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Comme je suposse que seul V lira ce message - sa critique remonte à quelques années déjà et j'ai été le seul à renchérir - je m'adresse directement à lui. Bien sûr, j'invite tout homme qui passerait par ici à lire et à discuter l'ouvrage en question.
V, tu trouves ma critique agressive! Pardon. Cependant, on ne peut que constater le ton habituellement polémique qui anime ce genre d'exercice. Ce n'est pas un mal en soi; simplement il ne faut pas se laisser aller à un pur jeu formel (en général mauvais!). Pourtant, il y a plus grave que la polémique, c'est le narcissisme qui parfois transpire des critiques. Se montrer humble et s'efforcer de dire quelque chose seulement quand on estime avoir quelque chose d'important à dire devrait être la règle de tout internaute.
Je veux bien confesser un très léger penchant à faire le malin. Mais sans plus!
Pour ce qui est du livre, je maintiens ce que j'ai dit: il dépasse deloin ce qui est attendu d'un enfant de 17 ans. Je ne veux pas affirmer qu'un jeune ne soit pas capable de s'intéresser et de comprendre, au contraire, mais l'institution lycéenne en général et le bac en particulier me semblent être au moins ambigues. Et sauf intelligence exceptionnelle, manipuler ces données et ces analyses sur un sujet pourtant "tarte à la crème" me semble un exercice périlleux. Ne le cachons pas, l'orientation du livre est très critique et je ne sais si c'est réellement supportable par un lycée. Pour peu que l'élève ne soit pas très habile, et les correcteurs n'hésiteront pas à sanctionner pareil gauchisme! Pourtant il serait souhaitable que ce livre soit au programme... beaucoup de lycéens s'en foutent voilà tout. Ca ne fait pas si longtemps que j'en ai été et je peux l'affirmer. Et puis la vulgate libérale sert de matrice.
Enfin si j'ai polémiqué c'est parcequ'habituellement dire d'un ouvrage qu'il est un ouvrage de classe terminale est une insulte ou une manière de le dévaloriser (c'est bien sympathique mais ça ne va pas chier loin...). C'est cela qui m'a choqué, sans doute à tort.
En ce moment je lis, toujours de Bihr, "la novlangue néolibérale". Autant le dire, malgré l'organisation de type dictionnaire, le style est un peu rude.
V, tu trouves ma critique agressive! Pardon. Cependant, on ne peut que constater le ton habituellement polémique qui anime ce genre d'exercice. Ce n'est pas un mal en soi; simplement il ne faut pas se laisser aller à un pur jeu formel (en général mauvais!). Pourtant, il y a plus grave que la polémique, c'est le narcissisme qui parfois transpire des critiques. Se montrer humble et s'efforcer de dire quelque chose seulement quand on estime avoir quelque chose d'important à dire devrait être la règle de tout internaute.
Je veux bien confesser un très léger penchant à faire le malin. Mais sans plus!
Pour ce qui est du livre, je maintiens ce que j'ai dit: il dépasse deloin ce qui est attendu d'un enfant de 17 ans. Je ne veux pas affirmer qu'un jeune ne soit pas capable de s'intéresser et de comprendre, au contraire, mais l'institution lycéenne en général et le bac en particulier me semblent être au moins ambigues. Et sauf intelligence exceptionnelle, manipuler ces données et ces analyses sur un sujet pourtant "tarte à la crème" me semble un exercice périlleux. Ne le cachons pas, l'orientation du livre est très critique et je ne sais si c'est réellement supportable par un lycée. Pour peu que l'élève ne soit pas très habile, et les correcteurs n'hésiteront pas à sanctionner pareil gauchisme! Pourtant il serait souhaitable que ce livre soit au programme... beaucoup de lycéens s'en foutent voilà tout. Ca ne fait pas si longtemps que j'en ai été et je peux l'affirmer. Et puis la vulgate libérale sert de matrice.
Enfin si j'ai polémiqué c'est parcequ'habituellement dire d'un ouvrage qu'il est un ouvrage de classe terminale est une insulte ou une manière de le dévaloriser (c'est bien sympathique mais ça ne va pas chier loin...). C'est cela qui m'a choqué, sans doute à tort.
En ce moment je lis, toujours de Bihr, "la novlangue néolibérale". Autant le dire, malgré l'organisation de type dictionnaire, le style est un peu rude.
Je ne comprends pas grand chose à votre discussion, évidemment je ne suis pas au courant de vos appartés. C'est intéressant ce que vous dites, mais on aimerait avoir plus d'info "de fond" sur ce livre, autre que l'age du public auquel il s'adresse. Au passage j'ai du mal à comprendre pourquoi un jeune en rupture pourra le comprendre et pas un jeune du lycée.
Sur les inégalités il y a un petit livre très bien fait de attac, qui est accessible à tout qui veut faire l'effort. Le titre est "Pauvreté et inégalités : Ces créatures du néolibéralisme"
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/13189
Sur les inégalités il y a un petit livre très bien fait de attac, qui est accessible à tout qui veut faire l'effort. Le titre est "Pauvreté et inégalités : Ces créatures du néolibéralisme"
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/13189
Mon enthousiasme pour le livre m'a peut-être abusé sur le public auquel il pourrait être confié.
Le débat sur tout est évidemment ouvert, et j'y suis prêt.
Sur le narcissisme, je ne vois pas bien de quoi tu parles, et cette pique me fait un peu mal. J'interviens ici pour partager des impressions de lecture, pour discuter, et ce n'est pas du tout sciemment que je pourrais apparaître comme manquant d'humilité. Je présente mes excuses sincères à ceux qui auraient cette impression : elle ne correspond vraiment pas à ce que je recherche.
Le débat sur tout est évidemment ouvert, et j'y suis prêt.
Sur le narcissisme, je ne vois pas bien de quoi tu parles, et cette pique me fait un peu mal. J'interviens ici pour partager des impressions de lecture, pour discuter, et ce n'est pas du tout sciemment que je pourrais apparaître comme manquant d'humilité. Je présente mes excuses sincères à ceux qui auraient cette impression : elle ne correspond vraiment pas à ce que je recherche.
Dire que le livre serait bien pour des classes de terminale n'avait rien de dévalorisant, bien au contraire : c'est justement parce que je le trouvais clair, qu'il pouvait servir d'instrument pédagogique - ou au moins des extraits - et qu'il permettait d'ouvrir à la citoyenneté.
Je pense que ta réaction est dû à un malentendu : j'ai dû mal m'exprimer. J'en ai dressé un bilan positif.
Je pense que ta réaction est dû à un malentendu : j'ai dû mal m'exprimer. J'en ai dressé un bilan positif.
Ces critiques sont très intéressantes, et il n'y a nulle trace de narcissisme dedans. Par contre ce serait bien d'aller plus en détail, car en lisant les critiques on n'apprend pas grand chose sur le fond, c'est à dire la thèse que le livre propose. Pour un livre comme ça je pense qu'une critique élaborée, avec réusumé, thèse et anti-thèse, serait appréciable (je sais ça requiert du temps).
En attendant j'ai mis ce livre dans ma LAL
Merci
En attendant j'ai mis ce livre dans ma LAL
Merci
Excusez! Effectivement il y a des malentendus. C'est que j'ai vu des critiques parfaitement narcissiques; et si je pense pas que celle de V le soit, c'est bien pour justifier ma polémique que j'ai avancé cette idée. Pourtant, je le confesse, j'ai mal interprété le coup du lycée et de la tarte à la crème!
Je crois ne pas en avoir assez dit sur le lycée: un jeune lycéen peut comprendre cet ouvrage évidemment. Mais ce que je voulais dire est en relation avec l'interprétation dévalorisante de livre pour lycéen. Du coup, je me disais qu'un jeune peu intéressé, qui ne ferait que réviser, juxtaposant sans préférence ni engagement les théories proposées au programme, et n'ayant que peu de temps pour la réflexion critique - trop occupé à fumer entre potes ou à "se laver la tête" comme dirait Nicos Aliagas avec la crasse télévisuelle -type anthropologique certes houellebecquien mais au fond pas si cliché qu'on le pense (je sors du lycée et de la fac) - ne pourrait pas tirer grand profit de cette lecture. En tout cas, je pensais qu'associer cet ouvrage à un manuel pour lycéen était abusif. Mais il faut oublier cette objection puisque l'intention et le sens de l'expression n'était pas celle-ci.
Je me permets de rappeler que défendre des thèses très engagées contre le système et la pensée libérale est risqué dans le cadre d'un examen. On attend avant tout de la restitution de connaissances au programme. De plus pour justifier de l'hétérodoxie, il faut se montrer convainquant; moins d'indulgence en un mot pour les critiques hétérodoxes. Dans un sens tant mieux, puisque c'est bel et bien tout un monde, tout un système qui est en jeu; et il ne faut pas croire que l'on peut faire du syncrétisme à bon compte. Une rude culture politique est souhaitable avant de se lancer dans ce genre d'aventure. Sinon on risque la mauvaise note et l'amertume, voire une normalisation mentale. Allez voir les commentaires des jury des concours administratifs type inspection du travail (c'est libre sur le net)! Vous verrez des correcteurs en lutte contre les idées trop critiques vis à vis du système (la mondialisation par exemple). Et dun point de vue ils ont raison car il y fort à parier qu'ils ne mentent pas lorsqu'ils évoquent la pensée peu construite et caricaturale des candidats. Pour autant cette pensée de gauche radicale n'est pas grotesque; mais elle demande un effort plus considérable puisque l'on baigne dans la vulgate néolibérale et que ses absurdités sont acceptables ou du moins leur défense, même molle, est vue avec plus d'indulgence.
Bon, je vais essayer de faire une synthèse de l'ouvrage. Cela me prendra du temps, mais puisque c'est un tableau de Janmot magnifique qui me le demande...
Je crois ne pas en avoir assez dit sur le lycée: un jeune lycéen peut comprendre cet ouvrage évidemment. Mais ce que je voulais dire est en relation avec l'interprétation dévalorisante de livre pour lycéen. Du coup, je me disais qu'un jeune peu intéressé, qui ne ferait que réviser, juxtaposant sans préférence ni engagement les théories proposées au programme, et n'ayant que peu de temps pour la réflexion critique - trop occupé à fumer entre potes ou à "se laver la tête" comme dirait Nicos Aliagas avec la crasse télévisuelle -type anthropologique certes houellebecquien mais au fond pas si cliché qu'on le pense (je sors du lycée et de la fac) - ne pourrait pas tirer grand profit de cette lecture. En tout cas, je pensais qu'associer cet ouvrage à un manuel pour lycéen était abusif. Mais il faut oublier cette objection puisque l'intention et le sens de l'expression n'était pas celle-ci.
Je me permets de rappeler que défendre des thèses très engagées contre le système et la pensée libérale est risqué dans le cadre d'un examen. On attend avant tout de la restitution de connaissances au programme. De plus pour justifier de l'hétérodoxie, il faut se montrer convainquant; moins d'indulgence en un mot pour les critiques hétérodoxes. Dans un sens tant mieux, puisque c'est bel et bien tout un monde, tout un système qui est en jeu; et il ne faut pas croire que l'on peut faire du syncrétisme à bon compte. Une rude culture politique est souhaitable avant de se lancer dans ce genre d'aventure. Sinon on risque la mauvaise note et l'amertume, voire une normalisation mentale. Allez voir les commentaires des jury des concours administratifs type inspection du travail (c'est libre sur le net)! Vous verrez des correcteurs en lutte contre les idées trop critiques vis à vis du système (la mondialisation par exemple). Et dun point de vue ils ont raison car il y fort à parier qu'ils ne mentent pas lorsqu'ils évoquent la pensée peu construite et caricaturale des candidats. Pour autant cette pensée de gauche radicale n'est pas grotesque; mais elle demande un effort plus considérable puisque l'on baigne dans la vulgate néolibérale et que ses absurdités sont acceptables ou du moins leur défense, même molle, est vue avec plus d'indulgence.
Bon, je vais essayer de faire une synthèse de l'ouvrage. Cela me prendra du temps, mais puisque c'est un tableau de Janmot magnifique qui me le demande...
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