Saule, tu m'as fait rire : "sous son nom d'artiste" !
Double erreur.
Et le matheux ne te donnera aucune formule, j'aime pas les formules.
Bien à toi.
Double erreur.
Et le matheux ne te donnera aucune formule, j'aime pas les formules.
Bien à toi.
Désolé pour l'erreur !
Pour le matheux, il faudra que j'essaye Kinbote... ou Provis qui connait les statistiques. Bon je leur lance un appel...
Pour le matheux, il faudra que j'essaye Kinbote... ou Provis qui connait les statistiques. Bon je leur lance un appel...
Dites les gars, je suis évidemment avec avidité ce forum, puisque c'est moi qui l'ai lancé... mais il me semble que l'on oublie une petite chose : l'élitisme !!! ;-)) Et bien oui, je ris, car c'est un sujet sensible sur CL, mais en fait tout est là. Bien sûr, nous aimerions tous que n'importe quel James Joyce soit au-dessus du Da Vinci Code, mais à partir du moment où CL est ouvert à tous... et bien si la majorité des lecteurs aime le DVC et n'aime pas Joyce, c'en est fait de lui !
On pourra tergiverser encore longtemps sur la façon donc le calcul doit être fait pour être certain de voir Umberto supplanter Barbara jusqu'à la fin des temps, quoi qu'il arrive, mais attention quand même, il y a manipulation et manipulation...
C'est pourquoi, en fait, mes questions de départ étaient simplement de séparer les BDistes des romanciers et de s'assurer que les cotes venaient à la fois d'un nombre de critiques mais aussi d'un nombre de critiqueurs suffisants!
De là mon idée, mais je ne sais pas si elle est programmable, du scroll des étoiles, comme sur IMDB (es-tu allé voir Saule ?)... avec les autres risques associés (cf. mon intervention précédente).
Et d'ici là, on peut laisser ça tel quel, je crois que les nombres minimum encodé par Saule sont bons... et si un matheux nous trouve une formule ma foi... hé mais, je suis matheux moi ! Bon ben je vais y réfléchir...
A+
P.
On pourra tergiverser encore longtemps sur la façon donc le calcul doit être fait pour être certain de voir Umberto supplanter Barbara jusqu'à la fin des temps, quoi qu'il arrive, mais attention quand même, il y a manipulation et manipulation...
C'est pourquoi, en fait, mes questions de départ étaient simplement de séparer les BDistes des romanciers et de s'assurer que les cotes venaient à la fois d'un nombre de critiques mais aussi d'un nombre de critiqueurs suffisants!
De là mon idée, mais je ne sais pas si elle est programmable, du scroll des étoiles, comme sur IMDB (es-tu allé voir Saule ?)... avec les autres risques associés (cf. mon intervention précédente).
Et d'ici là, on peut laisser ça tel quel, je crois que les nombres minimum encodé par Saule sont bons... et si un matheux nous trouve une formule ma foi... hé mais, je suis matheux moi ! Bon ben je vais y réfléchir...
A+
P.
Voici ma méthode personnelle pour mes fouilles dans les librairies :
Il suffit de donner une pondération pour le nombre de critiques. Un « facteur de solidité » de la cote pondérée. Ceci permet de donner plus de poids à la cote pondérée. 124 opinions valent mieux que 3.
Par exemple le facteur de solidité pourrait être celui-ci pour CL :
1 critique = 65%
2-3 critiques = 70%
4-5 critiques = 75%
6-10 critiques = 80%
11-15 critiques = 85%
16-20 critiques = 90%
21-25 critiques = 95%
26+ critiques = 100%
Fonctionnement :
L’assommoir (cote = 9.79 facteur=85%) 9.79*.85% = 8.32 (cote finale)
L’étranger (cote = 8.10 facteur=100%) 8.10*100% = 8.10 (cote finale)
Le Rouge et le noir (cote = 9.00 facteur=90%) 9.00*90% = 8.10 (cote finale)
Mémoires d’Hadrien (cote = 10.00 facteur=80%) 10.00*80% = 8.00 (cote finale)
L’insoutenable… (cote = 8.17 facteur=95%) 8.17*95% = 7.76 (cote finale)
Âmes grises (cote = 7.37 facteur=100%) 7.37*100%= 7.37 (cote finale)
L’immeuble Yacoubian (cote = 9.00 facteur=75%) 9.00*75% = 6.75 (cote finale)
Da Vinci Code (cote = 5.86 facteur=100% 5.86*100% = 5.86 (cote finale)
Benjamin
Il suffit de donner une pondération pour le nombre de critiques. Un « facteur de solidité » de la cote pondérée. Ceci permet de donner plus de poids à la cote pondérée. 124 opinions valent mieux que 3.
Par exemple le facteur de solidité pourrait être celui-ci pour CL :
1 critique = 65%
2-3 critiques = 70%
4-5 critiques = 75%
6-10 critiques = 80%
11-15 critiques = 85%
16-20 critiques = 90%
21-25 critiques = 95%
26+ critiques = 100%
Fonctionnement :
L’assommoir (cote = 9.79 facteur=85%) 9.79*.85% = 8.32 (cote finale)
L’étranger (cote = 8.10 facteur=100%) 8.10*100% = 8.10 (cote finale)
Le Rouge et le noir (cote = 9.00 facteur=90%) 9.00*90% = 8.10 (cote finale)
Mémoires d’Hadrien (cote = 10.00 facteur=80%) 10.00*80% = 8.00 (cote finale)
L’insoutenable… (cote = 8.17 facteur=95%) 8.17*95% = 7.76 (cote finale)
Âmes grises (cote = 7.37 facteur=100%) 7.37*100%= 7.37 (cote finale)
L’immeuble Yacoubian (cote = 9.00 facteur=75%) 9.00*75% = 6.75 (cote finale)
Da Vinci Code (cote = 5.86 facteur=100% 5.86*100% = 5.86 (cote finale)
Benjamin
Désolé pour l'erreur !Avec plaisir si je peux, Saule, mais personnellement je ne pense pas que notre problème concerne vraiment les mathématiques, mais plutôt ce qu’on veut faire avec les mathématiques (qui alors se résoudront toutes seules avec deux ou trois relations toutes simples.. ). Les formules magiques, c’est pour la magie noire ou blanche, pas spécialement pour les math !! :o)
Pour le matheux, il faudra que j'essaye Kinbote... ou Provis qui connait les statistiques. Bon je leur lance un appel...
Mais je suis bien sûr tout à ton service, si je peux aider.. :-)
Par exemple le facteur de solidité pourrait être celui-ci pour CL :
1 critique = 65%
2-3 critiques = 70%
4-5 critiques = 75%
6-10 critiques = 80%
11-15 critiques = 85%
16-20 critiques = 90%
21-25 critiques = 95%
26+ critiques = 100%
Benjamin
Ton système me semble tout à fait cohérent. Ce facteur de solidité est aussi une mesure de renomée. Et ça a l'avantage d'être simple.
Pour Provis : on pourrait pas trouver une formule fermée pour calculer le "facteur de solidité". Soit x le nombre de critiques, et y le facteur de solidité, comment mettre la table de Benjamin en équation pour calculer y à partir de x ? Il existe des méthodes mathématiques qui permettent de faire ça ?
Pendragon a raison: une liste est forcément un peu le reflet de la côte de popularité des livres. Séparer les BD des romans est effectivement indispensable (comparer Tintin au Congo à Treblinka, ça ne le fait pas!).
J'insiste: établir des listes par genre éviterait de mélanger les vieux torchons avec les neufs (ex: La mère Bovary dans la rubrique "étude de moeurs" et le gadget Da Vinci Code dans la rubrique "thriller", pour citer 2 exemples qui font couler beaucoup d'encre).
Je n’ai pas compris l’histoire du « scroll des étoiles, comme sur IMDB ». Je présume que c’est une manière de noter sans écrire de critique (ou bien un nouveau film de G Lucas)
Bonne idée de Aaro Benjamin G, le facteur de solidité.
J'insiste: établir des listes par genre éviterait de mélanger les vieux torchons avec les neufs (ex: La mère Bovary dans la rubrique "étude de moeurs" et le gadget Da Vinci Code dans la rubrique "thriller", pour citer 2 exemples qui font couler beaucoup d'encre).
Je n’ai pas compris l’histoire du « scroll des étoiles, comme sur IMDB ». Je présume que c’est une manière de noter sans écrire de critique (ou bien un nouveau film de G Lucas)
Bonne idée de Aaro Benjamin G, le facteur de solidité.
Il me semble que tous classements CL se feront toujours sur base du nombre de critiques et du nombre d'étoiles.
Et ce sera toujours un classement très proche des ventes Carrefour étant donné que notre site est ouvert à tous.
Et alors ?
Il me semble qu'un classement doit refléter les goûts de la majorité des lecteurs du site.
Qui donc pourrait dire : tel livre, préféré par la majorité des lecteurs de CL, doit venir après tel livre que je considère comme meilleur ?
Pour que Marguerite Yourcenar vienne avant Coelho il faudrait vraiment beaucoup "bidouiller" ou "traficoter" les données du site.
Je crois qu'il faut bien comprendre que tout classement reflètera toujours le goût de la majorité et que c'est ça son intérêt.
Si on voulait faire un classement par qualité, alors il faudrait nommer un jury de personnalités du site, réputées pour leur grand savoir et leur goût infaillible.
Mais alors moi, avec les autres qui n'en feraient pas partie, je me réserverais le plaisir de les torpiller sans merci...
Au fond, ça pourrait être amusant, ça... ;-))
Et ce sera toujours un classement très proche des ventes Carrefour étant donné que notre site est ouvert à tous.
Et alors ?
Il me semble qu'un classement doit refléter les goûts de la majorité des lecteurs du site.
Qui donc pourrait dire : tel livre, préféré par la majorité des lecteurs de CL, doit venir après tel livre que je considère comme meilleur ?
Pour que Marguerite Yourcenar vienne avant Coelho il faudrait vraiment beaucoup "bidouiller" ou "traficoter" les données du site.
Je crois qu'il faut bien comprendre que tout classement reflètera toujours le goût de la majorité et que c'est ça son intérêt.
Si on voulait faire un classement par qualité, alors il faudrait nommer un jury de personnalités du site, réputées pour leur grand savoir et leur goût infaillible.
Mais alors moi, avec les autres qui n'en feraient pas partie, je me réserverais le plaisir de les torpiller sans merci...
Au fond, ça pourrait être amusant, ça... ;-))
Mais alors moi, avec les autres qui n'en feraient pas partie, je me réserverais le plaisir de les torpiller sans merci...
Au fond, ça pourrait être amusant, ça... ;-))
:-)
Je n’ai pas compris l’histoire du « scroll des étoiles, comme sur IMDB ». Je présume que c’est une manière de noter sans écrire de critique (ou bien un nouveau film de G Lucas)
Bonne idée de Aaro Benjamin G, le facteur de solidité.
Oui c'est comme sur Youtube : on peut donner une cote à une vidéo et en déplaçant la souris les étoiles s'illuminent, c'est ça le scroll dont parle Pendragon. D'ailleurs sur la première version de CL ça existait aussi. Mais c'est pas évident d'empêcher quelqu'un de voter plusieurs fois, si il n'est pas connecté.
L'idée d'un classement du même type que celui des films IMDB est très bonne, et pour l'améliorer encore on devrait éliminer un certain pourcentage de 5 étoiles et 1 étoile pour compenser les votes trop partisans.
Mais au final, il est certain que les listes ne sont qu'un divertissement. Divertissement moins futile qu'il n'y parait, quiconque prend le temps de prendre connaissance d'une liste exhaustive se surprend malgré lui à hausser les sourcils pour telle ou telle autre surprise qui nous rappelle des détails oubliés.
Mais au final, il est certain que les listes ne sont qu'un divertissement. Divertissement moins futile qu'il n'y parait, quiconque prend le temps de prendre connaissance d'une liste exhaustive se surprend malgré lui à hausser les sourcils pour telle ou telle autre surprise qui nous rappelle des détails oubliés.
C'est finalement assez drôle ! Je crains que nous ne soyons occupés à chercher la quadrature du cercle !
Je m'explique : on cherche au départ à avoir une liste qui soit un reflet assez réaliste de ce qui se passe sur le site, avec un consensus accepté par tous (je crois) qui est de séparer les bédéistes des romanciers. Jusque là tout va bien. On imagine un nombre de critiques et de critiqueurs minimum et cela semble toujours logique. Puis vient Aaro avec sa formule, qui me semble idéale et qui va dans le sens de ce que nous voulons, à savoir, plus un livre est critiqué, plus les cotes données ont « une valeur ».
Et là vient le « oui mais » : oui mais, nous voulons aussi que Joyce dépasse Coelho… or Coelho est plus lu et plus critiqué que Joyce et donc, son « pourcentage de popularité » va encore creuser l’écart par rapport à la cote de Joyce… Damned, c’en est cuit de nous et de notre désir de manipulation pour éliminer tous les purs produits marketing dont la valeur littéraire est inversement proportionnelle à leur valeur financière…
Reste alors la solution de Saint-Jean, je l’aime bien moi cette solution…mais c’est la foire aux empoignes assurée !
Donc, conclusion : ma droiture voudrait que la solution d’Aaro soit mise en place, il me semble évident qu’un livre critiqué 25 fois ait une cote qui soit un reflet moins flou de ce que les lecteurs pensent par rapport à un livre critiqué 4 fois… et bon, si le marketing l’emporte, ma foi, cela nous permettra à tout le moins de continuer à nous empoigner sur la « qualité » des livres…
Cela dit, il reste toujours le scroll ? Est-ce programmable ? Et, Saule, en jouant avec les adresses IP, tu ne peux pas limiter à une seule cote par personne ?
Je m'explique : on cherche au départ à avoir une liste qui soit un reflet assez réaliste de ce qui se passe sur le site, avec un consensus accepté par tous (je crois) qui est de séparer les bédéistes des romanciers. Jusque là tout va bien. On imagine un nombre de critiques et de critiqueurs minimum et cela semble toujours logique. Puis vient Aaro avec sa formule, qui me semble idéale et qui va dans le sens de ce que nous voulons, à savoir, plus un livre est critiqué, plus les cotes données ont « une valeur ».
Et là vient le « oui mais » : oui mais, nous voulons aussi que Joyce dépasse Coelho… or Coelho est plus lu et plus critiqué que Joyce et donc, son « pourcentage de popularité » va encore creuser l’écart par rapport à la cote de Joyce… Damned, c’en est cuit de nous et de notre désir de manipulation pour éliminer tous les purs produits marketing dont la valeur littéraire est inversement proportionnelle à leur valeur financière…
Reste alors la solution de Saint-Jean, je l’aime bien moi cette solution…mais c’est la foire aux empoignes assurée !
Donc, conclusion : ma droiture voudrait que la solution d’Aaro soit mise en place, il me semble évident qu’un livre critiqué 25 fois ait une cote qui soit un reflet moins flou de ce que les lecteurs pensent par rapport à un livre critiqué 4 fois… et bon, si le marketing l’emporte, ma foi, cela nous permettra à tout le moins de continuer à nous empoigner sur la « qualité » des livres…
Cela dit, il reste toujours le scroll ? Est-ce programmable ? Et, Saule, en jouant avec les adresses IP, tu ne peux pas limiter à une seule cote par personne ?
Cela dit, il reste toujours le scroll ? Est-ce programmable ? Et, Saule, en jouant avec les adresses IP, tu ne peux pas limiter à une seule cote par personne ?
L'effet de scrolling est facile, je pense qu'ils programmes ça en changeant l'image des étoiles à gauche de celle sur laquelle la souris se promène (pour faire un effet de "illumination"). Garder trace de l'IP pose des problèmes de taille de la DB, et puis ce n'est pas entièrement fiable. Bref ce n'est pas la panacée comme système.
Implémentons la variante de Aaro, il faudrait juste transformer sa table en formule fermée si c'est possible.
ils programment...
Hello,
Pour la formule d'Aaro, ce n'est pas évident, mais ce qui s'en rapproche le plus est tout simplement :
Y = 65 + (X-1)*1,5
où Y est la pondération et X le nb de critiques.
Bien entendu, cela veut dire que chaque nouvelle critique influe sur la pondération, mais encore une fois, cela se rapproche bien de la courbe proposée par Aaro.
Il faudra juste s'assurer que 100 % soit la limite à ne pas dépasser.
P.
Pour la formule d'Aaro, ce n'est pas évident, mais ce qui s'en rapproche le plus est tout simplement :
Y = 65 + (X-1)*1,5
où Y est la pondération et X le nb de critiques.
Bien entendu, cela veut dire que chaque nouvelle critique influe sur la pondération, mais encore une fois, cela se rapproche bien de la courbe proposée par Aaro.
Il faudra juste s'assurer que 100 % soit la limite à ne pas dépasser.
P.
C’était évidemment pour rire quand je parlais de « bidouiller quelque chose pour que Bovary dépasse Da vinci code » .. et SJB aussi, je pense.. :o)
D’ailleurs dans « bidouiller », il n’y a pas particulièrement l’idée de tricherie mais plutôt de faire un truc compliqué avec des moyens de fortune..
Bidouiller est de l’argot sans doute dérivé de bidule (Bidule : Orig. obsc. D'apr. ESN. s.v. et Prigniel, ibid., p. 345, serait un terme originaire du nord de la France, pic. bidoule, berdoule « boue »; de la notion de « boue » serait issue celle de « désordre » de « complexité » d'où bidule « appareil compliqué ».)
Donc, loin de moi (de moi, en tout cas.. :o)..) l’idée de vouloir manipuler quoi que ce soit…
Et personne n’essaie, j’espère bien, de faire apparaître un auteur ou un livre avant un autre (il est préférable de le préciser, on ne sait jamais par qui on est lus..:o)..).
Il faut évidemment donner de la réalité l’image la plus juste possible, mais il faut se défendre de l’idée que plus les choses seront mathématiques, ou données sous un aspect mathématique, plus elles seront justes. Ce serait à mon avis, à tout point de vue, une bien grave erreur..
Pour moi, il s’agit de rendre compte de la réalité au mieux, en trouvant un juste milieu entre simplicité et complexité, entre transparence et usine à gaz. Surtout, il doit y avoir totale transparence, donc en pratique possibilité pour tout lecteur d’avoir accès à la façon dont on traite les données.
Je repasse un peu plus tard, probablement avec Nf=Nb*(1- exp(-X/P))
D’ailleurs dans « bidouiller », il n’y a pas particulièrement l’idée de tricherie mais plutôt de faire un truc compliqué avec des moyens de fortune..
Bidouiller est de l’argot sans doute dérivé de bidule (Bidule : Orig. obsc. D'apr. ESN. s.v. et Prigniel, ibid., p. 345, serait un terme originaire du nord de la France, pic. bidoule, berdoule « boue »; de la notion de « boue » serait issue celle de « désordre » de « complexité » d'où bidule « appareil compliqué ».)
Donc, loin de moi (de moi, en tout cas.. :o)..) l’idée de vouloir manipuler quoi que ce soit…
Et personne n’essaie, j’espère bien, de faire apparaître un auteur ou un livre avant un autre (il est préférable de le préciser, on ne sait jamais par qui on est lus..:o)..).
Il faut évidemment donner de la réalité l’image la plus juste possible, mais il faut se défendre de l’idée que plus les choses seront mathématiques, ou données sous un aspect mathématique, plus elles seront justes. Ce serait à mon avis, à tout point de vue, une bien grave erreur..
Pour moi, il s’agit de rendre compte de la réalité au mieux, en trouvant un juste milieu entre simplicité et complexité, entre transparence et usine à gaz. Surtout, il doit y avoir totale transparence, donc en pratique possibilité pour tout lecteur d’avoir accès à la façon dont on traite les données.
Je repasse un peu plus tard, probablement avec Nf=Nb*(1- exp(-X/P))
Oui, pourquoi pas un « facteur de solidité » à la Benjamin, ou une « pondération », comme l’appelle Pendragon.. plus je regarde de près, plus je suis convaincu .. :o)
Fs : facteur de solidité
X : nombre de critiques
Ni : note initiale, ou note brute (avant solidification compte tenu du nombre X de critiques)
Nf : note finale
Nf = Fs * Ni
Saule, avec les chiffres donnés par Benjamin, tu peux t’amuser à tracer log(1-Fs) en fonction de x. Tu devrais obtenir quelque chose qui ressemble fort à une droite (de pente B et qui vaut A à l’origine). Donc les chiffres de Benjamin pourraient bien provenir d’une relation générale de la forme : Nf = Ni*[1-A*exp(-x/E)]
Pour le cas donné par Benjamin, A est de l’ordre de 0.38, et -1/E, pente de la droite, de l’ordre de 0,025 ou 0.02 (sous réserve de vérification.. :o)..)
Dans la formule Nf = Ni*[1-A*exp(-x/E)], tous les paramètres sont-ils interprétables ?
Précisément, je me demande pourquoi le facteur A a été pris égal à 0.38 … C’est arbitraire ? Et pourquoi pas 1, tout simplement ?
Avec A=1, les choses sont claires et logiques.
En effet, pour X=0 (aucune critique), le facteur de solidité est alors égal à zéro. Aucune critique, aucune solidité. Normal, non ?
Pour X infini (un nombre de critiques infiniment grand) le facteur de solidité est égal à UN. Une solidité maximale pour un nombre infini de critiques. Normal, non ?
La facteur de solidité est ainsi compris entre zéro et un (et pas 0.67 et 1). Ente les deux extrêmes, le facteur de solidité augmente tranquillement lorsque le nombre de critiques augmente.
Par ailleurs, le facteur de solidité [1-exp(-x/E)], avec son terme exponentiel, évoque une loi de Poisson, ce qui n’est pas du tout étonnant vu la nature du problème.
Le choix de CL (en plus de prendre A=1) :
Le paramètre E mesure le degré d’exigence que l’on impose concernant le nombre de critiques. Si E est petit, on sera très vite (avec seulement quelques critiques) à un facteur de solidité proche de 1 (sa valeur maximale). Au contraire, si on veut être sévère, on choisira une valeur élevé du degré d’exigence E : il faudra un grand nombre de critiques pour que le facteur de solidité soit élevé.
Le choix de CL : le degré d’exigence E dans Fs = 1 - exp(-x/E)
On n’a toujours pas vu de vraies statistiques, Saule.. juste un léger bidouillage mathématique, mais sans rien de tordu ni de malhonnête, rien qui pourrait amener cette histoire à terminer en queue de Poisson .. :o)
Fs : facteur de solidité
X : nombre de critiques
Ni : note initiale, ou note brute (avant solidification compte tenu du nombre X de critiques)
Nf : note finale
Nf = Fs * Ni
Saule, avec les chiffres donnés par Benjamin, tu peux t’amuser à tracer log(1-Fs) en fonction de x. Tu devrais obtenir quelque chose qui ressemble fort à une droite (de pente B et qui vaut A à l’origine). Donc les chiffres de Benjamin pourraient bien provenir d’une relation générale de la forme : Nf = Ni*[1-A*exp(-x/E)]
Pour le cas donné par Benjamin, A est de l’ordre de 0.38, et -1/E, pente de la droite, de l’ordre de 0,025 ou 0.02 (sous réserve de vérification.. :o)..)
Dans la formule Nf = Ni*[1-A*exp(-x/E)], tous les paramètres sont-ils interprétables ?
Précisément, je me demande pourquoi le facteur A a été pris égal à 0.38 … C’est arbitraire ? Et pourquoi pas 1, tout simplement ?
Avec A=1, les choses sont claires et logiques.
En effet, pour X=0 (aucune critique), le facteur de solidité est alors égal à zéro. Aucune critique, aucune solidité. Normal, non ?
Pour X infini (un nombre de critiques infiniment grand) le facteur de solidité est égal à UN. Une solidité maximale pour un nombre infini de critiques. Normal, non ?
La facteur de solidité est ainsi compris entre zéro et un (et pas 0.67 et 1). Ente les deux extrêmes, le facteur de solidité augmente tranquillement lorsque le nombre de critiques augmente.
Par ailleurs, le facteur de solidité [1-exp(-x/E)], avec son terme exponentiel, évoque une loi de Poisson, ce qui n’est pas du tout étonnant vu la nature du problème.
Le choix de CL (en plus de prendre A=1) :
Le paramètre E mesure le degré d’exigence que l’on impose concernant le nombre de critiques. Si E est petit, on sera très vite (avec seulement quelques critiques) à un facteur de solidité proche de 1 (sa valeur maximale). Au contraire, si on veut être sévère, on choisira une valeur élevé du degré d’exigence E : il faudra un grand nombre de critiques pour que le facteur de solidité soit élevé.
Le choix de CL : le degré d’exigence E dans Fs = 1 - exp(-x/E)
On n’a toujours pas vu de vraies statistiques, Saule.. juste un léger bidouillage mathématique, mais sans rien de tordu ni de malhonnête, rien qui pourrait amener cette histoire à terminer en queue de Poisson .. :o)
Bien joué Provis !
En imaginant, comme toi, que le plus logique serait de garder A=1, j'ai fait quelques essais avec divers nombres pour le 'E' :
si on prend E = 1, on part de 63% avec une critique et on monte à 99 % dès la cinquième --> rejeté.
si on prend E = 10, on part de 9,5 % avec une seule critique, mais on n'atteint "jamais" le 99 %, les 90 % sont atteints à la 24ème, c'est un peu loin --> rejeté.
J'ai ensuite joué un peu entre une valeur pour E qui serait 5, 6 ou 7 et là se situe le subjectif. J'aime assez bien le 7 car il faut au moins 5 critiques pour atteindre le 50 %, par contre, il en faut 17 pour atteindre les 90 %, c'est donc "assez vache" comme cotation et, quelque part, c'est une mauvaise pub. Le 6 est sympa, mais là aussi 14 critiques sont nécessaires pour les 90 %...
Bon, et bien, je préconise un E=5, ce qui nous donne une pondération de 18,13% pour une critique, 63,21% pour 5, 86,47% pour 10 et les 90% sont atteints à la 12ème critique.
Il est clair qu'avec ce système en exponentielle, les livres peu critiqués n'ont plus aucune chance de figurer dans le top 100, mais par contre, les livres qui auront rassemblés au moins 12 critiques se situeront sur le plateau de l'exponentielle et là, la différence sera peu visible... ben oui, une exponentielle n'est pas une droite... mais d'ailleurs, Provis, pourquoi avoir choisi une exponentielle ???
et hop, c'est reparti pour un tour... :-)
P.
En imaginant, comme toi, que le plus logique serait de garder A=1, j'ai fait quelques essais avec divers nombres pour le 'E' :
si on prend E = 1, on part de 63% avec une critique et on monte à 99 % dès la cinquième --> rejeté.
si on prend E = 10, on part de 9,5 % avec une seule critique, mais on n'atteint "jamais" le 99 %, les 90 % sont atteints à la 24ème, c'est un peu loin --> rejeté.
J'ai ensuite joué un peu entre une valeur pour E qui serait 5, 6 ou 7 et là se situe le subjectif. J'aime assez bien le 7 car il faut au moins 5 critiques pour atteindre le 50 %, par contre, il en faut 17 pour atteindre les 90 %, c'est donc "assez vache" comme cotation et, quelque part, c'est une mauvaise pub. Le 6 est sympa, mais là aussi 14 critiques sont nécessaires pour les 90 %...
Bon, et bien, je préconise un E=5, ce qui nous donne une pondération de 18,13% pour une critique, 63,21% pour 5, 86,47% pour 10 et les 90% sont atteints à la 12ème critique.
Il est clair qu'avec ce système en exponentielle, les livres peu critiqués n'ont plus aucune chance de figurer dans le top 100, mais par contre, les livres qui auront rassemblés au moins 12 critiques se situeront sur le plateau de l'exponentielle et là, la différence sera peu visible... ben oui, une exponentielle n'est pas une droite... mais d'ailleurs, Provis, pourquoi avoir choisi une exponentielle ???
et hop, c'est reparti pour un tour... :-)
P.
Je pense qu'on tient une bonne formule pour les livres (faudra penser à un brevet) mais par contre est-ce que ça marche pour les auteurs ?
Pour un auteur c'est un peu différent, le facteur de solidité concerne le nombre de livres critiqués pour cet auteur. Donc ce serait la moyenne des cotes pondérées de chaque livre critiqué, en appliquant ensuite le facteur de solidité avec comme paramètre le nombre de livres pour cet auteur. Mais dans ce cas le fameux E de la formule doit être adapté, il ne faut pas être trop vache avec les auteurs qui ont peu écrit.
Pour un auteur c'est un peu différent, le facteur de solidité concerne le nombre de livres critiqués pour cet auteur. Donc ce serait la moyenne des cotes pondérées de chaque livre critiqué, en appliquant ensuite le facteur de solidité avec comme paramètre le nombre de livres pour cet auteur. Mais dans ce cas le fameux E de la formule doit être adapté, il ne faut pas être trop vache avec les auteurs qui ont peu écrit.
De bleu, je suis larguée... je vais continuer à lire Joyce :))
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