tarrou et Rambert qui ne pense qu'à fuir, puis changera d'avis etc.
Oui, cette idée d'un rassemblement d'individus me semble essentielle. Camus s'écarte de l'idée d'une révolte ou d'un mouvement de masse (nazisme, communisme). Ça reste très actuel.
L'absurde réside dans le fait que le monde n'est plus régit par une logique. L'un meurt et l'autre pas. Pourquoi ? L'un est touché et l'autre pas. Pourquoi ?...
Je ne dirais pas "logique", puisque logique il y a, celle de l'absurde, et les lois de la physique ne sont pas mis en cause non plus. C'est le sens qui fait défaut; et pire: on se rend compte que le monde n'a jamais été régi par aucun sens. C'est très grave, docteur. - Et en même temps, c'est cette constatation qui est un peu datée. Camus fait partie de cette génération qui fait son deuil de toute transcendance. Pour nous lecteurs actuels, la question est grandement réglée. Le monde est absurde, c'est-à-dire dénué de sens? Okay. Et alors? Ça nous laisse toute la liberté du monde pour en créer ici et maintenant (je concéderai volontiers qu'il y a du pain sur la planche...)
Je n'ai pas senti le fait que Camus aurait transcendé la solidarité. Je crois que, tout simplement, il se dit qu'une révolte collective d'une société ou d'un fait est le seul moyen efficace de lutter. Dans son esprit cela était tout aussi valable pour le régime nazi que contre le système soviétique de Staline, ce qu'il dira d'ailleurs dans "L'homme révolté". Les esclaves de l'époque romaine étaient arrivés à cette révolte mais le combat était inégal. Il n'empêche, ils ne pouvaient plus accepter la situation qu'ils subissaient. Elle n'était pas digne d'un homme. Et comme l'acte subi par un homme concerne tous les hommes...
C'est bien ce qui me turlupine. Il transcende ou il ne transcende pas? Dans le second cas, d'où lui viendrait l'idée de la dignité de l'homme? Ce serait une sorte d'idéal, une idée préconçue, disponible quelque part dans les méandres; suffit juste de mettre le doigt dessus pour l'appliquer. Or, Camus n'est ni idéaliste, ni croyant (et moi non plus).
Personnellement j'ai beaucoup aimé "La peste". J'ai aussi adoré "L'étranger" mais je considère "La peste" comme un rien plus riche en réflection.
D'accord, mais disons que ce sont deux richessses différentes.
"L'étranger" est enfermé dans sa solitude. Le hasard et le soleil ont fait que...Et l'engrenage est parti ! Dans "La peste", les hommes (dans le sens de "les humains") se battent et espèrent, ils pensent à ce qu'ils feront une fois cette vaste absurdité terminée. C'est l'espoir... Et il est aussi commun...
L'étranger (Meursault) est surtout un nihiliste exemplaire, et consciemment ou non, il commet l'erreur de tous les nihilistes: comme il n'y a plus de transcendance (Dieu/l'Histoire/les-lendemains-qui-chantent/whatever), il croit qu'il n'y a rien (nihil) et qu'il est donc libre de faire ce qu'il veut, à condition de s'en tenir à la "vérité" (ici dans un sens très ambigu, mais qui a toutefois le mérite de l'éloigner du cynisme pur et simple). Les personnages de "La Peste" sont au delà de cette phase. Ils essayent d'agir malgré tout. Sauf que je ne suis pas du tout convaincu que l'espoir est le moteur de l'action...
Encore une petite remarque: comme le roman est vieux de plus de soixante ans, il y a forcément des aspects qui sont datés; rien de plus normal. Le fait de le signaler n'enlève rien à la valeur de l'oeuvre en sa totalité. Et je suis aussi d'avis que la pensée de Camus reste très fertile.
"Autant la re-lecture de L'Etranger m'avait épaté, autant la re-lecture de La Peste m'a déçu. J'ai trouvé que le récit était lent et même un peu poussif par moment. J'ai trouvé aussi que l'écriture était assez sobre et convenait bien à la lenteur de l'action, mais à mon avis, elle manque quand même un peu d'éclat. Évidemment je me rend compte du sacrilège de cette constatation mais, j'ai trouvé que ce livre avait mal vieilli", écrit SJB. Eh bien c'est exactement mon avis : poussif et mal vieilli. (Et je suis d'accord aussi pour trouver l'Etranger épatant.)
Vous devez être connecté pour poster des messages : S'identifier ou Devenir membre