Ben si Tistou...
Chercher du travail mène à tout.
Mais lorsqu'on est appelée le jeudi à Cambrai pour un boulot qui commence lundi à Colmar... ben, on est bien content de trouver un toit (c'est une CDD qui a effectué 9 déménagements dans les foyers jeunes travailleurs en deux ans dans le Nord qui te parle). Et en plus, lorsqu'on termine très très tard... C'est du provisoire en attendant de trouver un petit chez moi ou une collocation.
Je ne veux pas te vexer Tistou (je ne permettrai pas quoique...;)) mais nous les "djeunes" comme disent les plus jeunes que moi, nous devons être très très mobiles !!!!
Si tu le veux bien, je te donnerai mes premières impressions de mon séjour chez les bonnes soeurs.
Chercher du travail mène à tout.
Mais lorsqu'on est appelée le jeudi à Cambrai pour un boulot qui commence lundi à Colmar... ben, on est bien content de trouver un toit (c'est une CDD qui a effectué 9 déménagements dans les foyers jeunes travailleurs en deux ans dans le Nord qui te parle). Et en plus, lorsqu'on termine très très tard... C'est du provisoire en attendant de trouver un petit chez moi ou une collocation.
Je ne veux pas te vexer Tistou (je ne permettrai pas quoique...;)) mais nous les "djeunes" comme disent les plus jeunes que moi, nous devons être très très mobiles !!!!
Si tu le veux bien, je te donnerai mes premières impressions de mon séjour chez les bonnes soeurs.
J'ai déjà envoyé ma candidature, j'attend une réponse de Benoît. ;-)
J'hésite, j'hésite, on devient saint qu'une fois parti au paradis.
Tu veux vraiment que je t'inscrive maintenant?
De plus, après Jacqueline, Françoise et Cie, les critères de sélection sont draconiens. Tu dois savoir préparer un couscous pour 36 personnes, remettre au propre un véritable taudis, boire de la bière debout avec SJB et le tout, en affichant en permanence un sourire angélique. Toujours partante?
Ah, j'oubliais, ce serait bien aussi que tu sois torturée par d'ignobles personnages : c'est un plus.
Si tu le veux bien, je te donnerai mes premières impressions de mon séjour chez les bonnes soeurs.
Ha ha ! Nomade, moi je serai à l'écoute...
;-))
Madame née Louise de Marillac, la fille du comte Louis de Marillac, Seigneur de Ferrière est née à Paris en 1591.
À 22 ans elle avait épousé un gentil garçon, Monsieur Antoine Le Gras, très bien sous tous les rapports et promis à un fort bel avenir, mais qui hélas ! mourut tout jeune, laissant derrière lui une veuve éplorée, âgée d'à peine 34 ans.
C'est alors, qu'un jour de Pentecôte elle entendit à la grand messe de 10 heures, une voix qui lui disait : viens ! C'était la voix de Saint Vincent de Paul.
Les fidèles et très honorés lecteurs de cette chronique se souviennent que nous avons célébré Saint Vincent de Paul, dignement, le 27 septembre ; et personne n'ignore plus que Saint Vincent a été le vrai fondateur de la Sécurité Sociale, en France, au temps de Louis XIII.
La sainte veuve de feu Monsieur Antoine Le Gras, née Louise de Marillac, répondit à l'appel de la voix. Elle échangea ses immenses richesses contre les vraies richesses, les seules qui comptent vraiment, les richesses du cœur : elle se mit au service des pauvres et des opprimés.
Elle passa les 35 annéess qui lui restaient à vivre à aider les amis de Saint Vincent de Paul, qui bien vite devinrent aussi les siens : les enfants trouvés, les anormaux, les aliénés, les malades et les vieillards abandonnés.
En 1633, elle fonda la congrégation des Filles de la Charité, dont « le monastère, disait Saint Vincent, est l'hospice et le cloître, les hôpitaux ».
Elle mourut à la tâche, dans sa congrégation, le 15 mars 1660.
Bonne fête aux Louise !
À 22 ans elle avait épousé un gentil garçon, Monsieur Antoine Le Gras, très bien sous tous les rapports et promis à un fort bel avenir, mais qui hélas ! mourut tout jeune, laissant derrière lui une veuve éplorée, âgée d'à peine 34 ans.
C'est alors, qu'un jour de Pentecôte elle entendit à la grand messe de 10 heures, une voix qui lui disait : viens ! C'était la voix de Saint Vincent de Paul.
Les fidèles et très honorés lecteurs de cette chronique se souviennent que nous avons célébré Saint Vincent de Paul, dignement, le 27 septembre ; et personne n'ignore plus que Saint Vincent a été le vrai fondateur de la Sécurité Sociale, en France, au temps de Louis XIII.
La sainte veuve de feu Monsieur Antoine Le Gras, née Louise de Marillac, répondit à l'appel de la voix. Elle échangea ses immenses richesses contre les vraies richesses, les seules qui comptent vraiment, les richesses du cœur : elle se mit au service des pauvres et des opprimés.
Elle passa les 35 annéess qui lui restaient à vivre à aider les amis de Saint Vincent de Paul, qui bien vite devinrent aussi les siens : les enfants trouvés, les anormaux, les aliénés, les malades et les vieillards abandonnés.
En 1633, elle fonda la congrégation des Filles de la Charité, dont « le monastère, disait Saint Vincent, est l'hospice et le cloître, les hôpitaux ».
Elle mourut à la tâche, dans sa congrégation, le 15 mars 1660.
Bonne fête aux Louise !
La sainte veuve de feu Monsieur Antoine Le Gras, née Louise de Marillac, répondit à l'appel de la voix. Elle échangea ses immenses richesses contre les vraies richesses, les seules qui comptent vraiment, les richesses du cœur : elle se mit au service des pauvres et des opprimés.
Elle passa les 35 annéess qui lui restaient à vivre à aider les amis de Saint Vincent de Paul, qui bien vite devinrent aussi les siens : les enfants trouvés, les anormaux, les aliénés, les malades et les vieillards abandonnés.
Faut reconnaitre que cette Louise est d'un autre tonneau que la Françoise ou l'autre épouse soumise. Ca c'est un récit édifiant ! J'en ai la larme à l'oeil.
J'hésite, j'hésite, on devient saint qu'une fois parti au paradis.
Tu veux vraiment que je t'inscrive maintenant?
De plus, après Jacqueline, Françoise et Cie, les critères de sélection sont draconiens. Tu dois savoir préparer un couscous pour 36 personnes, remettre au propre un véritable taudis, boire de la bière debout avec SJB et le tout, en affichant en permanence un sourire angélique. Toujours partante?
Ah, j'oubliais, ce serait bien aussi que tu sois torturée par d'ignobles personnages : c'est un plus.
Je rentre déjà dans pas mal de critères! ;-)
Je rentre déjà dans pas mal de critères! ;-)
Habemus Santa Virginia! Alléluia! 40 jours de fête où la bière coulera à flot!
Habemus Santa Virginia! Alléluia! 40 jours de fête où la bière coulera à flot!
Je tiens quand même à désigner moi-même mes bourreaux et planifier à l'avance les séances de torture! ;-)
Je m'attendais à avoir Saint Joseph aujourd'hui, patron des familles, patron de la vie intérieure, patron de l'église, patron des métiers et en particulier des charpentiers (car il était menuisier mais est aussi la charpente de l'église), patron des carmes, et encore patron de plein de trucs.
Mais en fait si on le fête aujourd'hui c'est parce que sa fête tombe jeudi
saint, le jour on ou commémore la dernière cène, et donc du coup on a du anticiper.
Mais en fait si on le fête aujourd'hui c'est parce que sa fête tombe jeudi
saint, le jour on ou commémore la dernière cène, et donc du coup on a du anticiper.
Ah ! non ! la Saint Joseph c'est le 19 mars, ça ne peut pas changer.
Ils n'ont qu'à changer le Jeudi saint ou le jour de Pacques.
La Saint Joseph c'est le signal : c'est le jour où il faut planter les patates, élaguer les arbres, mettre les dahlias, accoupler les canaris...
Déjà tout change, le monde tourne à l'envers, alors au mois qu'on laisse Saint Joseph le 19 mars. C'est le seul qu'on a pas encore changé de date.
Ils n'ont qu'à changer le Jeudi saint ou le jour de Pacques.
La Saint Joseph c'est le signal : c'est le jour où il faut planter les patates, élaguer les arbres, mettre les dahlias, accoupler les canaris...
Déjà tout change, le monde tourne à l'envers, alors au mois qu'on laisse Saint Joseph le 19 mars. C'est le seul qu'on a pas encore changé de date.
Aujourd'hui c'est dans la joie que nous dirons bonne fête à tous nos amis qui répondent au doux prénom de Christodule.
Saint Christodule vivait en Anatolie, aux environs de Nicée, en 1074, année des invasions des Turcomans Seljoukides de Soliman.
Comme il était chrétien il dut s'enfuir pour échapper aux persécutions. Au terme d'un long périple il aboutit en France à l'abbaye de Cluny. Mais il avait tant d'admirateurs qu'on le mit à la porte. Il retourna chez lui, par terre et par mer, et s'arrêta dans la mer Égée dans les îles enchanteresses de Cos, Patmos, Chios et autres endroits de rêve.
Et puis un beau jour, rentré chez lui, il rencontra le Basileus de Byzance qui lui demanda de rétablir un peu de discipline dans un monastère de Thessalie. Il s'y rendit, et rétablit l'ordre en écrivant un livre tellement édifiant que le Basileus lui donna l'île de Patmos en récompense. Il y fonda un monastère. Comme c'est parfois la coutume dans la tradition grecque, comme au mont Athos par exemple, aucune engeance féminine ne pouvait y mettre les pieds.
Or il y avait des massons et des toituriers qui venaient faire les réparations au monastère et qui emmenaient leur femme, leurs filles et leurs copines... et comme, ma foi, ces moines n'étaient pas de bois, il leur arrivait de faillir à la règle, ce qui leur valait deux jours de pénitence.
Ah ! elle était dure la vie d'un moine de ce temps là !
Mais de nouveau, les Turcomans envahir et de nouveau les moines durent s'enfuir... Pourchassé d'île en île, finalement, Saint Christodule mourut en martyr, dans l'île d'Eubée le 16 mars 1100.
Bonne fête aux Christodule !
Saint Christodule vivait en Anatolie, aux environs de Nicée, en 1074, année des invasions des Turcomans Seljoukides de Soliman.
Comme il était chrétien il dut s'enfuir pour échapper aux persécutions. Au terme d'un long périple il aboutit en France à l'abbaye de Cluny. Mais il avait tant d'admirateurs qu'on le mit à la porte. Il retourna chez lui, par terre et par mer, et s'arrêta dans la mer Égée dans les îles enchanteresses de Cos, Patmos, Chios et autres endroits de rêve.
Et puis un beau jour, rentré chez lui, il rencontra le Basileus de Byzance qui lui demanda de rétablir un peu de discipline dans un monastère de Thessalie. Il s'y rendit, et rétablit l'ordre en écrivant un livre tellement édifiant que le Basileus lui donna l'île de Patmos en récompense. Il y fonda un monastère. Comme c'est parfois la coutume dans la tradition grecque, comme au mont Athos par exemple, aucune engeance féminine ne pouvait y mettre les pieds.
Or il y avait des massons et des toituriers qui venaient faire les réparations au monastère et qui emmenaient leur femme, leurs filles et leurs copines... et comme, ma foi, ces moines n'étaient pas de bois, il leur arrivait de faillir à la règle, ce qui leur valait deux jours de pénitence.
Ah ! elle était dure la vie d'un moine de ce temps là !
Mais de nouveau, les Turcomans envahir et de nouveau les moines durent s'enfuir... Pourchassé d'île en île, finalement, Saint Christodule mourut en martyr, dans l'île d'Eubée le 16 mars 1100.
Bonne fête aux Christodule !
il y a rupture du jeune de Carême pour la Saint Joseph, n'est ce pas ?
Mais tu sais l'église catholique a tellement adouci les règles du carême que ça ne change plus rien, en fait je crois à part le mercredi des cendres et le vendredi saint il n'y a plus de prescriptions.
Ce n'est pas le cas chez les orthodoxes, les règles sont très strictes et sont observées. Les trois premiers jours du carêmes c'est le jeune complet par exemple, et c'est encore observé.
Il faut dire qu'avec le mode de vie qui est le notre, dans une société en plus tout à fait sécularisée, l'église a eu raison de lever les interdictions, n'empêche que c'est dommage.
Ce n'est pas le cas chez les orthodoxes, les règles sont très strictes et sont observées. Les trois premiers jours du carêmes c'est le jeune complet par exemple, et c'est encore observé.
Il faut dire qu'avec le mode de vie qui est le notre, dans une société en plus tout à fait sécularisée, l'église a eu raison de lever les interdictions, n'empêche que c'est dommage.
Et puis le dimanche, il y a levée du jeune aussi, c'est pourquoi je vais aller acheter des croustillons sur la fête foraine :-)
Aujourd'hui, ce n'est pas aussi la Sainte-Bénédicte? Tu ne vas pas me dire, SJB, que Bénédicte et Monette, c'est bonnet blanc et blanc bonnet?
Ben si Tistou...
Chercher du travail mène à tout.
Mais lorsqu'on est appelée le jeudi à Cambrai pour un boulot qui commence lundi à Colmar... ben, on est bien content de trouver un toit (c'est une CDD qui a effectué 9 déménagements dans les foyers jeunes travailleurs en deux ans dans le Nord qui te parle). Et en plus, lorsqu'on termine très très tard... C'est du provisoire en attendant de trouver un petit chez moi ou une collocation.
Je ne veux pas te vexer Tistou (je ne permettrai pas quoique...;)) mais nous les "djeunes" comme disent les plus jeunes que moi, nous devons être très très mobiles !!!!
Si tu le veux bien, je te donnerai mes premières impressions de mon séjour chez les bonnes soeurs.
Je vois ça Nomade, je vois ça ...
Bien sûr, tiens-nous au courant. Et à l'occasion je te ferai signe, je passe assez souvent à Colmar.
Ah ! non ! la Saint Joseph c'est le 19 mars, ça ne peut pas changer.Alors là, je suis bien d'accord avec SJB !
Ils n'ont qu'à changer le Jeudi saint ou le jour de Pacques.
La Saint Joseph c'est le signal : c'est le jour où il faut planter les patates, élaguer les arbres, mettre les dahlias, accoupler les canaris...
Déjà tout change, le monde tourne à l'envers, alors au mois qu'on laisse Saint Joseph le 19 mars. C'est le seul qu'on a pas encore changé de date.
Le changement c'est bien si c'est mieux après, sinon c'est pire !! Non ?
Suffit de voir ce qui se passe actuellement en France : on en a un qui veut tout changer, et c'est de plus plus le b..... !! :o)
Habemousse, peut-être, frère Benoît, mais laquelle ? La Trappiste ? la Val-Dieu ?Je rentre déjà dans pas mal de critères! ;-)
Habemus Santa Virginia! Alléluia! 40 jours de fête où la bière coulera à flot!
En tout cas méfie-toi de la Gueuze, je sens l'arnaque ! Une sorcière qui se fait passer pour une fée et qui veut monter au ciel, ça sent le fagot !!
Aujourd'hui, ce n'est pas aussi la Sainte-Bénédicte? Tu ne vas pas me dire, SJB, que Bénédicte et Monette, c'est bonnet blanc et blanc bonnet?
Il est vrai qu'en cherchant bien et en se référant à des sources un peu suspectes de complaisance on peut découvrir une Saint Bénédicte le 16 mars.
Mais personnellement j'ai eu des doutes sur la sainteté de cette Bénédicte.
Ses petites copines de couvent ont dit qu'elle se faisait appeler Benoîte pour plaire à Sainte Claire, qui était abbesse de son couvent et la grande copine de Saint François qui était un fan de Saint Benoît.
Du reste, toujours s'il faut en croire ses chères copines, le stratagème à réussi dans l'immédiat puisqu'elle a succédé à Sainte Claire comme abbesse du couvent.
Et ses copines ont été jusqu'à dire que, si réellement Bénédicte était sainte, c'est qu'elle avait bénéficié d'un sérieux coup de piston de Saint Benoît et Saint François qui, comme chacun sait, ont beaucoup à dire en Haut Lieu.
(Tu remarques que je mets des majuscules à Haut et à Lieu, c'est que moi aussi je tiens à me faire bien voir... on n'est jamais assez prudent.)
;-))
Pour Sainte Monette, son cas est encore plus compliqué, il faudra que je vérifie mes informations...
;-))
Saint Patrick est le grand Patron de la verte Irlande et de tous les Irlandais dignes de ce nom. C'est leur saint préféré, le plus beau, le plus grand de tous ! Ils vous diront d'ailleurs, les Irlandais, que c'est Saint Patrick – et non Saint Pierre – qui, le moment venu, leur ouvrira les portes du paradis.
L'Irlande est une île vierge et restée pure. Elle a été préservée, comme par miracle, de l'invasion romaine, de sa civilisation dépravée, et de ses mœurs décadentes. La Bonne Nouvelle des évangiles s'y est répandue sans jamais la moindre résistance ; elle a été accueillie comme du bon pain. Et, dés que la verte Érin a vu se lever pour elle le soleil de la foi, elle l'a adoptée, avec une ardente dévotion qui est devenue son art de vivre.
Une superbe enfant, une jeune et belle Gallo-Romaine, cousine de Saint Martin de Tours, avait été enlevée par des Celtiques et vendue à bon prix dans une ferme du pays de Galle.
Le fils du fermier s'éprit d'elle et l'épousa, en tout bien tout honneur, et bientôt, en 387, il leur naquit un fils qu'ils appelèrent Patrick (qui signifie de noble descendance).
Hélas ! le jeune Patrick fut lui aussi enlevé par des pirates, d'origine incertaine, et vendu comme esclave en Irlande. Mais, à seize ans, il parvint à s'évader. Il s'embarqua sur un raffiot qui le déposa en Gaule et là, il rencontra Saint Germain d'Auxerre.
Ce fut la chance de sa vie ! Saint Germain lui enseigna les belles lettres, les belles manières et les évangiles, il en fit un homme de bien.
En 430 Patrick retourna en Irlande où il devint le premier évêque et le plus grand bienfaiteur du pays.
Les rois et les chefs de tributs, les nobles et les gueux, les pauvres et les nantis, les incultes et les querelleurs, tous l'écoutaient et recevaient ses paroles comme s'ils les attendaient depuis toujours. Ils conçurent une vénération passionnée pour Saint Patrick qui est restée la tradition populaire de l'Irlande. Encore aujourd'hui, quand un Irlandais s'adresse au Ciel pour quelque chose d'important, il prie Dieu de demander à Saint Patrick de bien vouloir l'exhausser.
En trente ans d'apostolat, Saint Patrick a bâti des monastères, des écoles, des hospices et des églises dans toute l'Irlande.
Avec l'aide des poètes et des bardes, il a mis par écrit les belles légendes et les chansons poétiques ou héroïques du patrimoine irlandais. Les monastères qu'il avait fondés devinrent des centres de diffusion de la culture religieuse et littéraire de l'Irlande éternelle.
Saint Patrick a réconcilié la Poésie et la Foi.
Toujours aidé des bardes et des poètes, il écrivit en langage populaire des liturgies et des cantiques religieux de toute beauté. Aujourd'hui encore, quand on chante ces offices en Irlande, c'est tellement beau que, paraît-il, les anges se penchent au bord du ciel pour les écouter...
Bonne fête aux Irlandais et bonne fête aux Patrick !
(Et aussi aux Patrice, c'est la même chose).
L'Irlande est une île vierge et restée pure. Elle a été préservée, comme par miracle, de l'invasion romaine, de sa civilisation dépravée, et de ses mœurs décadentes. La Bonne Nouvelle des évangiles s'y est répandue sans jamais la moindre résistance ; elle a été accueillie comme du bon pain. Et, dés que la verte Érin a vu se lever pour elle le soleil de la foi, elle l'a adoptée, avec une ardente dévotion qui est devenue son art de vivre.
Une superbe enfant, une jeune et belle Gallo-Romaine, cousine de Saint Martin de Tours, avait été enlevée par des Celtiques et vendue à bon prix dans une ferme du pays de Galle.
Le fils du fermier s'éprit d'elle et l'épousa, en tout bien tout honneur, et bientôt, en 387, il leur naquit un fils qu'ils appelèrent Patrick (qui signifie de noble descendance).
Hélas ! le jeune Patrick fut lui aussi enlevé par des pirates, d'origine incertaine, et vendu comme esclave en Irlande. Mais, à seize ans, il parvint à s'évader. Il s'embarqua sur un raffiot qui le déposa en Gaule et là, il rencontra Saint Germain d'Auxerre.
Ce fut la chance de sa vie ! Saint Germain lui enseigna les belles lettres, les belles manières et les évangiles, il en fit un homme de bien.
En 430 Patrick retourna en Irlande où il devint le premier évêque et le plus grand bienfaiteur du pays.
Les rois et les chefs de tributs, les nobles et les gueux, les pauvres et les nantis, les incultes et les querelleurs, tous l'écoutaient et recevaient ses paroles comme s'ils les attendaient depuis toujours. Ils conçurent une vénération passionnée pour Saint Patrick qui est restée la tradition populaire de l'Irlande. Encore aujourd'hui, quand un Irlandais s'adresse au Ciel pour quelque chose d'important, il prie Dieu de demander à Saint Patrick de bien vouloir l'exhausser.
En trente ans d'apostolat, Saint Patrick a bâti des monastères, des écoles, des hospices et des églises dans toute l'Irlande.
Avec l'aide des poètes et des bardes, il a mis par écrit les belles légendes et les chansons poétiques ou héroïques du patrimoine irlandais. Les monastères qu'il avait fondés devinrent des centres de diffusion de la culture religieuse et littéraire de l'Irlande éternelle.
Saint Patrick a réconcilié la Poésie et la Foi.
Toujours aidé des bardes et des poètes, il écrivit en langage populaire des liturgies et des cantiques religieux de toute beauté. Aujourd'hui encore, quand on chante ces offices en Irlande, c'est tellement beau que, paraît-il, les anges se penchent au bord du ciel pour les écouter...
Bonne fête aux Irlandais et bonne fête aux Patrick !
(Et aussi aux Patrice, c'est la même chose).
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