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La lecture de la deuxième partie de "Claude Gueux" est interpellante, parce qu'Hugo y fait preuve d'un étonnant modernisme pour l'époque, en luttant contre la peine de mort et pour un progrès social.
Néanmoins il semblait vouloir utiliser le christianisme et la soumission à la religion comme garants d'une paix sociale qui eût protègé les nantis. On retrouve à mon avis dans sa pensée un modernisme remarquable pour l'époque, et un conservatisme des structures sociales, basé comme le relève l'ami Bolcho sur une hypothétique récompense des pauvres dans l'au-delà. Sur ce dernier point (uniquement) Hugo me fait penser à Sarkozy, qui lui aussi prétend utiliser les religions comme auxiliaires de la cohésion sociale telle qu'il la rêve, et est prêt pour arriver à ses fins à sacrifier la loi de 1905 sur la laïcité.
Le discours effarant de Riyad peut être compris à la fois comme une flagornerie d'un chef d'état puissant et riche, mais aussi comme une attaque en règle contre la séparation des relgions et de l'Etat.
Néanmoins il semblait vouloir utiliser le christianisme et la soumission à la religion comme garants d'une paix sociale qui eût protègé les nantis. On retrouve à mon avis dans sa pensée un modernisme remarquable pour l'époque, et un conservatisme des structures sociales, basé comme le relève l'ami Bolcho sur une hypothétique récompense des pauvres dans l'au-delà. Sur ce dernier point (uniquement) Hugo me fait penser à Sarkozy, qui lui aussi prétend utiliser les religions comme auxiliaires de la cohésion sociale telle qu'il la rêve, et est prêt pour arriver à ses fins à sacrifier la loi de 1905 sur la laïcité.
Le discours effarant de Riyad peut être compris à la fois comme une flagornerie d'un chef d'état puissant et riche, mais aussi comme une attaque en règle contre la séparation des relgions et de l'Etat.
Il ne faut pas oublier que Hugo avait 32 ans à la parution de l'ouvrage et qu'il était encore tout imprégné des fidélités monarchistes et catholiques où l'attachement à sa mère l'avait jusque là confiné. Sa sensibilité exacerbée à l'injustice (née entre autres du conflit entre ses parents) lui faisait un devoir de se donner tous les moyens afin de faire triompher ce qu'il estimait essentiel. Il deviendra peu à peu théiste, critiquant férocement les trahisons de l'Eglise envers les principes chrétiens. De Pair de France sous Louis-Philippe, sa maturité le conduira à la députation en 1848, puis au Sénat républicain à la fin se sa vie. On voudrait bien voir un semblable parcours chez nos minables politiciens d'aujourd'hui.
Son discours à l'Assemblée Nationale du 15 janvier 1850 mmontre en tous cas très bien cette évolution:
« Ah ! je ne vous confonds pas, vous, parti clérical, avec l’Église, pas plus que je ne confonds le gui avec le chêne. Vous êtes les parasites de l’Église, vous êtes la maladie de l’Église. Vous êtes, non les croyants, mais les sectaires d’une religion que vous ne comprenez pas. Vous êtes les metteurs en scène de la sainteté. Ne mêlez pas l’Église à vos affaires, à vos combinaisons, à vos stratégies, à vos doctrines, à vos ambitions. Ne l’appelez pas votre mère pour en faire votre servante. Ne la tourmentez pas sous le prétexte de lui apprendre la politique. Surtout, ne l’identifiez pas avec vous. Voyez comme elle dépérit depuis qu’elle vous a ! Vous vous faites si peu aimer que vous finirez par la faire haïr ! En vérité, je vous le dis, elle se passera fort bien de vous. Laissez-la en repos. Quand vous n’y serez plus, on y reviendra ».
Toujours actuel.
« Ah ! je ne vous confonds pas, vous, parti clérical, avec l’Église, pas plus que je ne confonds le gui avec le chêne. Vous êtes les parasites de l’Église, vous êtes la maladie de l’Église. Vous êtes, non les croyants, mais les sectaires d’une religion que vous ne comprenez pas. Vous êtes les metteurs en scène de la sainteté. Ne mêlez pas l’Église à vos affaires, à vos combinaisons, à vos stratégies, à vos doctrines, à vos ambitions. Ne l’appelez pas votre mère pour en faire votre servante. Ne la tourmentez pas sous le prétexte de lui apprendre la politique. Surtout, ne l’identifiez pas avec vous. Voyez comme elle dépérit depuis qu’elle vous a ! Vous vous faites si peu aimer que vous finirez par la faire haïr ! En vérité, je vous le dis, elle se passera fort bien de vous. Laissez-la en repos. Quand vous n’y serez plus, on y reviendra ».
Toujours actuel.
« Ah ! je ne vous confonds pas, vous, parti clérical, avec l’Église, (...) Vous êtes les parasites de l’Église, vous êtes la maladie de l’Église. Vous êtes, non les croyants, mais les sectaires d’une religion que vous ne comprenez pas. (...)
Voyez comme elle dépérit depuis qu’elle vous a ! Laissez-la en repos...
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Ah ! brave Victor Hugo ! Un visionnaire !
Il avait bien compris, lui, que l’Église a toujours bon dos ! Elle est toujours manipulée, instrumentalisée, pourfendue par les partis politiques (et les autres) selon les opportunités du moment…!
C’est trop z’injuste ! hein, Le Rat !
Ben oui, SJB. Victor Hugo n'aimait pas les partis politiques confessionnels, et il avait bien raison. Chez nous, ils sont tellement mal vus qu'ils n'osent plus se revendiquer comme tels et s'affirment "humanistes". Encore une fois, tant que les religieux s'occupent de leurs paters et foutent la paix aux autres, je n'ai rien contre.
Saint Victor Hugo a un point commun avec Sarko : le non respect, pudiquement voilé par de belles phrases, de la femme ...!
Utilitaire, "sois belle et tais toi ", jetable et corvéable à merci, servant les intérets personnels avec juste ce qu'il faut de tendresse et de faux respect pour paraître novateur ....
V H avait l'excuse d'une société sclérosée, pas l'Autre !
Je ne nie pas le coté génial de V H, mais son rapport aux femmes est assez ignoble.
Celui de Sarko : Beurk !
Utilitaire, "sois belle et tais toi ", jetable et corvéable à merci, servant les intérets personnels avec juste ce qu'il faut de tendresse et de faux respect pour paraître novateur ....
V H avait l'excuse d'une société sclérosée, pas l'Autre !
Je ne nie pas le coté génial de V H, mais son rapport aux femmes est assez ignoble.
Celui de Sarko : Beurk !
Le non respect, pudiquement voilé par de belles phrases, de la femme ...!
Je ne nie pas le coté génial de V H, mais son rapport aux femmes est assez ignoble !
Diable, Olympe, que nous vaut pareille ire ? J'ai toujours cru qu'il adorait les femmes ; toutes les femmes, il est vrai. Il a littéralement aboli les classes de ce côté là. Instrumental, son "penchant" (on devrait plutôt dire "dressant") à sauter "à vue" sur tous les jupons disponibles ? Il doit y avoir de ça, mais vu l'ampleur et la fréquence du phenomène jusqu'à un âge très avancé (il s'est fait surprendre dans un bosquet des Champs Elysées avec une soubrette, à 80 ans passés), il faut interroger la médecine ou la psychanalyse, ou...rendre les armes et invoquer une "bête de cirque" ??
C'était le DSK de son temps?
C'était le DSK de son temps?
Si on veut, à ceci près qu'il ne mélangeait pas la poltique au reste... et que l'envergure du bonhomme dépassait un peu celle du gnome du FMI.
C'était le DSK de son temps?
Un gros peu de ça !
Radetsky, lis ce qu'il a fait subir à sa pauvre épouse : bref, jeune frustré ...! OK !
Mais après, quelles circontances atténuantes ?
Grandiose et mesquin ; Pauvre Juliette ! et autres...
Et pauvre Adèle, fille !
Le père Hugo, à notre époque serait probablement différent ...Mais qu'on ne l'érige pas en seigneur de la liberté, et surtout égalité (je ne parle pas de sororité !)
Radetsky, lis ce qu'il a fait subir à sa pauvre épouse : bref, jeune frustré ...! OK !
Ce qui peut expliquer qu'elle ait fini dans les bras de Sainte-Beuve... Alors, Totor, direction le divan ! Mais ça n'existait pas...
Il me semble que Victor Hugo était pour l'égalité des sexes; il admirait les femmes en politique (hommage à George Sand); Peut-on considérer comme déplorable son opinion sur LA femme à cause d'une attitude, certes très contestable, envers les femmes de son entourage sur le plan personnel ?
C'est impossible Victor Hugo n'aimait pas les nabots (comme Napoléon III) !
C'est impossible Victor Hugo n'aimait pas les nabots (comme Napoléon III) !
Hmmm, oui... mais où sont donc les femmes là-dans ????
Ce qui peut expliquer qu'elle ait fini dans les bras de Sainte-Beuve.
La pauvre Mme H : Totor puis Sainte- Beuve : y'a des femmes qui cumulent le "pas de bol" !
Pieronnelle, tu ne crois pas que c'est facile de proner le respect-relatif- de la femme et de pratiquer l'inverse ?
Ceci dit, je maintiens : le contexte est là ! Qu'aurions nous fait à cette époque ?
Le tout, c'est de ne pas en faire une quasi déité aujourd'hui ....
Aimait-il les nabotes ?
Vaste sujet ..................................................................
C'est impossible Victor Hugo n'aimait pas les nabots (comme Napoléon III) !
Hmmm, oui... mais où sont donc les femmes là-dans ????
C'était pour répondre à la question du topic...
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