Sainte Agathe est assurément une des saintes qui a le mieux mérité son paradis.
Elle était née au début du troisième siècle, dans une famille illustre de Catane en Sicile.
Elle était à peine adolescente que le gouverneur Quintianus, un homme lubrique et vicieux, s'éprit d'elle. Enfin, "il s'éprit d'elle" ! ...il la voulait dans son lit ! Il était du genre conquérant qui impose à ses "conquêtes" de se taire et de se coucher là !
Agathe était chrétienne et Agathe lui dit non !
Alors Quintianus ordonna à ses soldats de l'amener de force au palais et il la confia à une matrone pour qu'elle la prépare au grand sacrifice. Mais Agathe ne se laissait pas faire : elle griffait, elle mordait, elle frappait... On la mit au cachot.
Puis, comme elle s'entêtait dans son refus, on la mit au supplice. Elle subit les supplices habituels : brûlures, flagellation, arrachage de peau... Rien n'y fit.
Alors Quintianus vint lui-même dans son cachot et, avec une tenaille, il lui arracha les seins.
- Homme pervers, lui dit Sainte Agathe, as-tu oublié les seins de ta mère qui t'ont nourri ?
Et la nuit même, Saint Pierre en personne venait lui administrer une chirurgie réparatrice.
Alors, Quintinatus perdit la tête pour de bon ! Il martyrisa la pauvre Agathe pendant trois jours... Peut-on raconter de telles horreurs ? Heureusement, Saint Pierre assistait la sainte ! Elle chantait des cantiques, elle priait, elle rayonnait d'une lumière surnaturelle.
...Et elle ne mourait pas !
Pour en finir, il fallut passer et repasser avec une charrue tirée par trois chevaux sur le corps de cette admirable jeune fille pour qu'enfin, elle consente à mourir.
La beauté de Sainte Agathe a inspiré nos plus grands peintres : Van Dyck, le Tintoret, et Véronèse, pour ne citer qu'eux. Certains ont représenté, d'une manière un peu triviale, me semble-t-il, la scène des tenailles ; et d'autres ont représenté sainte Agathe avec ses seins sur un plateau, ce qui m'a toujours paru un peu de mauvais goût... Mais c'était paraît-il, dans un but d'édification : c'était pour encourager les demoiselles des écoles chrétiennes à la vertu...
Bonne fête aux Agathe !
Elle était née au début du troisième siècle, dans une famille illustre de Catane en Sicile.
Elle était à peine adolescente que le gouverneur Quintianus, un homme lubrique et vicieux, s'éprit d'elle. Enfin, "il s'éprit d'elle" ! ...il la voulait dans son lit ! Il était du genre conquérant qui impose à ses "conquêtes" de se taire et de se coucher là !
Agathe était chrétienne et Agathe lui dit non !
Alors Quintianus ordonna à ses soldats de l'amener de force au palais et il la confia à une matrone pour qu'elle la prépare au grand sacrifice. Mais Agathe ne se laissait pas faire : elle griffait, elle mordait, elle frappait... On la mit au cachot.
Puis, comme elle s'entêtait dans son refus, on la mit au supplice. Elle subit les supplices habituels : brûlures, flagellation, arrachage de peau... Rien n'y fit.
Alors Quintianus vint lui-même dans son cachot et, avec une tenaille, il lui arracha les seins.
- Homme pervers, lui dit Sainte Agathe, as-tu oublié les seins de ta mère qui t'ont nourri ?
Et la nuit même, Saint Pierre en personne venait lui administrer une chirurgie réparatrice.
Alors, Quintinatus perdit la tête pour de bon ! Il martyrisa la pauvre Agathe pendant trois jours... Peut-on raconter de telles horreurs ? Heureusement, Saint Pierre assistait la sainte ! Elle chantait des cantiques, elle priait, elle rayonnait d'une lumière surnaturelle.
...Et elle ne mourait pas !
Pour en finir, il fallut passer et repasser avec une charrue tirée par trois chevaux sur le corps de cette admirable jeune fille pour qu'enfin, elle consente à mourir.
La beauté de Sainte Agathe a inspiré nos plus grands peintres : Van Dyck, le Tintoret, et Véronèse, pour ne citer qu'eux. Certains ont représenté, d'une manière un peu triviale, me semble-t-il, la scène des tenailles ; et d'autres ont représenté sainte Agathe avec ses seins sur un plateau, ce qui m'a toujours paru un peu de mauvais goût... Mais c'était paraît-il, dans un but d'édification : c'était pour encourager les demoiselles des écoles chrétiennes à la vertu...
Bonne fête aux Agathe !
Je ne regarderai plus les Agathe de la même façon (surtout leur poitrine...)!
Fines et délicates, les vies de saints !!!!
On croirait du Stephen King en plus gore.
On croirait du Stephen King en plus gore.
Ou ça rigolait pas tout les jours :-)
Tout ce qu'il faut faire pour gagner son paradis, n'est-il pas ?
;-))
;-))
Les Dorothée ont la chance de porter un joli prénom et surtout d'avoir deux Saintes Patronnes : celle que nous avons célébrée le 30 octobre et qui était une gentille Prussienne du XIVème siècle, et celle d'aujourd'hui qui est une Cappadocienne du IIème siècle.
On sait qu'avec la fin du règne de Marc Aurèle en 180, prenait fin le rêve de paix universelle que Rome avait nourri pendant deux siècles.
Les barbares, toujours eux, jetaient le trouble aux frontières et s'infiltraient dans l'empire et jusque dans Rome.
Et quand ça va mal à Rome, les chrétiens pâtissent !
Avec le nouvel Empereur, Commode – celui que Don Cassius appelait : la calamité pire que la pire des calamités - les persécutions contre les chrétiens recommencèrent de plus belle dans tout l'empire.
Dorothée qui était une petite paysanne de la communauté chrétienne de Cappadoce, subit le martyre comme bien des chrétiens de son temps. Mais au moment où elle devait mourir un jeune homme qui s'appelait Théophile lui dit :
- Fais moi parvenir de la-haut des roses et des pommes...
Et quelques jours plus tard, un ange apportait à Théophile trois roses et trois pommes.
Théophile, qui était paraît-il, l'amoureux secret de Dorothée, se convertit ; il subit lui aussi le martyre et retrouva sa Dorothée quelques jours plus tard au paradis.
Bonne fête aux Dorothée !
On sait qu'avec la fin du règne de Marc Aurèle en 180, prenait fin le rêve de paix universelle que Rome avait nourri pendant deux siècles.
Les barbares, toujours eux, jetaient le trouble aux frontières et s'infiltraient dans l'empire et jusque dans Rome.
Et quand ça va mal à Rome, les chrétiens pâtissent !
Avec le nouvel Empereur, Commode – celui que Don Cassius appelait : la calamité pire que la pire des calamités - les persécutions contre les chrétiens recommencèrent de plus belle dans tout l'empire.
Dorothée qui était une petite paysanne de la communauté chrétienne de Cappadoce, subit le martyre comme bien des chrétiens de son temps. Mais au moment où elle devait mourir un jeune homme qui s'appelait Théophile lui dit :
- Fais moi parvenir de la-haut des roses et des pommes...
Et quelques jours plus tard, un ange apportait à Théophile trois roses et trois pommes.
Théophile, qui était paraît-il, l'amoureux secret de Dorothée, se convertit ; il subit lui aussi le martyre et retrouva sa Dorothée quelques jours plus tard au paradis.
Bonne fête aux Dorothée !
Il y a aussi un Saint Dorothée, père de l'Eglise grecque, qui a écrit un livre d'instructions à l'usage des prêtres, dont je possède une vieille édition, rédigée en vieux françois.
En voici un passage:
"Il vaudroit mieux manger des choses qui vous donnassent la mort que de manger en compagnie d'une femme, fust-elle vostre mère ou vostre soeur."
Pas un marrant, celui-là. Et Jésus qui mangeait avec des femmes, parfois nous dit-on, de petite vertu? Excommunié !
En voici un passage:
"Il vaudroit mieux manger des choses qui vous donnassent la mort que de manger en compagnie d'une femme, fust-elle vostre mère ou vostre soeur."
Pas un marrant, celui-là. Et Jésus qui mangeait avec des femmes, parfois nous dit-on, de petite vertu? Excommunié !
Quel fut le martyre de Saint-Théophile ? (ou il faut que j'attende sa fête? Ou saint-Théophile n'existe pas?)
Théophile figure certainement au palmarès, Benoit, il aura son tour...
Le Rat, je me demande si, à l'époque de ton édition, le mot "manger" n'avait pas un autre sens...
;-))
Le Rat, je me demande si, à l'époque de ton édition, le mot "manger" n'avait pas un autre sens...
;-))
La vie de sainte Eugénie a quelque chose d'un conte de fées.
Elle était née à Alexandrie en l'an 200 et son père, Philippe, était le Gouverneur de la ville.
Elle était la plus belle fille du pays et aussi la plus intelligente. À 16 ans elle avait lu tous les auteurs grecs et latins. Elle venait tous les jours à la bibliothèque et se plongeait dans la lecture des philosophes ; et beaucoup de jeunes gens, qui ne savaient pas lire et qui faisaient semblant, la reluquaient d'un œil concupiscent.
Mais ses études ne l'empêchaient pas d'être bonne copine : elle nageait, elle courait, elle pratiquait toutes sortes de jeux. Et puis elle aimait sortir, elle aimait danser, elle aimait la vie et elle était curieuse de tout.
Et c'est la curiosité qui, un beau jour, la poussa à entrer dans un monastère. Il y avait là 1000 moines qui chantaient... qui chantaient... qui chantaient... et c'était si beau, qu'Eugénie sentit son âme monter vers le ciel et crut connaître un moment d'éternité.
Mais, pour entrer dans le monastère, elle avait dû se déguiser en moine ; et quand elle sortit une femme s'éprit d'elle, la prenant pour un beau moine, et la déshabilla... Outrée de ce qu'elle avait vu, elle traîna le beau moine devant le tribunal et le somma de s'expliquer. On découvrit le pot aux roses (si vous me permettez l'expression) ...et ça méritait la mort.
Mais le président du tribunal était son père. Et c'était un impulsif ! Sans plus attendre, croyant que c'était un coup imaginé par les moines pour suborner sa fille, il les fit tous passer par le fil de l'épée.
Alors la pauvre Eugénie fut inconsolable ; elle n'entendrait plus jamais le chant des moines... Son cœur se languissait, elle se mourait de chagrin...
Or un moine avait survécu. Il la prit par la main, il la convertit à la vraie foi, et ensemble ils se rendirent à Rome pour avoir la paix, pour changer d'air, et pour voir le Pape.
Alors, bien conseillés par le Pape, ils rentrèrent tous deux dans un couvent où ils vécurent et moururent en toute sainteté.
Bonne fête aux Eugénie !
Elle était née à Alexandrie en l'an 200 et son père, Philippe, était le Gouverneur de la ville.
Elle était la plus belle fille du pays et aussi la plus intelligente. À 16 ans elle avait lu tous les auteurs grecs et latins. Elle venait tous les jours à la bibliothèque et se plongeait dans la lecture des philosophes ; et beaucoup de jeunes gens, qui ne savaient pas lire et qui faisaient semblant, la reluquaient d'un œil concupiscent.
Mais ses études ne l'empêchaient pas d'être bonne copine : elle nageait, elle courait, elle pratiquait toutes sortes de jeux. Et puis elle aimait sortir, elle aimait danser, elle aimait la vie et elle était curieuse de tout.
Et c'est la curiosité qui, un beau jour, la poussa à entrer dans un monastère. Il y avait là 1000 moines qui chantaient... qui chantaient... qui chantaient... et c'était si beau, qu'Eugénie sentit son âme monter vers le ciel et crut connaître un moment d'éternité.
Mais, pour entrer dans le monastère, elle avait dû se déguiser en moine ; et quand elle sortit une femme s'éprit d'elle, la prenant pour un beau moine, et la déshabilla... Outrée de ce qu'elle avait vu, elle traîna le beau moine devant le tribunal et le somma de s'expliquer. On découvrit le pot aux roses (si vous me permettez l'expression) ...et ça méritait la mort.
Mais le président du tribunal était son père. Et c'était un impulsif ! Sans plus attendre, croyant que c'était un coup imaginé par les moines pour suborner sa fille, il les fit tous passer par le fil de l'épée.
Alors la pauvre Eugénie fut inconsolable ; elle n'entendrait plus jamais le chant des moines... Son cœur se languissait, elle se mourait de chagrin...
Or un moine avait survécu. Il la prit par la main, il la convertit à la vraie foi, et ensemble ils se rendirent à Rome pour avoir la paix, pour changer d'air, et pour voir le Pape.
Alors, bien conseillés par le Pape, ils rentrèrent tous deux dans un couvent où ils vécurent et moururent en toute sainteté.
Bonne fête aux Eugénie !
ils rentrèrent tous deux dans un couvent où ils vécurent et moururent en toute sainteté.
Arf, quel dommage... Je m'attendais à "et ils vécurent heureux et eurent plein d'enfants... Mais ce sont des saints... (mais ils n'ont pas fricoté ensemble? même un petit peu? c'est triste, la vie d'un saint...)
ils rentrèrent tous deux dans un couvent où ils vécurent et moururent en toute sainteté.
Arf, quel dommage... Je m'attendais à "et ils vécurent heureux et eurent plein d'enfants... Mais ce sont des saints... (mais ils n'ont pas fricoté ensemble? même un petit peu? c'est triste, la vie d'un saint...)
;-))
« Sœur Jacqueline », comme l'appelait son ami Saint François d'Assise, était une fille charmante et vertueuse.
Elle était née à Rome en ce beau XIIIème siècle, et elle avait épousé, en tout bien tout honneur, Gatien Franchipani, le gentil Seigneur de Marino.
Bien que les jeunes mariés vécussent dans un beau palais du mont Palatin, ils recevaient volontiers leur ami François le Poverello, quand il venait à Rome.
Jacqueline lui fricotait de délicieux petits plats au chocolat et aux amandes dont il se régalait.
En remerciement, Saint François lui offrit un petit agneau qui la réveillait le matin pour aller à la messe. (Le siècle d'or du Moyen-Age n'avait pas inventé le réveil-matin).
Un jour, dans sa prière, elle eut la révélation de la mort toute prochaine de son ami François. Elle lui prépara dare-dare son petit plat préféré puis courut à brides rabattues jusqu'Assise.
Mais elle arriva trop tard, son ami était mort... Et c'est un autre ami moine, Bernard de Quintavalle, qui se régala du petit plat de chocolat aux amantes.
Jacqueline, devenue veuve, et ses enfants étant casés, s'en alla vivre en Ombrie pour se rapprocher de son ami François, jusqu'au jour où, à peine âgée de quarante ans, elle mourut le 8 février de l'an 1239. On l'enterra dans la basilique d'Assise à côté de saint François.
Sainte Jacqueline est la Patronne des ménagères qui confectionnent des bons petits plats de chocolat aux amantes.
Bonne fête à ces ménagères et bonne fête aux Jacqueline !
Elle était née à Rome en ce beau XIIIème siècle, et elle avait épousé, en tout bien tout honneur, Gatien Franchipani, le gentil Seigneur de Marino.
Bien que les jeunes mariés vécussent dans un beau palais du mont Palatin, ils recevaient volontiers leur ami François le Poverello, quand il venait à Rome.
Jacqueline lui fricotait de délicieux petits plats au chocolat et aux amandes dont il se régalait.
En remerciement, Saint François lui offrit un petit agneau qui la réveillait le matin pour aller à la messe. (Le siècle d'or du Moyen-Age n'avait pas inventé le réveil-matin).
Un jour, dans sa prière, elle eut la révélation de la mort toute prochaine de son ami François. Elle lui prépara dare-dare son petit plat préféré puis courut à brides rabattues jusqu'Assise.
Mais elle arriva trop tard, son ami était mort... Et c'est un autre ami moine, Bernard de Quintavalle, qui se régala du petit plat de chocolat aux amantes.
Jacqueline, devenue veuve, et ses enfants étant casés, s'en alla vivre en Ombrie pour se rapprocher de son ami François, jusqu'au jour où, à peine âgée de quarante ans, elle mourut le 8 février de l'an 1239. On l'enterra dans la basilique d'Assise à côté de saint François.
Sainte Jacqueline est la Patronne des ménagères qui confectionnent des bons petits plats de chocolat aux amantes.
Bonne fête à ces ménagères et bonne fête aux Jacqueline !
Apolline est une des saintes des plus adorables du paradis. Je vous recommande de bien regarder ses superbes portraits qu'en ont faits nos Rubens et autres Carlo Dolci, pour le jour où d'aventure il vous arriverait de la rencontrer.
Elle vivait au IIIème siècle à Alexandrie et faisait le bonheur de la petite communauté des chrétiens de la ville. Elle était rayonnante de charmes et de vertu.
Mais dans cette ville de mécréants, il y avait un sorcier qui invoquait les esprits des ténèbres pour qu'ils missent le feu aux habitations des chrétiens.
Un jour, ce sorcier malfaisant s'empara d'Apolline et voulut lui faire subir un mauvais sort.
Pour commencer, il lui dit qu'elle aurait la vie sauve si elle prononçait des mots obscènes. La petite ignorait le sens de ces mots, bien entendu, mais elle se refusait à les prononcer sous la contrainte.
C'était le temps maudit du Gouverneur Décius ; celui qui organisait la chasse aux chrétiens, ouverte toute l'année, pour amuser ses administrés. C'était à qui trouverait les tortures les plus ignobles. Et cet affreux sorcier était un des pires...
Alors, encore une fois, Mesdames, il vaudrait peut-être mieux que vous arrêtiez ici l'histoire d'Apolline parce que, toute édifiante qu'elle soit, elle pourrait vous traumatiser quelque peu.
Puisqu'elle ne voulait pas dire de gros mots, on lui arracha les dents ...avec les outils de l'époque, mais non ! passons ! c'est dans les détails que sont les pires abominations...
Et puis, avec son frère Métras et sa sœur Quinta, on la traîna par les cheveux, attachée à la queue d'un cheval, à travers toute la ville.
Et puis tout y passa : les arrachages de peaux, les flagellations, les coups de lance ... Frappait qui voulait, eh ! bien oui ! tous voulaient ! tous frappaient !
Il y avait au milieu de la ville un feu qui brûlait jour et nuit, entretenu par les chrétiens qu'on y jetait vivants... C'était le tour d'Apolline d'y passer. Mais au moment où on la poussait dans le feu elle eut la force de prendre une bûche enflammée et de la jeter à la tête de ses bourreaux.
- Ça vous aidera à faire pénitence, leur dit-elle, avant d'entrer d'elle même dans la fournaise.
Cette histoire a été racontée par Saint Denys, Évêque d'Alexandrie, dans une lettre qu'il envoyait à son ami Fabien, Évêque d'Antioche, en 265, donc pratiquement au moment des faites. C'est une histoire authentique ! Elle est aussi reprise dans un recueil de prédications de Saint Augustin, quelques deux siècles plus tard.
On invoque Sainte Apolline contre le mal de dents et contre les brûlures.
Bonne fête aux Apolline !
Elle vivait au IIIème siècle à Alexandrie et faisait le bonheur de la petite communauté des chrétiens de la ville. Elle était rayonnante de charmes et de vertu.
Mais dans cette ville de mécréants, il y avait un sorcier qui invoquait les esprits des ténèbres pour qu'ils missent le feu aux habitations des chrétiens.
Un jour, ce sorcier malfaisant s'empara d'Apolline et voulut lui faire subir un mauvais sort.
Pour commencer, il lui dit qu'elle aurait la vie sauve si elle prononçait des mots obscènes. La petite ignorait le sens de ces mots, bien entendu, mais elle se refusait à les prononcer sous la contrainte.
C'était le temps maudit du Gouverneur Décius ; celui qui organisait la chasse aux chrétiens, ouverte toute l'année, pour amuser ses administrés. C'était à qui trouverait les tortures les plus ignobles. Et cet affreux sorcier était un des pires...
Alors, encore une fois, Mesdames, il vaudrait peut-être mieux que vous arrêtiez ici l'histoire d'Apolline parce que, toute édifiante qu'elle soit, elle pourrait vous traumatiser quelque peu.
Puisqu'elle ne voulait pas dire de gros mots, on lui arracha les dents ...avec les outils de l'époque, mais non ! passons ! c'est dans les détails que sont les pires abominations...
Et puis, avec son frère Métras et sa sœur Quinta, on la traîna par les cheveux, attachée à la queue d'un cheval, à travers toute la ville.
Et puis tout y passa : les arrachages de peaux, les flagellations, les coups de lance ... Frappait qui voulait, eh ! bien oui ! tous voulaient ! tous frappaient !
Il y avait au milieu de la ville un feu qui brûlait jour et nuit, entretenu par les chrétiens qu'on y jetait vivants... C'était le tour d'Apolline d'y passer. Mais au moment où on la poussait dans le feu elle eut la force de prendre une bûche enflammée et de la jeter à la tête de ses bourreaux.
- Ça vous aidera à faire pénitence, leur dit-elle, avant d'entrer d'elle même dans la fournaise.
Cette histoire a été racontée par Saint Denys, Évêque d'Alexandrie, dans une lettre qu'il envoyait à son ami Fabien, Évêque d'Antioche, en 265, donc pratiquement au moment des faites. C'est une histoire authentique ! Elle est aussi reprise dans un recueil de prédications de Saint Augustin, quelques deux siècles plus tard.
On invoque Sainte Apolline contre le mal de dents et contre les brûlures.
Bonne fête aux Apolline !
En ce 10 février, notre sainte du jour est Sainte Scholastique.
Scolastique ! Voilà bien un beau prénom ! Très chique, pas trop répandu, pas difficile à porter... Si j'osais me permettre, je dirais aux futures mamans de l'ajouter sur la liste des prénoms à envisager pour leur prochaine pupuce.
Elle aurait pour sainte Patronne, la propre sœur de Saint Benoît. Oui ! le grand Saint Benoît, celui qui a écrit «la Règle de Saint Benoît» - toujours en honneur dans la plupart de nos monastères – et que nous avons célébré dignement le 11 juillet.
Scholastique s'était établie aux environs de l'abbaye de son frère Benoît près du Mont Cassin, pour y mener, elle aussi, la vie religieuse.
Le frère et la sœur avaient coutume de se voir une fois par an, dans une dépendance de l'abbaye, pour y faire un bon petit souper. Mais en ce mois de février 547, Scolastique avait un sombre pressentiment ; elle avait senti planer sur elle l'ombre de la mort...
Aussi aurait-elle voulu que, exceptionnellement, son frère restât un peu plus longtemps que les autres fois.
Vous savez comment ça va :
- Allez, frèrot, reste encore un peu, il n'y a rien qui presse, tes copains dorment, ils ne te verront pas rentrer... Allez ! prends encore un petit verre, le der des ders, allez ! pour une fois à faire...
Mais le frèrot était un saint, il résistait à la tentation. Alors, Scholastique fit appel à Dieu en personne et Dieu se laissa fléchir : il fit tomber une pluie de grêlons accompagnée d'un gros orage ; Benoît était à cheval, le cheval avait peur, Benoît dut rester...
Le lendemain, Scholastique était morte !
Benoît qui regardait à sa fenêtre, vit son âme, sous la forme d'une colombe, qui montait jusqu'au ciel. Il rendit grâce à Dieu.
Sainte Scholastique est la Patronne des cuisinières qui font des bons petits soupers.
Bonne fête à ces cuisinières, bonne fête aux Scholastique !
Scolastique ! Voilà bien un beau prénom ! Très chique, pas trop répandu, pas difficile à porter... Si j'osais me permettre, je dirais aux futures mamans de l'ajouter sur la liste des prénoms à envisager pour leur prochaine pupuce.
Elle aurait pour sainte Patronne, la propre sœur de Saint Benoît. Oui ! le grand Saint Benoît, celui qui a écrit «la Règle de Saint Benoît» - toujours en honneur dans la plupart de nos monastères – et que nous avons célébré dignement le 11 juillet.
Scholastique s'était établie aux environs de l'abbaye de son frère Benoît près du Mont Cassin, pour y mener, elle aussi, la vie religieuse.
Le frère et la sœur avaient coutume de se voir une fois par an, dans une dépendance de l'abbaye, pour y faire un bon petit souper. Mais en ce mois de février 547, Scolastique avait un sombre pressentiment ; elle avait senti planer sur elle l'ombre de la mort...
Aussi aurait-elle voulu que, exceptionnellement, son frère restât un peu plus longtemps que les autres fois.
Vous savez comment ça va :
- Allez, frèrot, reste encore un peu, il n'y a rien qui presse, tes copains dorment, ils ne te verront pas rentrer... Allez ! prends encore un petit verre, le der des ders, allez ! pour une fois à faire...
Mais le frèrot était un saint, il résistait à la tentation. Alors, Scholastique fit appel à Dieu en personne et Dieu se laissa fléchir : il fit tomber une pluie de grêlons accompagnée d'un gros orage ; Benoît était à cheval, le cheval avait peur, Benoît dut rester...
Le lendemain, Scholastique était morte !
Benoît qui regardait à sa fenêtre, vit son âme, sous la forme d'une colombe, qui montait jusqu'au ciel. Il rendit grâce à Dieu.
Sainte Scholastique est la Patronne des cuisinières qui font des bons petits soupers.
Bonne fête à ces cuisinières, bonne fête aux Scholastique !
Je reviens sur la chronique de Sainte Jacqueline (désolé du retard mais je n'avais pas encore eu le temps le la lire).
Je suis étonnée qu'elle soit sainte : elle n'a subi aucun martyre! N'aurait-elle pas usurpé son titre? Soit, elle cuisinait bien mais est-ce une raison suffisante? Si oui, frère Benoit (le seizième) devrait dare-dare sanctifier toutes les mères (et en particulier la mienne...)!
Je suis étonnée qu'elle soit sainte : elle n'a subi aucun martyre! N'aurait-elle pas usurpé son titre? Soit, elle cuisinait bien mais est-ce une raison suffisante? Si oui, frère Benoit (le seizième) devrait dare-dare sanctifier toutes les mères (et en particulier la mienne...)!
Scholastique s'était établie aux environs de l'abbaye de son frère Benoît près du Mont Cassin, pour y mener, elle aussi, la vie religieuse.
Le frère et la sœur avaient coutume de se voir une fois par an, dans une dépendance de l'abbaye, pour y faire un bon petit souper.
Mais je t'interdis de parler ainsi de ma vie privée, frère Jean-Baptiste! Non à la pipolisation des saints!
Mais le frèrot était un saint, il résistait à la tentation.
Aïe! Mes parents ont bien mal choisi mon prénom...
Scholastique s'était établie aux environs de l'abbaye de son frère Benoît près du Mont Cassin, pour y mener, elle aussi, la vie religieuse.
Le frère et la sœur avaient coutume de se voir une fois par an, dans une dépendance de l'abbaye, pour y faire un bon petit souper.
Mais je t'interdis de parler ainsi de ma vie privée, frère Jean-Baptiste! Non à la pipolisation des saints!
Mais le frèrot était un saint, il résistait à la tentation.
Aïe! Mes parents ont bien mal choisi mon prénom...
MDR (mort de rire)...
Frère Benoit, je ne le ferai plus ! ;-))
Quant à Sainte Jacqueline, il me semble que c'est justice de porter à la sainteté les ménagères qui fricotent des bons petits plats de chocolat aux amantes pour leurs amis...
;-))
Mais enfin, il paraîtrait qu'elle a quand même bénéficié d'un petit coup de piston de son ami Saint François...
Mais enfin, il paraîtrait qu'elle a quand même bénéficié d'un petit coup de piston de son ami Saint François...
Si même les saints pratiquent le parachutage, il n'y a plus qu'à se désoler de l'état du monde...
Et aujourd'hui, pas de chronique? J'ai vu sur mon calendrier de la poste que c'était Notre-Dame de Lourdes aujourd'hui. Bah, ça fait 150 ans que la Soubirou a absorbé des champignons hallucinogènes dans une grotte près de Lourdes. Et dire qu'elle a été sanctifiée... Vraiment, entre Jacqueline et la Soubirou, ils sont pas trop difficiles à Rome!
Sur mon calendrier Sainte Bernadette Soubirous c'est le 18 février.
Aujourd'hui c'est un Pape : Saint Pascal.
Les Papes prennent souvent le train de Sénateurs... mais ils finissent toujours par arriver.
Il faut juste un peu patienter...
;-))
Et demain, le 12, c'est encore un Pape : Saint Félix IV, n'est-ce pas ? Shelton. ;-))
Aujourd'hui c'est un Pape : Saint Pascal.
Les Papes prennent souvent le train de Sénateurs... mais ils finissent toujours par arriver.
Il faut juste un peu patienter...
;-))
Et demain, le 12, c'est encore un Pape : Saint Félix IV, n'est-ce pas ? Shelton. ;-))
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