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Sakthi tend une perche que je ne peux manquer, j'ai un petit faible pour la bonne bouffe et comme la littérature ne m'est pas indifférente, j'essaie de concilier ces deux plaisirs. Je pense que je ne suis pas un cas isolé car la littérature regorge de banquets et repas des plus plantureux aux plus humbles à commencer par les célèbres recettes du commissaire Maigret.
J'ai deux ouvrages en mémoire qui tournent autour de la table : un livre de Lu Wenfu "Vie et passion d'un gastronome chinois" qui décrit la quête obsessionnelle et passionnelle d'un riche Chinois à la recherche des mets les plus raffinés et un autre livre brésilien de Luis Fernando Verissimo (et non pas Erico) qui met en scène dans "Et mourir da plaisir" la gourmandise inaltérable d'une bande d'amis qui organise des banquets somptueux à l'issue desquels décède immanquablement l'un des convives.
Bon appétit en attendant vos recettes gastro-littéraires
J'ai deux ouvrages en mémoire qui tournent autour de la table : un livre de Lu Wenfu "Vie et passion d'un gastronome chinois" qui décrit la quête obsessionnelle et passionnelle d'un riche Chinois à la recherche des mets les plus raffinés et un autre livre brésilien de Luis Fernando Verissimo (et non pas Erico) qui met en scène dans "Et mourir da plaisir" la gourmandise inaltérable d'une bande d'amis qui organise des banquets somptueux à l'issue desquels décède immanquablement l'un des convives.
Bon appétit en attendant vos recettes gastro-littéraires
Il y a aussi "comment cuisiner son mari à l'africaine" de Calixte Beyala... J'ai beaucoup aimé.
L'écrivain Manuel Vázquez Montalbán a créé un personnage de détective privé, Pepe Carvalho, qui est aussi gastronome et cuisinier. Ses repas sont toujours décrits en détails et donnent très faim (à moi, en tout cas).
L'écrivain Manuel Vázquez Montalbán a créé un personnage de détective privé, Pepe Carvalho, qui est aussi gastronome et cuisinier. Ses repas sont toujours décrits en détails et donnent très faim (à moi, en tout cas).
Et je citerai volontiers une autre série de romans policiers, mais je ne veux pas couper l'herbe sous le pied de Sahkti...
Tout à fait et Andrea Camilleri reprend ce type de personnage dans ses romans policiers où le commissaire s'appelle Montalbano en homage à Vazquez Montalban et où la bouffe, pas forcément toujours très gastronomique, tient une place de choix. Cf les nombreuses critiques figurant sur le site.
Le festin de Babette (de ?) est un film formidable, je ne sais pas si c'est basé sur un roman.
Quand j'associe bouffe et littérature je pense nécessairement à un texte de Daudet dans "les lettres de mon moulin" : "les trois messes basses" dans lequel le diable déguisé en bedeau énumère d'une manière plus que tentatrice les mets qui seront dégustés aussitôt que les trois messes basses seront achevés, c'est à dire le plus vite possible..., plongeant le pauvre curé dans le péché éternel.
Il existe divers livres consacrés aux recettes de cuisine développées par les auteurs dans leur oeuvre.
Par exemple, "Crèmes et châtiments: Recettes délicieuses et criminelles d'Agatha Christie" publié chez Lattès en 2005.
Ou encore:
Patricia Lepic, Les Ecrivains aux fourneaux: Leurs recettes préférées , Albin Michel, 2004
Par exemple, "Crèmes et châtiments: Recettes délicieuses et criminelles d'Agatha Christie" publié chez Lattès en 2005.
Ou encore:
Patricia Lepic, Les Ecrivains aux fourneaux: Leurs recettes préférées , Albin Michel, 2004
Exquis d'écrivains est une collection (Nil Editions) de textes courts sollicitant des auteurs contemporains afin de donner libre cours à leur imagination gourmande, en respectant quelques mots clefs et diverses consignes.
L'occasion d'allier littérature et nourriture dans un savoureux mélange de mots.
Six titres au catalogue!
http://chantalpelletier.free.fr/exquis.htm
L'occasion d'allier littérature et nourriture dans un savoureux mélange de mots.
Six titres au catalogue!
http://chantalpelletier.free.fr/exquis.htm
Bouffe et Littérature, je pense automatiquement à Manuel Vázquez Montalbán. J'adoooooore.
Et pour Camilleri (je suis justement en train de lire "La patience de l'araignée"), idem. J'aime beaucoup le style.
Et oui, Montalbano est un hommage à Montalbán. Chapeau bas aux deux (Montalbán et Camilleri, bien sûr).
Et pour Camilleri (je suis justement en train de lire "La patience de l'araignée"), idem. J'aime beaucoup le style.
Et oui, Montalbano est un hommage à Montalbán. Chapeau bas aux deux (Montalbán et Camilleri, bien sûr).
Je ne sais pas si je suis hors sujet avec Charlie et la chocolaterie de R. Dahl. Je crois que j'ai engraissé juste en lisant ce livre.
Je ne sais pas si je suis hors sujet avec Charlie et la chocolaterie de R. Dahl. Je crois que j'ai engraissé juste en lisant ce livre.As-tu vu le film? c'est encore pire :)
"J'ai été jusqu'à Montigny. Je suis entré dans l'église. On disait les vêpres, douze fidèles tout au plus. De grandes orties dans le cimetière et un calme ! un calme ! Des dindons piaulaient sur les tombes et l'horloge râlait !
Il y a dans cette église des vitraux du XVIe siècle représentant les travaux de la campagne aux divers mois de l'année. Chaque vitrail est tout bonnement un chef-d'oeuvre. J'en ai été émerveillé. Je te ferai voir cela si tu viens.
En rentrant, j'ai senti un grand besoin de manger d'un pâté de venaison et de boire du vin blanc ; mes lèvres en frémissaient et mon gosier séchait. Oui, j'en étais malade. C'est une chose étrange comme le spectacle de la nature, loin d'élever mon âme vers le Créateur, excite mon estomac. L'Océan me fait rêver huîtres et la dernière fois que j'ai passé les Alpes, un certain gigot de chamois que j'avais mangé quatre ans auparavant, au Simplon, me donnait des hallucinations. C'est ignoble, mais c'est ainsi. Aurai-je eu des envies, moi ! et de piètres !"
Gustave Flaubert, lettre à Louis Bouilhet du 25 août 1856.
Il y a dans cette église des vitraux du XVIe siècle représentant les travaux de la campagne aux divers mois de l'année. Chaque vitrail est tout bonnement un chef-d'oeuvre. J'en ai été émerveillé. Je te ferai voir cela si tu viens.
En rentrant, j'ai senti un grand besoin de manger d'un pâté de venaison et de boire du vin blanc ; mes lèvres en frémissaient et mon gosier séchait. Oui, j'en étais malade. C'est une chose étrange comme le spectacle de la nature, loin d'élever mon âme vers le Créateur, excite mon estomac. L'Océan me fait rêver huîtres et la dernière fois que j'ai passé les Alpes, un certain gigot de chamois que j'avais mangé quatre ans auparavant, au Simplon, me donnait des hallucinations. C'est ignoble, mais c'est ainsi. Aurai-je eu des envies, moi ! et de piètres !"
Gustave Flaubert, lettre à Louis Bouilhet du 25 août 1856.
Je ne sais pas si je suis hors sujet avec Charlie et la chocolaterie de R. Dahl. Je crois que j'ai engraissé juste en lisant ce livre.As-tu vu le film? c'est encore pire :)
Arrête! Je commence à avoir faim là... :P
"J'ai été jusqu'à Montigny. Je suis entré dans l'église. On disait les vêpres, douze fidèles tout au plus. De grandes orties dans le cimetière et un calme ! un calme ! Des dindons piaulaient sur les tombes et l'horloge râlait !
Il y a dans cette église des vitraux du XVIe siècle représentant les travaux de la campagne aux divers mois de l'année. Chaque vitrail est tout bonnement un chef-d'oeuvre. J'en ai été émerveillé. Je te ferai voir cela si tu viens.
En rentrant, j'ai senti un grand besoin de manger d'un pâté de venaison et de boire du vin blanc ; mes lèvres en frémissaient et mon gosier séchait. Oui, j'en étais malade. C'est une chose étrange comme le spectacle de la nature, loin d'élever mon âme vers le Créateur, excite mon estomac. L'Océan me fait rêver huîtres et la dernière fois que j'ai passé les Alpes, un certain gigot de chamois que j'avais mangé quatre ans auparavant, au Simplon, me donnait des hallucinations. C'est ignoble, mais c'est ainsi. Aurai-je eu des envies, moi ! et de piètres !"
Gustave Flaubert, lettre à Louis Bouilhet du 25 août 1856.
Bon ben je vais voire ce qu'il y a dans le frigo ! J'tiens plus !
"Que dis-tu "d'un pâté de hérissons et d'une froumentée d'écureuils" ?"
Gustave Flaubert, lettre à Louis Bouilhet, 1er juin 1856.
Gustave Flaubert, lettre à Louis Bouilhet, 1er juin 1856.
C'est pas pour vous dégoûter mais je me remémore "Le vendeur de sang" de Yu Hua dont le héros vendait son sang, comme le titre l'indique, pour se payer une bonne bouffe quand il était à court de monnaie.
Bon appétit qand même !
Bon appétit qand même !
C'est pas pour vous dégoûter mais je me remémore "Le vendeur de sang" de Yu Hua dont le héros vendait son sang, comme le titre l'indique, pour se payer une bonne bouffe quand il était à court de monnaie.
Bon appétit qand même !
Oui, Débézed, là tu ne mets pas franchement en appétit...mais j'ai lu les posts sur Dahl et La chocolaterie...de plus les boutiques commencent à regorger d'oeufs de Pâques, de friture etc. Il ne faut plus que je sorte :)))
A propos de romans, il y a "Mangez-moi" d'Agnès Desarthe. Un excellent roman, plein d'amour pour la cuisine et d'amour tout court...je vous le conseille, mais pas à jeun, car lorsqu'elle décrit ses préparatifs culinaires, on salive. :)
C'est pas pour vous dégoûter mais je me remémore "Le vendeur de sang" de Yu Hua dont le héros vendait son sang, comme le titre l'indique, pour se payer une bonne bouffe quand il était à court de monnaie.
Bon appétit qand même !
Oui, Débézed, là tu ne mets pas franchement en appétit...mais j'ai lu les posts sur Dahl et La chocolaterie...de plus les boutiques commencent à regorger d'oeufs de Pâques, de friture etc. Il ne faut plus que je sorte :)))
A propos de romans, il y a "Mangez-moi" d'Agnès Desarthe. Un excellent roman, plein d'amour pour la cuisine et d'amour tout court...je vous le conseille, mais pas à jeun, car lorsqu'elle décrit ses préparatifs culinaires, on salive. :)
Si tu as l'occasion, lis ce bouquin, il est sympa comme tout, c'est plein d'humour, de candeur et de fraîcheur d'esprit même si c'est pathétique.
La réalité dépasse parfois la fiction, je me suis fait soutiré un demi litre de sang hier matin et je n'ai reçu en échange qu'un demi litre d'eau et trois petits beurres ! C'était mieux au temps de Mao ! (Mais là je déborde mais c'est l'événement qui m'a rappelé le bouquin !)
En indexant, je viens de tomber sur "Autour d'un plat : Menus et propos" de Constance Delaunay que Clabrabel a critiqué et bien apprécié.
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