Nous sommes en Bohème au Xème siècle. Lui, c'est notre saint du jour, il s'appelait Wenceslas. Son frère s'appelait Boleslas. Son père s'appelait Vratislas et sa mère Drahomire. Vrasislas était le fils de Ludmille qui était la femme du duc de Bohème qui, nul ne l'ignore, s'appelait Borivor.
Ludmille était une bonne chrétienne mais elle se disputait toujours avec sa belle fille Drahomire. Il faut dire que celle-ci refusait d'aller à la messe... De plus, elle avait tué son mari, donc son fils. Elle l'avait tué parce que lui, il allait à la messe. La-dessus, Ludmille, la mère inconsolable, perdit son bon Borivor et devint une veuve éplorée.
Pour ne rien arranger, ses deux petits-fils ne se parlaient plus : Wenceslas l'aîné, était chrétien et l'autre, Boleslas, était païen.
C'est alors que Drahomire, comme elle n'avait plus ni beau-père ni mari et que ses deux fils étaient en bas âge, régna sur la Bohème pendant cinq ans.
Puis, à 18 ans Wenceslas monta sur le trône. Il ouvrit son beau pays à la Civilisation, à la Vérité et à la Paix en y invitant les saints moines Souabes et Bavarois.
Mais Drahomire ne supportait pas cette nouvelle religion, elle ne décolérait pas. Elle ne pensait qu'à tuer du chrétien. Pour commencer, elle tua sa belle-mère. Puis elle arma la main de son mauvais fils Boleslas contre son bon fils Wenceslas.
Un jour, à la sortie de la messe, Boleslas assassina son frère. Mais il était maladroit, il dut s'y reprendre à deux fois. La deuxième fois il trébucha et perdit son épée.
Wenceslas s'en empara et dit :
- Maintenant, je pourrais te tuer, mais je ne suis pas fratricide, moi ! Et il déposa l'épée en ajoutant :
- Achève-moi si tu veux, je te pardonne !
Alors, comme leur mère en courroux criait : tue-le, tue-le, Boleslas, pour lui obéir, acheva son frère en le décapitant !
Ainsi mourut le 28 septembre 928, Saint Wenceslas, Martyr, Patron de la Bohème, des Tchèques et des Slovaques, et aussi des Hongrois et des Polonais.
On prie Saint Wenceslas pour se préserver des fratricides.
Bonne fête aux Tchèques, aux Slovaques, aux Hongrois, aux Polonais, aux Bohémiens, aux Wenceslas et à mon frère !
Ludmille était une bonne chrétienne mais elle se disputait toujours avec sa belle fille Drahomire. Il faut dire que celle-ci refusait d'aller à la messe... De plus, elle avait tué son mari, donc son fils. Elle l'avait tué parce que lui, il allait à la messe. La-dessus, Ludmille, la mère inconsolable, perdit son bon Borivor et devint une veuve éplorée.
Pour ne rien arranger, ses deux petits-fils ne se parlaient plus : Wenceslas l'aîné, était chrétien et l'autre, Boleslas, était païen.
C'est alors que Drahomire, comme elle n'avait plus ni beau-père ni mari et que ses deux fils étaient en bas âge, régna sur la Bohème pendant cinq ans.
Puis, à 18 ans Wenceslas monta sur le trône. Il ouvrit son beau pays à la Civilisation, à la Vérité et à la Paix en y invitant les saints moines Souabes et Bavarois.
Mais Drahomire ne supportait pas cette nouvelle religion, elle ne décolérait pas. Elle ne pensait qu'à tuer du chrétien. Pour commencer, elle tua sa belle-mère. Puis elle arma la main de son mauvais fils Boleslas contre son bon fils Wenceslas.
Un jour, à la sortie de la messe, Boleslas assassina son frère. Mais il était maladroit, il dut s'y reprendre à deux fois. La deuxième fois il trébucha et perdit son épée.
Wenceslas s'en empara et dit :
- Maintenant, je pourrais te tuer, mais je ne suis pas fratricide, moi ! Et il déposa l'épée en ajoutant :
- Achève-moi si tu veux, je te pardonne !
Alors, comme leur mère en courroux criait : tue-le, tue-le, Boleslas, pour lui obéir, acheva son frère en le décapitant !
Ainsi mourut le 28 septembre 928, Saint Wenceslas, Martyr, Patron de la Bohème, des Tchèques et des Slovaques, et aussi des Hongrois et des Polonais.
On prie Saint Wenceslas pour se préserver des fratricides.
Bonne fête aux Tchèques, aux Slovaques, aux Hongrois, aux Polonais, aux Bohémiens, aux Wenceslas et à mon frère !
On oublie trop souvent que la compagnie des anges est très organisée.
Elle est organisée en trois grandes compagnies qu'on appelle : hiérarchies.
Chaque hiérarchie est divisée en trois chœurs. Le Prince du premier chœur de la première hiérarchie est le Premier Séraphin.
Avant le commencement des temps, le Premier Séraphin, s'était révolté contre Dieu. Il avait entraîné dans sa révolte un tiers des anges - les «anges rebelles». L'ange Michel, assisté de l'ange Gabriel et de l'ange Raphaël, le combattit avec l'aide des anges restés fidèles. Il remporta la victoire et le précipita au Royaume des Ténèbres avec les mauvais anges. C'est lui, l'ange Michel, qui dés lors, reçu la place de Premier Séraphin.
De plus, en récompense de leurs exploits, les anges Michel, Gabriel et Raphaël reçurent le titre tant envié, d'Archange.
Mais je crois que tout le monde savait ça – était-il bien nécessaire de le rappeler ?
Ça me remet en mémoire une histoire de la petite école : on avait demandé à ma petite sœur : qui étaient les Archanges et elle avait répondu : Saint Michel, Saint Gabriel et Saint Raphaël Quinquina... Mais revenons-en, si vous le voulez bien, à la réalité des anges et des Archanges.
Chacun de nous a son ange du bien et du mal, c'est très connu, on s'en aperçoit, par exemple, le matin : le bon ange vous dit de sortir du lit et l'autre d'y rester encore un peu...
Ou bien au café : il y en a un qui vous dit : ça suffit, et l'autre qui vous dit : on reprendrait bien encore un petit coup...
Chaque Archange a sa spécialité : l'Archange Gabriel annonce les grandes nouvelles, l'Archange Raphaël protège la jeunesse et l'Archange Michel protège Bruxelles contre les attaques des démons. On le voit tout en haut de la Grand'Place qui terrasse un démon qui a pris l'apparence d'un dragon...
Bonne fête aux Bruxellois et bonne fête aux Michel !
Elle est organisée en trois grandes compagnies qu'on appelle : hiérarchies.
Chaque hiérarchie est divisée en trois chœurs. Le Prince du premier chœur de la première hiérarchie est le Premier Séraphin.
Avant le commencement des temps, le Premier Séraphin, s'était révolté contre Dieu. Il avait entraîné dans sa révolte un tiers des anges - les «anges rebelles». L'ange Michel, assisté de l'ange Gabriel et de l'ange Raphaël, le combattit avec l'aide des anges restés fidèles. Il remporta la victoire et le précipita au Royaume des Ténèbres avec les mauvais anges. C'est lui, l'ange Michel, qui dés lors, reçu la place de Premier Séraphin.
De plus, en récompense de leurs exploits, les anges Michel, Gabriel et Raphaël reçurent le titre tant envié, d'Archange.
Mais je crois que tout le monde savait ça – était-il bien nécessaire de le rappeler ?
Ça me remet en mémoire une histoire de la petite école : on avait demandé à ma petite sœur : qui étaient les Archanges et elle avait répondu : Saint Michel, Saint Gabriel et Saint Raphaël Quinquina... Mais revenons-en, si vous le voulez bien, à la réalité des anges et des Archanges.
Chacun de nous a son ange du bien et du mal, c'est très connu, on s'en aperçoit, par exemple, le matin : le bon ange vous dit de sortir du lit et l'autre d'y rester encore un peu...
Ou bien au café : il y en a un qui vous dit : ça suffit, et l'autre qui vous dit : on reprendrait bien encore un petit coup...
Chaque Archange a sa spécialité : l'Archange Gabriel annonce les grandes nouvelles, l'Archange Raphaël protège la jeunesse et l'Archange Michel protège Bruxelles contre les attaques des démons. On le voit tout en haut de la Grand'Place qui terrasse un démon qui a pris l'apparence d'un dragon...
Bonne fête aux Bruxellois et bonne fête aux Michel !
Depuis la nuit des temps, et jusqu'au troisième siècle avant J-C, la bible a été écrite en Hébreux. Au troisième siècle avant J-C elle a été traduite en grec ; cette bible là, s'appelle : la Septante. (Curieusement même en France, c'est aussi son nom : la Septante). À partir du troisième siècle avant J-C elle a été écrite directement en grec.
La grande œuvre de Saint Jérôme, notre saint du jour, est d'avoir traduit, au quatrième siècle après J-C, toute la bible en latin. Cette traduction latine s'appelle : la Vulgate.
Ce quatrième siècle est un siècle foisonnant de savoir et d'érudition ; un siècle d'or de la pensée, de la philosophie et de la culture.
Jérôme a fait des études très poussées dans les très hautes écoles de littérature à Rome jusqu'à l'âge de 25 ans.
Il était né à Stridon, en 340 – c'est quelque part au nord de la Yougoslavie actuelle. Après ses études il entre pour cinq ans dans une congrégation de moines «qui visent à la sainteté». Puis il se retire pendant quatre ans dans le désert pour se soustraire aux tentations du monde. Après il se rend à Athènes, à Antioche et à Constantinople – à pied, bien entendu – pour se perfectionner dans la connaissance des Saintes Écritures sous la direction des plus grands Maîtres.
À ce moment là, c'est une sommité connue dans tout le monde intellectuel de son temps. Le Pape Damase l'appelle à Rome et c'est lui qui lui commande la fameuse traduction de la Bible.
C'est un travail monumental ! Quand on s'imagine que la bible était constituée d'une montagne de parchemins qu'il fallait dérouler un par un... que la nuit, on travaillait à la lueur d'une bougie... et que Saint Jérôme a fait ce travail en moins de trois ans... c'est à peine croyable ! Nous, aujourd'hui, nous nous imaginons que pour lire la bible, il nous faudrait une vie entière... Et il nous suffit de tourner les pages d'un livre.
Dans les biographies qui nous présentent Saint Jérôme comme un modèle de sainteté, on parle de l'assistance de l'Esprit Saint. Chacun en pensera ce qu'il voudra, mais personnellement je ne vois pas d'autres explications à cette performance qui, pour moi, est surhumaine... Et en plus, ce n'est pas tout. Saint Jérôme a encore traduit tout Origène, quelque chose comme huit mille pages de nos livres actuels... et encore beaucoup d'autres textes des Pères de l'Eglise tels que tout Eusèle, plus ou moins six mille pages ; et puis encore – ce qui n'est pas rien – tout le nouveau testament...
La dernière traduction de la bible en Français est la TOB (traduction œcuménique de la bible). Les linguistes du monde entier ont travaillé à Maretsout (Belgique) pour une traduction à partir des textes Hébreux, Grec et Latin. Cette traduction s'est faite à l'aide de l'ordinateur et a demandé plus de 25 ans... Ceci, pour se donner une idée. Et, détail intéressant, ils ont constaté que pas un mot de la traduction de saint Jérôme ne devait être changé !
Jérôme s'est ensuite retiré dans un monastère à Bethlehem où pendant trente ans, il a encore écrit des traités de théologie, des traités contre les hérésies et des traités de morale. Il écrivait dans un style clair et chatoyant qui ont fait de lui un des plus grands écrivains de son temps.
Les contemporains de Saint Jérôme nous ont laissé le souvenir d'un homme qui n'était pas du tout l'image qu'on se fait d'un intellectuel posé et absorbé dans ses pensées. C'était, nous disent-ils, un homme emporté, vindicatif et colérique. Il était irascible et querelleur. Il ne pouvait s'empêcher de se batailler et d'injurier ses ennemis. Ce qui, ma foi, nous le rend plutôt sympathique.
Il avait l'habitude de demander pardon à Dieu pour ses emportements en se frappant la poitrine avec une pierre et le Pape lui disait : Garde la bien, ta pierre, si tu veux te faire pardonner...
Saint Jérôme, en dehors de tout contexte religieux, a été un des grands personnages dans l'Histoire de notre monde. On devrait bien se rendre compte que ces grands savants, penseurs, écrivains, ont fait plus pour le bien de l'humanité que toutes les célébrités guerroyantes de l'Histoire !
Il est mort le 30 septembre 420 dans la quatre-vingt-unième année de sa vie.
Il est Docteur de l'Eglise et c'est un des saints les plus prestigieux du paradis !
Bonne fête aux Jérôme !
La grande œuvre de Saint Jérôme, notre saint du jour, est d'avoir traduit, au quatrième siècle après J-C, toute la bible en latin. Cette traduction latine s'appelle : la Vulgate.
Ce quatrième siècle est un siècle foisonnant de savoir et d'érudition ; un siècle d'or de la pensée, de la philosophie et de la culture.
Jérôme a fait des études très poussées dans les très hautes écoles de littérature à Rome jusqu'à l'âge de 25 ans.
Il était né à Stridon, en 340 – c'est quelque part au nord de la Yougoslavie actuelle. Après ses études il entre pour cinq ans dans une congrégation de moines «qui visent à la sainteté». Puis il se retire pendant quatre ans dans le désert pour se soustraire aux tentations du monde. Après il se rend à Athènes, à Antioche et à Constantinople – à pied, bien entendu – pour se perfectionner dans la connaissance des Saintes Écritures sous la direction des plus grands Maîtres.
À ce moment là, c'est une sommité connue dans tout le monde intellectuel de son temps. Le Pape Damase l'appelle à Rome et c'est lui qui lui commande la fameuse traduction de la Bible.
C'est un travail monumental ! Quand on s'imagine que la bible était constituée d'une montagne de parchemins qu'il fallait dérouler un par un... que la nuit, on travaillait à la lueur d'une bougie... et que Saint Jérôme a fait ce travail en moins de trois ans... c'est à peine croyable ! Nous, aujourd'hui, nous nous imaginons que pour lire la bible, il nous faudrait une vie entière... Et il nous suffit de tourner les pages d'un livre.
Dans les biographies qui nous présentent Saint Jérôme comme un modèle de sainteté, on parle de l'assistance de l'Esprit Saint. Chacun en pensera ce qu'il voudra, mais personnellement je ne vois pas d'autres explications à cette performance qui, pour moi, est surhumaine... Et en plus, ce n'est pas tout. Saint Jérôme a encore traduit tout Origène, quelque chose comme huit mille pages de nos livres actuels... et encore beaucoup d'autres textes des Pères de l'Eglise tels que tout Eusèle, plus ou moins six mille pages ; et puis encore – ce qui n'est pas rien – tout le nouveau testament...
La dernière traduction de la bible en Français est la TOB (traduction œcuménique de la bible). Les linguistes du monde entier ont travaillé à Maretsout (Belgique) pour une traduction à partir des textes Hébreux, Grec et Latin. Cette traduction s'est faite à l'aide de l'ordinateur et a demandé plus de 25 ans... Ceci, pour se donner une idée. Et, détail intéressant, ils ont constaté que pas un mot de la traduction de saint Jérôme ne devait être changé !
Jérôme s'est ensuite retiré dans un monastère à Bethlehem où pendant trente ans, il a encore écrit des traités de théologie, des traités contre les hérésies et des traités de morale. Il écrivait dans un style clair et chatoyant qui ont fait de lui un des plus grands écrivains de son temps.
Les contemporains de Saint Jérôme nous ont laissé le souvenir d'un homme qui n'était pas du tout l'image qu'on se fait d'un intellectuel posé et absorbé dans ses pensées. C'était, nous disent-ils, un homme emporté, vindicatif et colérique. Il était irascible et querelleur. Il ne pouvait s'empêcher de se batailler et d'injurier ses ennemis. Ce qui, ma foi, nous le rend plutôt sympathique.
Il avait l'habitude de demander pardon à Dieu pour ses emportements en se frappant la poitrine avec une pierre et le Pape lui disait : Garde la bien, ta pierre, si tu veux te faire pardonner...
Saint Jérôme, en dehors de tout contexte religieux, a été un des grands personnages dans l'Histoire de notre monde. On devrait bien se rendre compte que ces grands savants, penseurs, écrivains, ont fait plus pour le bien de l'humanité que toutes les célébrités guerroyantes de l'Histoire !
Il est mort le 30 septembre 420 dans la quatre-vingt-unième année de sa vie.
Il est Docteur de l'Eglise et c'est un des saints les plus prestigieux du paradis !
Bonne fête aux Jérôme !
J'ai été un peu long pour saint Jérôme.
Désolé !
Mais c'est un personnage intéressant. Quand vous arriverez au paradis demandez à lui être présenté.
Vous passerez, je crois bien, un bon petit moment d'éternité en sa compagnie.
;-))
Désolé !
Mais c'est un personnage intéressant. Quand vous arriverez au paradis demandez à lui être présenté.
Vous passerez, je crois bien, un bon petit moment d'éternité en sa compagnie.
;-))
Et bien entendu, Saint Jérôme a inspiré les plus grands peintres : le Corrège, Raphaël, Albert Dürer, Titien, Tintoret, Poussin pour ne citer que les plus connus. On le représente avec un caillou, un lion dans le désert, une trompette – celle du jugement dernier - et bien sûr avec une plume pour écrire. On peut admirer ces tableaux un peu partout dans le monde et entre autres un très beau Titien au Louvre.
Thérèse Martin est né dans la fin du 19ème siècle dans une famille bourgeoise à Alençon. Elle grandit dans un environnement familial difficile ; en particulier elle est séparée de sa mère et confiée à une nourrice la première année car on craint pour sa santé. Elle perd sa mère à quatre ans, une mère qui était devenue un peu neurasthénique. Et à 8 ans c'est sa mère de substitution, sa soeur ainée, qui l'"abandonne" pour aller au couvent. Cela fait beaucoup et Thérèse souffre d'une longue et étrange maladie des nerfs, dont elle sera guérie par un sourire de Sainte Marie. Des tas de psychologues se sont penchés sur son enfance pour expliquer Thérèse.
A quinze ans Thérèse devient carmélite (un ordre religieux cloitré). Elle fait la joie de la communauté : elle écrit des poèmes, des pièces de théatres, ...mais assez vite la jeune femme va succomber d'une longue et douloureuse maladie (tuberculose) qui sera accompagnée d'une terrible lutte spirituelle. Elle meurt à l'age de 24 ans. Un an après sa mort, sa soeur ainée sortira d'un tiroir un manuscrit contenant les notes de Thérèse sur son enfance et sa spiritualité. C'est le début du raz-de-marée Thérésien, la pluie de pétales de celle qui aimait tant les fleurs, elle qui avait dit "Je passerai mon ciel à faire du bien sur la terre" suscite un ouragan de grâce. Son message spirituel est simple en apparence, c'est celui de l'Amour et de l'abandon, mais personne ne l'avait exprimé ni vécu comme elle.
Tout le monde aime Thérèse : son destin romanesque, sa fin tragique, son intelligence, son charme en font l'objet de la plus grande ferveur populaire et en même temps les plus grands théologiens analysent et étudient son oeuvre et sa spiritualité. Jusqu'à SS Jean-Paul II qui l'a déclarée docteur en science de l'Amour. C'est la Sainte la plus proche de nous. A mon avis Sainte Thérèse c'est la piété dans ce qu'elle a de plus beau, qui mêle le sentimentalisme, la souffrance transcendée, l'Amour
Vu ses épreuves nerveuses, Sainte Thérèse est la patronne des dépressifs. Vu sa terrible nuit spirituelle dont elle sortira juste avant de mourir, Sainte Thérèse est aussi la patronne de ceux qui doutent parfois du ciel. Elle est co-patronne de la France avec son amie Jeanne d'Arc. Elle est patronne des missions, car elle rêvait d'être missionnaire, et ses reliques partent régulièrement en mission ou elle suscite toujours la ferveur. C'est l'amie de millions de personnes et elle prie pour nous tout les jours, soyons-en sur.
Bonne fête aux dépressifs, à ceux dont la foi vacille parfois, aux français, aux missionaires et à tout les amis de Thérèse !
A quinze ans Thérèse devient carmélite (un ordre religieux cloitré). Elle fait la joie de la communauté : elle écrit des poèmes, des pièces de théatres, ...mais assez vite la jeune femme va succomber d'une longue et douloureuse maladie (tuberculose) qui sera accompagnée d'une terrible lutte spirituelle. Elle meurt à l'age de 24 ans. Un an après sa mort, sa soeur ainée sortira d'un tiroir un manuscrit contenant les notes de Thérèse sur son enfance et sa spiritualité. C'est le début du raz-de-marée Thérésien, la pluie de pétales de celle qui aimait tant les fleurs, elle qui avait dit "Je passerai mon ciel à faire du bien sur la terre" suscite un ouragan de grâce. Son message spirituel est simple en apparence, c'est celui de l'Amour et de l'abandon, mais personne ne l'avait exprimé ni vécu comme elle.
Tout le monde aime Thérèse : son destin romanesque, sa fin tragique, son intelligence, son charme en font l'objet de la plus grande ferveur populaire et en même temps les plus grands théologiens analysent et étudient son oeuvre et sa spiritualité. Jusqu'à SS Jean-Paul II qui l'a déclarée docteur en science de l'Amour. C'est la Sainte la plus proche de nous. A mon avis Sainte Thérèse c'est la piété dans ce qu'elle a de plus beau, qui mêle le sentimentalisme, la souffrance transcendée, l'Amour
Vu ses épreuves nerveuses, Sainte Thérèse est la patronne des dépressifs. Vu sa terrible nuit spirituelle dont elle sortira juste avant de mourir, Sainte Thérèse est aussi la patronne de ceux qui doutent parfois du ciel. Elle est co-patronne de la France avec son amie Jeanne d'Arc. Elle est patronne des missions, car elle rêvait d'être missionnaire, et ses reliques partent régulièrement en mission ou elle suscite toujours la ferveur. C'est l'amie de millions de personnes et elle prie pour nous tout les jours, soyons-en sur.
Bonne fête aux dépressifs, à ceux dont la foi vacille parfois, aux français, aux missionaires et à tout les amis de Thérèse !
Commentaire remarquable, pour une sainte remarquable !
(c'est mon avis)
(c'est mon avis)
Je préfère, à titre personnel, une sainte plus forte et caractérielle comme Thérèse d'Avila.
Je préfère, à titre personnel, une sainte plus forte et caractérielle comme Thérèse d'Avila.Sainte Thérèse d'Avila, tu la connais, Shelton ? C'est le 15 octobre, elle est pour toi... D'accord ?
;-))
496, une année que les Français n'oublieront jamais : c'est le baptême de Clovis !
L'artisan de ce grand moment d'Histoire, que les CLiennes et les CLiens célèbrent aujourd'hui, c'est Saint Remi.
Il est né, en 440 - comme par miracle - de son père Emilius, le comte de Laon, et de sa mère Celinie.
Un saint moine ermite nommé Montau avait annoncé, bien avant sa naissance, qu'il serait l'auteur de la conversion des Français. Mais comme il l'avait annoncé dans le désert, personne ne l'avait entendu.
Pourtant dés sa naissance on vit qu'il était envoyé par le Ciel pour accomplir de grandes choses : il se retirait dans la solitude pour prier. A 22 ans, sa réputation était faite, c'était un saint. Aussi, c'est tout naturellement qu'il fut choisi comme évêque de Reins.
Ce que Clovis fit de bien dans sa vie, c'est d'unir tous les barbares pour en faire des Français. Mais ce qu'il fit de mieux, c'est d'épouser la Reine Clotilde qui était une bonne chrétienne.
Un jour, Clotilde alla chercher Saint Remi pour instruire son mari dans la religion. Mais Clovis n'était pas très réceptif. On décida alors de s'enfermer une nuit dans une chapelle et tout à coup une lumière et un parfum céleste se répandirent, tandis qu'on entendait une voix qui disait : ne craignez rien, la paix soit avec vous ! Dés lors, Clovis fut convaincu et demanda à être baptisé dés le lendemain. Il fallait battre le fer tant qu'il était chaud, mais on n'avait pas de chrême pour consacrer l'eau. Alors Saint Remi demanda de l'aide en levant les yeux au ciel et aussitôt une colombe lui apporta dans son bec une sainte ampoule remplie du baume céleste.
Selon certains il ne s'agirait pas d'une colombe mais d'un ange. Cependant, les historiens les plus sérieux parlent d'une colombe, si bien que nous nous en tiendrons, si vous le voulez bien, à la colombe.
Cette Sainte Ampoule était conservée à Saint Denis et portée dans le chœur de la cathédrale de Reins pour le sacre des Rois. Jusqu'au jour où les révolutionnaires français, retournés à la barbarie des premiers âges, l'ont fait disparaître.
Saint Remi fut évêque de Reins pendant soixante ans et s'éteignit saintement le 2 octobre 535, dans la nonante sixième année de sa vie. Il est Patron de la France et les Français le célèbrent comme le Père fondateur de leur patrie.
Bonne fête aux Français, bonne fête aux Remi !
L'artisan de ce grand moment d'Histoire, que les CLiennes et les CLiens célèbrent aujourd'hui, c'est Saint Remi.
Il est né, en 440 - comme par miracle - de son père Emilius, le comte de Laon, et de sa mère Celinie.
Un saint moine ermite nommé Montau avait annoncé, bien avant sa naissance, qu'il serait l'auteur de la conversion des Français. Mais comme il l'avait annoncé dans le désert, personne ne l'avait entendu.
Pourtant dés sa naissance on vit qu'il était envoyé par le Ciel pour accomplir de grandes choses : il se retirait dans la solitude pour prier. A 22 ans, sa réputation était faite, c'était un saint. Aussi, c'est tout naturellement qu'il fut choisi comme évêque de Reins.
Ce que Clovis fit de bien dans sa vie, c'est d'unir tous les barbares pour en faire des Français. Mais ce qu'il fit de mieux, c'est d'épouser la Reine Clotilde qui était une bonne chrétienne.
Un jour, Clotilde alla chercher Saint Remi pour instruire son mari dans la religion. Mais Clovis n'était pas très réceptif. On décida alors de s'enfermer une nuit dans une chapelle et tout à coup une lumière et un parfum céleste se répandirent, tandis qu'on entendait une voix qui disait : ne craignez rien, la paix soit avec vous ! Dés lors, Clovis fut convaincu et demanda à être baptisé dés le lendemain. Il fallait battre le fer tant qu'il était chaud, mais on n'avait pas de chrême pour consacrer l'eau. Alors Saint Remi demanda de l'aide en levant les yeux au ciel et aussitôt une colombe lui apporta dans son bec une sainte ampoule remplie du baume céleste.
Selon certains il ne s'agirait pas d'une colombe mais d'un ange. Cependant, les historiens les plus sérieux parlent d'une colombe, si bien que nous nous en tiendrons, si vous le voulez bien, à la colombe.
Cette Sainte Ampoule était conservée à Saint Denis et portée dans le chœur de la cathédrale de Reins pour le sacre des Rois. Jusqu'au jour où les révolutionnaires français, retournés à la barbarie des premiers âges, l'ont fait disparaître.
Saint Remi fut évêque de Reins pendant soixante ans et s'éteignit saintement le 2 octobre 535, dans la nonante sixième année de sa vie. Il est Patron de la France et les Français le célèbrent comme le Père fondateur de leur patrie.
Bonne fête aux Français, bonne fête aux Remi !
Ici, c'est Noël tous les jours... Tu passes, tu dis "Bonjour les amis !" et tu rentres à la maison avec un cadeau... ou un devoir à faire... OK pour pour Thérèse d'Avila... ;)
Aujourd'hui le monde, et surtout les Européens, en particulier les Belges, et plus précisément les Namurois sont en fête : c'est le jour de Saint Gérard !
Il était né, selon les uns, à Malonne ou à Flawinne, mais selon d'autres ce serait à Erpent ou à Wépion, on ne sait plus très bien... Mais c'est près de Namur (Belgique) ça, on peut en être sûr. C'était en 881 ou 882. Peut-être bien en 883, mais 883 est très contesté. Généralement les Namurois s'accordent à dire que c'était plutôt en 882...
Ce qui est beaucoup plus intéressant c'est de savoir que le comte de Namur l'envoya porter ses bons vœux au comte de Paris. Chemin faisant, Gérard en profita pour visiter l'abbaye de Saint Denis. Ce fut le tournant de sa vie : il fut pris par la piété des lieux et résolut de se vouer à la vie monastique.
Mais il avait une mission qui ne pouvait attendre : il vit le comte de Paris, lui remit les bons vœux du comte de Namur, puis s'en revint avec la satisfaction du devoir accompli.
A son retour, l'âme heureuse et comblée de bonheur, il s'arrêta à Saint Denis pour partager la vie de moine parmi les moines. Mais bien vite, pris sans doute par le mal du pays, il s'en retourna dans son beau Namurois, où il fonda, en 931, une abbaye.
Cette abbaye était très belle, mais elle a disparu et personne ne sait ce qu'elle est devenue...
18 ans plus tard, un troisième jour du mois d'octobre, il quittait son beau pays namurois pour prendre sa place au paradis, parmi les grands saints très honorés de la Belgique et du monde.
Bonne fête aux Namurois et bonne fête aux Gérard !
Il était né, selon les uns, à Malonne ou à Flawinne, mais selon d'autres ce serait à Erpent ou à Wépion, on ne sait plus très bien... Mais c'est près de Namur (Belgique) ça, on peut en être sûr. C'était en 881 ou 882. Peut-être bien en 883, mais 883 est très contesté. Généralement les Namurois s'accordent à dire que c'était plutôt en 882...
Ce qui est beaucoup plus intéressant c'est de savoir que le comte de Namur l'envoya porter ses bons vœux au comte de Paris. Chemin faisant, Gérard en profita pour visiter l'abbaye de Saint Denis. Ce fut le tournant de sa vie : il fut pris par la piété des lieux et résolut de se vouer à la vie monastique.
Mais il avait une mission qui ne pouvait attendre : il vit le comte de Paris, lui remit les bons vœux du comte de Namur, puis s'en revint avec la satisfaction du devoir accompli.
A son retour, l'âme heureuse et comblée de bonheur, il s'arrêta à Saint Denis pour partager la vie de moine parmi les moines. Mais bien vite, pris sans doute par le mal du pays, il s'en retourna dans son beau Namurois, où il fonda, en 931, une abbaye.
Cette abbaye était très belle, mais elle a disparu et personne ne sait ce qu'elle est devenue...
18 ans plus tard, un troisième jour du mois d'octobre, il quittait son beau pays namurois pour prendre sa place au paradis, parmi les grands saints très honorés de la Belgique et du monde.
Bonne fête aux Namurois et bonne fête aux Gérard !
La vie de Saint François, notre saint du jour, avait mal commencé. Il était né dans une famille aisée – ce qui en soi n'a rien de mal. Mais cet enfant, gâté par son milieu, par la fortune et par la vie, cet enfant doué et frivole, ne vivait que pour le plaisir.
Il était né à Assise en 1182 dans le siècle troublé et violent de Frédérique Barberousse, mais qui, par la grâce de Dieu, fut aussi le siècle de Saint Louis, Saint Dominique, Sainte Claire, Sainte Élizabeth, Saint Antoine de Padoue... tous ces saints qui en leur temps répandirent sur la terre un parfum de paradis.
A 25 ans il faisait la guerre en Apulie – allez savoir pourquoi – quand un beau jour, c'était la nuit, il entendit une voix qui lui disait : dépose ton arme et mets-toi à genoux !
Cette injonction de se mettre à genoux est très curieuse ; c'est celle qu'a aussi entendue Etthy Hillessum, Simone Weil et tant d'autres mystiques. Si un jour vous l'entendez, vous pourrez penser que vous êtes sur le chemin du ciel, mais en attendant, revenons à Assise sur les pas de Saint François.
Revenu à Assise, il quitta son monde et ses belles amies pour épouser, comme il disait, la fille de Madame Pauvreté. Il fut bientôt rejoint par quelques amis, résolus eux aussi à quitter la vie mondaine et ensemble ils fondèrent l'ordre des Frères Mineurs (les Franciscains).
Sa grande amie Claire – la Sainte Claire que nous connaissons bien – suivit son exemple et avec ses amies fonda l'ordre des Dames Pauvres (les Clarisses).
Ces ordres devaient être « le miroir de la perfection », leur idéal était de vivre dans la pauvreté, le partage et la simplicité.
Renan, dans sa biographie nous dit : «François est l'homme qui s'est le plus rapproché de Jésus (...) il a connu les derniers secrets, ceux que Dieu cache aux prudents et ne révèle qu'aux petits».
Tout un recueil de souvenirs de ses frères sont rassemblés dans Les Fioretti de Saint François. C'est une lecture amusante : on y découvre comment Saint François parle à son ami le soleil, à ses amies les étoiles, à ses frères les oiseaux... Ou bien, par exemple, comment il demande aux corbeaux de se taire pendant qu'il dit l'Angelus...
Ces Fioretti sont au départ de la très grande popularité de Saint François, l'ami de la nature, qui connaît le langage des animaux, des arbres et des fleurs.
En 1219 - c'était le temps de la cinquième croisade - il fit le pèlerinage en Terre Sainte. Quand il revint, il quitta son ordre, déçu de le voir s'écarter de son idéal de pauvreté. Il préférait vivre dans un dépouillement joyeux, en compagnie des pauvres et des déshérités de la vie.
Le 4 octobre 1126, à la tombée du jour, c'est en chantant qu'il salua l'arrivée de sa sœur la Mort qui le prit dans ses bras. Quand vous arriverez au paradis, vous le reconnaîtrez entre tous : son auréole a les couleurs de l'arc-en-ciel.
Bonne fête à tous ceux qui s'appellent François et qui ont bien de la chance d'avoir un aussi bon Patron !
Il était né à Assise en 1182 dans le siècle troublé et violent de Frédérique Barberousse, mais qui, par la grâce de Dieu, fut aussi le siècle de Saint Louis, Saint Dominique, Sainte Claire, Sainte Élizabeth, Saint Antoine de Padoue... tous ces saints qui en leur temps répandirent sur la terre un parfum de paradis.
A 25 ans il faisait la guerre en Apulie – allez savoir pourquoi – quand un beau jour, c'était la nuit, il entendit une voix qui lui disait : dépose ton arme et mets-toi à genoux !
Cette injonction de se mettre à genoux est très curieuse ; c'est celle qu'a aussi entendue Etthy Hillessum, Simone Weil et tant d'autres mystiques. Si un jour vous l'entendez, vous pourrez penser que vous êtes sur le chemin du ciel, mais en attendant, revenons à Assise sur les pas de Saint François.
Revenu à Assise, il quitta son monde et ses belles amies pour épouser, comme il disait, la fille de Madame Pauvreté. Il fut bientôt rejoint par quelques amis, résolus eux aussi à quitter la vie mondaine et ensemble ils fondèrent l'ordre des Frères Mineurs (les Franciscains).
Sa grande amie Claire – la Sainte Claire que nous connaissons bien – suivit son exemple et avec ses amies fonda l'ordre des Dames Pauvres (les Clarisses).
Ces ordres devaient être « le miroir de la perfection », leur idéal était de vivre dans la pauvreté, le partage et la simplicité.
Renan, dans sa biographie nous dit : «François est l'homme qui s'est le plus rapproché de Jésus (...) il a connu les derniers secrets, ceux que Dieu cache aux prudents et ne révèle qu'aux petits».
Tout un recueil de souvenirs de ses frères sont rassemblés dans Les Fioretti de Saint François. C'est une lecture amusante : on y découvre comment Saint François parle à son ami le soleil, à ses amies les étoiles, à ses frères les oiseaux... Ou bien, par exemple, comment il demande aux corbeaux de se taire pendant qu'il dit l'Angelus...
Ces Fioretti sont au départ de la très grande popularité de Saint François, l'ami de la nature, qui connaît le langage des animaux, des arbres et des fleurs.
En 1219 - c'était le temps de la cinquième croisade - il fit le pèlerinage en Terre Sainte. Quand il revint, il quitta son ordre, déçu de le voir s'écarter de son idéal de pauvreté. Il préférait vivre dans un dépouillement joyeux, en compagnie des pauvres et des déshérités de la vie.
Le 4 octobre 1126, à la tombée du jour, c'est en chantant qu'il salua l'arrivée de sa sœur la Mort qui le prit dans ses bras. Quand vous arriverez au paradis, vous le reconnaîtrez entre tous : son auréole a les couleurs de l'arc-en-ciel.
Bonne fête à tous ceux qui s'appellent François et qui ont bien de la chance d'avoir un aussi bon Patron !
Aujourd'hui les Vénitiens en fête célèbrent Saint Magne, Patron et fondateur de leur ville.
C'est Magne d'Oderzo, qu'il ne faut surtout pas confondre avec Saint Magne et son bâton à tuer les dragons, qui est le Patron des jardiniers, et que nous avons fêté le 6 septembre.
Le Magne d'aujourd'hui, était l'évêque d'Oderzo en Vénétie au VIIème siècle – siècle de troubles et de désolations qui voyait les Lombards envahire l'Italie.
Ces Lombards, selon une coutume très en vogue chez les barbares, pillaient, détruisaient, massacraient tout.
L'évêque, en ce temps là, représentait la seule autorité civile et militaire. En 631, Magne rassembla les populations de la région et organisa la résistance. Il avait la voix puissante et le geste fort. Les populations reprirent courage et tous ensemble ils construisirent une ville dans la lagune qu'ils appelèrent Héracléa en l'honneur de l'Empereur Héraclius.
Mais l'empereur était trop loin pour assurer sa protection. Il fallait trouver mieux : on mit la ville sous la protection du Très-Haut. On construisit huit églises où on implorait la protection divine et l'éloignement des barbares. Cette sainte protection était la bonne ! Héracléa est devenue Venise, puisqu'elle était la ville des Vénétiens, on peut aller la voir, elle est toujours là.
Bonne fête aux Vénitiens et bonne fête aux Magne !
C'est Magne d'Oderzo, qu'il ne faut surtout pas confondre avec Saint Magne et son bâton à tuer les dragons, qui est le Patron des jardiniers, et que nous avons fêté le 6 septembre.
Le Magne d'aujourd'hui, était l'évêque d'Oderzo en Vénétie au VIIème siècle – siècle de troubles et de désolations qui voyait les Lombards envahire l'Italie.
Ces Lombards, selon une coutume très en vogue chez les barbares, pillaient, détruisaient, massacraient tout.
L'évêque, en ce temps là, représentait la seule autorité civile et militaire. En 631, Magne rassembla les populations de la région et organisa la résistance. Il avait la voix puissante et le geste fort. Les populations reprirent courage et tous ensemble ils construisirent une ville dans la lagune qu'ils appelèrent Héracléa en l'honneur de l'Empereur Héraclius.
Mais l'empereur était trop loin pour assurer sa protection. Il fallait trouver mieux : on mit la ville sous la protection du Très-Haut. On construisit huit églises où on implorait la protection divine et l'éloignement des barbares. Cette sainte protection était la bonne ! Héracléa est devenue Venise, puisqu'elle était la ville des Vénétiens, on peut aller la voir, elle est toujours là.
Bonne fête aux Vénitiens et bonne fête aux Magne !
En ce 6 octobre, c'est l'Allemagne tout entière qui s'est réveillée dans la joie. Bruno, le saint du jour, était un enfant de la grande Germanie. Il était né à Cologne en 1035 et c'est le fondateur de l'ordre des Chartreux.
Il fit de brillantes études à Reins ; et puis Saint Annon, l'évêque de Cologne, le rappela dans sa bonne ville sur le Rhin pour en faire un Chanoine. A la mort de l'évêque, il fut rappelé à Reins pour y enseigner la Théologie. Ce qu'il fit pendant 20 ans à la plus grande satisfaction de tous, sauf de l'archevêque de Reins, Manassès de Gournay, qui ne l'aimait pas. Il voulait le faire mourir mais c'est lui qui mourut le premier.
A son enterrement, à la lecture du « pauvre Job », au moment où le texte disait :
- Réponds-moi, réponds-moi, une voix sortit du cercueil et disait :
- Je suis damné, je suis damné !
Alors Bruno, avec sept compagnons, alla demander à son ami Saint Hugues, l'évêque de Grenoble, ce qu'il devait faire. Saint Hugues lui conseilla d'aller se recueillir sur une haute montagne.
Bruno et ses amis partirent alors à l'aventure et arrivèrent la nuit sur un sommet du Dauphiné à la Grande Chartreuse. Ils connurent, dans ces lieux baignés de silence et d'austérité, les délices de la contemplation. Ils y fondèrent l'ordre des Chartreux. C'est un ordre où les moines vivent en solitaires et ne se réunissent que pour les offices et les prières.
Et puis le pape Urbain II l'appela à Rome, sans doute pour y préparer la croisade. Mais Bruno n'aimait pas les fastes pontificaux. Il repartit, cette fois-ci en Calabre, où il fonda une nouvelle Chartreuse en 1092. Il y termina sa vie, en toute modestie, dans la douceur de l'air tout parfumé de fleurs et de chants d'oiseaux, le 6 octobre 1101.
Bonne fête aux Allemand, bonne fête aux Bruno !
Il fit de brillantes études à Reins ; et puis Saint Annon, l'évêque de Cologne, le rappela dans sa bonne ville sur le Rhin pour en faire un Chanoine. A la mort de l'évêque, il fut rappelé à Reins pour y enseigner la Théologie. Ce qu'il fit pendant 20 ans à la plus grande satisfaction de tous, sauf de l'archevêque de Reins, Manassès de Gournay, qui ne l'aimait pas. Il voulait le faire mourir mais c'est lui qui mourut le premier.
A son enterrement, à la lecture du « pauvre Job », au moment où le texte disait :
- Réponds-moi, réponds-moi, une voix sortit du cercueil et disait :
- Je suis damné, je suis damné !
Alors Bruno, avec sept compagnons, alla demander à son ami Saint Hugues, l'évêque de Grenoble, ce qu'il devait faire. Saint Hugues lui conseilla d'aller se recueillir sur une haute montagne.
Bruno et ses amis partirent alors à l'aventure et arrivèrent la nuit sur un sommet du Dauphiné à la Grande Chartreuse. Ils connurent, dans ces lieux baignés de silence et d'austérité, les délices de la contemplation. Ils y fondèrent l'ordre des Chartreux. C'est un ordre où les moines vivent en solitaires et ne se réunissent que pour les offices et les prières.
Et puis le pape Urbain II l'appela à Rome, sans doute pour y préparer la croisade. Mais Bruno n'aimait pas les fastes pontificaux. Il repartit, cette fois-ci en Calabre, où il fonda une nouvelle Chartreuse en 1092. Il y termina sa vie, en toute modestie, dans la douceur de l'air tout parfumé de fleurs et de chants d'oiseaux, le 6 octobre 1101.
Bonne fête aux Allemand, bonne fête aux Bruno !
Notre sainte du jour c'est Sainte Justine de Padoue, une sainte radieuse et pathétique !
Elle était née à Padoue sous le règne de Caligula - l'empereur qui se faisait appeler dieu et qui voulait que son cheval soit Premier ministre...
Son père Vitalien, issu d'une grande et noble famille patricienne de Rome, avait été baptisé par Saint Pierre. Il avait mis ses enfants à l'école de Saint Prosdocime – Prosdocime était un ami de Saint Pierre, qui avait fondé cette école à Padoue.
Quand Justine eut l'âge de plaire, sous des airs tout à fait modestes, elle était ravissante et ses charmes ne laissaient pas indifférant le préfet Maximilien. Mais celui-ci était lubrique et méchant. Et puis il sentait mauvais ...Enfin, Justine n'en voulait pas. Alors il la présenta à son nouvel empereur, le funeste Néron.
Aussitôt celui-ci voulut l'épouser mais Justine refusa ses avances. Elle voulait d'abord lui enseigner sa religion et peut-être bien - c'était son vœu le plus cher - lui donner la foi.
Alors Néron se mit en colère et lui infligea des supplices tellement épouvantables que personne n'a osé les raconter... On sait seulement qu'elle mourut, en chantant des cantiques à son Dieu, le cœur transpercé du poignard de Néron.
Le martyre de Sainte Justine a inspiré à Véronèse un de ses plus beaux tableaux, qui est reproduit dans tous les livres, et qu'on peut admirer à Venise.
Bonne fête à toutes les Justine !
Elle était née à Padoue sous le règne de Caligula - l'empereur qui se faisait appeler dieu et qui voulait que son cheval soit Premier ministre...
Son père Vitalien, issu d'une grande et noble famille patricienne de Rome, avait été baptisé par Saint Pierre. Il avait mis ses enfants à l'école de Saint Prosdocime – Prosdocime était un ami de Saint Pierre, qui avait fondé cette école à Padoue.
Quand Justine eut l'âge de plaire, sous des airs tout à fait modestes, elle était ravissante et ses charmes ne laissaient pas indifférant le préfet Maximilien. Mais celui-ci était lubrique et méchant. Et puis il sentait mauvais ...Enfin, Justine n'en voulait pas. Alors il la présenta à son nouvel empereur, le funeste Néron.
Aussitôt celui-ci voulut l'épouser mais Justine refusa ses avances. Elle voulait d'abord lui enseigner sa religion et peut-être bien - c'était son vœu le plus cher - lui donner la foi.
Alors Néron se mit en colère et lui infligea des supplices tellement épouvantables que personne n'a osé les raconter... On sait seulement qu'elle mourut, en chantant des cantiques à son Dieu, le cœur transpercé du poignard de Néron.
Le martyre de Sainte Justine a inspiré à Véronèse un de ses plus beaux tableaux, qui est reproduit dans tous les livres, et qu'on peut admirer à Venise.
Bonne fête à toutes les Justine !
En ce mois d'octobre, nous sommes gratifiés d'un beau calendrier. Après l'adorable Sainte Justine, c'est aujourd'hui Sainte Pélagie, qui est aussi une des saintes les plus sympathiques du paradis.
Elle vivait la vie délicieusement décadente d'Antioche à la fin du IVème siècle. C'était la grande actrice de son temps, la coqueluche de tout un peuple, elle était adulée, on l'admirait partout, tout le monde l'aimait.
Un jour qu'elle paradait dans la ville, escortée de la meute de ses admirateurs, elle entendit Saint Nonnus qui prêchait devant la grande foule et elle donna l'ordre à ses porteurs de s'arrêter.
Ce fut le tournant de sa vie ! La parole de Saint Nonnus était sublime et inspirée. Pélagie fut séduite par sagesse et le suivit.
Seulement, elle était belle, elle avait 15 ans, et le haut Magistrat d'Antioche entendait bien user de son pouvoir pour abuser de sa jeunesse. Mais la petite – que Dieu soit bénit – était intelligente et rouée. Elle était décidée à ne pas se laisser faire. Plutôt que d'employer la force, contre un plus fort qu'elle, elle employa la ruse.
Au jour prévu pour ses noces impies, elle s'habilla de ses plus beaux atours, elle accepta d'entrer dans la chambre nuptiale et pendant que son suborneur se préparait, elle s'enfuit par les toits et fit mine de se jeter jusqu'en bas. Mais son bon ange l'attendait, il la prit dans ses bras et l'emmena dans son paradis.
Pélagie est la Patronne des filles sages. Elle les protège des mauvais garçons.
Bonne fête aux Pélagie !
Elle vivait la vie délicieusement décadente d'Antioche à la fin du IVème siècle. C'était la grande actrice de son temps, la coqueluche de tout un peuple, elle était adulée, on l'admirait partout, tout le monde l'aimait.
Un jour qu'elle paradait dans la ville, escortée de la meute de ses admirateurs, elle entendit Saint Nonnus qui prêchait devant la grande foule et elle donna l'ordre à ses porteurs de s'arrêter.
Ce fut le tournant de sa vie ! La parole de Saint Nonnus était sublime et inspirée. Pélagie fut séduite par sagesse et le suivit.
Seulement, elle était belle, elle avait 15 ans, et le haut Magistrat d'Antioche entendait bien user de son pouvoir pour abuser de sa jeunesse. Mais la petite – que Dieu soit bénit – était intelligente et rouée. Elle était décidée à ne pas se laisser faire. Plutôt que d'employer la force, contre un plus fort qu'elle, elle employa la ruse.
Au jour prévu pour ses noces impies, elle s'habilla de ses plus beaux atours, elle accepta d'entrer dans la chambre nuptiale et pendant que son suborneur se préparait, elle s'enfuit par les toits et fit mine de se jeter jusqu'en bas. Mais son bon ange l'attendait, il la prit dans ses bras et l'emmena dans son paradis.
Pélagie est la Patronne des filles sages. Elle les protège des mauvais garçons.
Bonne fête aux Pélagie !
- l'empereur qui se faisait appeler dieu et qui voulait que son cheval soit Premier ministre...Je me demande bien pourquoi je pense à Sarko et à Fillon ???
Oui ! Celui-ci, c'est..
celui-ci était lubrique et méchant. Et puis il sentait mauvais ...
bin non, je vous dirai pas ! :o)
;-)))
Moi, j'ai deviné...
Moi, j'ai deviné...
Shelton ?? allo ! Selton ?? Vous m'entendez ?
Dimanche 14 c'est un Pape : Calliste 1er
Et tant qu'on y est : le lundi 15, c'est Thérèse d'Avilla...
Toujours d'accord ?
Dimanche 14 c'est un Pape : Calliste 1er
Et tant qu'on y est : le lundi 15, c'est Thérèse d'Avilla...
Toujours d'accord ?
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