Le problème est de savoir où commence et où finit une idée car toute la recherche scientifique repose sur le principe qu'un laboratoire développe une recherche sur une idée préexistante et que les travaux qu'il publiera serviront à un autre labo pour faire une nouvelle recherche et ainsi progresse la science. Et la littérature va un peu comme ça, si les Grecs n'avaient pas inventé la tragédie, Racine et Corneille auraient peut-être écrit des comédies ou des fables ou rien !
Mais oui ! C'est clair ! Mais, comme le dit très justement SJB, il y a une différence entre s'inspirer et copier. Chacun sait que La Fontaine s'est très largement inspiré de Plaute pour ses fables. Mais il le dit et le redit dans sa préface. C'est un honnête homme.
L'autre, là, la rousse flamboyante, elle copie, elle commence par ne pas le dire puis quand cela finit par se savoir, elle a encore le culot de se f... de la g... de tous ceux qui ne l'avaient pas remarqué.
L'autre, là, la rousse flamboyante, elle copie, elle commence par ne pas le dire puis quand cela finit par se savoir, elle a encore le culot de se f... de la g... de tous ceux qui ne l'avaient pas remarqué.
Oui mais ici il ne s'agit pas d'idée, il s'agit d'un scénario et de personnages créés par un romancier.
Ce sont les deux éléments essentiels qui devraient toujours sortir de l'imagination d'un écrivain.
Ce sont les deux éléments essentiels qui devraient toujours sortir de l'imagination d'un écrivain.
Je rejoins l'avis de Nance sur les idées.
Mais Micharlemagne je crois que citer toutes ses sources n'est pas toujours forcément possible, il y a des influences qui ne sont pas toujours clairement indentifiables, qui sont un peu inconscientes, et puis il y en a qui semblent être des influences venant d'untel ou unetelle alors que l'auteur de la nouvelle oeuvre n'a jamais lu ces influences supposées...
J'ai donc l'impression que dans ce débat comme dans pas mal d'autres c'est au final souvent l'intention qui compte. Et comme les intentions des gens ne sont pas facile à prouver en général ça crée un beau bordel :o)
Mais Micharlemagne je crois que citer toutes ses sources n'est pas toujours forcément possible, il y a des influences qui ne sont pas toujours clairement indentifiables, qui sont un peu inconscientes, et puis il y en a qui semblent être des influences venant d'untel ou unetelle alors que l'auteur de la nouvelle oeuvre n'a jamais lu ces influences supposées...
J'ai donc l'impression que dans ce débat comme dans pas mal d'autres c'est au final souvent l'intention qui compte. Et comme les intentions des gens ne sont pas facile à prouver en général ça crée un beau bordel :o)
Tout cela est parfaitement exact. Mais recadrons un peu le débat. Dans le cas de Magritte, puisque c'est de cela qu'il s'agit, il y aurait un peu plus qu'une inspiration, mais vraiment un pillage. Je mets au conditionnel parce que je ne sais toujours pas si le tableau de Magritte est mentionné quelque part dans le livre ou pas.C'est de cela qu'il s'agit et personne ne m'a encore répondu à ce sujet. La question était : "Mentionne-t-on qu'il s'agit d'un tableau de Magritte ?" D'ailleurs, pour ceux qui l'ignorerait, il n'y a pas de doute : cette même image recouvre l'entièreté de la façade du Musée d'Art moderne, place Royale, dans une mise "en scène" assez originale. La façade classique est représentée, grandeur nature, comme peinte sur un rideau qui s'entrouvre sur le tableau de Magritte en question, dont, vérification faite, le titre est "Le retour". Peint en 1940, il s'agit d'une huile sur toile de 55 x 65, signée à droite en haut "magritte" et qui se trouve depuis 1953 aux Musées royaux des Beaux-Arts sous la cote d'inventaire 6667.
Ce qui m'a fait douter en voyant la couverture du livre en question, c'est que le tableau a été recadré par le maquettiste de telle manière que l'on n'en voit pas l'élément le plus important, sans doute, qui se trouve au bas : un nid contenant trois œufs et qui donne vraisemblablement tous son sens à la composition.
Ce qui m'a fait douter en voyant la couverture du livre en question, c'est que le tableau a été recadré par le maquettiste de telle manière que l'on n'en voit pas l'élément le plus important, sans doute, qui se trouve au bas : un nid contenant trois œufs et qui donne vraisemblablement tous son sens à la composition.
Chacun sait que La Fontaine s'est très largement inspiré de Plaute pour ses fables.
Je réalise que j'avais écrit une fameuse bêtise C'est évidemment d'Esope qu'il fallait parler. Plaute a plutôt inspiré certains actes de Molière. Heureusement, je suis le premier à faire remarquer cette bourde et à m'en excuser...
Je réalise que j'avais écrit une fameuse bêtise C'est évidemment d'Esope qu'il fallait parler. Plaute a plutôt inspiré certains actes de Molière. Heureusement, je suis le premier à faire remarquer cette bourde et à m'en excuser...
Je viens justement de finir les fables et j'avais remarqué. Pendant un moment, je me demandais si ta version des fables était la même que la mienne. :P
La question était : "Mentionne-t-on qu'il s'agit d'un tableau de Magritte ?" [...] Ce qui m'a fait douter en voyant la couverture du livre en question, c'est que le tableau a été recadré par le maquettiste de telle manière que l'on n'en voit pas l'élément le plus important
Tu sais quand il s'agit de couvertures, le nom de la peinture est presque toujours marqué, même quand ils utilisent les détails et non la peinture complète. Parlant de René Magritte, il est présentement sur la couverture d'un livre genre surnaturel que ma mère est en train de lire, La reconnaissance infinie (seulement la partie des deux hommes), son nom est marqué à l'endos (ou cat de couv :P) ET dans les premières pages du livre (sous copyright couverture, on mentionne aussi la bibliothèque où elle est exposée):
http://www.expo-shop.com/product/F4XF1115.jpg
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