mon cerveau a pas mal perdu de l'entraînement, il tourne moins vite.
Passe à la pompe et demande un super mazout à la pression avec deux n et deux s... ;-))
Bonne idée :-))
J'ai vu qu'en tant qu'abonné, on pouvait accéder aux "archives". Mais c'est quoi exactement, ces archives? (Je n'ai pas encore reçu mon code d'accès)D'anciens numéros, des dossiers sur des auteurs, sur des thèmes, des bibliographies, des notes critiques, des entretiens, des dossier sur les éditeurs, etc.
Tu peux y accéder via la Une du site, avec ton code d'accès (insiste si tu ne le reçois pas)
Oui, bien sûr que je vais insister si je ne le reçois pas, d'autant plus que ça a l'air très intéressant. Je leur ai d'ailleurs déjà passé un coup de fil. Apparemment, ça dure en général une semaine pour obtenir ce code (j'ai dû faire ma demande en début de semaine). Je vais donc patienter un peu.
Ça y est, j'ai mon code. Mais je n'ai accès qu'aux dossiers auteurs et éditeurs (ce qui est déjà très bien). C'est normal?
Dans la série "la France, pays des libertés", une nouvelle communiquée par le Matricule, consternante en effet :
"Consternant et inquiétant
Chers anges,
On a appris hier la mise en garde à vue de deux couples d'éditeurs que l'on connaît bien. L'arrestation a été menée par la police judiciaire de Marseille et les forces de l'anti-terrorisme. Il est vrai que François Bouchardeau qui dirigeait jusqu’à son récent dépôt de bilan HB éditions (avec sa femme arrêtée aussi) est un éditeur dangereux : il publie du roman, de la nouvelle. De même Samuel Autexier qui avec sa sœur ont dirigé un temps une collection chez Agone et publient la revue Marginales.
Ces quatre-là ont commis un crime très grave, susceptible de porter atteinte à la sûreté du pays : ils ont manifesté à Forcalquier (haut lieu du terrorisme) au sein du comité de sabotage de l'anti-terrorisme pour soutenir Julien Coupat (ancien directeur de la revue Tiqqun) détenu depuis novembre 2008 et présumé responsable d’avoir jeté des traverses sur une voie de TGV. (Lisez ici l’appel à la manifestation du 5 mai et voyez combien elle était une menace pour la société)
Aussi grotesque que soit cette arrestation (à laquelle fit suite celle d’un membre de la Ligue des Droits de l’Homme de Forcalquier), elle n’en demeure pas moins inquiétante. L’éditeur Éric Hazan avait eu droit lui aussi à un tel traitement de faveur pour avoir… publié un livre que les pandores soupçonnent d’avoir été écrit par Julien Coupat. On riait de voir les musclés de l’anti-terrorisme s’effrayer du nombre de livres saisis chez Julien Coupat. Aujourd’hui, il semblerait que pour les forces de l’ordre, une bibliothèque soit à elle seule une preuve accablante de l’appartenance de son propriétaire à un réseau terroriste.
La moindre des choses que nous pouvions faire était de vous tenir informés.
Dans quel pays vivons-nous où les auteurs et les éditeurs sont assimilés à des terroristes dès lors que les idées qu'ils professent ne conviennent pas à quelques-uns ? Dans quel pays vivons-nous où le moindre délit (ici : avoir photographié un élément de la maison secondaire du directeur central du renseignement intérieur Bernard Squarcini) vaut une garde à vue pouvant atteindre les 96 heures ? Dans quel pays vivrions-nous si nous ne réagissions pas à ça ?
http://www.lekti-ecriture.com/bloc-notes/
http://www.soutien11novembre.org/
>http://www.millebabords.org/spip.php?article11356
Un communiqué de la Ligue des Droits de l'Homme : http://www.millebabords.org/spip.php?article11361
http://www.wikio.fr/news/Francois+Bouchardeau
L’appel à la manifestation du 5 mai : http://nantes.indymedia.org/article/17104
Les anges"
"Consternant et inquiétant
Chers anges,
On a appris hier la mise en garde à vue de deux couples d'éditeurs que l'on connaît bien. L'arrestation a été menée par la police judiciaire de Marseille et les forces de l'anti-terrorisme. Il est vrai que François Bouchardeau qui dirigeait jusqu’à son récent dépôt de bilan HB éditions (avec sa femme arrêtée aussi) est un éditeur dangereux : il publie du roman, de la nouvelle. De même Samuel Autexier qui avec sa sœur ont dirigé un temps une collection chez Agone et publient la revue Marginales.
Ces quatre-là ont commis un crime très grave, susceptible de porter atteinte à la sûreté du pays : ils ont manifesté à Forcalquier (haut lieu du terrorisme) au sein du comité de sabotage de l'anti-terrorisme pour soutenir Julien Coupat (ancien directeur de la revue Tiqqun) détenu depuis novembre 2008 et présumé responsable d’avoir jeté des traverses sur une voie de TGV. (Lisez ici l’appel à la manifestation du 5 mai et voyez combien elle était une menace pour la société)
Aussi grotesque que soit cette arrestation (à laquelle fit suite celle d’un membre de la Ligue des Droits de l’Homme de Forcalquier), elle n’en demeure pas moins inquiétante. L’éditeur Éric Hazan avait eu droit lui aussi à un tel traitement de faveur pour avoir… publié un livre que les pandores soupçonnent d’avoir été écrit par Julien Coupat. On riait de voir les musclés de l’anti-terrorisme s’effrayer du nombre de livres saisis chez Julien Coupat. Aujourd’hui, il semblerait que pour les forces de l’ordre, une bibliothèque soit à elle seule une preuve accablante de l’appartenance de son propriétaire à un réseau terroriste.
La moindre des choses que nous pouvions faire était de vous tenir informés.
Dans quel pays vivons-nous où les auteurs et les éditeurs sont assimilés à des terroristes dès lors que les idées qu'ils professent ne conviennent pas à quelques-uns ? Dans quel pays vivons-nous où le moindre délit (ici : avoir photographié un élément de la maison secondaire du directeur central du renseignement intérieur Bernard Squarcini) vaut une garde à vue pouvant atteindre les 96 heures ? Dans quel pays vivrions-nous si nous ne réagissions pas à ça ?
http://www.lekti-ecriture.com/bloc-notes/
http://www.soutien11novembre.org/
>http://www.millebabords.org/spip.php?article11356
Un communiqué de la Ligue des Droits de l'Homme : http://www.millebabords.org/spip.php?article11361
http://www.wikio.fr/news/Francois+Bouchardeau
L’appel à la manifestation du 5 mai : http://nantes.indymedia.org/article/17104
Les anges"
Voilà le genre d'infos (je prendrai le temps de lire la totalité dans les jours à venir) qui a toute sa place dans un site comme celui-ci.
Il y a quelques années suite à des élections du FN dans le sud de la France, les professionnels des bibliothèques s'étaient mobilisés pour lutter contre la censure. Certains doivent s'en souvenir.
Merci Feint. A suivre de près.
Il y a quelques années suite à des élections du FN dans le sud de la France, les professionnels des bibliothèques s'étaient mobilisés pour lutter contre la censure. Certains doivent s'en souvenir.
Merci Feint. A suivre de près.
@Feint : as-tu lu le tract en question ?
"Placés en garde à vue lundi 18 mai, François et Johanna Bouchardeau, ainsi que Samuel et Héléna Autexier, ont été libérés mardi 19 mai au soir.
La garde à vue de François Bouchardeau et de son épouse Johanna, de Samuel Autexier et de sa soeur Héléna Autexier a pris fin mardi 19 mai autour de 18 heures. Les quatre éditeurs avaient été interpellés lundi 18 mai au matin par la police judiciaire de Marseille.
Les anciens directeurs d’HB éditions et les responsables de la revue Marginales sont membres du Comité de sabotage de l’antiterrorisme (CSA) qui s’est créé à Forcalquier en soutien au groupe de Tarnac et à Julien Coupat, détenu depuis novembre 2008 et soupçonné d’être le leader d’un mouvement à l’origine de dégradations de lignes TGV.
Selon plusieurs sources concordantes, il leur serait reproché la diffusion d’un tract considéré comme menaçant pour le directeur central du renseignement intérieur, Bernard Squarcini. Le tract incriminé présenterait un texte annonçant une manifestation «contre l’antiterrorisme» le 8 mai, photographié sous la sonnette d’une villa appartenant à Bernard Squarcini.
Selon l’avocat de François et Johanna Bouchardeau, l’enquête initiée par le parquet de Digne se poursuit"
Sources : Livres hebdo
"Placés en garde à vue lundi 18 mai, François et Johanna Bouchardeau, ainsi que Samuel et Héléna Autexier, ont été libérés mardi 19 mai au soir.
La garde à vue de François Bouchardeau et de son épouse Johanna, de Samuel Autexier et de sa soeur Héléna Autexier a pris fin mardi 19 mai autour de 18 heures. Les quatre éditeurs avaient été interpellés lundi 18 mai au matin par la police judiciaire de Marseille.
Les anciens directeurs d’HB éditions et les responsables de la revue Marginales sont membres du Comité de sabotage de l’antiterrorisme (CSA) qui s’est créé à Forcalquier en soutien au groupe de Tarnac et à Julien Coupat, détenu depuis novembre 2008 et soupçonné d’être le leader d’un mouvement à l’origine de dégradations de lignes TGV.
Selon plusieurs sources concordantes, il leur serait reproché la diffusion d’un tract considéré comme menaçant pour le directeur central du renseignement intérieur, Bernard Squarcini. Le tract incriminé présenterait un texte annonçant une manifestation «contre l’antiterrorisme» le 8 mai, photographié sous la sonnette d’une villa appartenant à Bernard Squarcini.
Selon l’avocat de François et Johanna Bouchardeau, l’enquête initiée par le parquet de Digne se poursuit"
Sources : Livres hebdo
Non, Garance, je n'ai pas lu ce tract. En revanche j'ai lu quelques livres publiés par HB éditions et par La Fabrique, avec plaisir et intérêt. Honnêtement, que le "directeur central du renseignement intérieur" se sente menacé, je trouve ça cocasse.
On m'a demandé si ce livre avait sa place dans une bibliothèque et je suis très gêné pour dire oui bien que j'en n'aie lu que quelques passages. mais ces passages sont tout de même assez édifiants. Qu'on l'écrive, l'édite et le diffuse ne me gêne en rien mais qu'on l'achète avec l'argent des citoyens m'ennuie un peu tout de même car ce n'est ni plus ni moins qu'une apologie, et même un manuel, de destruction de la société qui n'irait pas sans victimes innocentes.
Je crois que s'il faut effectivement défendre la liberté de pensée et d'expression, on doit tout de même respecter les lois qui limitent l'incitation à la violence et à la haine il me semble.
Je ne suis pas de ceux qui feront l'apologie de ce livre même si je comprends que certains aimeront le lire.
Je crois que s'il faut effectivement défendre la liberté de pensée et d'expression, on doit tout de même respecter les lois qui limitent l'incitation à la violence et à la haine il me semble.
Je ne suis pas de ceux qui feront l'apologie de ce livre même si je comprends que certains aimeront le lire.
On m'a demandé si ce livre avait sa place dans une bibliothèque
Lequel ?
« Lequel » en effet, et de quoi parlez-vous ?
À première vue – je dis bien : à première vue - des manifestants antiterroristes prennent le parti des terroristes, non ?
Alors, pourrait-on laisser faire l'apologie du terrorisme sous prétexte de liberté d'expression ?
Pour moi, la réponse est non !
À première vue – je dis bien : à première vue - des manifestants antiterroristes prennent le parti des terroristes, non ?
Alors, pourrait-on laisser faire l'apologie du terrorisme sous prétexte de liberté d'expression ?
Pour moi, la réponse est non !
Je pense que DBZ parle de l'Insurrection qui vient, attribué à Coupat. Je n'en ai lu que de courts extraits, sans doute pas les mêmes.
Je pense que DBZ parle de l'Insurrection qui vient, attribué à Coupat. Je n'en ai lu que de courts extraits, sans doute pas les mêmes.
Il s'agit de "'L'insurrection qui vient" signé par un "Comité invisible" et attribué par certains à Coupat. C'est en fait un petit manuel d'insurrection, de sabotage et autres exploits... !
Vous pouvez consulter le débat pas mal chaud qui est en cours sur le forum du Nouvel Obs à l'adresse ci-dessous :
http://dossierssignales.blogs.nouvelobs.com/archiv…
Le ou les rédacteurs de "l'Insurrexion qui vient" sont des lâches : ils ont signé "Comité invisible" et tiennent à garder l'anonymat.
Dans une dictature ce serait admissible et même courageux.
Dans une Démocratie, c'est inqualifiable ! Il faut avoir le courage de ses opinions !
Ici, s'agit-il d'un canular ? Les auteurs devraient alors être condamnés pour ce qu'ils sont : à ce niveau la bêtise est condamnable.
Mais il semblerait qu'il s'agisse d'un appel à la violence et à l'insurrection (?). Après tout, un corpuscule de terroristes a bien tenté de saboter le TGV, ce qui aurait entraîné la mort de centaines de personnes...
Ce qui est évidemment inadmissible en Démocratie : même si leurs opinions étaient les bonnes, ils n'ont pas le droit de les imposer par la violence : ce serait la loi du plus fort, et donc, un retour à la barbarie.
L'éditeur est évidemment complice. Par conviction ou par opportunisme (il faut bien vivre !) Il doit être condamné ! Pour moi, ça ne fait pas l'hombre d'un doute.
La liberté d'expression a ses limites ; aucune liberté d'ailleurs, n'est absolue.
Si la liberté d'expression devait un jour disparaître, ce serait ceux là les premiers responsables.
Dans une dictature ce serait admissible et même courageux.
Dans une Démocratie, c'est inqualifiable ! Il faut avoir le courage de ses opinions !
Ici, s'agit-il d'un canular ? Les auteurs devraient alors être condamnés pour ce qu'ils sont : à ce niveau la bêtise est condamnable.
Mais il semblerait qu'il s'agisse d'un appel à la violence et à l'insurrection (?). Après tout, un corpuscule de terroristes a bien tenté de saboter le TGV, ce qui aurait entraîné la mort de centaines de personnes...
Ce qui est évidemment inadmissible en Démocratie : même si leurs opinions étaient les bonnes, ils n'ont pas le droit de les imposer par la violence : ce serait la loi du plus fort, et donc, un retour à la barbarie.
L'éditeur est évidemment complice. Par conviction ou par opportunisme (il faut bien vivre !) Il doit être condamné ! Pour moi, ça ne fait pas l'hombre d'un doute.
La liberté d'expression a ses limites ; aucune liberté d'ailleurs, n'est absolue.
Si la liberté d'expression devait un jour disparaître, ce serait ceux là les premiers responsables.
Gardons-nous des jugements hâtifs.
Je ne le dirai pas "sans l'ombre d'un doute", mais pour moi, le principal responsable de l'insurrection qui vient, c'est celui qui n'était au moment de la publication de ce livre encore qu'un candidat, et qui a su - et qui sait encore - instrumentaliser la violence (aveugle, certes) à son profit.
En outre, La Fabrique n'est précisément pas un éditeur qui recherche le profit ; d'ailleurs il me semble que le livre, à sa sortie, est passé relativement inaperçu.
Je ne le dirai pas "sans l'ombre d'un doute", mais pour moi, le principal responsable de l'insurrection qui vient, c'est celui qui n'était au moment de la publication de ce livre encore qu'un candidat, et qui a su - et qui sait encore - instrumentaliser la violence (aveugle, certes) à son profit.
En outre, La Fabrique n'est précisément pas un éditeur qui recherche le profit ; d'ailleurs il me semble que le livre, à sa sortie, est passé relativement inaperçu.
Feint, l'éditeur édite depuis un temps déjà bien certain des livres de l'extrême gauche et c'est son droit ! Mais, il ne faut pas chercher à l'exonérer de sa responsabilité en rejetant une éventuelle faute, nullement prouvée jusque à maintenant mais presque avouée d'après le Nouvel Obs, sur un candidat aux élections, ça relèverait de la fourberie dont tu n'es pas un usager d'après ce que j'ai pu constater jusque à maintenant.
Il faut éviter un corporatisme trop confortable et ne pas chercher à se défausser de sa responsabilité majeure en chargeant des responsables annexes. On connait trop ce langage, "c'est pas de ma faute Madame, c'est lui qui m'a ... " on a tous connu cette chanson dans les cours d'école et hélas dans d'autres circonstances et lieux moins anodins.
Ce que je comprends le moins c'est l'anonymat de l'auteur, s'il veut faire parler de sa cause pourquoi se planque-t-il ? S'il pense avoir raison pourquoi a-t-il peur ? En se cachant, nous seulement il manque de courage mais il avoue que son brulot est bien subversif et à l'encontre des lois en vigueur.
La violence pour la violence n'est pas une solution et les exemples ne manquent pas, ce sont toujours les plus faibles qui trinquent !
Il faut éviter un corporatisme trop confortable et ne pas chercher à se défausser de sa responsabilité majeure en chargeant des responsables annexes. On connait trop ce langage, "c'est pas de ma faute Madame, c'est lui qui m'a ... " on a tous connu cette chanson dans les cours d'école et hélas dans d'autres circonstances et lieux moins anodins.
Ce que je comprends le moins c'est l'anonymat de l'auteur, s'il veut faire parler de sa cause pourquoi se planque-t-il ? S'il pense avoir raison pourquoi a-t-il peur ? En se cachant, nous seulement il manque de courage mais il avoue que son brulot est bien subversif et à l'encontre des lois en vigueur.
La violence pour la violence n'est pas une solution et les exemples ne manquent pas, ce sont toujours les plus faibles qui trinquent !
Gardons-nous des jugements hâtifs.Je ne fais pas de jugements hâtifs mais je ne connais pas les tenants et aboutissants de la question, et donc je reste dans les généralités.
Je ne le dirai pas "sans l'ombre d'un doute", mais pour moi, le principal responsable de l'insurrection qui vient, c'est celui qui n'était au moment de la publication de ce livre encore qu'un candidat, et qui a su - et qui sait encore - instrumentaliser la violence (aveugle, certes) à son profit.
En outre, La Fabrique n'est précisément pas un éditeur qui recherche le profit ; d'ailleurs il me semble que le livre, à sa sortie, est passé relativement inaperçu.
Je ne sais pas qui est ce candidat qui instrumentalise la violence à son profit.
Pour moi il est seulement coupable d'opportunisme...
Alors, que l'éditeur ne cherche pas le profit et que son livre soit passé inaperçu, je ne vois pas ce que ça change : un éditeur est responsable de sa production.
Entendons-nous bien : je suis mal placé pour défendre un livre dont je n’ai lu que deux ou trois paragraphes (qui étaient si je me souviens bien de l’ordre du constat plus qu’autre chose), je n’ai pas lu le reste. Quant à l’auteur présumé, je ne le connais pas non plus. En revanche, il me semble que la manière dont cette histoire est montée (au sens où on « monte » une mayonnaise) participe de la logique selon laquelle, pour assurer un pouvoir défaillant, ou tout au moins impopulaire, il faut lui désigner un ennemi dangereux, même et surtout si celui-ci n’est pas si terrible. C’est sur ce modèle que Bush avait mené sa politique, c’est sur une logique voisine que notre président (c’est à lui, SJB, que je pensais, et que tu as la chance, remercies-en le ciel et la Belgique, de ne pas partager avec nous) a construit sa victoire électorale (je pense notamment à certaines déclarations concernant les cités que d’aucuns ont pu juger seulement maladroites – je ne ferai pas l’injure à son intelligence et à son talent d’avocat de le prendre pour un maladroit – qui avaient pour but à mon sens d’attiser un feu qui ne demandait qu’à prendre, car en effet la violence fait mauvais ménage avec la lucidité). Quant à l’éditeur, je le connais surtout pour avoir traduit et publié l’excellent L’édition sans éditeurs, d’André Schiffrin, un essai passionnant pour tous ceux qui s’intéressent au monde et à l’actualité de l’édition – et qui n’est d’ailleurs pas à proprement parler un ouvrage d’extrême-gauche.
Moi vers la fin j'ai trouvé quelques paragraphes qui me semblaient assez explicites et tout ceci n'a pas grand chose à voir avec les faits que tu dénonces certainement avec raison. Celui qui explique comment saboter la société n'a eu besoin d'aucune incitation pour le faire, il l'a fait de son plein gré ! Et, il n'est pas le premier à vouloir tout casser, j'en ai croisé un certain nombre depuis que j'ai tenté de faire quelques études.
Qu'on écrive de telles choses ne me dérange pas spécialement mais que les collectivités achètent ces ouvrages avec l'argent des citoyens me gêne un peu ! C'est un avis perso !
Moi non plus, qu'on écrive de telles choses ne me dérange pas vraiment...
Du moment qu'on les signe.
C'est aussi un avis perso...
Du moment qu'on les signe.
C'est aussi un avis perso...
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