Et c'est ainsi que les bibliothécaires québécois prirent l'habitude de proposer du porridge à leurs usagers...
(Mais sinon, du Coleridge, ils devraient pouvoir...)
Oui, c'est comme qu'ils compensent le manque de Coleridge...
Et c'est ainsi que les bibliothécaires québécois prirent l'habitude de proposer du porridge à leurs usagers...
(Mais sinon, du Coleridge, ils devraient pouvoir...)
Oui, c'est comme qu'ils compensent le manque de Coleridge...
c'est comme ça qu'ils compensent le manque de Coleridge
Ô rage ! ô désespoir, avec mes fautes d'orthographes !
Saule, où est "my special edit button" juste pour moi?
Merci Benjamin, je ne connaissais pas non plus. Une version raccourcie mais très fidèle, même à la lettre.
Kubla Khan, traduction de Jean Rosenthal dans le chapitre 6 du roman Un cheval dans la salle de bains de Douglas Adams.
C'est à Xanadu que Koubilaï Khan
Décida de bâtir un majestueux dôme de plaisir,
Là où Alph, le fleuve sacré, courait
Par des cavernes sans mesure pour l'homme
Pour se jeter dans une mer sans soleil.
Ainsi deux fois quatre lieues de terre fertile
Se trouvèrent-elles enceintes de murs et de tours :
Et il y avait des jardins où brillaient des ruisseaux sinueux,
Où fleurissait plus d'un arbre porteur d'encens ;
Ailleurs des forêts ausi antiques que les collines
Embrassaient des coins ensoleillés de verdure.
Mais oh! Ce gouffre profond et romantique qui descendait
La verte vallée en coupant le couvert des cèdres!
Quel lieu sauvage! Aussi sacré et enchanté
Que jamais sous une lune pâlissante et hantée,
Par une femme pleurant son démon d'amant!
Et de ce gouffre, bouillonnant d'un tourbillon incessant,
Comme si cette terre soufflait en halètements rapides,
Une puissante fontaine par instant jaillissait :
Et entre ses jets brefs à demi interrompus
D'énormes fragments bondissaient...
Comme une pluie de grêlons,
Ou comme la balle du rgain sous le fléau du batteur.
Et c'est parmi ces rochers dansant à jamais
Que naquis en un instant le fleuve sacré.
Traçant sur les deux lieues ses méandres paresseux
Par monts et par vaux coulait le fleuve sacré,
Pour atteindre les cavernes immenses,
Et s'enfoncer tumultueusement que Koubilaï entendit de loin
Des voix ancestrales qui prédisaient la guerre!
L'ombre du dôme de plaisir
Flottait à mi-chemin sur les vagues ;
Où l'on pouvait entendre les rythmes mêlés
Venant de la fontaine et des grottes.
C'était un édifice miraculeux,
Un dôme de plaisir ensoleillé avec des grottes de glace!
J'eus un jour la vision
D'un demoiselle avec un tympanon :
C'était une servante éthiopienne,
Et sur son tympanon elle jouait
Un chant du mont Abora.
Pourrais-je faire revivre en moi
La symphonie de sa chanson,
Car quel profond délice cela m'apporterait,
Et qu'aux longs accents de cette musique,
Je construirais ce dôme dans l'air,
Ce dôme ensoleillé! Ces grottes de glace!
Et tous ceux qui entendaient devraient les voir là-bas,
Et tous devraient crier : prends garde! Prends garde!
À ses yeux étincelants, à sa chevelure qui flotte au vent!
Trace parfois un cercle autour de lui,
Et ferme les yeux emplis d'une sainte terreur,
Car c'est d'une rosée de miel qu'il s'est nourri,
Et c'est le lait du paradis qu'il a bu...
C'est à Xanadu que Koubilaï Khan
Décida de bâtir un majestueux dôme de plaisir,
Là où Alph, le fleuve sacré, courait
Par des cavernes sans mesure pour l'homme
Pour se jeter dans une mer sans soleil.
Ainsi deux fois quatre lieues de terre fertile
Se trouvèrent-elles enceintes de murs et de tours :
Et il y avait des jardins où brillaient des ruisseaux sinueux,
Où fleurissait plus d'un arbre porteur d'encens ;
Ailleurs des forêts ausi antiques que les collines
Embrassaient des coins ensoleillés de verdure.
Mais oh! Ce gouffre profond et romantique qui descendait
La verte vallée en coupant le couvert des cèdres!
Quel lieu sauvage! Aussi sacré et enchanté
Que jamais sous une lune pâlissante et hantée,
Par une femme pleurant son démon d'amant!
Et de ce gouffre, bouillonnant d'un tourbillon incessant,
Comme si cette terre soufflait en halètements rapides,
Une puissante fontaine par instant jaillissait :
Et entre ses jets brefs à demi interrompus
D'énormes fragments bondissaient...
Comme une pluie de grêlons,
Ou comme la balle du rgain sous le fléau du batteur.
Et c'est parmi ces rochers dansant à jamais
Que naquis en un instant le fleuve sacré.
Traçant sur les deux lieues ses méandres paresseux
Par monts et par vaux coulait le fleuve sacré,
Pour atteindre les cavernes immenses,
Et s'enfoncer tumultueusement que Koubilaï entendit de loin
Des voix ancestrales qui prédisaient la guerre!
L'ombre du dôme de plaisir
Flottait à mi-chemin sur les vagues ;
Où l'on pouvait entendre les rythmes mêlés
Venant de la fontaine et des grottes.
C'était un édifice miraculeux,
Un dôme de plaisir ensoleillé avec des grottes de glace!
J'eus un jour la vision
D'un demoiselle avec un tympanon :
C'était une servante éthiopienne,
Et sur son tympanon elle jouait
Un chant du mont Abora.
Pourrais-je faire revivre en moi
La symphonie de sa chanson,
Car quel profond délice cela m'apporterait,
Et qu'aux longs accents de cette musique,
Je construirais ce dôme dans l'air,
Ce dôme ensoleillé! Ces grottes de glace!
Et tous ceux qui entendaient devraient les voir là-bas,
Et tous devraient crier : prends garde! Prends garde!
À ses yeux étincelants, à sa chevelure qui flotte au vent!
Trace parfois un cercle autour de lui,
Et ferme les yeux emplis d'une sainte terreur,
Car c'est d'une rosée de miel qu'il s'est nourri,
Et c'est le lait du paradis qu'il a bu...
Très littérale.
En fait je suis heureux de savoir assez d'anglais pour lire dans le texte, j'ai toujours l'impression d'une perte essentielle à la traduction - qui n'est pas nécessairement imputable au traducteur.
En fait je suis heureux de savoir assez d'anglais pour lire dans le texte, j'ai toujours l'impression d'une perte essentielle à la traduction - qui n'est pas nécessairement imputable au traducteur.
En tout cas, la version originale est meilleure dans tous les cas pour Kubla Khan.
J'ai toujours eu le sentiment que la poésie n'est pas traduisible, tout au plus peut-on essayer de la réécrire - sans forcément respecter la lettre.
J'ai toujours eu le sentiment que la poésie n'est pas traduisible, tout au plus peut-on essayer de la réécrire - sans forcément respecter la lettre.
En effet comment rendre la musique, le rythme et tout le travail sur les diphtongues, les sifflantes, etc... en changeant de langue !
En surfant sur le site de Wax Audio, j'ai découvert qu'ils ont fait un mix, avec The Rime of the Ancient Mariner d'Iron Maiden (la chanson que parle Aaro dans son message), Relax/Welcome to the Pleasuredome de Frankie Goes to Hollywood, la récitation du poème par le comédien Sir Ian McKellen et Requiem de Gyorgy Ligeti:
Le mix sur YouTube:
http://www.youtube.com/watch?v=Af9T46ucpLg
Téléchargeable ici:
http://www.waxaudio.com.au/
Peut-être pas au goût de tous, mais je trouve ça intéressant.
Le mix sur YouTube:
http://www.youtube.com/watch?v=Af9T46ucpLg
Téléchargeable ici:
http://www.waxaudio.com.au/
Peut-être pas au goût de tous, mais je trouve ça intéressant.
Sur le sujet, il y’a la version ‘Heavy Metal’ qui est un grand classique du groupe Iron Maiden. Mais, je ne crois pas que ce soit pour tous les goûts…
UP THE IRON !!
http://www.youtube.com/watch?v=twdSq22pDzo
http://www.youtube.com/watch?v=I-W-cWcJuxk&NR=1
Sur le sujet, il y’a la version ‘Heavy Metal’ qui est un grand classique du groupe Iron Maiden. Mais, je ne crois pas que ce soit pour tous les goûts…
UP THE IRONS !!
http://www.youtube.com/watch?v=twdSq22pDzo
http://youtube.com/watch/?v=I-W-cWcJuxk&NR=1
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