Je dois dire qu'avant je travaillais dans une multinationale et une fois j'ai fêté la Saint Patrick avec un irlandais, icià Bruxelles. Il y a pas mal de pub irlandais, comme partout dans le monde j'imagien. C'était vraiment pas triste. Ils ont l'alcool très convivial, c'est vrai qu'ils boivent beaucoup, mais c'est toujours très social.
Superbe Saint-Patrick, SJB! Chapeau bien bas! J'ai aussi un petit faible pour ton histoire de Sainte-Bénédicte qui m'a fait pleurer de rire!
;-))
...il faut de tout pour faire un paradis, je pense.
...il faut de tout pour faire un paradis, je pense.
Les disciples de Saint Patrick ont sévi jusqu'aux marges de l'Est de la France puisque Saint Colomban est passé par Luxeuil en Haute-Saône.
C'est la fête de tous les buveurs de bière alors à la vôtre !
Et, comme elle a choisi ce pseudo, je suppose que Dirlandaise vénère aussi Saint Patrick !
C'est la fête de tous les buveurs de bière alors à la vôtre !
Et, comme elle a choisi ce pseudo, je suppose que Dirlandaise vénère aussi Saint Patrick !
Alors bonne fête Dirlandaise ! Et bonne fête Sahkti qui a de la guinness dans les veines !
Saint Cyrille était né sous une bonne étoile à Jérusalem en 315.
Il était un enfant précoce, il fut un adolescent travailleur, et un adulte vénéré.
À trente ans, en 345, il fut nommé évêque de Jérusalem.
Le Concile de Nicée, qui venait à peine de se terminer, avait défini une fois pour toutes, les dogmes essentiels du christianisme, notamment le dogme de la Trinité et de la divinité du Christ. Mais les querelles dogmatiques ne s'étaient pas apaisées pour autant.
On a de la peine à s'imaginer aujourd'hui l'intensité de ces querelles. On a souvent l'impression qu'il s'agissait de questions de mots ou de traductions de mots : y avait-il trois "personnes" en Dieu ou trois "natures" ? Le Christ était-il de "nature" divine ou de "substance" divine ? Était-il le Dieu "incarné" ou un homme devenu Dieu par le baptême ?
Pour les Juifs de tradition, tout Juif était fils de Dieu, alors, qu'est-ce que ce Jésus avait de plus que les autres, sinon qu'il était sans doute un prophète...
Pour les Ariens, les plus nombreux, le Christ était un homme tout simplement, un homme choisi par Dieu.
Mais pour Saint Jean c'est autre chose. Dans son Prologue il nous dit que "le Verbe" s'est fait "chair" (Kaïros, en grec, qui signifie : viande.) et que le Verbe était Dieu ...On ne peut être plus clair !
Saint Cyrille participa toute sa vie à ces discussions. Il établit une catéchèse à l'usage des enseignants chrétiens, où il définit la vraie doctrine et argumente contre les hérésies.
Constantin, qui venait de se convertir à la nouvelle religion, était arien – par souci de plaire au plus grand nombre. Il condamna Cyrille à l'exil. Ce n'est que sous Théodose, en 378 que Cyrille put retrouver son siège épiscopal.
Il mourut dans la grotte du Saint Sépulcre, près du Calvaire où il enseignait. C'était le 18 mars 415, Saint Cyrille avait cent ans. Il porte le beau titre de Père de l'Église.
Bonne fête aux Cyrille !
Il était un enfant précoce, il fut un adolescent travailleur, et un adulte vénéré.
À trente ans, en 345, il fut nommé évêque de Jérusalem.
Le Concile de Nicée, qui venait à peine de se terminer, avait défini une fois pour toutes, les dogmes essentiels du christianisme, notamment le dogme de la Trinité et de la divinité du Christ. Mais les querelles dogmatiques ne s'étaient pas apaisées pour autant.
On a de la peine à s'imaginer aujourd'hui l'intensité de ces querelles. On a souvent l'impression qu'il s'agissait de questions de mots ou de traductions de mots : y avait-il trois "personnes" en Dieu ou trois "natures" ? Le Christ était-il de "nature" divine ou de "substance" divine ? Était-il le Dieu "incarné" ou un homme devenu Dieu par le baptême ?
Pour les Juifs de tradition, tout Juif était fils de Dieu, alors, qu'est-ce que ce Jésus avait de plus que les autres, sinon qu'il était sans doute un prophète...
Pour les Ariens, les plus nombreux, le Christ était un homme tout simplement, un homme choisi par Dieu.
Mais pour Saint Jean c'est autre chose. Dans son Prologue il nous dit que "le Verbe" s'est fait "chair" (Kaïros, en grec, qui signifie : viande.) et que le Verbe était Dieu ...On ne peut être plus clair !
Saint Cyrille participa toute sa vie à ces discussions. Il établit une catéchèse à l'usage des enseignants chrétiens, où il définit la vraie doctrine et argumente contre les hérésies.
Constantin, qui venait de se convertir à la nouvelle religion, était arien – par souci de plaire au plus grand nombre. Il condamna Cyrille à l'exil. Ce n'est que sous Théodose, en 378 que Cyrille put retrouver son siège épiscopal.
Il mourut dans la grotte du Saint Sépulcre, près du Calvaire où il enseignait. C'était le 18 mars 415, Saint Cyrille avait cent ans. Il porte le beau titre de Père de l'Église.
Bonne fête aux Cyrille !
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Je vois ça Nomade, je vois ça ...
Bien sûr, tiens-nous au courant. Et à l'occasion je te ferai signe, je passe assez souvent à Colmar.
Avec plaisir Tistou !
Je vois ça Nomade, je vois ça ...
Bien sûr, tiens-nous au courant. Et à l'occasion je te ferai signe, je passe assez souvent à Colmar.
Avec plaisir Tistou !
« Saint Joseph est le père nourricier et le gardien de Jésus. »
Voilà ce qu'il fallait répondre, pour réussir son examen de religion, à la question du petit catéchisme : « Qui est Saint Joseph ? »
(Et dans l'ignorance de mon jeune âge je me disais : qu'est-ce que mon père est de plus pour moi ? – Il faut dire que de mon temps les petits enfants naissaient dans les choux...)
On sait peu de choses de Saint Joseph. Mais cette réponse du petit catéchisme est vraiment réductrice. Car enfin, Joseph était un père, nourricier, certes, mais, comme tous les pères, il chérissait son enfant. Il l'avait éduqué, il lui avait appris son métier, il avait veillé à son instruction : Jésus avait une connaissance de la Loi et les Prophètes égale ou supérieure aux Docteurs de la Loi, parce que son Père lui avait appris les Écritures.
Sa femme, Marie, était jeune, belle et gentille, il a dû la chérir comme tous les maris qui ont une femme, jeune, belle et gentille.
« Marie "toujours" vierge... » Mais quelle horreur ! Pourquoi Joseph et Marie n'auraient-ils pas goûté aux joies de la vie conjugale ? De combien de ridicules pudibonderies, l'Église s'est-elle rendue coupable !
Ce que nous savons de Saint Joseph nous vient surtout des textes apocryphes. (On le sait, les textes apocryphes sont des récits de souvenirs dont l'origine est incertaine mais qui ne sont pas nécessairement faux.)
Certains de ces textes nous disent que Joseph aurait été un veuf avec des enfants un peu plus âgés que Jésus : Jacques et ceux qu'on cite dans les évangiles comme "les frères de Jésus". Rien n'est certain, mais ça paraît plausible.
Dans la loi juive, les époux étaient mariés avant de vivre ensemble. Quand Joseph a vu que Marie était enceinte, avant la vie commune, il a voulu la répudier, mais discrètement, pour ne pas qu'elle soit lapidée.
Il est certain qu'il l'aimait beaucoup. Quand Marie lui a donné les explications qu'elle tenait de l'ange, il l'a crue sur parole.
Ce Saint homme a fait confiance à sa femme ! ...Mais il faut dire que sa femme était la mère de Dieu ! Et puis, quand on aime...
Bonne fête aux Joseph et aussi aux Joséphine, Josefa, Josine, Jocelyne, Josse, Josiane, Josette, Josée, Jojo, José, Jo, Jef, Jefque ...et tous les autres !
Voilà ce qu'il fallait répondre, pour réussir son examen de religion, à la question du petit catéchisme : « Qui est Saint Joseph ? »
(Et dans l'ignorance de mon jeune âge je me disais : qu'est-ce que mon père est de plus pour moi ? – Il faut dire que de mon temps les petits enfants naissaient dans les choux...)
On sait peu de choses de Saint Joseph. Mais cette réponse du petit catéchisme est vraiment réductrice. Car enfin, Joseph était un père, nourricier, certes, mais, comme tous les pères, il chérissait son enfant. Il l'avait éduqué, il lui avait appris son métier, il avait veillé à son instruction : Jésus avait une connaissance de la Loi et les Prophètes égale ou supérieure aux Docteurs de la Loi, parce que son Père lui avait appris les Écritures.
Sa femme, Marie, était jeune, belle et gentille, il a dû la chérir comme tous les maris qui ont une femme, jeune, belle et gentille.
« Marie "toujours" vierge... » Mais quelle horreur ! Pourquoi Joseph et Marie n'auraient-ils pas goûté aux joies de la vie conjugale ? De combien de ridicules pudibonderies, l'Église s'est-elle rendue coupable !
Ce que nous savons de Saint Joseph nous vient surtout des textes apocryphes. (On le sait, les textes apocryphes sont des récits de souvenirs dont l'origine est incertaine mais qui ne sont pas nécessairement faux.)
Certains de ces textes nous disent que Joseph aurait été un veuf avec des enfants un peu plus âgés que Jésus : Jacques et ceux qu'on cite dans les évangiles comme "les frères de Jésus". Rien n'est certain, mais ça paraît plausible.
Dans la loi juive, les époux étaient mariés avant de vivre ensemble. Quand Joseph a vu que Marie était enceinte, avant la vie commune, il a voulu la répudier, mais discrètement, pour ne pas qu'elle soit lapidée.
Il est certain qu'il l'aimait beaucoup. Quand Marie lui a donné les explications qu'elle tenait de l'ange, il l'a crue sur parole.
Ce Saint homme a fait confiance à sa femme ! ...Mais il faut dire que sa femme était la mère de Dieu ! Et puis, quand on aime...
Bonne fête aux Joseph et aussi aux Joséphine, Josefa, Josine, Jocelyne, Josse, Josiane, Josette, Josée, Jojo, José, Jo, Jef, Jefque ...et tous les autres !
Certains disent qu'il était déjà bien vieux pour avoir un nouvel enfant ! (?)
Ps 115 (116)
Bénis soient la coupe et le pain, où ton peuple prend corps
Comment rendrai-je au Seigneur
tout le bien qu'il m'a fait ?
J'élèverai la coupe du salut,
j'invoquerai le nom du Seigneur.
Il en coûte au Seigneur
de voir mourir les siens !
Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur,
moi, dont tu brisas les chaînes ?
Je t'offrirai le sacrifice d'action de grâce,
j'invoquerai le nom du Seigneur.
Je tiendrai mes promesses au Seigneur,
oui, devant tout son peuple.
Bénis soient la coupe et le pain, où ton peuple prend corps
Comment rendrai-je au Seigneur
tout le bien qu'il m'a fait ?
J'élèverai la coupe du salut,
j'invoquerai le nom du Seigneur.
Il en coûte au Seigneur
de voir mourir les siens !
Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur,
moi, dont tu brisas les chaînes ?
Je t'offrirai le sacrifice d'action de grâce,
j'invoquerai le nom du Seigneur.
Je tiendrai mes promesses au Seigneur,
oui, devant tout son peuple.
Ce sont deux saints très populaires chez nos amis les Anglais, que nous célébrons aujourd'hui : Saint Herbert et Saint Cuthbert.
C'était de grands amis qui vivaient dans le Cumberland en Angleterre au VIIème siècle.
Les Anglais les aiment beaucoup parce qu'ils parlaient peu et parce qu'ils étaient anachorètes (les anachorètes, on le sait, sont des moines qui vivent en solitaire.)
Mais ils se partageaient la même île, dans le lac de Denverwater, et donc ils avaient choisi chacun un coin aux deux extrémités de l'île.
Ils se voyaient une fois par an pour se raconter les nouvelles.
Or cette année là, Herbert dit à son copain :
- Regarde-moi bien parce que bientôt tu ne me verras plus jamais et dis-moi ce que tu souhaiterais le plus au monde car là où je vais, je pourrai te l'accorder.
Cuthbert lui répondit :
- Rester toujours avec toi, bien sur !
Alors Herbert pria son Dieu puis il dit à son ami :
- Ça y est ! Nous partirons ensemble !
Et là-dessus, ils s'en allèrent tous deux en paradis. C'était le 20 mars 687.
Bonne fête à nos amis les Anglais aux Herbert et aux Cuthbert !
C'était de grands amis qui vivaient dans le Cumberland en Angleterre au VIIème siècle.
Les Anglais les aiment beaucoup parce qu'ils parlaient peu et parce qu'ils étaient anachorètes (les anachorètes, on le sait, sont des moines qui vivent en solitaire.)
Mais ils se partageaient la même île, dans le lac de Denverwater, et donc ils avaient choisi chacun un coin aux deux extrémités de l'île.
Ils se voyaient une fois par an pour se raconter les nouvelles.
Or cette année là, Herbert dit à son copain :
- Regarde-moi bien parce que bientôt tu ne me verras plus jamais et dis-moi ce que tu souhaiterais le plus au monde car là où je vais, je pourrai te l'accorder.
Cuthbert lui répondit :
- Rester toujours avec toi, bien sur !
Alors Herbert pria son Dieu puis il dit à son ami :
- Ça y est ! Nous partirons ensemble !
Et là-dessus, ils s'en allèrent tous deux en paradis. C'était le 20 mars 687.
Bonne fête à nos amis les Anglais aux Herbert et aux Cuthbert !
Hier c'était les Anglais qui étaient en fête et aujourd'hui ce sont les Suisses. En ce 21 mars, les Suisses célèbrent dans l'allégresse et dans la joie leur Saint Patron préféré Nicolas de Flue.
Ils lui vouent même une reconnaissance éternelle car sans lui la Suisse n'existerait plus.
Nicolas de Flue était né près de Sachseln en 1417, dans l'Unterwald.
1417, le quinzième siècle, le siècle des ducs de Bourgogne et entre autres de Charles le Téméraire, dernier des quatre ducs et le plus controversé.
Charles le Téméraire était un homme du passé. Il rêvait de chevalerie, de féodalité et de châteaux-fort. Il rêvait de conduire une nouvelle croisade en Terre Sainte. C'était un homme du Moyen-Age égaré au siècle des navigateurs, des découvertes et de la Renaissance italienne.
Il rêvait aussi de refaire une Lotharingie par les armes et pour ça il fallait conquérir les cantons suisses.
Quand on parle d'armée suisse aujourd'hui c'est toujours avec un sourire entendu. Mais en ce temps là les Suisses étaient de vaillants combattants. Ils le firent bien voir au duc de Bourgogne.
Et c'est maintenant qu'on va parler de notre Nicolas car c'est ici qu'il fait son entrée dans l'Histoire. Il vivait dans un refuge en solitaire avec l'approbation de sa femme et de ses enfants.
Mais pour sauver sa patrie, en 1471, il quitta sa retraite et persuada Sigismond, le duc du Tyrol, de faire alliance avec les Suisses contre Charles le Téméraire, plutôt que de s'allier avec lui comme il l'avait prévu. C'est avec cet appui que les Suisses sauvèrent leur pays en infligeant des pertes définitives au Téméraire à Morat et à Granson.
Dix ans plus tard, en 1481, alors que la plupart des cantons suisses se voulaient séparatistes, il rédigea une constitution qui fut applaudie à l'unanimité par l'Assemblée Confédérale et assura pour toujours la paix et l'unité de son pays.
Saint Nicolas est le Patron des politiciens conciliateurs et des Suisses.
Bonne fête aux politiciens conciliateurs, bonne fête aux Suisses et bonne fête aux Nicolas !
Ils lui vouent même une reconnaissance éternelle car sans lui la Suisse n'existerait plus.
Nicolas de Flue était né près de Sachseln en 1417, dans l'Unterwald.
1417, le quinzième siècle, le siècle des ducs de Bourgogne et entre autres de Charles le Téméraire, dernier des quatre ducs et le plus controversé.
Charles le Téméraire était un homme du passé. Il rêvait de chevalerie, de féodalité et de châteaux-fort. Il rêvait de conduire une nouvelle croisade en Terre Sainte. C'était un homme du Moyen-Age égaré au siècle des navigateurs, des découvertes et de la Renaissance italienne.
Il rêvait aussi de refaire une Lotharingie par les armes et pour ça il fallait conquérir les cantons suisses.
Quand on parle d'armée suisse aujourd'hui c'est toujours avec un sourire entendu. Mais en ce temps là les Suisses étaient de vaillants combattants. Ils le firent bien voir au duc de Bourgogne.
Et c'est maintenant qu'on va parler de notre Nicolas car c'est ici qu'il fait son entrée dans l'Histoire. Il vivait dans un refuge en solitaire avec l'approbation de sa femme et de ses enfants.
Mais pour sauver sa patrie, en 1471, il quitta sa retraite et persuada Sigismond, le duc du Tyrol, de faire alliance avec les Suisses contre Charles le Téméraire, plutôt que de s'allier avec lui comme il l'avait prévu. C'est avec cet appui que les Suisses sauvèrent leur pays en infligeant des pertes définitives au Téméraire à Morat et à Granson.
Dix ans plus tard, en 1481, alors que la plupart des cantons suisses se voulaient séparatistes, il rédigea une constitution qui fut applaudie à l'unanimité par l'Assemblée Confédérale et assura pour toujours la paix et l'unité de son pays.
Saint Nicolas est le Patron des politiciens conciliateurs et des Suisses.
Bonne fête aux politiciens conciliateurs, bonne fête aux Suisses et bonne fête aux Nicolas !
Hier c'était les Anglais qui étaient en fête et aujourd'hui ce sont les Suisses. En ce 21 mars, les Suisses célèbrent dans l'allégresse et dans la joie leur Saint Patron préféré Nicolas de Flue.
Ils lui vouent même une reconnaissance éternelle car sans lui la Suisse n'existerait plus.
Nicolas de Flue était né près de Sachseln en 1417, dans l'Unterwald.
1417, le quinzième siècle, le siècle des ducs de Bourgogne et entre autres de Charles le Téméraire, dernier des quatre ducs et le plus controversé.
Charles le Téméraire était un homme du passé. Il rêvait de chevalerie, de féodalité et de châteaux-fort. Il rêvait de conduire une nouvelle croisade en Terre Sainte. C'était un homme du Moyen-Age égaré au siècle des navigateurs, des découvertes et de la Renaissance italienne.
Il rêvait aussi de refaire une Lotharingie par les armes et pour ça il fallait conquérir les cantons suisses.
Quand on parle d'armée suisse aujourd'hui c'est toujours avec un sourire entendu. Mais en ce temps là les Suisses étaient de vaillants combattants. Ils le firent bien voir au duc de Bourgogne.
Et c'est maintenant qu'on va parler de notre Nicolas car c'est ici qu'il fait son entrée dans l'Histoire. Il vivait dans un refuge en solitaire avec l'approbation de sa femme et de ses enfants.
Mais pour sauver sa patrie, en 1471, il quitta sa retraite et persuada Sigismond, le duc du Tyrol, de faire alliance avec les Suisses contre Charles le Téméraire, plutôt que de s'allier avec lui comme il l'avait prévu. C'est avec cet appui que les Suisses sauvèrent leur pays en infligeant des pertes définitives au Téméraire à Morat et à Granson.
Dix ans plus tard, en 1481, alors que la plupart des cantons suisses se voulaient séparatistes, il rédigea une constitution qui fut applaudie à l'unanimité par l'Assemblée Confédérale et assura pour toujours la paix et l'unité de son pays.
Saint Nicolas est le Patron des politiciens conciliateurs et des Suisses.
Bonne fête aux politiciens conciliateurs, bonne fête aux Suisses et bonne fête aux Nicolas !
Et le Téméraire mourut sous les murs de Nancy en 1477, on retrouva son corps dévoré par les loups ! Et avec lui disparut la dynastie des grands ducs de Bourgogne (Philippe le Hardi, Jean sans Peur, Philippe le Bon) et le rêve de réunir la Bourgogne ducale et comtale aux Pays Bas en passant par la Lorraine pour recréer une Lotharingie entre France et Germanie !
Bah! Je ne comprends vraiment pas pourquoi ce Nicolas fut sanctifié : le pape voulait-il faire plaisir à ses gardes suisses?
Bah! Je ne comprends vraiment pas pourquoi ce Nicolas fut sanctifié : le pape voulait-il faire plaisir à ses gardes suisses?
Ben oui, c'est peut-être ça...
Mais à mon avis, ce serait plutôt pour avoir vécu en solitaire avec l'approbation de sa femme et de ses enfants... ;-))
Il a eu une vision mystique (de la trinité) qui l'a rendu célèbre dans le cercle de la psychologie jungienne, car Jung en a fait un sujet d'étude pour prouver sa théorie des archétypes et de l'inconscient collectif. D'après Jung l'individu qui se trouve sous l'emprise d'un archétype (apparemment avoir une vision mystique c'est ça), soit on sombre dans la folie soit on devient un Saint ou un génie.
Allez, Saule, quel saint vas-tu nous présenter un de ces prochains jours ?
Le Saint Basile d'aujourd'hui n'est pas celui que nous avons célébré dignement le 2 janvier et pourtant ils étaient contemporains et amis.
Le Basile d'aujourd'hui c'est Saint Basile d'Ancyre. Comme son homonyme du 2 janvier, il avait été l'ami des Grégoire, Jean Chrysostome, Jérôme, Amboise et Augustin et comme eux, il avait participé au concile de Nicée en 325.
Basile vivait en Galatie (Turquie actuelle) au temps de l'Empereur Julien l'Apostat.
Cet Empereur, Julien l'Apostat, était bien connu des Gaulois puisqu'il s'était installé à Lutèse en 358 quand il était le Général en chef de l'armée des Gaules.
Il fut empereur à partir de 360. Il succédait à Constantin qui, on le sait, avait admis le christianisme dans l'Empire. Mais lui, malheureusement, il n'aimait pas les chrétiens. Il les accusait d'être les responsables de la dégénérescence des mœurs et du déclin de l'Empire. Aussi voulait-il remettre à l'honneur la religion traditionnelle qui avait fait la grandeur de Rome. Il interdit à nouveau le christianisme (c'est pourquoi on l'appelle l'Apostat) et les persécutions recommencèrent.
Pourtant lui-même, en homme religieux et intelligent qu'il était, ne croyait plus à l'antique religion. Il était un adepte des cultes très mystiques de Hélios ou de Mithra, qu'avait prônés, entre autres, Pythagore. On sait malheureusement peu de choses de ces religions puisqu'elles étaient interdites et donc, secrètes. Et c'est bien dommage ! Le monde grecquo-romain des premiers siècles, quand il n'était pas chrétien, se prévalait de croyances religieuses de la plus haute spiritualité.
Mais la rivalité de ces croyants avec les chrétiens prenait – hélas ! – souvent, des allures féroces...
Pour avoir soutenu sa foi contre les autorités, il est très probable que Saint Cyrille d'Ancyre ait été martyrisé avec sa communauté, dans les jeux du cirque à Césarée de Cappadoce à la fin du IVème siècle.
Bonne fête aux Basile !
Le Basile d'aujourd'hui c'est Saint Basile d'Ancyre. Comme son homonyme du 2 janvier, il avait été l'ami des Grégoire, Jean Chrysostome, Jérôme, Amboise et Augustin et comme eux, il avait participé au concile de Nicée en 325.
Basile vivait en Galatie (Turquie actuelle) au temps de l'Empereur Julien l'Apostat.
Cet Empereur, Julien l'Apostat, était bien connu des Gaulois puisqu'il s'était installé à Lutèse en 358 quand il était le Général en chef de l'armée des Gaules.
Il fut empereur à partir de 360. Il succédait à Constantin qui, on le sait, avait admis le christianisme dans l'Empire. Mais lui, malheureusement, il n'aimait pas les chrétiens. Il les accusait d'être les responsables de la dégénérescence des mœurs et du déclin de l'Empire. Aussi voulait-il remettre à l'honneur la religion traditionnelle qui avait fait la grandeur de Rome. Il interdit à nouveau le christianisme (c'est pourquoi on l'appelle l'Apostat) et les persécutions recommencèrent.
Pourtant lui-même, en homme religieux et intelligent qu'il était, ne croyait plus à l'antique religion. Il était un adepte des cultes très mystiques de Hélios ou de Mithra, qu'avait prônés, entre autres, Pythagore. On sait malheureusement peu de choses de ces religions puisqu'elles étaient interdites et donc, secrètes. Et c'est bien dommage ! Le monde grecquo-romain des premiers siècles, quand il n'était pas chrétien, se prévalait de croyances religieuses de la plus haute spiritualité.
Mais la rivalité de ces croyants avec les chrétiens prenait – hélas ! – souvent, des allures féroces...
Pour avoir soutenu sa foi contre les autorités, il est très probable que Saint Cyrille d'Ancyre ait été martyrisé avec sa communauté, dans les jeux du cirque à Césarée de Cappadoce à la fin du IVème siècle.
Bonne fête aux Basile !
[quote
Bonne fête aux Joseph et aussi aux Joséphine, Josefa, Josine, Jocelyne, Josse, Josiane, Josette, Josée, Jojo, José, Jo, Jef, Jefque ...et tous les autres !
Merci ..
On m'a toujours dit que ma fête c'était le 13/12..
On m'aurait menti ???? ;o)
Bonne fête aux Joseph et aussi aux Joséphine, Josefa, Josine, Jocelyne, Josse, Josiane, Josette, Josée, Jojo, José, Jo, Jef, Jefque ...et tous les autres !
Merci ..
On m'a toujours dit que ma fête c'était le 13/12..
On m'aurait menti ???? ;o)
Je vois un Saint Josse (ou Judoc) le 13 décembre – Saint-Josse-sur-Mer en son honneur dans le Pas de Calais.
Mais je crois que ça n'a pas de rapport avec Joseph mais peut-être bien avec Jocelyne, Josine, Josette ?
Saint Joseph c'est le 19 mars c'est une des rare fête qui n'a pas changé.
Jo, vérifie bien comment tu t'appelles. Si c'est Josse ou Judoc alors c'est le 13/12.
Si c'est Jo, alors c'est le 19/3.
Mais ça peut être les deux...
;-))
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