Lorsque j'ai découvert le haïku il y a plus de dix ans, j'ai eu affaire à nombre de grilles de lecture pour mieux en appréhender l'essence. La difficulté est réelle qu'un lecteur lambda passe complètement à côté, l'intuition et l'intelligence humaine ne suffisent pas toujours.
Je proposerai quelques ouvrages qui guident le lecteur.
Je le ferai à ma manière... avec (à peine) un peu plus de mots que mon ami MOPP.
Entendons nous bien, je parle :
- du haïku (distanciation apparente des contingences humaines)
- et non du senryû (implication des ambivalences humaines explicites ou implicites).
Deux approches a priori opposées.
Deux approches qui toutefois peuvent se confondre dans un hybride, le haïku/senryû.
Je proposerai quelques ouvrages qui guident le lecteur.
Je le ferai à ma manière... avec (à peine) un peu plus de mots que mon ami MOPP.
Entendons nous bien, je parle :
- du haïku (distanciation apparente des contingences humaines)
- et non du senryû (implication des ambivalences humaines explicites ou implicites).
Deux approches a priori opposées.
Deux approches qui toutefois peuvent se confondre dans un hybride, le haïku/senryû.
Le haïku est pour moi une forme poétique étonnante, vraiment remarquable, à la fois dense et légère, forte ou douce, mais toujours profonde quand elle est réussie..
C’est CL qui me l’a fait découvrir (mais où donc est le vieux fil sur le haïku ?), j'ai été impressionné et depuis je deviens fan !!
Un raccourci d’expression qui illustre parfaitement la puissance du langage, mais aussi sa fragilité. Quelques mots peuvent suffire pour créer une ambiance, ou plonger dans un abîme de réflexion.. Pourtant un seul mot changé, ou simplement déplacé, et tout est transformé, voire brisé..
Merci aux spécialistes ! :o)
Merci, Provis, pour le suivi.
Une petite remarque : il n'existe pas de haïkiste "spécialiste", seulement des perpétuels apprentis, et c'est cela leur force.
Je confirme, il n'existe pas de haïkiste "spécialiste" du moins parmis celles et ceux qui n'ont pas peur de l'affirmer ; tous les haïkistes qui se veulent comme tels n'avouent pas qu'ils sont en recherche permanente.
J'évoque bien la... recherche, pas nécessairement la quête ; notez la nuance. La quête est introspective, la recherche est active en dehors de soi. La recherche s'ouvre... elle ne s'enferme jamais.
Bonjour Saule, Kinbote et MOPP
Nouvel inscrit sur Critiques Libres, j'essaierai de faire comprendre l'approche du haïku.
.../...
En ai-je trop dit, cher MOPP ? ;-)
Pardon, je manque de temps pour relever quelques exemples de l'ouvrage précité.
F. T.
Oui, l'ami, mais, ici, il est préférable d'être très bref, de dire le minimum : c'est le lecteur qui doit comprendre par lui-même ce qu'est un haïku ; c'est lui-même qui doit se construire en haïku. La remarque de Saule est précieuse : il "entre dans l'esprit haïku" ; ne fournissons pas de "la théorie".
Que penses-tu du bouquin "le bleu du martin-pêcheur", puisque c'est le sujet ? un détail ?
Employer le vocable "haïku" sans en dire ce qu'il peut revêtir est envisageable. Ce vocable commence à être employé à toutes les sauces...
Il m'est un peu difficile de donner une critique objective du "bleu du martin-pêcheur" en étant l'un des 88 coauteurs.
Je confirme l'intention assumée de "la petite maison édition" de vous proposer un ouvrage agréable avec le moins de prétention possible.
Malgré les mots eux-mêmes, essayez de vous laisser aller à ce qu'ils pourraient évoquer en vous, éventuellement en dehors de l'évocation elle-même.
Petite sélection :
le soleil couchant
s'attarde sur la queue
du faisan doré
Buson (artiste et haïkiste, Japon, 18ème siècle)
l'épouvantail
sur son chapeau melon
un simple pinson
Geert Verbeke (Flandres belges)
funérailles ~
un instant derrière les vitraux
l'ombre d'un oiseau
Guy Vanden Broeck (Flandres belges)
frontière ~
les mêmes oiseaux
des deux côtés
Israel L. Balan (Mexique)
ah ! le rossignol
même en présence d'un prince
son chant est le même
Issa (Japon, 18/19ème siècle)
Clin d'œil : j'espère que les wallons et les flamands vont finir par s'entendre.
F.T.
Une petite remarque : il n'existe pas de haïkiste "spécialiste", seulement des perpétuels apprentis, et c'est cela leur force.Je comprends..
Un peu comme pour tout le reste, alors ? Ne jamais être sûr qu’on sait ??
En tout cas, s’il n’y a pas de spécialistes de haïku, on dirait bien, à te lire, MontFuji, qu’il y a des spécialistes ès commentaires de haïku ! :o)
Ce n’est pas mon cas, évidemment, mais j’ai quand même du mal admettre qu’on puisse traduire valablement un haïku. Je pense en particulier au fil d’à côté, où Nance nous montre deux traductions d’une même poésie : l’une est très loin du texte et assez poétique, l’autre est proche du texte mais sans aucune poésie..
Pour la poésie, je crois que la forme est un élément essentiel, qui ne passe pas d’une langue à l’autre..
Vous allez me dire que le haïku, c’est autre chose que de la poésie ?
... j’ai quand même du mal admettre qu’on puisse traduire valablement un haïku.
Pour la poésie, je crois que la forme est un élément essentiel, qui ne passe pas d’une langue à l’autre..
Vous allez me dire que le haïku, c’est autre chose que de la poésie ?
Personnellement je suis tout à fait d'accord avec Provis.
Un haïku ne devrait jamais être traduit d'une langue dans une autre ; de même, un haïku ne devrait jamais être commenté.
Selon mon point de vue, le haïku/senryû n'est qu'une émotion suspendue dans l'air ; le lecteur la capte ou ne la capte pas ; il est réussi ou il ne vaut rien.
La structure choisie par l'auteur joue un rôle important, mais elle n'est qu'un vase, pas la fleur.
Et comme dirait un autre ami : enlevons l'inutile.
La conception défendue par Montfudji est radicalement opposée (et inversément) à la mienne : lui travaille sur le petit détail, sur la nuance, alors que je suis minimaliste et que je travaille sur l'absence de détails, sur le flou (ce qui ne nous empêche pas d'être très admiratif(s) l'un envers l'autre. Lui est proche de l'art japonais, personnellement, je suis proche d'un Guillevic.
¤
Dunes.
Le kiosque au toit
rose.
¤
Bien à vous. M.P.
Réponses à MOPP et Provis.
MOPP va plus nettement vers le genre senryû mais dans une approche rare car presque toujours, sinon toujours implicite ; dans ses "senryûs du silence", comme il aime à les dénommer, il invite à imaginer entre des mots concrets encadrant un silence offert au lecteur. Des mots rocailleux à l'image de Guillevic.
Provis, attention la poésie du haïku n'est pas dans les mots eux-mêmes. Donc toute traduction doit en respecter autant que possible l'esprit (la fleur) et non la lettre (la forme).
Nous autres, pauvres occidentaux, tentons d'adapter dans nos langues occidentales une forme de poésie quasi inimitable d'origine japonaise, le haïku.
Il existe plusieurs approches du haïku qu'il serait trop long d'expliciter ici.
En ce qui me concerne, je tente de trouver un équilibre extrêmement délicat entre :
- le haïku japonais
- et ce que nous sommes.
Mes leitmotiv qui ne concernent que mon propre entendement et ne s'imposent à personne :
- moment éphémère (renforcé d'une manière ou d'une autre)
- suggestion d'impressions et d'émotions (uniquement avec des mots concrets)
- un rythme de lecture qui ne transgresse pas la syntaxe française, a priori dans un court/long/court.
Dans le fond, MOPP a raison, un haïku ne doit pas être commenté surtout publiquement. Toutefois, dans les ateliers d'écriture dédiés au haïku, il n'est pas interdit d'essayer d'en comprendre les ressorts.
F.T.
MOPP va plus nettement vers le genre senryû mais dans une approche rare car presque toujours, sinon toujours implicite ; dans ses "senryûs du silence", comme il aime à les dénommer, il invite à imaginer entre des mots concrets encadrant un silence offert au lecteur. Des mots rocailleux à l'image de Guillevic.
Provis, attention la poésie du haïku n'est pas dans les mots eux-mêmes. Donc toute traduction doit en respecter autant que possible l'esprit (la fleur) et non la lettre (la forme).
Nous autres, pauvres occidentaux, tentons d'adapter dans nos langues occidentales une forme de poésie quasi inimitable d'origine japonaise, le haïku.
Il existe plusieurs approches du haïku qu'il serait trop long d'expliciter ici.
En ce qui me concerne, je tente de trouver un équilibre extrêmement délicat entre :
- le haïku japonais
- et ce que nous sommes.
Mes leitmotiv qui ne concernent que mon propre entendement et ne s'imposent à personne :
- moment éphémère (renforcé d'une manière ou d'une autre)
- suggestion d'impressions et d'émotions (uniquement avec des mots concrets)
- un rythme de lecture qui ne transgresse pas la syntaxe française, a priori dans un court/long/court.
Dans le fond, MOPP a raison, un haïku ne doit pas être commenté surtout publiquement. Toutefois, dans les ateliers d'écriture dédiés au haïku, il n'est pas interdit d'essayer d'en comprendre les ressorts.
F.T.
De mieux en mieux ces haïkus ! Je commence à y prendre goût...
J'aime beaucoup :
Frontière
Les mêmes oiseaux
Des deux côtés
Peut-être qu'on aurait pu dire :
Frontière
Mêmes chants d'oiseaux
Des deux côtés.
C'est peut-être parce que dans mon pays on ressent mieux l'absurdité des frontières...
;-))
Et j'approuve Provis quand il dit :
«en poésie, la forme est un élément essentiel»
Je n'ai rien appris, mais il me semble que la forme est l'essence même du poème. On peut bien sûr faire des poèmes libres, mais ça me paraît beaucoup plus difficile de faire passer une idée poétique en écriture libre que sur des pieds bien cadencés.
Alors, je pense que vous devez continuer à nous présenter un haïku tous les jours.
À quand le fuseau : "le haïku du jour" ? ;-))
Chiche ! ;-))
J'aime beaucoup :
Frontière
Les mêmes oiseaux
Des deux côtés
Peut-être qu'on aurait pu dire :
Frontière
Mêmes chants d'oiseaux
Des deux côtés.
C'est peut-être parce que dans mon pays on ressent mieux l'absurdité des frontières...
;-))
Et j'approuve Provis quand il dit :
«en poésie, la forme est un élément essentiel»
Je n'ai rien appris, mais il me semble que la forme est l'essence même du poème. On peut bien sûr faire des poèmes libres, mais ça me paraît beaucoup plus difficile de faire passer une idée poétique en écriture libre que sur des pieds bien cadencés.
Alors, je pense que vous devez continuer à nous présenter un haïku tous les jours.
À quand le fuseau : "le haïku du jour" ? ;-))
Chiche ! ;-))
De mieux en mieux ces haïkus ! Je commence à y prendre goût...
J'aime beaucoup :
Frontière
Les mêmes oiseaux
Des deux côtés
Peut-être qu'on aurait pu dire :
Frontière
Mêmes chants d'oiseaux
Des deux côtés.
C'est peut-être parce que dans mon pays on ressent mieux l'absurdité des frontières...
;-))
Et j'approuve Provis quand il dit :
«en poésie, la forme est un élément essentiel»
Je n'ai rien appris, mais il me semble que la forme est l'essence même du poème.
Attention, Saint Jean-Batiste et Provis, la poésie du haïku n'est pas dans la forme (le vase) mais dans la lettre (la fleur). En plus, cette poésie n'est pas tout à fait dans l'apparence des mots mais plus au travers ou au-delà des mots, ce que l'on laisse imaginer au lecteur.
Ce que tu as imaginé, Saint Jean-Batiste, car le haïku/senryû * que tu as retenu n'impose pas vraiment la vision que tu en as (elle est tout de même sous-jacente).
Ta tentative de réécriture est intéressante ! ;-)
* pardon de ne pas préciser ici la subtilité de cet hybride
Par contre, la forme d'un haïku en dicte le rythme de lecture un peu comme dans un seul souffle.
F.T.
Je suis très admirative de vos échanges.
Comme Saule, je n'étais pas sûre de comprendre vraiment. Bon, il ne s'agit pas de comprendre. Mais je veux dire : je restais le plus souvent assez sceptique.
Mais certains des haïkus que vous avez cités me parlent beaucoup.
Merci à tous :-)
Comme Saule, je n'étais pas sûre de comprendre vraiment. Bon, il ne s'agit pas de comprendre. Mais je veux dire : je restais le plus souvent assez sceptique.
Mais certains des haïkus que vous avez cités me parlent beaucoup.
Merci à tous :-)
Je suis très admirative de vos échanges.
Comme Saule, je n'étais pas sûre de comprendre vraiment. Bon, il ne s'agit pas de comprendre. Mais je veux dire : je restais le plus souvent assez sceptique.
Mais certains des haïkus que vous avez cités me parlent beaucoup.
Merci à tous :-)
Aria, je me permets de t'offrir ce bouquet :
¤
Lendemain de fièvre.
Les fleurs de jasmin effleurent
tes yeux et tes lèvres.
¤
Attention ! un exemple à ne pas suivre dans le genre haïku.
Normalement, les effets de style ne sont pas requis.
Toutefois, il n'y a ici que des mots concrets.
Malgré tout, il est possible de deviner des impressions qui ne sont pas énoncées ;
à la lectrice, au lecteur de les ressentir (en essayant d'oublier le style).
Un haïku/senryû qui se veut l'écho d'une réalité :
¤
Figé sur un banc
l'homme mallette aux pieds
~ amas de gravats.
¤
Ce n'est pas du tout grave si le lien n'est pas fait avec la réalité en question ; l'essentiel est que cela peut être l'éventuel écho d'une autre expérience ressentie par le lecteur.
F.T.
De mieux en mieux ces haïkus ! Je commence à y prendre goût...
J'aime beaucoup :
Frontière
Les mêmes oiseaux
Des deux côtés
Peut-être qu'on aurait pu dire :
Frontière
Mêmes chants d'oiseaux
Des deux côtés.
C'est peut-être parce que dans mon pays on ressent mieux l'absurdité des frontières...
;-))
St J-B, tu es entré dans ce haïku en y projetant une part de ta vie... C'est cela le haïku aussi.
En écho à J-B :
¤
Au-delà de la
frontière linguistique.
Pas de SMS d'
accueil.
¤
Ceci est un senryû pur et dur - un haïku satirique ou ironique.
Puisque nous avons parlé du vase (forme) et de la fleur (l'esprit du haïku), je ferai remarquer que la forme de l'un est généralement différente de la forme de l'autre auteur.
J'utilise deux majuscules et deux points, de quoi accentuer la césure entre les deux éléments du senryû. Après le premier point : le silence propice à la réflexion méditative. L'enjambement L1/L2 est volontaire pour créer un déséquilibre ; idem pour L3/L4. Notons aussi qu'il n'y a qu'un seul vers en tout, disposé sur 4 lignes de niveaux.
D'autres n'utilisent jamais la majuscule, ni le point, ni la ponctuation. Finalement ce vers devenu libre rend libre l'auteur qui l'utilise. Cette tendance du vers libre est apparente aussi au Japon. Aux USA, Jack KEROUAC, a créé le haïku américain, ainsi que le POP.
Bonne journée. M.P.
Merci infiniment Montfuji.
Ton bouquet est superbe. Aurai-je un vase qui convienne ;-)
Ton bouquet est superbe. Aurai-je un vase qui convienne ;-)
Je crois que, grâce aux commentaires de MOPP et de MontFuji, j'ai compris la philosophie du haïku : peu importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse.. :o))
Merci infiniment Montfuji.
Ton bouquet est superbe. Aurai-je un vase qui convienne ;-)
J'ai fais pire (MOPP le sait) :
¤
L'Instant de Guerlain,
appeau vaporeux ~ ma peau
d'automne opalin.
¤
En sous-bois, les feuilles
et mes pensées virevoltent.
Sentier détrempé.
¤
Le vase en question est très bizarre. ;-)
Notez que dans les deux haïkus/senryûs, si le "moi" apparaît, il est entouré de mots concrets laissant planer une incertitude.
MOPP, à sa manière plus sibylline, y parvient aussi, laissant de la place à l'imagination, à l'humeur du moment du lecteur.
F.T.
Je crois que, grâce aux commentaires de MOPP et de MontFuji, j'ai compris la philosophie du haïku : peu importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse.. :o))
Tu as compris, Provis
l'ivresse doit être moins chez l'auteur (le haïkiste) que chez le lecteur (un haïkiste s'efforce de faire ressentir des émotions qui ne se sont pas forcément les siennes).
¤
Des murs de moellons
soutiens de trois voûtes vides.
Flopée d'herbes folles.
¤
On ressent ou on ne ressent pas quelque chose.
Plus insidieux :
¤
Minuit sous la lune.
Une rondeur éclipse l'autre
à l'abri de la crique.
¤
MOPP aurait tenté quelque chose de plus simple parvenant à un résultat presque équivalent.
F.T.
MOPP aurait tenté quelque chose de plus simple parvenant à un résultat presque équivalent.
C'est vite dit, Montfuji !
Il m'est impossible de me mettre à la place d'un autre haïkiste. N'ayant pas (hélàs) vécu cet instant magique, il m'est impossible de l'évoquer, même si je "vois" comment j'aurais procédé.
Une autre différence entre toi et moi : tu es porté vers le "romantisme", vers le "rêve", alors que je reste bloqué sur la "réalité brute, terre à terre" donc pas toujours très poétique. C'est pourquoi mes écrits ne visent pas le poétique immédiat, mais bien le a-langage.
¤
Sur la digue.
Une herbe sauvage
dressée.
¤
¤
Gare centrale.
Distribution gratuite de
coups de couteau.
¤
(senryû)
Sr J-B ne pourra pas dire que je n'ai pas tenté de répondre à son souhait.
En conclusion : vous inviter à lire "Le bleu du martin-pêcheur" publié aux Editions L'iroli, car telle était l'objectif que je poursuivais.
Gare centrale.
Distribution gratuite de
coups de couteau.
¤
(senryû)
Sr J-B ne pourra pas dire que je n'ai pas tenté de répondre à son souhait.
En conclusion : vous inviter à lire "Le bleu du martin-pêcheur" publié aux Editions L'iroli, car telle était l'objectif que je poursuivais.
¤
Gare centrale.
Distribution gratuite de
coups de couteau.
¤
(senryû)
Sr J-B ne pourra pas dire que je n'ai pas tenté de répondre à son souhait.
En conclusion : vous inviter à lire "Le bleu du martin-pêcheur" publié aux Editions L'iroli, car tel était l'objectif que je poursuivais.
coquille rectifiée.
Cher MOPP
Dois-je soumettre ta proposition qui évidemment n'est du tout la même ?
Paradoxalement, tu en disais plus... avec moins de mots.
Néanmoins, il restait le silence entre les mots.
Tout est relatif.
Même le "a-langage" n'est qu'un vocable car l'absence de langage est... un langage.
Une approche conceptualisée...
¤
Masure en torchis ~
la vigne vierge écarlate
se cramponne au vent.
¤
Le choix du qualificatif "écarlate" n'est pas lié au "romantisme" ;
il suffit de taper "vigne vierge" sur Wikipédia et choisir celle de Virginie.
Pour le reste, aux lecteurs d'imaginer.
F.T.
Dois-je soumettre ta proposition qui évidemment n'est du tout la même ?
Paradoxalement, tu en disais plus... avec moins de mots.
Néanmoins, il restait le silence entre les mots.
Tout est relatif.
Même le "a-langage" n'est qu'un vocable car l'absence de langage est... un langage.
Une approche conceptualisée...
¤
Masure en torchis ~
la vigne vierge écarlate
se cramponne au vent.
¤
Le choix du qualificatif "écarlate" n'est pas lié au "romantisme" ;
il suffit de taper "vigne vierge" sur Wikipédia et choisir celle de Virginie.
Pour le reste, aux lecteurs d'imaginer.
F.T.
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Sr J-B ne pourra pas dire que je n'ai pas tenté de répondre à son souhait.
En conclusion : vous inviter à lire "Le bleu du martin-pêcheur" publié aux Editions L'iroli, car tel était l'objectif que je poursuivais.
coquille rectifiée.
MOPP, tu as raison.
Invitons à lire le "Le bleu du martin-pêcheur".
F.T.
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