Ce sont les Benoît qui aujourd'hui sont à la fête. Le saint du jour est Saint Benoît-Joseph Labre, né à Arras en 1748.
Il était l'aîné d'une famille de quinze enfants et, comme c'était la coutume dans les familles nombreuses en ce siècle de misère, on l'avait envoyé apprendre à lire et à écrire chez son oncle curé de la paroisse.
Mais dès ses 16 ans, il jugea qu'il en savait assez et voulut entrer chez les Trappistes. Mais les Trappistes n'en voulait pas, il était trop jeune. Alors, il entra chez les Chartreux mais les Chartreux étaient trop dissipés à son goût. Il entra alors chez les Cisterciens où il resta pendant quelques années. Mais décidément la vie de moine cloîtré n'était pas faite pour lui.
Il était de ceux qui pensent qu'on ne médite bien qu'en pratiquant la marche à pied. Il décida d'aller en pèlerinage à Rome. Il resta quatre mois à Rome où le bon peuple lui apportait à manger en échange de prières et de menus services. Il passait son temps à prier dans les églises et il lui arrivait, de temps à autres, de guérire des malades.
Mais comme il avait pris goût à la marche à pied, il repartit pour Saint Jacques de Compostelle. Puis il revint à Rome où il fut accueilli comme un sauveur. Il se confectionna un cabanon dans les ruines du Colisée et reprit sa vie au service des plus malheureux.
Un jour son ami, un nommé Zaccarelli, le ramena chez lui. Sa dernière heure était arrivée. Tous ses amis vinrent l'assister dans ses derniers moments. Il rendit son âme à Dieu le 16 avril 1783.
Saint Benoît-Joseph Labre est le Patron des pèlerins et des vagabonds.
Bonne fête aux pèlerins, aux vagabonds et aux Benoît !
Il était l'aîné d'une famille de quinze enfants et, comme c'était la coutume dans les familles nombreuses en ce siècle de misère, on l'avait envoyé apprendre à lire et à écrire chez son oncle curé de la paroisse.
Mais dès ses 16 ans, il jugea qu'il en savait assez et voulut entrer chez les Trappistes. Mais les Trappistes n'en voulait pas, il était trop jeune. Alors, il entra chez les Chartreux mais les Chartreux étaient trop dissipés à son goût. Il entra alors chez les Cisterciens où il resta pendant quelques années. Mais décidément la vie de moine cloîtré n'était pas faite pour lui.
Il était de ceux qui pensent qu'on ne médite bien qu'en pratiquant la marche à pied. Il décida d'aller en pèlerinage à Rome. Il resta quatre mois à Rome où le bon peuple lui apportait à manger en échange de prières et de menus services. Il passait son temps à prier dans les églises et il lui arrivait, de temps à autres, de guérire des malades.
Mais comme il avait pris goût à la marche à pied, il repartit pour Saint Jacques de Compostelle. Puis il revint à Rome où il fut accueilli comme un sauveur. Il se confectionna un cabanon dans les ruines du Colisée et reprit sa vie au service des plus malheureux.
Un jour son ami, un nommé Zaccarelli, le ramena chez lui. Sa dernière heure était arrivée. Tous ses amis vinrent l'assister dans ses derniers moments. Il rendit son âme à Dieu le 16 avril 1783.
Saint Benoît-Joseph Labre est le Patron des pèlerins et des vagabonds.
Bonne fête aux pèlerins, aux vagabonds et aux Benoît !
Alors, Shelton ? les vacances sont finies ?
À la tâche !
Encore un bon Pape pour toi demain jeudi : Saint Anicet...
;-))
À la tâche !
Encore un bon Pape pour toi demain jeudi : Saint Anicet...
;-))
Alors, Shelton ? les vacances sont finies ?
À la tâche !
Encore un bon Pape pour toi demain jeudi : Saint Anicet...
;-))
Je viens de passer du côté de Châlon, la Saône est haute et Shelton est peut-être en train d'écoper !
Ah ! bon... Mais les Papes alors, vont-il aussi écoper ? ;-))
Je me demande ce qu'ils disent de ça...
Et bientôt, ce samedi 19, c'est encore un Pape : Léon IX.
Si tu veux éviter les coups de crosse, Shelton, il est plus que temps que tu t'y mettes.
;-))
Je me demande ce qu'ils disent de ça...
Et bientôt, ce samedi 19, c'est encore un Pape : Léon IX.
Si tu veux éviter les coups de crosse, Shelton, il est plus que temps que tu t'y mettes.
;-))
Donc hier, il fallait dire bonne fête à tous nos amis Anicet ! ;-))
Saint Parfait avait un beau prénom, peut-être un peu difficile à porter pour le commun des mortels, mais lui le portait bien. Car c'est peu dire qu'il était parfait.
Et pourtant il était bien difficile d'être parfait quand on était chrétien et qu'on vivait à Cordoue en ce début du IXème siècle. À Cordoue, depuis 711, les Sarrazins étaient en terre conquise ; et si quelques-uns d'entre eux étaient des intellectuels de haute volée qui lisaient Aristote, il faut bien dire que la masse des Musulmans, en ce temps là – en ce temps là ! - avait l'esprit plutôt obtus.
Et Saint Parfait allait bientôt l'apprendre à ses dépens !
Il était curé à la paroisse de Saint-Ascicle à Cordoue et, un beau jour qu'il terminait sa messe, il fut abordé par quatre forts gaillards qui lui demandèrent ce qu'il faut penser de Mahomet.
- Nous posons la question en toute liberté d'esprit, disaient-ils, nous voulons seulement nous instruire...
...C'était un piège !
Saint Parfait connaissait bien le Coran. Il était de ceux qui avaient constaté que le Prophète avait dit tout et le contraire de tout ; et que dès lors, il fallait savoir faire la part des choses...
Mais, en ce temps là, un tel langage était blasphématoire pour le commun des Musulmans – en ce temps là...!
Saint Parfait fut traîné devant le tribunal et sommé de s'expliquer. Alors il se lança dans une grande dissertation sur tout le bon, et le moins bon, qu'il fallait penser du Coran. Mais aussitôt, et bien que quelques-uns eussent voulu l'entendre un peu plus longtemps, la masse des Musulmans crièrent au sacrilège et réclamèrent d'avoir, sur-le-champ, sa tête sur un plateau.
C'est comme ça que Saint Parfait mourut en martyr, au grand tribunal musulman de Cordoue, le 18 avril 850, pour avoir dit ce qu'il pensait du Prophète et du Coran.
Bonne fête aux Parfait !
Et pourtant il était bien difficile d'être parfait quand on était chrétien et qu'on vivait à Cordoue en ce début du IXème siècle. À Cordoue, depuis 711, les Sarrazins étaient en terre conquise ; et si quelques-uns d'entre eux étaient des intellectuels de haute volée qui lisaient Aristote, il faut bien dire que la masse des Musulmans, en ce temps là – en ce temps là ! - avait l'esprit plutôt obtus.
Et Saint Parfait allait bientôt l'apprendre à ses dépens !
Il était curé à la paroisse de Saint-Ascicle à Cordoue et, un beau jour qu'il terminait sa messe, il fut abordé par quatre forts gaillards qui lui demandèrent ce qu'il faut penser de Mahomet.
- Nous posons la question en toute liberté d'esprit, disaient-ils, nous voulons seulement nous instruire...
...C'était un piège !
Saint Parfait connaissait bien le Coran. Il était de ceux qui avaient constaté que le Prophète avait dit tout et le contraire de tout ; et que dès lors, il fallait savoir faire la part des choses...
Mais, en ce temps là, un tel langage était blasphématoire pour le commun des Musulmans – en ce temps là...!
Saint Parfait fut traîné devant le tribunal et sommé de s'expliquer. Alors il se lança dans une grande dissertation sur tout le bon, et le moins bon, qu'il fallait penser du Coran. Mais aussitôt, et bien que quelques-uns eussent voulu l'entendre un peu plus longtemps, la masse des Musulmans crièrent au sacrilège et réclamèrent d'avoir, sur-le-champ, sa tête sur un plateau.
C'est comme ça que Saint Parfait mourut en martyr, au grand tribunal musulman de Cordoue, le 18 avril 850, pour avoir dit ce qu'il pensait du Prophète et du Coran.
Bonne fête aux Parfait !
Shelton, as-tu bien fait tes devoirs de vacances ? ;-))
...Et demain, quoiqu'il arrive, n'oublions pas de dire bonne fête à nos amis Léon !
...Et demain, quoiqu'il arrive, n'oublions pas de dire bonne fête à nos amis Léon !
cher tous,
voilà, je suis de retours à Paris apres un court séjour à Madrid !
j'ai bien pensé à notre chère Elisabeth de Valois qui quitta le beau chateau de Chambord pour se retrouver dans l'austère forteresse-monastere-palais de l'Escurial !
je vous invite à découvrir le musée du Prado qui est à vous couper le souffle.
la gentillesse des castillans, la bonne cuisine madrilène (8 euros le menu du jour !!!), le soleil et le criminel 'chocolate con churros'.
malheureusement, les églises sont monstrueuses.
voilà, je vous embrasse, je pars à la fin du mois à New York.
voilà, je suis de retours à Paris apres un court séjour à Madrid !
j'ai bien pensé à notre chère Elisabeth de Valois qui quitta le beau chateau de Chambord pour se retrouver dans l'austère forteresse-monastere-palais de l'Escurial !
je vous invite à découvrir le musée du Prado qui est à vous couper le souffle.
la gentillesse des castillans, la bonne cuisine madrilène (8 euros le menu du jour !!!), le soleil et le criminel 'chocolate con churros'.
malheureusement, les églises sont monstrueuses.
voilà, je vous embrasse, je pars à la fin du mois à New York.
Shelton, et toute sa "petite" famille, vient de rentrer de vacances en Bretagne. Le temps a été correct, je me suis baigné huit fois dans une eau vivifiante, j'ai beaucoup lu, j'ai écrit une trentaine de critiques (j'ai même fait un Tintin, ça faisait longtemps) que je vais vous donner à petite dose, cinq par jour, disons, et je vais pouvoir, enfin, me consacrer à nos "amis" les papes...
Donc à très bientôt...
Donc à très bientôt...
Sainte Odette était une fille charmante. Elle était née au XIIème siècle, quelque part dans le Brabant wallon, probablement à Ottignies, dans une grande famille de l'aristocratie wallonne de Belgique.
Sa gentillesse était légendaire ; elle avait le caractère enjoué, un peu soupe-au-lait, comme le sont volontiers les filles en Wallonie, mais elle était toujours de bonne humeur.
Elle avait les cheveux châtains foncés, de grands yeux couleur d'aurore, et le regard pur et doux des gentilles filles.
Elle était adorable, on en parle encore dans les bistrots d'Ottignies.
Elle avait le beau sourire des enfants sages et c'est peu dire qu'elle était la coqueluche de sa paroisse. Elle chantait dans la chorale, à la grand messe du dimanche, et il se dit que beaucoup de paroissiens n'auraient manqué cette messe pour rien au monde, tellement c'était un plaisir de la voir et de l'entendre chanter...
Aussi ce fut un moment de stupeur indignée quand on apprit que son père l'avait promise en mariage, au Chevalier Simon, le fils de son ami.
Le Chevalier Simon n'était pas un mauvais garçon, mais il était trop vieux pour elle. Et puis il passait son temps à la chasse et il était toujours en vadrouille. Il sentait le cheval et il ne se lavait jamais ; en ce temps là, se laver c'était perdre son temps ! c'était bon pour le petit peuple, pour les femmes et pour les enfants.
...Et puis Odette ne l'aimait pas !
Le jour du mariage, à la question : « voulez-vous prendre pour époux... », elle répondit :
- Non, pas du tout !
Alors son père en colère voulut lui flanquer la tripotée, mais les garçons d'honneur l'en empêchèrent et le curé déclara que Odette pouvait disposer de sa vie comme elle l'entendait.
Ce jour là, on fit la ripaille ...somptueuse, mais sans elle.
Odette qui était encore toute jeune, continua à apprendre le chant, la musique, le dessin, les belles lettres, et tout ce qu'il faut aux filles pour se meubler l'esprit. Puis elle réalisa son rêve de toujours : elle entra au couvent de Bonne Espérance en Hainaut où elle mourut, saintement comme elle avait vécu, le 20 avril 1156.
Sainte Odette est la meilleure Patronne de la Wallonie et on recommande aux jeunes-filles de l'implorer pour qu'elle leur trouve un bon mari.
Bonne fête aux Wallons, bonne fête aux Odette !
Sa gentillesse était légendaire ; elle avait le caractère enjoué, un peu soupe-au-lait, comme le sont volontiers les filles en Wallonie, mais elle était toujours de bonne humeur.
Elle avait les cheveux châtains foncés, de grands yeux couleur d'aurore, et le regard pur et doux des gentilles filles.
Elle était adorable, on en parle encore dans les bistrots d'Ottignies.
Elle avait le beau sourire des enfants sages et c'est peu dire qu'elle était la coqueluche de sa paroisse. Elle chantait dans la chorale, à la grand messe du dimanche, et il se dit que beaucoup de paroissiens n'auraient manqué cette messe pour rien au monde, tellement c'était un plaisir de la voir et de l'entendre chanter...
Aussi ce fut un moment de stupeur indignée quand on apprit que son père l'avait promise en mariage, au Chevalier Simon, le fils de son ami.
Le Chevalier Simon n'était pas un mauvais garçon, mais il était trop vieux pour elle. Et puis il passait son temps à la chasse et il était toujours en vadrouille. Il sentait le cheval et il ne se lavait jamais ; en ce temps là, se laver c'était perdre son temps ! c'était bon pour le petit peuple, pour les femmes et pour les enfants.
...Et puis Odette ne l'aimait pas !
Le jour du mariage, à la question : « voulez-vous prendre pour époux... », elle répondit :
- Non, pas du tout !
Alors son père en colère voulut lui flanquer la tripotée, mais les garçons d'honneur l'en empêchèrent et le curé déclara que Odette pouvait disposer de sa vie comme elle l'entendait.
Ce jour là, on fit la ripaille ...somptueuse, mais sans elle.
Odette qui était encore toute jeune, continua à apprendre le chant, la musique, le dessin, les belles lettres, et tout ce qu'il faut aux filles pour se meubler l'esprit. Puis elle réalisa son rêve de toujours : elle entra au couvent de Bonne Espérance en Hainaut où elle mourut, saintement comme elle avait vécu, le 20 avril 1156.
Sainte Odette est la meilleure Patronne de la Wallonie et on recommande aux jeunes-filles de l'implorer pour qu'elle leur trouve un bon mari.
Bonne fête aux Wallons, bonne fête aux Odette !
Bonne fête aux nombreux wallons qui fréquentent ce site !
Bonne fête aux nombreux wallons qui fréquentent ce site !
Merci... ;-))
Sainte Odette est la meilleure Patronne de la Wallonie et on recommande aux jeunes-filles de l'implorer pour qu'elle leur trouve un bon mari.
Ça marche aussi pour les pictaves ?
Bonne fête Odette !
Sainte Odette est la meilleure Patronne de la Wallonie et on recommande aux jeunes-filles de l'implorer pour qu'elle leur trouve un bon mari.
Ça marche aussi pour les pictaves ?
...pour toutes les gentilles filles. ;-))
Alors, Shelton, es-tu bien remis de tes vacances ? ;-))
Ce mardi 22 : Le Pape Caïus.
- Encore un Pape ?
- Oui Shelton, encore un Pape ! ;-))
Ce mardi 22 : Le Pape Caïus.
- Encore un Pape ?
- Oui Shelton, encore un Pape ! ;-))
Saint Anselme portait un prénom qui est un peu passé de mode, on se demande bien pourquoi.
Il était né en 1033 dans la charmante vallée du Val d'Aoste.
Durant sa jeunesse, son grand plaisir était d'escalader les belles montagnes des environs. Il gravissait les pentes du Grand Saint Bernard et puis il se retournait et il contemplait le magnifique panorama de sa belle ville d'Aoste ...et il méditait.
En levant les yeux il voyait le Mont Blanc, le Cervin, le Mont Rose. Il contemplait ces sommets enneigés et, sur les flancs des montagnes, les belles forêts de sapins, de hêtres et de mélèzes.
Au hasard de ses randonnées il rencontrait des paysans qui lui offraient le bon fromage Fontina qui est un régal et avec lequel on fait les fameuses fondues au vin blanc pendant les longues soirées d'hiver.
Les belles soirées d'été, Anselme faisait comme tous les garçons du pays : il regardait les jolies filles qui passaient et repassaient, bras dessus bras dessous, suivies de près par les mamas, qui surveillaient. Car en ce temps là, les mamas surveillaient leurs grandes filles !
Mais, Anselme, pensait à tout autre chose : il voulait prendre la bure du Bénédictin.
Or son père ne voulait pas ! Il dut s'enfuir en France, par le Mont Célis, et il aboutit à l'abbaye de Bec en Normandie.
Il y étudia la théologie et devint un grand connaisseur de Saint Augustin. Il enseigna pendant quinze ans.
Puis le Roi d'Angleterre, Guillaume le Conquérant, le voulut pour conseiller. Il devint archevêque de Canterbury et Primat d'Angleterre.
Plus tard, comme le fils du Roi, Guillaume le Roux, lui faisait des misères, il partit pour Rome où il devint le conseiller des Papes Grégoire VII puis Urbain II.
C'était un théologien, un grand philosophe dont les écrits ont profondément influencé la pensée du Moyen-Age. Saint Anselme mourut à Canterbury le 21 avril 1109. Il est un des grands Docteurs de l'Église.
Bonne fête aux Anselme !
Il était né en 1033 dans la charmante vallée du Val d'Aoste.
Durant sa jeunesse, son grand plaisir était d'escalader les belles montagnes des environs. Il gravissait les pentes du Grand Saint Bernard et puis il se retournait et il contemplait le magnifique panorama de sa belle ville d'Aoste ...et il méditait.
En levant les yeux il voyait le Mont Blanc, le Cervin, le Mont Rose. Il contemplait ces sommets enneigés et, sur les flancs des montagnes, les belles forêts de sapins, de hêtres et de mélèzes.
Au hasard de ses randonnées il rencontrait des paysans qui lui offraient le bon fromage Fontina qui est un régal et avec lequel on fait les fameuses fondues au vin blanc pendant les longues soirées d'hiver.
Les belles soirées d'été, Anselme faisait comme tous les garçons du pays : il regardait les jolies filles qui passaient et repassaient, bras dessus bras dessous, suivies de près par les mamas, qui surveillaient. Car en ce temps là, les mamas surveillaient leurs grandes filles !
Mais, Anselme, pensait à tout autre chose : il voulait prendre la bure du Bénédictin.
Or son père ne voulait pas ! Il dut s'enfuir en France, par le Mont Célis, et il aboutit à l'abbaye de Bec en Normandie.
Il y étudia la théologie et devint un grand connaisseur de Saint Augustin. Il enseigna pendant quinze ans.
Puis le Roi d'Angleterre, Guillaume le Conquérant, le voulut pour conseiller. Il devint archevêque de Canterbury et Primat d'Angleterre.
Plus tard, comme le fils du Roi, Guillaume le Roux, lui faisait des misères, il partit pour Rome où il devint le conseiller des Papes Grégoire VII puis Urbain II.
C'était un théologien, un grand philosophe dont les écrits ont profondément influencé la pensée du Moyen-Age. Saint Anselme mourut à Canterbury le 21 avril 1109. Il est un des grands Docteurs de l'Église.
Bonne fête aux Anselme !
Saint Georges est entré au paradis, au son des timbales retentissantes, comme un centaure auréolé de gloire, chevauchant son cheval de feu...
Saint Georges était un héros sur la terre, il est un héros dans le ciel !
Il était né au IIIème siècle à Antioche, au temps où la violence et la méchanceté s'étaient prises par la main et alors, qu'après deux siècles de paix, commençaient les siècles de fer et de feu... Et le feu, en ce temps là, était partout ! Il était le serviteur du pouvoir et de la force. Il soufflait dans les forges où l'on fabriquait les armes, mais il était aussi craché par la gueule des dragons chargés de persécuter le genre humain.
Un terrible dragon menaçait Antioche et pour l'apaiser, il fallait lui donner tous les jours deux brebis et une jeune fille.
Un jour le dragon voulut la fille du Roi. Le Roi fit appel à Saint Georges et Saint Georges accourut.
...Et au terme d'une journée de lutte acharnée, Saint Georges terrassa le dragon !
Alors, sa renommée dépassa les frontières de son pays, fit le tour de la Méditerranée, s'étendit sur l'Afrique et l'Asie, remonta la Gaule, passa en Angleterre et s'étendit jusqu'au pôle Nord.
Partout où un dragon sévissait, on appelait Saint Georges et Saint Georges accourait...
Après avoir terrassé tous les dragons de la terre, il rendit son âme à Dieu. Il avait cent cinquante ans.
Pour célébrer son entrée triomphale au paradis, l'Empereur Constantin lui bâtit une cathédrale à Constantinople, on construisit seize églises à Antioche, quarante en Égypte, puis autant à Ravenne, à Rome, en Germanie, en Gaule cisalpine et en Gaule chevelue, et puis en Angleterre où Saint Georges était si populaire qu'il devint le grand Saint Patron du pays.
(Il est moins honoré en Écosse, où il se dit qu'il aurait manqué le monstre du Lochness.)
Saint Georges terrassant le dragon a inspiré tous nos peintres et on peut l'admirer dans la plupart de nos églises et de nos musées.
Au Louvre on peut admirer le chef-d'œuvre de Raphaël, à la National Gallery, celui de Tintoret, on peut le voir à Madrid, à Berlin, à Vérone, à Venise, à Dijon, à Anvers et à Lierre où notre Rubens s'est déchaîné.
On peut aussi admirer le chef d'œuvre de Donatello, le précurseur de Michel-Ange, qui a sculpté dans le marbre un merveilleux Saint Georges sous les traits d'un jeune-homme fougueux et dont l'âme fait vibrer la pierre.
Bonne fête aux Anglais, bonne fête aux Georges !
Saint Georges était un héros sur la terre, il est un héros dans le ciel !
Il était né au IIIème siècle à Antioche, au temps où la violence et la méchanceté s'étaient prises par la main et alors, qu'après deux siècles de paix, commençaient les siècles de fer et de feu... Et le feu, en ce temps là, était partout ! Il était le serviteur du pouvoir et de la force. Il soufflait dans les forges où l'on fabriquait les armes, mais il était aussi craché par la gueule des dragons chargés de persécuter le genre humain.
Un terrible dragon menaçait Antioche et pour l'apaiser, il fallait lui donner tous les jours deux brebis et une jeune fille.
Un jour le dragon voulut la fille du Roi. Le Roi fit appel à Saint Georges et Saint Georges accourut.
...Et au terme d'une journée de lutte acharnée, Saint Georges terrassa le dragon !
Alors, sa renommée dépassa les frontières de son pays, fit le tour de la Méditerranée, s'étendit sur l'Afrique et l'Asie, remonta la Gaule, passa en Angleterre et s'étendit jusqu'au pôle Nord.
Partout où un dragon sévissait, on appelait Saint Georges et Saint Georges accourait...
Après avoir terrassé tous les dragons de la terre, il rendit son âme à Dieu. Il avait cent cinquante ans.
Pour célébrer son entrée triomphale au paradis, l'Empereur Constantin lui bâtit une cathédrale à Constantinople, on construisit seize églises à Antioche, quarante en Égypte, puis autant à Ravenne, à Rome, en Germanie, en Gaule cisalpine et en Gaule chevelue, et puis en Angleterre où Saint Georges était si populaire qu'il devint le grand Saint Patron du pays.
(Il est moins honoré en Écosse, où il se dit qu'il aurait manqué le monstre du Lochness.)
Saint Georges terrassant le dragon a inspiré tous nos peintres et on peut l'admirer dans la plupart de nos églises et de nos musées.
Au Louvre on peut admirer le chef-d'œuvre de Raphaël, à la National Gallery, celui de Tintoret, on peut le voir à Madrid, à Berlin, à Vérone, à Venise, à Dijon, à Anvers et à Lierre où notre Rubens s'est déchaîné.
On peut aussi admirer le chef d'œuvre de Donatello, le précurseur de Michel-Ange, qui a sculpté dans le marbre un merveilleux Saint Georges sous les traits d'un jeune-homme fougueux et dont l'âme fait vibrer la pierre.
Bonne fête aux Anglais, bonne fête aux Georges !
En France, Saint Georges est, dans l'armée, le Saint patron de la cavalerie dont je faisais partie quand j'ai fait mon service militaire !
"Par Saint Georges ! Vive la cavalerie !"
N'est-ce pas Shelton ?
"Par Saint Georges ! Vive la cavalerie !"
N'est-ce pas Shelton ?
Bravo, Dbz, la cavalerie, c'est un peu démodé, mais c'est le panache !
J'ai vu la cavalerie du Maréchal Ney, il y a 3 ans, au 190ème anniversaire de Waterloo ; je me souviens, elle est de nouveau passée à deux doigts de la victoire...
;-))
Saint Georges est le Patron des cavaliers, des hallebardiers, des armuriers, des forgerons, des maréchals ferrant (maréchaux ferrants ?), des soldats, des démineurs, des boy-scouts...
Il est le Protecteur de l'Église et ...des maris. (il n'est pas dit de quel danger il protège les maris)
;-))
Pour toi Shelton (et Mrs Jones) : réjouissez-vous ! il y a deux Papes pour vous ce samedi 26 : Saint Marcellin et Saint Clet.
;-))
J'ai vu la cavalerie du Maréchal Ney, il y a 3 ans, au 190ème anniversaire de Waterloo ; je me souviens, elle est de nouveau passée à deux doigts de la victoire...
;-))
Saint Georges est le Patron des cavaliers, des hallebardiers, des armuriers, des forgerons, des maréchals ferrant (maréchaux ferrants ?), des soldats, des démineurs, des boy-scouts...
Il est le Protecteur de l'Église et ...des maris. (il n'est pas dit de quel danger il protège les maris)
;-))
Pour toi Shelton (et Mrs Jones) : réjouissez-vous ! il y a deux Papes pour vous ce samedi 26 : Saint Marcellin et Saint Clet.
;-))
Saint Fidèle s'appelait Marc Rey, sa mère répondait au doux prénom de Geneviève et Fidèle est le nom de religion qu'il reçut en 1612, quand il entra chez les Capucins.
Il était né en 1578 dans la belle région du Jura Souabe près des sources du Danube, du Neckar et du Rhin, en bordure de la Forêt Noire, dans le village de Sigmaringen.
Tout jeune il aimait courir dans la forêt, parmi les sources et les ruisseaux, il chantait avec les oiseaux, il humait le parfum des fleurs sauvages, il écoutait les grands épicéas de la Forêt Noire qui se murmuraient leurs secrets, balancés par le vent.
Puis il fit de très belles études de Droit à Fribourg et devint l'avocat des pauvres au Barreau de Colmar.
Il était beau, célibataire, riche et mondain, mais il n'oubliait pas la voix qui l'avait appelé quand il était jeune et il entra dans les ordres. Il avait un don pour l'éloquence, ses sermons étaient passionnés et les foules venaient en nombre pour l'écouter.
Mais son époque n'était pas à la paix : les guerres de religion sévissaient dans toute l'Europe. On a peine à s'imaginer aujourd'hui la violence que prenaient en ce temps là les discussions religieuses. Il était fréquent que Catholiques et Protestants en viennent aux mains et même qu'ils s'entretuent au nom des dogmes et des évangiles.
Comme quoi, la violence trouve toujours un exutoire pour se manifester !
Dans le canton des Grisons, les Calvinistes étaient nombreux et d'une intolérance effroyable. Un soir, ils avaient remarqué la présence de Fidèle ; on l'avait invité à donner une conférence dans un cercle catholique. Ils l'attendirent à la sortie et ils le massacrèrent avec une sauvagerie inimaginable. C'était le 24 avril 1622, Saint Fidèle avait 43 ans.
Bonne fête aux Fidèle !
Il était né en 1578 dans la belle région du Jura Souabe près des sources du Danube, du Neckar et du Rhin, en bordure de la Forêt Noire, dans le village de Sigmaringen.
Tout jeune il aimait courir dans la forêt, parmi les sources et les ruisseaux, il chantait avec les oiseaux, il humait le parfum des fleurs sauvages, il écoutait les grands épicéas de la Forêt Noire qui se murmuraient leurs secrets, balancés par le vent.
Puis il fit de très belles études de Droit à Fribourg et devint l'avocat des pauvres au Barreau de Colmar.
Il était beau, célibataire, riche et mondain, mais il n'oubliait pas la voix qui l'avait appelé quand il était jeune et il entra dans les ordres. Il avait un don pour l'éloquence, ses sermons étaient passionnés et les foules venaient en nombre pour l'écouter.
Mais son époque n'était pas à la paix : les guerres de religion sévissaient dans toute l'Europe. On a peine à s'imaginer aujourd'hui la violence que prenaient en ce temps là les discussions religieuses. Il était fréquent que Catholiques et Protestants en viennent aux mains et même qu'ils s'entretuent au nom des dogmes et des évangiles.
Comme quoi, la violence trouve toujours un exutoire pour se manifester !
Dans le canton des Grisons, les Calvinistes étaient nombreux et d'une intolérance effroyable. Un soir, ils avaient remarqué la présence de Fidèle ; on l'avait invité à donner une conférence dans un cercle catholique. Ils l'attendirent à la sortie et ils le massacrèrent avec une sauvagerie inimaginable. C'était le 24 avril 1622, Saint Fidèle avait 43 ans.
Bonne fête aux Fidèle !
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