Aujourd'hui le 24 septembre le monde en fête célèbre Notre Dame de la Merci.
C'est une fête un peu tombée dans l'oubli mais, par les temps qui courent, elle pourrait être remise à l'honneur : Notre Dame de la Merci est la Patronne des captifs et plus particulièrement des captifs des Musulmans.
632 c'est la mort du Prophète Mahomet. Les Arabes, appelés alors, les Maures ou les Sarrasins, se lancent à la conquête du monde. Les grands empires anciens sont en perdition, le champ est libre. En moins de cinq ans, ils prennent Jérusalem, Damas, Antioche, la Perse et tout le Proche Orient ; en 639, trois mille hommes suffisent pour prendre l'Égypte ; en 707 ils sont aux Indes, en 736, au Tibet, en 751, en Chine.
Seule, Constantinople leur résistera pendant encore huit siècles.
Mais partout ailleurs, le champ est libre. Les Arabes en profitent, ils avancent : en 697 ils ont conquis le Maghreb, à partir de 711 ils passent Gibraltar, ils s'installent en Espagne. Chez nous, au Roi Dagobert qui meurt en 639, succèdent les Rois Fainéants qui, eux aussi, laissent le champ libre. Les Maures envahissent le Sud de la France, en 725 ils sont sur la Loire... Il faudra attendre 732 pour que Charles Martel les arrête à Poitiers.
A part une petite partie de la Galice, toute la péninsule Ibérique est aux mains des Maures et, jusqu'en 1492, la langue officielle de l'Espagne sera l'Arabe.
...Mauvais temps pour les chrétiens ! Les Arabes ont mis sur pied un commerce lucratif : les chrétiens qui refusent l'Islam sont vendus comme esclaves dans les pays musulmans...
C'est alors que la Sainte Vierge apparaît à Pierre Nolasque - un riche propriétaire, au moine Raymond de Peñafort et à Jacques Ier, Roi d'Aragon. Elle leur commande d'instituer un ordre religieux et militaire pour mettre fin à ces pratiques : ce sera l'ordre des Rédemptoristes qui prendra le nom de Notre Dame de la Merci. Il fut approuvé par le Pape Grégoire IX le 24 septembre 1223. Mais en fait, cet ordre n'avait pas tellement d'efficacité : souvent son rôle se bornait à payer la rançon pour récupérer les otages. Comme quoi ...rien de nouveau sous le soleil !
Ces apparitions de la « Vierge de la Merci » sont très célèbres en Espagne. Elles ont été représentées par beaucoup de peintres, notamment par le Rubens espagnol, Zurbaran, qui en fit un très beau tableau qu'on peut admirer à Séville.
On invoque Notre Dame de la Merci pour la libération des captifs !
C'est une fête un peu tombée dans l'oubli mais, par les temps qui courent, elle pourrait être remise à l'honneur : Notre Dame de la Merci est la Patronne des captifs et plus particulièrement des captifs des Musulmans.
632 c'est la mort du Prophète Mahomet. Les Arabes, appelés alors, les Maures ou les Sarrasins, se lancent à la conquête du monde. Les grands empires anciens sont en perdition, le champ est libre. En moins de cinq ans, ils prennent Jérusalem, Damas, Antioche, la Perse et tout le Proche Orient ; en 639, trois mille hommes suffisent pour prendre l'Égypte ; en 707 ils sont aux Indes, en 736, au Tibet, en 751, en Chine.
Seule, Constantinople leur résistera pendant encore huit siècles.
Mais partout ailleurs, le champ est libre. Les Arabes en profitent, ils avancent : en 697 ils ont conquis le Maghreb, à partir de 711 ils passent Gibraltar, ils s'installent en Espagne. Chez nous, au Roi Dagobert qui meurt en 639, succèdent les Rois Fainéants qui, eux aussi, laissent le champ libre. Les Maures envahissent le Sud de la France, en 725 ils sont sur la Loire... Il faudra attendre 732 pour que Charles Martel les arrête à Poitiers.
A part une petite partie de la Galice, toute la péninsule Ibérique est aux mains des Maures et, jusqu'en 1492, la langue officielle de l'Espagne sera l'Arabe.
...Mauvais temps pour les chrétiens ! Les Arabes ont mis sur pied un commerce lucratif : les chrétiens qui refusent l'Islam sont vendus comme esclaves dans les pays musulmans...
C'est alors que la Sainte Vierge apparaît à Pierre Nolasque - un riche propriétaire, au moine Raymond de Peñafort et à Jacques Ier, Roi d'Aragon. Elle leur commande d'instituer un ordre religieux et militaire pour mettre fin à ces pratiques : ce sera l'ordre des Rédemptoristes qui prendra le nom de Notre Dame de la Merci. Il fut approuvé par le Pape Grégoire IX le 24 septembre 1223. Mais en fait, cet ordre n'avait pas tellement d'efficacité : souvent son rôle se bornait à payer la rançon pour récupérer les otages. Comme quoi ...rien de nouveau sous le soleil !
Ces apparitions de la « Vierge de la Merci » sont très célèbres en Espagne. Elles ont été représentées par beaucoup de peintres, notamment par le Rubens espagnol, Zurbaran, qui en fit un très beau tableau qu'on peut admirer à Séville.
On invoque Notre Dame de la Merci pour la libération des captifs !
Les Espagnols appèlent notre Rubens, le Zurbaran belge... Comme quoi...
;-)
;-)
« À la saint Firmin il est trop tard pour rentrer ton grain. »
Un beau jour du premier siècle à Pampelune, Firmin, qui est notre saint du jour, allait avec son père Monsieur Firmus et sa mère Madame Firma, présenter ses hommages à Jupiter.
En chemin ils rencontrèrent Honestus. En ce temps là, quand on n'avait rien à se dire, on parlait de Jupiter et de Vénus, comme aujourd'hui on parle de la pluie et du beau temps. Mais Honestus, lui, parlait à qui voulait l'entendre, de la Bonne Nouvelle et de Jésus. C'était tellement intéressant que bientôt vingt mille personnes se pressèrent autour de lui pour l'écouter.
Le jeune Firmin voulut en savoir plus et se fit le disciple de Honestus.
À 17 ans, convaincu de connaître enfin la vérité, il se fit baptiser et devint prédicateur. À 24 ans, avec ses disciples enthousiastes, il fonda un évêché à Pampelune puis, Honestus lui demanda d'aller saluer son ami Saturnin qui était Évêque à Toulouse.
Saturnin c'était un des septante deux disciples de Jésus dont parle Saint Luc dans son évangile (Luc 10).
Firmin était bon chrétien et bon marcheur, il alla d'une traite jusqu'à Toulouse. Il y reçu la bénédiction de Saturnin et lui souhaita le bonjour et la paix. Saturnin le prit en estime et lui conseilla d'aller évangéliser la douce Gaule. Alors il dit oui et il partit. Il traversa le Languedoc et l'Aquitaine, l'Auvergne et le Limousin, la Bourgogne et la Champagne.
Partout sa prédication soulevait l'enthousiasme.
Ses pas le conduisirent en Picardie, sur la Somme, à Amiens. Mais là, Longulus persécutait les chrétiens au nom de son empereur, le cruel Domitien. Firmin n'eut que le temps d'évangéliser 24000 païens et de fonder l'évêché d'Amiens avant d'être décapité par le triste Longulus. C'était le 25 septembre 96.
L'histoire de Saint Firmin est racontée sur le portail nord de la cathédrale d'Amiens.
Bonne fête aux Firmin !
Un beau jour du premier siècle à Pampelune, Firmin, qui est notre saint du jour, allait avec son père Monsieur Firmus et sa mère Madame Firma, présenter ses hommages à Jupiter.
En chemin ils rencontrèrent Honestus. En ce temps là, quand on n'avait rien à se dire, on parlait de Jupiter et de Vénus, comme aujourd'hui on parle de la pluie et du beau temps. Mais Honestus, lui, parlait à qui voulait l'entendre, de la Bonne Nouvelle et de Jésus. C'était tellement intéressant que bientôt vingt mille personnes se pressèrent autour de lui pour l'écouter.
Le jeune Firmin voulut en savoir plus et se fit le disciple de Honestus.
À 17 ans, convaincu de connaître enfin la vérité, il se fit baptiser et devint prédicateur. À 24 ans, avec ses disciples enthousiastes, il fonda un évêché à Pampelune puis, Honestus lui demanda d'aller saluer son ami Saturnin qui était Évêque à Toulouse.
Saturnin c'était un des septante deux disciples de Jésus dont parle Saint Luc dans son évangile (Luc 10).
Firmin était bon chrétien et bon marcheur, il alla d'une traite jusqu'à Toulouse. Il y reçu la bénédiction de Saturnin et lui souhaita le bonjour et la paix. Saturnin le prit en estime et lui conseilla d'aller évangéliser la douce Gaule. Alors il dit oui et il partit. Il traversa le Languedoc et l'Aquitaine, l'Auvergne et le Limousin, la Bourgogne et la Champagne.
Partout sa prédication soulevait l'enthousiasme.
Ses pas le conduisirent en Picardie, sur la Somme, à Amiens. Mais là, Longulus persécutait les chrétiens au nom de son empereur, le cruel Domitien. Firmin n'eut que le temps d'évangéliser 24000 païens et de fonder l'évêché d'Amiens avant d'être décapité par le triste Longulus. C'était le 25 septembre 96.
L'histoire de Saint Firmin est racontée sur le portail nord de la cathédrale d'Amiens.
Bonne fête aux Firmin !
Je vous dois un pape, il va arriver, certes en retard, mais il n'y a pas d'heures pour les braves... :)
Pas d'heures pour les braves... c'est bien dit ! D'ailleurs ce bon pape est célébré depuis deux mille ans, il n'est plus à quelques heures près... ;-))
Hé Saule, toi aussi, à ta plume ! Le premier octobre c'est ton amie la Petite Thérèse - celle de Lisieux (?) ; parce que le 15 c'est encore une Thérèse, celle d'Avila... c'est pour toi aussi ?
Et le 30 septembre c'est Saint Jérôme, il est aussi pour toi, d'accord ?
Tiens, je vois que le 14 octobre c'est encore un pape pour Shelton : Saint Calixte (217/222).
Hé Saule, toi aussi, à ta plume ! Le premier octobre c'est ton amie la Petite Thérèse - celle de Lisieux (?) ; parce que le 15 c'est encore une Thérèse, celle d'Avila... c'est pour toi aussi ?
Et le 30 septembre c'est Saint Jérôme, il est aussi pour toi, d'accord ?
Tiens, je vois que le 14 octobre c'est encore un pape pour Shelton : Saint Calixte (217/222).
Hé Saule, toi aussi, à ta plume ! Le premier octobre c'est ton amie la Petite Thérèse - celle de Lisieux (?) ; parce que le 15 c'est encore une Thérèse, celle d'Avila... c'est pour toi aussi ?
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Ah ma petite Thérèse, je la réserve :-)
Avec un peu de retard et mes excuses sincères... Voici donc ce fameux Lin sur lequel on en sait si peu...
Les Chrétiens, puis les Catholiques, tiennent beaucoup à montrer que le pape est le successeur de Pierre, l’apôtre choisi par Jésus pour diriger le groupe de ses fidèles. Mais, aujourd’hui, s’il est déjà difficile de montrer avec précision le rôle de Pierre, il est encore plus difficile de prouver l’existence des successeurs de Pierre, du moins durant les premières décennies…
Pierre serait mort entre 64 et 67 sous le règne de Néron. Qui lui a succédé, sous quelle forme s’est fait le choix ? S’agit-il de la première élection pontificale ? Ces questions resteront, probablement, sans réponse car nous n’avons que fort peu de documents sur cette époque. Irénée, évêque de Lyon, écrira, en 160, une liste des successeurs, affirmant que c’est Lin qui suivit Pierre et précéda Anaclet (certaines sources disent Clet)…
En fait, c’est par l’hagiographie que l’on arrive à deviner quelques éléments sur ces deux papes que l’Eglise considère morts en martyr.
Concernant Lin il serait Romain d’origine et aurait présidé aux destinées de la communauté chrétienne de Rome durant une douzaine d’année.
C’est un pape que nos amis fondamentalistes Musulmans devraient apprécier car on dit qu’il aurait imposé aux femmes de venir voilées au culte.
Mais que pouvait bien faire un pape durant ses journées lors de ces temps héroïques ? Le pape, évêque de Rome, devait en tout premier lieu prendre en charge la charité, l’agape. C’est un moment de partage et de rencontre entre tous ceux qui reconnaissent le Christ comme sauveur, les Juifs disent ceux qui ont choisi le messianisme. Les Chrétiens vivent assez cachés car ils sont poursuivis par les forces de l’empire. Le Chrétien pose un cas de conscience aux Romains. Comment un homme peut-il être fidèle à son empereur, dieu incarné sur terre, s’il dit ne croire en seul Dieu, Dieu annoncé par un terroriste crucifié dans cette province lointaine et agitée de Palestine ? Les Chrétiens sont donc poussés à renier leur Dieu et à adorer l’empereur, ce que certains font. Ceux qui refusent sont exécutés lors de fêtes impériales, ce que les Chrétiens appellent persécutions.
Ces phases délicates pour la communauté poussent les derniers croyants courageux à célébrer en cachette ce qui fait naître des légendes, des rumeurs, des calomnies… Oui, les Chrétiens mangeraient leurs enfants, boiraient ensemble du sang de victimes innocentes… Certes, le rite de l’eucharistie n’est pas encore très connu ni très formalisé ce qui laisse ouvert la porte aux dérives verbales… et aux persécutions dont aurait été victime ce pauvre Lin.
Mais quand on étudie ces papes du début, il faut reconnaître, aussi, que les Romains ne passaient pas leur temps à s’offrir des persécutions. Lin auraient vécu douze ans à la tête des Chrétiens, Anaclet presque autant, Eleuthère quatorze ans… Tous ces papes ne mourraient pas dans leur lit, mais avaient le temps de vivre avec leurs amis, leurs ouailles…
Enfin, juste une petit information en passant, le mot de pape, qui signifie père, n’était pas utilisé à cette époque. C’est quelques trois siècle plus tard que le mot arrivera… On disait successeur des apôtres, évêque.
Les Chrétiens, puis les Catholiques, tiennent beaucoup à montrer que le pape est le successeur de Pierre, l’apôtre choisi par Jésus pour diriger le groupe de ses fidèles. Mais, aujourd’hui, s’il est déjà difficile de montrer avec précision le rôle de Pierre, il est encore plus difficile de prouver l’existence des successeurs de Pierre, du moins durant les premières décennies…
Pierre serait mort entre 64 et 67 sous le règne de Néron. Qui lui a succédé, sous quelle forme s’est fait le choix ? S’agit-il de la première élection pontificale ? Ces questions resteront, probablement, sans réponse car nous n’avons que fort peu de documents sur cette époque. Irénée, évêque de Lyon, écrira, en 160, une liste des successeurs, affirmant que c’est Lin qui suivit Pierre et précéda Anaclet (certaines sources disent Clet)…
En fait, c’est par l’hagiographie que l’on arrive à deviner quelques éléments sur ces deux papes que l’Eglise considère morts en martyr.
Concernant Lin il serait Romain d’origine et aurait présidé aux destinées de la communauté chrétienne de Rome durant une douzaine d’année.
C’est un pape que nos amis fondamentalistes Musulmans devraient apprécier car on dit qu’il aurait imposé aux femmes de venir voilées au culte.
Mais que pouvait bien faire un pape durant ses journées lors de ces temps héroïques ? Le pape, évêque de Rome, devait en tout premier lieu prendre en charge la charité, l’agape. C’est un moment de partage et de rencontre entre tous ceux qui reconnaissent le Christ comme sauveur, les Juifs disent ceux qui ont choisi le messianisme. Les Chrétiens vivent assez cachés car ils sont poursuivis par les forces de l’empire. Le Chrétien pose un cas de conscience aux Romains. Comment un homme peut-il être fidèle à son empereur, dieu incarné sur terre, s’il dit ne croire en seul Dieu, Dieu annoncé par un terroriste crucifié dans cette province lointaine et agitée de Palestine ? Les Chrétiens sont donc poussés à renier leur Dieu et à adorer l’empereur, ce que certains font. Ceux qui refusent sont exécutés lors de fêtes impériales, ce que les Chrétiens appellent persécutions.
Ces phases délicates pour la communauté poussent les derniers croyants courageux à célébrer en cachette ce qui fait naître des légendes, des rumeurs, des calomnies… Oui, les Chrétiens mangeraient leurs enfants, boiraient ensemble du sang de victimes innocentes… Certes, le rite de l’eucharistie n’est pas encore très connu ni très formalisé ce qui laisse ouvert la porte aux dérives verbales… et aux persécutions dont aurait été victime ce pauvre Lin.
Mais quand on étudie ces papes du début, il faut reconnaître, aussi, que les Romains ne passaient pas leur temps à s’offrir des persécutions. Lin auraient vécu douze ans à la tête des Chrétiens, Anaclet presque autant, Eleuthère quatorze ans… Tous ces papes ne mourraient pas dans leur lit, mais avaient le temps de vivre avec leurs amis, leurs ouailles…
Enfin, juste une petit information en passant, le mot de pape, qui signifie père, n’était pas utilisé à cette époque. C’est quelques trois siècle plus tard que le mot arrivera… On disait successeur des apôtres, évêque.
Passionnant, Shelton, une belle page d'Histoire !
On a rien perdu pour attendre... ;-)
On a rien perdu pour attendre... ;-)
Au premier siècle de notre ère, il y avait deux frères qui pratiquaient la médecine. C'était des Arabes - d'avant le Prophète - et ils s'appelaient Côme et Damien.
En ce temps là, la médecine était généralement pratiquée par des charlatans ...en ce temps là !
Mais Côme et Damien n'étaient pas du tout des charlatans. Ils avaient la spécialité de guérir les maladies du corps, bien sûr, mais aussi, ce qui est la cause de tant de maladies : la tristesse, la mélancolie, le pessimisme... Au fond, ils étaient des médecins doublés de psychologues.
De plus, eux – c'est une coutume qui s'est un peu perdue – ils soignaient gratis !
Or tous les médecins de cette époque, avaient convaincu leurs patients qu'ils pouvaient guérir en fonction de l'argent qu'ils leur versaient. Et puis il fallait ajouter des versements pour que la maladie ne revienne pas. Il était recommandé d'aller ensuite offrir un sacrifice au temple.
Un jour, à Tyr, les deux frères débarrassèrent d'une grave maladie, Palladie qui était, comme chacun sait, la fille du gouverneur de Syrie. Elle tenait à les payer grassement, et encore plus, pour que sa maladie ne revienne pas. Mais les deux frères refusaient. Alors - excusez, ici ça devient un peu anecdotique – la séduisante Palladie alla trouver Damien pendant la nuit, mais Damien s'entêtait dans son refus. Alors elle alla trouver Côme et elle le turlupina tellement, qu'il finit par accepter, sous le sceau du secret et pour avoir la paix ! Mais bien sûr, Palladie ne savait pas tenir sa langue et dés le lendemain tout le monde, dont Damien, était au courant.
Pour la première fois de leur vie les deux frères se disputaient. Mais l'opinion publique avait déjà jugé Côme et lui avait pardonné : que ne ferait-on pour avoir la paix, quand une femme vient vous turlupiner pendant la nuit !
Ce fut la réconciliation des deux frères.
Mais leurs ennuis ne faisaient que commencer car le Grand Prêtre Lydias voyait tout ça d'un mauvais œil. Les guérisseurs traditionnels guérissaient contre bon argent mais aussi contre des offrandes aux dieux païens. Et maintenant, avec ces deux médecins, les temples étaient désertés.
J'allais oublier de vous dire que Côme et Damien étaient de bons chrétiens et que, pendant qu'ils soignaient, ils annonçaient la Bonne Nouvelle des évangiles.
Pour Lydias, s'en était trop ! Il en faisait une maladie ! Côme et Damien lui offrit des soins gratis mais, non content de refuser, il imagina de les torturer avec un raffinement... je préfère ne pas vous raconter tellement c'est affreux. Et à la fin, à court d'imagination, le matin d'un 26 septembre, il les fit décapiter.
Les médecins, paraît-il, ont chaque année, le 26 septembre, une pensée émue pour leurs saints Patrons Côme et Damien ...qui soignaient gratis.
Bonne fête aux médecins, aux Côme et aux Damien !
En ce temps là, la médecine était généralement pratiquée par des charlatans ...en ce temps là !
Mais Côme et Damien n'étaient pas du tout des charlatans. Ils avaient la spécialité de guérir les maladies du corps, bien sûr, mais aussi, ce qui est la cause de tant de maladies : la tristesse, la mélancolie, le pessimisme... Au fond, ils étaient des médecins doublés de psychologues.
De plus, eux – c'est une coutume qui s'est un peu perdue – ils soignaient gratis !
Or tous les médecins de cette époque, avaient convaincu leurs patients qu'ils pouvaient guérir en fonction de l'argent qu'ils leur versaient. Et puis il fallait ajouter des versements pour que la maladie ne revienne pas. Il était recommandé d'aller ensuite offrir un sacrifice au temple.
Un jour, à Tyr, les deux frères débarrassèrent d'une grave maladie, Palladie qui était, comme chacun sait, la fille du gouverneur de Syrie. Elle tenait à les payer grassement, et encore plus, pour que sa maladie ne revienne pas. Mais les deux frères refusaient. Alors - excusez, ici ça devient un peu anecdotique – la séduisante Palladie alla trouver Damien pendant la nuit, mais Damien s'entêtait dans son refus. Alors elle alla trouver Côme et elle le turlupina tellement, qu'il finit par accepter, sous le sceau du secret et pour avoir la paix ! Mais bien sûr, Palladie ne savait pas tenir sa langue et dés le lendemain tout le monde, dont Damien, était au courant.
Pour la première fois de leur vie les deux frères se disputaient. Mais l'opinion publique avait déjà jugé Côme et lui avait pardonné : que ne ferait-on pour avoir la paix, quand une femme vient vous turlupiner pendant la nuit !
Ce fut la réconciliation des deux frères.
Mais leurs ennuis ne faisaient que commencer car le Grand Prêtre Lydias voyait tout ça d'un mauvais œil. Les guérisseurs traditionnels guérissaient contre bon argent mais aussi contre des offrandes aux dieux païens. Et maintenant, avec ces deux médecins, les temples étaient désertés.
J'allais oublier de vous dire que Côme et Damien étaient de bons chrétiens et que, pendant qu'ils soignaient, ils annonçaient la Bonne Nouvelle des évangiles.
Pour Lydias, s'en était trop ! Il en faisait une maladie ! Côme et Damien lui offrit des soins gratis mais, non content de refuser, il imagina de les torturer avec un raffinement... je préfère ne pas vous raconter tellement c'est affreux. Et à la fin, à court d'imagination, le matin d'un 26 septembre, il les fit décapiter.
Les médecins, paraît-il, ont chaque année, le 26 septembre, une pensée émue pour leurs saints Patrons Côme et Damien ...qui soignaient gratis.
Bonne fête aux médecins, aux Côme et aux Damien !
Donc, bonne fête au Rat préféré de CL, même si les saints ne sont pas ses préférés... :)
salut
Maures ou sarrasins...
Il se demande , d'où viennent tes sources ...
Les blacks de cette histoire , n'ont jamais vu la Perse ,et à fortiori , la Chine...
Salut à tous à propos
Une fuite ,(le prophete)...,
ne peut pas être considerée comme une invasion!!!
Je dis , moi , merci !
Si nous sommes "civilisés", c' est tes arabes qui nous ont offert ce cadeau!
Je suis dégouté de voir transpirer à travers des interprétations historiques basées sur de l'a priori et une méconnaissance flagrante ....
une idéologie nazi!
Gargarisez vous tous avec ces infos....
Bonjour la médecine TF1!
Je te conseille de révisiter l ' histoire....
Thierry
Maures ou sarrasins...
Il se demande , d'où viennent tes sources ...
Les blacks de cette histoire , n'ont jamais vu la Perse ,et à fortiori , la Chine...
Salut à tous à propos
Une fuite ,(le prophete)...,
ne peut pas être considerée comme une invasion!!!
Je dis , moi , merci !
Si nous sommes "civilisés", c' est tes arabes qui nous ont offert ce cadeau!
Je suis dégouté de voir transpirer à travers des interprétations historiques basées sur de l'a priori et une méconnaissance flagrante ....
une idéologie nazi!
Gargarisez vous tous avec ces infos....
Bonjour la médecine TF1!
Je te conseille de révisiter l ' histoire....
Thierry
Pour SJB....
SJB....
en remontant le fil , comme on dit, je viens de me rendre compte ....
Ton pseudo , est en soi , révélateur...
Toujours Thierry
Je méprise la lenteur...
De l 'espoir , de l'esprit,et surtout!
La bêtise!
en remontant le fil , comme on dit, je viens de me rendre compte ....
Ton pseudo , est en soi , révélateur...
Toujours Thierry
Je méprise la lenteur...
De l 'espoir , de l'esprit,et surtout!
La bêtise!
Et je deteste la culture dico.....
Comment sortir ?
cerné par des crétins?
cerné par des crétins?
Thierry, tu n'es plus sur voila.fr??
Les médecins, paraît-il, ont chaque année, le 26 septembre, une pensée émue pour leurs saints Patrons Côme et Damien ...qui soignaient gratis.
Ici, ils ont oublié cette histoire, à 55 euros la consultation chez le généraliste...
Et dire qu'en France, on se plaint...
Dans un petit village perdu de la France profonde, au pied des Pyrénées, quelque part près de Dax, naquit en 1576 un grêle enfant dont le mérite et la vertu éclipseraient un jour la renommée des plus grands Seigneurs du Grand siècle.
Cet enfant s'appelait Vincent de Paul et c'est notre saint du jour.
Il était né dans une pauvre ferme d'une pauvre région dans une famille pauvre.
Son destin était de garder les moutons - ce qu'il fit avec zèle et conscience jusqu'à l'âge de raison.
Mais Dieu l'avait appelé, il entra bientôt dans les ordres et se fit Pasteur d'âmes.
Un jour qu'il était à la pêche au large de Marseille, il fut capturé par des pirates sarrasins. Il devint l'esclave d'un capitaine et souffrit le martyre de la captivité. Mais Dieu était avec lui ! Grâce à l'ardeur de sa foi et au prestige de sa bonne conduite, il ramena son maître sur le chemin du bien et il fut libéré.
Il se rendit alors au Vatican pour raconter sa mésaventure au Pape. Et c'est là que l'heure de son destin devait sonner ; car il tomba sur un Monseigneur qui lui confia une mission secrète auprès du Roi Henri IV. Le Roi le reçu très simplement comme le voulait le bon usage. Puis il lui demanda d'assister sa femme, la malheureuse Reine Margot, qu'il avait honteusement abandonnée au lendemain de sa nuit de noces.
Il devint le confesseur de la Reine et, grâce à ses bons offices, il fut introduit à la cour du Roi de France. Sa forte personnalité fit sa fortune. Un peu plus tard, Louis XIII le prit comme conseiller. Il le nomma grand Aumônier des Galères. Un poste bien rémunéré, mais que Vincent mettait au bénéfice des autres.
A l'époque de Louis XIII les calamités n'en finissaient pas de s'abattre sur la France. La guerre de Trente ans faisait des ravages. Les frontières étaient menacées de partout. A¨Paris c'était la révolte de l'aristocratie contre l'autorité royale : la Fronde ! Des bandes armées par les nobles courraient les rues, volaient, pillaient, massacraient, affamaient les populations...
Loin de se laisser emporter par les honneurs et les frivolités de la cour, Vincent n'avait pas renié ses origines ni sa vocation. Pour lutter contre la misère du temps, il mit en place une assistance sociale comme jamais aucun pays du monde n'en avait connue.
Il fonda les Filles de la Providence. Les Filles de la Croix. La Maison des Orphelins. Les Sœurs de la Charité – véritable institution de sécurité sociale financée par la noblesse et le Roi. Les Petites Sœurs des pauvres. Un accueil pour réfugiés. Un accueil pour ex-prisonniers. Les Sœurs hospitalières – en fait, une école d'infirmières. Une congrégation de missionnaires qui enseignaient dans des écoles à travers toute la France.
« Monsieur Vincent », comme on l'appelait, est le vrai Père fondateur de la Sécurité Sociale.
Il mourut à l'âge de 84 ans, le 27 septembre 1660. Il était aussi populaire en son siècle que notre Abbé Pierre aujourd'hui. Beaucoup de ses fondations existent encore de nos jours et secondent avec bonheur notre Sécurité sociale institutionnalisée qui, osons le dire, a quelques fois quelques défaillances.
Bonne fête à tous les Vincent !
Cet enfant s'appelait Vincent de Paul et c'est notre saint du jour.
Il était né dans une pauvre ferme d'une pauvre région dans une famille pauvre.
Son destin était de garder les moutons - ce qu'il fit avec zèle et conscience jusqu'à l'âge de raison.
Mais Dieu l'avait appelé, il entra bientôt dans les ordres et se fit Pasteur d'âmes.
Un jour qu'il était à la pêche au large de Marseille, il fut capturé par des pirates sarrasins. Il devint l'esclave d'un capitaine et souffrit le martyre de la captivité. Mais Dieu était avec lui ! Grâce à l'ardeur de sa foi et au prestige de sa bonne conduite, il ramena son maître sur le chemin du bien et il fut libéré.
Il se rendit alors au Vatican pour raconter sa mésaventure au Pape. Et c'est là que l'heure de son destin devait sonner ; car il tomba sur un Monseigneur qui lui confia une mission secrète auprès du Roi Henri IV. Le Roi le reçu très simplement comme le voulait le bon usage. Puis il lui demanda d'assister sa femme, la malheureuse Reine Margot, qu'il avait honteusement abandonnée au lendemain de sa nuit de noces.
Il devint le confesseur de la Reine et, grâce à ses bons offices, il fut introduit à la cour du Roi de France. Sa forte personnalité fit sa fortune. Un peu plus tard, Louis XIII le prit comme conseiller. Il le nomma grand Aumônier des Galères. Un poste bien rémunéré, mais que Vincent mettait au bénéfice des autres.
A l'époque de Louis XIII les calamités n'en finissaient pas de s'abattre sur la France. La guerre de Trente ans faisait des ravages. Les frontières étaient menacées de partout. A¨Paris c'était la révolte de l'aristocratie contre l'autorité royale : la Fronde ! Des bandes armées par les nobles courraient les rues, volaient, pillaient, massacraient, affamaient les populations...
Loin de se laisser emporter par les honneurs et les frivolités de la cour, Vincent n'avait pas renié ses origines ni sa vocation. Pour lutter contre la misère du temps, il mit en place une assistance sociale comme jamais aucun pays du monde n'en avait connue.
Il fonda les Filles de la Providence. Les Filles de la Croix. La Maison des Orphelins. Les Sœurs de la Charité – véritable institution de sécurité sociale financée par la noblesse et le Roi. Les Petites Sœurs des pauvres. Un accueil pour réfugiés. Un accueil pour ex-prisonniers. Les Sœurs hospitalières – en fait, une école d'infirmières. Une congrégation de missionnaires qui enseignaient dans des écoles à travers toute la France.
« Monsieur Vincent », comme on l'appelait, est le vrai Père fondateur de la Sécurité Sociale.
Il mourut à l'âge de 84 ans, le 27 septembre 1660. Il était aussi populaire en son siècle que notre Abbé Pierre aujourd'hui. Beaucoup de ses fondations existent encore de nos jours et secondent avec bonheur notre Sécurité sociale institutionnalisée qui, osons le dire, a quelques fois quelques défaillances.
Bonne fête à tous les Vincent !
Les médecins, paraît-il, ont chaque année, le 26 septembre, une pensée émue pour leurs saints Patrons Côme et Damien ...qui soignaient gratis.
Ici, ils ont oublié cette histoire, à 55 euros la consultation chez le généraliste...
Et dire qu'en France, on se plaint...
Ca c'est de l'arnaque. Je veux bien que les médecins travaillent beaucoup mais quand même... Ici je paye 18 euros quand je vais aux urgences à la clinique universitaire et 44 euros quand un médecin vient à domicile. C'est quand même pas donné non plus...
Il me semblerait normal qu'un médecin soigne gratis, comme du temps de Côme et Damien, et qu'il soit rémunéré par la collectivité (comme avec la police, les instituteurs, ..).
C'est vrai qu'ici c'est cher, mais je me console toujours en me disant que c'est moins cher que le plombier.
;-))
Je crois qu'en Angleterre c'est gratuit. Ils sont payés comme les instituteurs.
Mais à cinq heures on arrête tout. Si ça tombe, un vendredi, on te laisse avec le ventre ouvert jusqu'au lundi matin à huit heures.
Mais enfin, quand c'est gratis, on en a toujours pour son argent, n'est-il pas ?... ;-))
Côme et Damien, non seulement ils te guérissaient, mais ils te donnaient l'absolution par dessus le marché...
(j'avais oublié de le dire dans ma rubrique). ;-))
;-))
Je crois qu'en Angleterre c'est gratuit. Ils sont payés comme les instituteurs.
Mais à cinq heures on arrête tout. Si ça tombe, un vendredi, on te laisse avec le ventre ouvert jusqu'au lundi matin à huit heures.
Mais enfin, quand c'est gratis, on en a toujours pour son argent, n'est-il pas ?... ;-))
Côme et Damien, non seulement ils te guérissaient, mais ils te donnaient l'absolution par dessus le marché...
(j'avais oublié de le dire dans ma rubrique). ;-))
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